4e de couverture: Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent
apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses
désirs les plus inavouables, Mickaëlla Valmur est loin d'imaginer ce
que lui réserve cette étrange rentrée scolaire au goût amer.
La Littérature est fait de cycles et de phénomènes ponctuels: il y eu d'abord la déferlante "Harry Potter" qui remit en lumière et au goût du jour la littérature jeunesse (et redonna aux jeunes lecteurs le goût de la lecture). Ensuite, ce fut au tour du phénomène "Twillight" qui fit déferler bons nombre de vampires et autres créatures fantastiques et vit la naissance de la littérature "Young adult" et la "Bit Lit". "Twillight" laissa sa place à "Hunger Games" qui, même s'il se trouve dans le "Young A", vit déferler une petite vague dystopique.
Puis, il y a quelques mois, un nouveau phénomène déferla sur notre belle France: le phénomène "Fyfty Shades" d'E.L. James. Avec cette trilogie, débarqua le "Mummy Porn": histoires d'amour et de sexe (voir sado-maso): la littérature érotique, sortait de son petit coin et déboulait en tête des gondoles. Il n'est plus honteux de lire de la littérature érotique.
Pour ma part, je n'aime pas tout ce qui est effet de mode: j'ai commencé à lire "Harry Potter" vers la sortie du Tome 5; je n'ai pas été happé par "Twillight" (même si j'ai lu le premier tome pour voir ce qui faisait de ce livre un succès (je n'ai pas encore compris, mais bon, chacun ses goûts). En clair, je fuis tous phénomènes littéraires de modes.
Mais voilà qu'il y a une semaine, j'ai été contacté par les Editons La Bourdonnaye pour me faire découvrir certains titres de leur maison (pour les faire découvrir par l'intermédiaire de mon petit Kabaret). J'ai alors été attiré par ce titre: une histoire qui se passait dans un lycée avec une société secrète. J'ai dit banco. Sauf que je n'avais pas fait attention que ce roman s'inscrivait dans la mouvance actuelle: les romances érotiques, saupoudré de SM.
Passé ma déconvenue, je me suis dit: pourquoi pas? Ce livre serait un bon moyen pour découvrir ce nouveau genre littéraire complètement nouveau pour moi.
D'ailleurs, je dois vous prévenir que c'est un roman chaud, très chaud!
Je ne vais pas vous mentir: ce n'est pas tellement un genre fait pour moi: je ne suis pas pudique, loin s'en faut, mais je ne suis pas attiré par ce genre là.
Cependant, je dois dire, que même si ce genre de littérature ne m'attire pas, j'ai été agréablement surpris par ce roman. Dans un style simple mais efficace, l'auteur a eu la bonne idée de faire entrer son héroïne Mikaëlla, dans l'univers du sexe, par petite touche: ce qui permet au lecteur novice de ce genre, de se familiariser avec l'univers. Le roman commence donc doucement et Mikaëlla est une héroîne docile mais pas naïve: elle sait très bien ou Alexis l'entraine et elle y consent (d'ailleurs, elle a ses moments de rébellion, qui ne fait pas d'elle qu'un simple objet sexuel).
Pourtant, il y a des petites choses qui m'ont fait tiquer: l'âge d'Alexis (il a tout juste 18 ans), le fait qu'il est une ascendance facile sur sa prof de philo. Disons, que je ne trouvais pas cela réaliste: j'ai alors pensé que l'auteur aurait mieux fait de choisir la Fac comme lieu de l'intrigue. Heureusement, mes doutes n'ont plus été fondé au fil de ma lecture puisqu'elle lève le voile sur l'âge d'Alexis.
Le roman étant une romance érotique, les scènes de sexe sont légions: l'auteur y va crescendo pour que le lecteur s'habitue à ces scènes là. De plus, elles ne sont pas vulgaires. Elles sont osées, olé-olé, mais pas vulgaires du tout (enfin, ce n'est pas un roman fait pour les yeux chastes, bien évidemment!).
Plus on avance, plus le titre de la série prend tout son sens: Mikaëlla découvre l'univers de la Société dont Alexis lui ouvre les portes. Puis, elle ira de surprises en surprises jusqu'à la fin, tout comme le lecteur. Après ma découverte de l'univers et m'être habitué aux scènes de sexe, j'ai été happé par l'histoire et j'ai tourné les 100 dernières pages d'une traite, voulant savoir le mot de la fin. je ne pensais pas que ce roman allait autant me captiver.
Au final, un roman d'une auteure française qui réussit largement son arrivée dans le genre érotique. C'est bien écrit, l'univers est mystérieux à souhait: le lecteur va de surprises en surprises, tout comme l'héroïne et même si les scènes de sexe sont nombreuses, elles ne tombent jamais dans le graveleux. J'ai été agréablement surpris (même si je conviens amplement que ce n'est pas un genre littéraire qui m'attire) et je me laisserai peut être tentée par le 2e tome de la série...pour ouvrir encore plus grand la porte de la Société et en découvrir plus sur elle.
Vous pouvez trouvez ce 1er tome de la série (en version Ebook sur le site des Editions La Bourdonnaye.
Merci à Benoit de la Bourdonnaye, des Editions La Bourdonnaye pour cette découverte.
Angela Behelle: Qui de nous deux? (La Société Tome 1), La Bourdonnaye; 240 pages, 2012
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