Un grain de folie… Et beaucoup d’amour.
Fêtarde patentée, Marisol Winston rêve d’ouvrir une boutique de
décoration de luxe à Los Angeles. Malheureusement, son père ne la
financera que si elle effectue une cure de désintoxication au shopping.
Survivre à quelques semaines sans Dior, passe encore ; mais elle doit en
plus effectuer un stage comme bonne à tout faire au fin fond de
l’Arizona.
La voici obligée d’apprendre l’usage du balai et du lave-vaisselle.
À sa grande surprise, elle se laisse attendrir par les trois canailles
dont elle a la charge, et par leur père, délicieusement séduisant malgré
ses vêtements bon marché.
Une petite romance sympathique, qui toutefois ne m'a pas emballé totalement.
J'ai trouvé le début très prometterur. La situation de départ est complètement surréaliste et j'ai pensé que les fous rires seraient au rendez-vous. Malheureusement, en milieu de roman, mon enthousiasme s'est émoussé, non pas que je n'appréciais pas ma lecture. Seulement, la situation de départ (la désintox au shopping de Marisol) se perd dans un petit jeu d'hésitation entre Marisol et Cash.
Attention, l'histoire et les personnages sont sympathiques (pourtant le caractère de petite fille riche de Marisol aurait pu devenir saoulant. Heureusement, l'auteur arrive à nous la rendre sympa) et charmants. Mention spéciale aux Triplés, Emily, Jacob et Hannah. J'ai trouvé ces trois petits à croquer et très choupinets. Les scènes où ils apparaissent me donnaient le sourire à chaque fois. Pourtant, au milieu du roman, j'ai trouvé un peu de flottement: c'est surtout le jeu du "je cède/je ne cède pas" entre les deux héros qui m'a excédé. Bon, je ne voulais pas qu'ils se sautent dessus dès le début puis, leur premier baiser arrivent assez rapidement. En revanche, pour le passage à l'acte: il faut attendre plus de la moitié du roman. Un peu frustrant.
J'ai aimé les situations cocasses dans lesquelles Marisol s'embarquaient, comme son arrivée chez Cash, "la disparition" des triplés au "Shoparama", le magasin de la ville et même ses aventures rocambolesques au Match de foot. Pourtant, je n'aime pas trop les riches héritières qui se croient tout permis. Mais avec Marisol, c'est passé, sans problème.
La plume de Lisa Plumley est agréable à lire et j'ai trouvé l'univers du football américain très bien mené et original car peu exploité en littérature (en tout cas dans la romance). Comme quoi, même les gros durs on un petit coeur tout mou.
Au final, une petite romance sympathique à lire, idéale pour la saison estivale et avec laquelle j'ai passé un agréable moment. Ce moment aurait pu être encore plus génial si le petit jeu d'hésitation entre Marisol et Cash n'avait pas duré aussi longtemps et ralenti un peu la romance au milieu du roman. A lire durant vos vacances au bord de la plage ou sur un transat, dans votre jardin. Laissez vous tenter par ce petit grain de folie.
Lisa Plumley: Soyons fous (Let's Misbehave), Milady Romance, Collection "Central Park", 521 pages, 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire