4e de couverture: Charlie is a freshman. And while he's not the biggest geek in the school, he is by no means popular. Shy, introspective, intelligent beyond his years yet socially awkward, he is a wallflower, caught between trying to live his life and trying to run from it. Charlie is attempting to navigate his way through uncharted territory: the world of first dates and mix-tapes, family dramas and new friends; the world of sex, drugs, and The Rocky Horror Picture Show, when all one requires is that perfect song on that perfect drive to feel infinite. But Charlie can't stay on the sideline forever. Standing on the fringes of life offers a unique perspective. But there comes a time to see what it looks like from the dance floor. The Perks of Being a Wallflower is a deeply affecting coming-of-age story that will spirit you back to those wild and poignant roller-coaster days known as growing up. The Perks of Being a Wallflower film will be released in cinemas 3rd October 2012.
The Perks of being a wallflower (plus connu chez nous sous le titre "Le monde de Charlie") a été l'un des romans (et l'un des films) qui a le plus marqué les lecteurs et les spectateurs, il y a deux ans.
Comme d'habitude, je prends le train en retard, et ce n'est que deux ans et demi plus tard que je découvre Charlie. J'ai même décidé de le découvrir dans sa langue d'origine. Ai je fais le bon choix? Peut être pas. Je m'explique.
Ce livre (et le film qui en découle) a ému beaucoup de personnes,(jusqu'aux larmes parfois). J'étais donc curieux de savoir ce que ce livre renfermait pour émouvoir autant de gens. Malheureusement, je n'ai pas été aussi ému que je le pensais. Je n'ai pas trouvé que ce livre était mauvais, bien au contraire. Il est très bon et Stephen Chbosky a su trouver les bons mots pour nous faire ressentir les affres de l'adolescence, avec ses hauts, ses bas, ses histoires de cœur, ses coups de blues, ses joies.
Charlie est un personnage dans lequel, je me suis beaucoup retrouvé. Comme lui, j'étais un solitaire et j'étais souvent dans ma bulle, étant peu ouvert aux autres. Comme lui, j'ai souvent été ami avec des personnes plus âgés que moi (c'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui, puisque la plupart de mes amis ont la quarantaine, voire la cinquantaine).
Je me suis souvent demandé à qui Charlie écrivait, puis, ce n'est que vers la fin, que j'ai réalisé que c'était peut être à nous, lecteurs, qu'il écrivait ces confidences.
Ce roman est l'un des plus beaux que j'ai pu lire sur les années lycée. D'ailleurs, cela m'a replongé dans mes années lycée, que j'ai pratiquement vécu comme Charlie (les fêtes en moins, l'alcool, ainsi que le traumatisme qu'il a vécu dans son enfance, je l'avoue). Je n'avais pas beaucoup d'ami et j'étais plus en accord avec mes profs qu'avec les élèves de ma classe. En récréation, j'étais souvent seul, à lire dans mon coin, plutôt qu'avec les autres.
Ce roman a donc été comme une réminiscence pour moi.
Alors, pourquoi n'ai je pas été aussi ému que ça? J'ai été touché au cœur par certains côtés mais pas au point de ressentir un poids dans ma poitrine qui m'aurait fait pleurer. La barrière de la langue y est pour beaucoup, je pense. L'anglais n'étant pas ma langue maternelle, j'ai encore un peu de mal a m'immerger complètement dedans, tâtonnant au début. Puis, les émotions arrivent plus facilement quand vous les lisez dans votre langue. Je pense que je n'arrive pas encore à être ému "à l'anglaise".
Cela n'a rien à voir avec le roman, dont je recommande fortement la lecture (à ceux qui, comme moi, n'aurait pas sauté le pas). C'est l'un des plus beaux romans sur l'adolescence que j'ai pu lire et que j'aurai aimé lire à mon époque. Malheureusement, cette littérature adolescente n'existait pas encore, il y a 20 ans. C'est bien dommage. Cela m'aurait permis de mieux passer le cap de l'adolescence.
Charlie ne m'a peut être pas ému aux larmes, mais je lui garde une petite place dans mon cœur. Il aurait pu être une partie de moi.
Mais bon, tout n'est pas perdu. Il me reste à voir le film...et cette fois ci, peut être aurais je les larmes aux yeux.
Stephen Chbosky: The Perks of being a wallflower, Simon & Shuster, 231 pages, 1999
Oh Enna en a aussi parlé sur son blog cette semaine, et je l'ai déjà noté! Cette histoire me tente bien!
RépondreSupprimerElle devrait te plaire. J'ai visionné le film dans la foulée et j'ai adoré. Et cette fois ci, j'ai eu les larmes aux yeux. Un film hyper touchant.
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