mardi 30 juillet 2013

L'homme qui plantait des arbres

4e de couverture: Au cours d'une de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono a un jour rencontré un personnage extraordinaire : un berger solitaire et paisible qui plantait des arbres, des milliers d'arbres. Jean Giono nous fait découvrir une merveilleuse aventure pleine de tendresse et de générosité. (Source Amazon: 4e de couverture Gallimard Jeunesse)

Ma première rencontre avec Giono date de mes années lycées. J'avais reçu en cadeau lors d'un anniversaire un exemplaire du "Hussard sur le toit" (accompagné d'un autre livre: "Le Rouge et le Noir" de Stendhal mais c'est une autre histoire). J'ai de suite été impressionné par l'ampleur du roman.
Un jour, prenant mon courage à deux mains (je devais avoir 18 ans), j'ai ouvert le "Hussard" et j'ai commencé ma lecture.
Oui mais voilà, Giono ne s'aborde pas comme ça. Même si l'histoire m'intéressait, les nombreuses descriptions et la lenteur du récit ont eu raison de moi. J'ai ainsi abandonné "le Hussard" au bout d'une soixantaine de pages. Peut être n'était ce pas le bon moment pour l'ouvrir. Je n'étais peut être pas encore taillé,  à 18 ans,  pour affronter ce genre de roman.

Il y a quatre ans, j'ai été emballé par la nouvelle collection de France loisirs "Grands auteurs" (vous savez depuis quelques temps que je suis atteint de collectionite). Cette collection rassemble dans un même volume plusieurs romans et nouvelles d'un auteur emblématique du 20e siècle.
Le 1er volume fut consacré à Jean Giono (depuis la collection s'est étoffé de 9 autres volumes consacrés entre autres à Hémingway, Colette, Fitzgerald, Zweig, Camus, Steinbeck ou Thomas Mann).
Ne voulant pas trop prendre de retard dans ma lecture de ces anthologies (quoique 10 volumes en matière de retard, c'est déjà bien), j'ai décidé de lire un roman ou une nouvelle d'un auteur différent chaque mois.

Voilà comment j'en suis venu à ouvrir et lire "L'homme qui plantait des arbres", première nouvelle de l'anthologie consacrée aux textes de  Jean Giono.
Cette petite nouvelle fut finalement un bon point de départ pour découvrir la plume de Jean Giono.
Il nous fait découvrir un personnage atypique (Elzeard Bouffier). Ce berger va ainsi changer le paysage de ce coin de "désert" provençal. Le narrateur (Giono lui même probablement) fait sa connaissance au début des années 1910, lors d'une promenade qu'il fait dans les montagnes. Le Berger l'héberge. C'est ainsi qu'il découvre l'autre activité de cet homme: il trie des glands et les compte pour les planter dans ce coin de Provence. Au fil des années, il réussira à redonner vie à ce paysage, comme s'il était un remplaçant de Dieu.

J'ai aimé lire cette histoire très écologique, avant l'heure si j'ose dire puisque à l'époque de sa rédaction, l'écologie n'était pas encore entré dans les moeurs des français. Cette nouvelle ancrée dans la Terre, nous parle de partage (même si la solitude est la compagne du berger). Giono disait qu'avec cette histoire, il voulait inciter les gens (et les enfants) de l'utilité de planter un arbre.
Pari réussi puisqu'après la lecture de cette nouvelle, on n'a qu'une envie: aller planter un arbre pour que la vie et la nature continuent de trouver leur place sur notre jolie Terre.

Au final, un beau sujet, une écriture ensoleillée qui lance un message plein d'espoir. A lire aux générations futures. C'est indéniable!

Jean Giono: L'homme qui plantait des arbres, France loisirs, 12 pages (de P.14 à P. 26), 1980-2009














 3/ Cette nouvelle entre dans le cadre du challenge "La Littérature fait son cinéma" puisqu'elle a été adaptée en film d'animation par un illustrateur canadien Frédéric Back pour Radio Canada (et narrée pour la France par Philippe Noiret) en 1987 dans un moyen métrage d'une trentaine de minutes.












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