4e de couverture: Naïf et studieux, Angelo da Canossa n’est guère armé pour la vie
d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans
l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa
rencontre avec Cesare Borgia, rejeton d’une famille à la réputation
sulfureuse, dont le père est sur le point d’accéder au Saint-Siège ?
Rivalités
entre les différentes factions de l’université, machinations politiques
et luttes fratricides, Angelo va partager les années de formation d’un
jeune homme en passe de devenir l’un des personnages les plus fascinants
de l’Histoire. À ses côtés, il croisera le chemin de certains de ses
contemporains les plus célèbres, de Christophe Colomb à Machiavel en
passant par Léonard de Vinci…
Depuis tout petit, je suis un passionné d'Histoire. J'aime faire de nouvelles découvertes sur les temps anciens.
Ce qui m'a attiré vers ce manga, c'est l'époque à laquelle il se déroule (la renaissance italienne) mais, c'est aussi le personnage énigmatique de Cesare Borgia, qui m'a intrigué.
Après lecture, je peux vous dire que j'ai énormément apprécié ce premier tome. L'histoire se met en place doucement (l'intrigue n'en est qu'à ses balbutiements) mais ce qui retient l'attention dans ce premier tome, c'est le contexte historique que l'auteur nous restitue de très belle manière. On voit que Fuyumi Soryo, la mangaka (supervisé par Motoaki Hara, universitaire spécialisé dans la renaissance italienne), s'est très bien documenté et à su retranscrire tout ça de manière claire et pas compliqué. Ainsi, le lecteur apprend des choses sur la ville de Pise et les familles qui la contrôlent.
Les personnages sont bien défini: Angelo est le personnage naïf, qui introduit le lecteur que nous sommes dans ce monde et dans cette ville italienne qu'est Pise. Sa naïveté (qui m'a parfois agacé) est là pour que les autres personnages donnent les clés de compréhension au lecteur sur les ramifications et les enjeux qui se jouent à Pise.
Bien évidemment le personnage qui m'a le plus fasciné, c'est Cesare Borgia. Il nous parle tout d'abord de sa famille, sans pourtant se dévoiler. (Je pense que cela viendra dans les prochains tomes) Cet aura de mystère rend le personnage encore plus intéressant.
Les dessins sont agréables a regarder (il y a cette douceur dans les traits des personnages. Est ce le fait que ce soit une main féminine qui les aient dessinés? Maybe). Je n'en dirais pas plus sur le dessin, n'étant pas un spécialiste.
Au final un premier tome d'introduction qui nous immerge totalement dans l'univers complexe et tortueux de la ville de Pise, des personnages attachants et intrigants, qui donnent envie de lire la suite. Ce que je ferais, assurément.
Fuyumi Soryo: Cesare, Tome 1, Ki-oon, 224 pages, 2013
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