Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine.
53/ Vu le 2 juillet 2014
Film de James Mangold: avec Russel Crowe, Chrstian Bale, Peter Fonda, Gretchen Mol... (2008)
Remake d'un western de 1957, « 3h10 pour Yuma »
n'est pas un film transcendant, il faut bien l'avouer. Ce n'est pas
une daube non plus. C'est ce que j’appellerai un entre-deux. Ni très
bon, ni très mauvais. C'est un western qui se laisse regarder, où
les acteurs se débrouillent pas trop mal, Russell Crowe, en tête.
Mais, bon, ce n'est pas un grand film. Je me demande même si ce
remake était bien nécessaire (en même temps, je ne peux pas
comparer, n'ayant pas vu l'original d'il y a 50 ans). A croire que
les huiles d'Hollywood n'ont plus d'idée et vont piocher dans les
vieux films pour les refaire à la sauce « moderne ». Ou
serait ce dû au fait que l'Américain moyen ne veut pas faire
l'effort de regarder un vieux film (tout comme il ne veut pas voir de
films étrangers car sous -titrés, donc ils préfèrent faire des
remakes de films étrangers sans saveur). Tiens, le voilà le mot qui
résumé tout. Ce film est un bon divertissement, mais qui
malheureusement manque de saveur pour être « dégusté »
comme il se doit.
Un bon divertissement, sans plus.
54/ Vu le 3 juillet 2014
Film de Michel Hazanavicius: avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo, John Goodman, James Cromwell... (2011)
Avec dix métros de retard, j'ai enfin vu le film qui
avait fait tant parler de lui lors de sa sortie en 2011. Il faut dire
que c'était culotté de proposer un film entièrement muet, et de
plus, en noir et blanc. A l'époque de la 3D, de la HD et surtout du
son, c'était impensable que ça marche. Et pourtant...
Pourtant...j'ai aimé ce film. C'est un petit bijou de
nostalgie pour un cinéma disparu, une époque révolue et un bel
hommage au cinéma hollywoodien. Pourtant, ce film est bien
français ! Que ce soit un réalisateur français qui décide de
faire un hommage au cinéma hollywoodien, c'est un peu fort de café,
je trouve.
Au début, je dois vous avouer que j'ai été
déstabilisé, n'ayant pas l'habitude des films muets (j'en avais
déjà vu certains comme des Chaplin ou un Hitchcock, qui m'avaient
beaucoup plu), mais je me suis laissé emporter et prendre par
l'histoire. J'ai été ému quelquefois, en voyant la déchéance de
George Valentin, devant certaines scènes également comme celle ou
Peppy Miller (admirablement interprétée par Bérénice Béjo) met
sa main dans la veste de George Valentin, et se laisse enlacer par
elle.
Mais la scène qui m'a le plus enthousiasmé est celle
du rêve de George Valentin, quand celui ci entend tous les sons
(comme le spectateur) et qu'aucun son ne sort de sa bouche. Puis la fin
du film quand on passe du muet au parlant. (ce qui est un peu
l'histoire du film en même temps).
Jean Dujardin a bien mérité son oscar : il
interprète ce personnage avec une telle justesse, qui nous montre
une telle palette de jeu qu'il en est époustouflant. Chaque acteur
trouve , un jour ou l'autre dans sa carrière, le rôle de sa vie.
Pour Jean Dujardin, ce sera George Valentin. Car c'est celui qui a
changé sa vie. (Même s'il en aura d'autres (je le lui souhaite, ils n'auront pas le
même impact que celui-ci).
Voilà un film qui était un pari fou et qui est devenu
réalité. Il restera un petit bijou du cinéma...franco-américain.
55/ Vu le 4 juillet 2014
Film d'Alfred Hitchcock: avec Ingrid Bergman, Joseph CottenMichael Willding, Margaret Leighton...(1949)
Un bon Hitchcock, qui n'aura pas su complètement me satisfaire.
Pour mon avis détaillé, suivez le lien: Les amants du Capricorne.
56/ Vu le 5 juillet 2014
Film de Robert de Niro: avec Matt Damon, Angelina Jolie, Robert de Niro, John Turturo... (2007)
56/ Vu le 5 juillet 2014
Film de Robert de Niro: avec Matt Damon, Angelina Jolie, Robert de Niro, John Turturo... (2007)
2e film de Robert de Niro, en tant que réalisateur,
« Raisons d'état » est un bon film sur l'univers de
l'espionnage (et de la CIA en particulier). Très méticuleux dans la
recherche de la vérité historique (un comble quand on sait que dans
ce monde là, le mensonge est roi), c'est un film qui a un certain
côté captivant...ce qui n'empêche pas le film de souffrir quelques
longueurs (en même temps un film de 2h40 ne peut pas échapper à
cela, même s'il couvre une vingtaine d'années).
Il y a quelques années, j'avais essayé de le regarder,
mais j'avais arrêté au bout d'une trentaine de minutes. Je trouvais
qu'il ne se passait rien et que je m'ennuyais sévère.
En fait, je pense que je m'attendais à un film palpitant, rempli
d'action, qui allait m'ouvrir les portes de ce monde secret de l’espionnage. Parmi mes attentes, une seule s'est avérée vraie :
le monde secret qui m'a ouvert sa porte.
