4e de couverture: Pour Isabel Dalhousie, la présidente du Club des philosophes amateurs d'Edimbourg, une soirée à l'opéra est toujours un moment de repos et de sérénité. Mais lorsqu'à la fin de la représentation, un jeune homme en tombant d'un balcon meurt à ses pieds, elle sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux. Toujours prête à s'interroger sur l'éthique de ses actes et de ceux de ses contemporains, cette adepte de la vérité ne croit pas un instant à la thèse de l'accident. Miss Dalhousie va alors découvrir que même la tranquille capitale écossaise est désormais gagnée par les appétits modernes, aussi voraces qu'immoraux.
Le premier tome de la série "Isabel Dalhousie" d'Alexander McCall Smith trainait dans ma PAL depuis presque deux ans. J'ai sorti ce dernier car j'ai eu la chance de recevoir le prochain tome, qui sortira aux Editions des Deux Terres le 25 septembre 2013.
Avant de me plonger dans ce 5e ou 6e tome, je voulais faire connaissance avec Isabel Dailhousie avec sa première aventure.
Voilà un premier tome des plus charmants qui nous présente un personnage enlevé, qui attise sa curiosité et son esprit par des articles philosophiques et autres mots croisés.
Cette série se veut policière, puisqu'Isabel deviendra enquêtrice amateur après avoir assisté au meurtre d'un jeune homme à l'Opera (l'auteur nous plonge d'ailleurs directement dans l'enquête puisque la première scène du roman est la chute du jeune homme) et voudra savoir qui l'a tué. Sauf que l'enquête est vraiment secondaire. Pour une fois, un auteur d'une série policière se focalise plus sur ses personnages et leur vie privée que sur l'enquête elle même;
Bizarrement, cela ne m'a pas dérangé, bien au contraire. J'ai préféré suivre les déboires d'Isabel avec sa nièce et avec Jamie, que savoir qui avait tué ce Mark.
Les autres personnages sont tout aussi sympathiques (sauf peut être Toby, qui à l'air d'un idiot fini): que ce soit Cat, la nièce d'Isabel, Grace, sa gouvernante ou Jamie, un ancien amour de la nièce d'Isabel que cette dernière trouve charmant et fait tout pour le remettre avec sa nièce.
Alexander McCall Smith a encore une fois la manie de faire des apartés philosophiques dans le roman (tout comme il l'avait fait dans "44 Scotland Street"). Mais, autant ce procédé m'avait gêné dans le roman feuilleton, autant là, ces circonvolutions sont de bon aloi et se justifient du fait qu'Isabel est en charge d'une revue philosophique.
Au final, un premier tome plaisant à lire, surtout pour ces personnages sympathiques et charmants, que pour l'enquête qui est vraiment secondaire. Je lirai la suite, juste pour retrouver Isabel et tout son entourage.
Alexander McCall Smith: Le Club des philosophes amateurs (The Sunday Philosophy Club), 10/18, 285 pages, 2005
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