samedi 5 juillet 2014

Alfred Hitchcock #7: Les amants du capricorne (1949)



Synopsis: Charles Adare, aristocrate anglais, débarque en 1835 chez son oncle gouverneur à Sydney. Au cour d'un dîner, il retrouve sa cousine Harrietta, mariée à Sam Flusky. Elle semble complètement désorientée et arrive titubante et decoiffée. Sam raconte à Charles qu'il rencontra sa femme en Irlande alors qu'il n'était qu'un garcon d'étable. Il tua le frère d'Harrietta qui s'opposait à leur mariage... (Source Allociné)

2e film couleur  du grand Alfred (et 3e  film en costume après « La Taverne de la Jamaïque » et « Le chant du Danube »), « Les amants du Capricorne » m'a totalement déconcerté. Déjà, c'est un film en costume, chose inhabituel pour moi chez Hitchcock, mais surtout, nous sommes devant un film d'époque et non un film à suspense (même si des histoires de meurtres et des tentatives d'assassinats font leurs apparitions dans le film).
Puis, un autre point qui  m'a un peu déstabilisé : les longs monologues débités (admirablement) par les acteurs, faisant ressembler ces passages à du théâtre. Moi qui, après avoir vu « Sueurs Froides » ou « La main au collet », pensait qu'Hitchcock était un adepte du silence : de montrer plutôt les choses que de les dire,  cela m'a vraiment étonné.

Mais bon, c'est un bon Hitchcock, qui trouve encore le moyen de nous proposer des scènes d'une ingéniosité folle (comme la scène ou Charles met son manteau devant la fenêtre pour permettre à Henrietta de voir son reflet comme dans un miroir, afin qu'elle contemple sa beauté, , ou bien celle qui se focalise sur le regard d'Henrietta (Ingrid Bergman qui montre, rien qu'avec ce regard, une grande palette d'émotion) devant les agissements de Milly sont des scènes admirable.
Justement, l'autre point positif du film sont  ses acteurs qui interprètent avec conviction et charisme leurs personnages, Ingrid Bergman et Joseph Cotten en tête (Joseph Cotten qui m'a une nouvelle fois impressionné devant son charisme, mais qui n'égale pas sa prestation de  « L'ombre d'un doute ».

Au final, un bon Hitchcock, qui malheureusement n'aura pas complètement su me satisfaire (en même temps j'étais un peu fatigué et avait du mal à suivre les dialogues en langue anglaise (même si les sous-titres français étaient là pour m'aider). Tellement fatigué que j'ai même remis le film en version française pour le voir plus posément sauf que le son était vraiment mauvais. Je suis donc vite revenu à la VOST) et qu'il faudra probablement que je revois un jour pour mieux l'apprécier.




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