Sachant cela, cette fois ci, je suis entré plus
facilement dans le film, même si celui-ci n'est pas si évident.
Malgré les couleurs chaudes utilisées à l'écran : les
couleurs rouges, oranges sont très présentes, j’ai trouvé ce film extrêmement froid et impersonnel. En fait, il ne fait rien pour nous
faciliter l'entrée. En tant que spectateur, je suis souvent resté à
la porte, sans me sentir concerné ou impliqué pour les personnages.
Ce film nous démontre tout de même que la CIA est un
univers à part, et surtout qu'on fait de ces agents des robots. En tout cas, Edward Wilson est un être froid, inexpressif (Matt Damon
correspond d'ailleurs parfaitement au personnage) et qui ne montre
aucunement ses sentiments. Pourtant, en le regardant se démener pour
son fils et son bonheur, j'avais un peu d'espoir de changement. J'ai
vite déchanté (d'ailleurs la « scène de l'avion », est
celle qui m'a le plus choqué. Je n'en revenais pas.) C'est là où
je me suis détaché complètement du film, ce dernier n'ayant aucune
morale. C'est désolant !
Au final, un film intéressant sur le monde fermé de la
CIA qu'il nous fait découvrir, mais que j'ai trouvé trop froid pour
pouvoir y adhérer complètement.
57/ Vu le 6 juillet 2014
Film de Justin Chadwick: avec Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana, Jimm Sturgess... (2008)
Adaptation cinématographique du roman de Philippa
Gregory « The other Boleyn girl », est un film historique
de belle facture, quoique classique. Il revient sur le destin d'Ann
Boleyn, 2e femme du roi Henry VIII (celle qui fit que les anglais
devinrent anglican en se détachant du pape, afin qu'Henry VIII puisse divorcer de Catherine d'Aragon, sa première femme pour épouser
Ann). Ce film nous présente surtout l'autre fille Boleyn, Mary,
celle qui, d'après l'auteur du roman, fut la maîtresse du roi, et
celle qui lui donna un fils, qu'il ne reconnu pas, à cause de sa
sœur.
J'ai vu ce film, une première fois au cinéma et
j'avais beaucoup aimé. J'aime les grandes fresques historiques comme
celles ci. J'avais trouvé que le trio d'acteurs se débrouillait à
merveille (Scarlett Johanssen, qui fut ma préférée, Natalie
Portman et Eric Bana).
Pour ce 2e visionnage, mon avis à légèrement changé :
même si j'aime toujours ce film, je trouve qu'il tourne beaucoup
trop autour des coucheries du roi et ne se focalise pas assez sur les
autres intrigues de cour (mais bon, la série « Les Tudors »
(qui démarra un ou deux ans après le film), n'était pas encore
passé par là).
J'ai redécouvert Natalie Portman dans ce film et celle
ci à ma préférence, par rapport à Scarlett Johanssen que j'ai
trouvé plus effacée (en même temps, c'est un peu son rôle,
j'avoue). Natalie Portman apporte une palette d'expression et
d'émotion à son personnage, passant de la femme enfant gâtée, à
la femme séductrice, forte puis fragile et démunie devant la mort.
(Sa fin fut d'ailleurs un bouleversement bizarrement comme si je m'étais attaché à elle, malgré ses calculs). Pour ce qui est d'Eric
Bana, je le trouve charismatique dans le rôle d'Henry VIII, lui
donnant une stature imposante, mais malheureusement, peu flamboyante
(là aussi Jonathan Rhys Meyer est passé par là).
Puis, cette fois ci, j'ai fait plus attention aux petits
rôles que la première fois (de Kristin Scott Thomas qui n'a plus
rien à prouver, en passant par David Morissey, dans un rôle d'homme
calculateur à sa mesure, sans oublier Jim Sturgess, (qui est l'un de
mes acteurs chouchous depuis que je l'ai vu dans « Las Vegas
21 ») qui nous offre un bon George Boleyn... et surtout Benedict
Cumberbatch (peu connu à l'époque, « Sherlock »,
n'étant pas encore là pour le faire "exploser") dans un petit rôle
(celui du mari de Mary). Il est parfois de bon ton de remarquer ces
petits rôles car un jour, ce sont eux qui sont en haut de l'affiche.
Au final, un bon film historique, qui m'a encore fait
passer un très bon moment. J'ai aimé retrouver ce film que j'avais
beaucoup apprécié en salle à sa sortie. Il ne me reste plus
maintenant qu'à découvrir le roman ainsi que ses prequels et ses
suites.
Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?
Voilà pour ce dix-septième rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?
Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?
Tiens, Valérie a également parlé de deux soeurs pour un roi cette semaine! Je ne l'ai pas vu mais ça me tente bien aussi. Je suis contente que tu ai apprécié The artist, un peu déstabilisée au départ j'avais également beaucoup aimé!
RépondreSupprimerTu n'as plus le choix, il te faut regarder "Deux soeurs pour un roi". Ce film te fait du pied, c'est sûr!
SupprimerJe vois que nous sommes sur la même longueur d'ondes sur "The Artist". J'appréhendais ce film (car certains de mes amis n'avaient pas aimé) et tout compte fait, j'ai été enchanté.