4e de couverture: Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d'Edimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d'humour so british !
Lors d'un voyage à San Francisco, Alexander McCall Smith rencontra lors d'un diner Armistead Maupin, l'auteur des chroniques de San Francisco, publié sous forme de feuilleton dans le San Francisco Chronicles.. Ils parlèrent de ce fameux feuilleton et du fait d'avoir remis au gout du jour, le roman-feuilleton, trouvant dommage que cette coutume se soit perdu.
A son retour, Alexander McCall Smith relata cette rencontre dans l'article qu'il devait écrire sur son voyage américain.
Quelque temps plus tard, un autre journal, le Scotsman, ayant lu son article le contacta pour lui lancer le défi d'écrire un feuilleton quotidien dans leur canard. Il se lança alors dans cette aventure périlleuse au long cours qu'est le roman feuilleton.
Cela donna "les Chroniques d'Edimbourg" dont 44 Scotland Street est le premier volume.
Je suis un grand admirateur des romans feuilleton. Je lisais souvent ceux qui étaient proposé dans le journal quotidien que mes parents achetaient (d'ailleurs cette coutume est toujours en vigeur encore aujourd'hui). C'est de cette manière, par exemple que j'ai lu "Debout les morts" de Fred Vargas (certes, c'est une grande différence de couper un roman déjà existant en épisodes et écrire ce roman feuilleton au jour le jour car comme le dit si bien Alexander McCall Smith dans sa préface, l'auteur ne peut pas revenir sur ce qu'il a écrit puisque cela a déjà été publié).
C'est avec curiosité que je me suis lancé dans ce premier volume, pensant y retrouver ce que j'avais apprécié dans les Chroniques de Maupin. Malheureusement, de ce point de vue là, je suis moins enthousiaste. Je reconnais que l'auteur a su garder une continuité dans son récit: tout se tient du début à la fin. Malheureusement, je n'ai pas été charmé par les personnages du 44 Scotland Street a deux ou trois exceptions près (le petit Bertie, Angus et Domenica): Bruce est imbu de lui même, Pat, l'"héroïne" est un peu pâlotte dans ce premier tome, Irène, la mère de Bertie est une mère envahissante qu'il faudrait faire enfermer.
Puis, j'ai trouvé que certains épisodes cassaient le rythme du feuilleton et me semblaient moins intéressant, tout cela par certaines digressions philosophiques et psychologiques.
Toutefois, j'ai trouvé cela plaisant, sans plus, et l'histoire du tableau est très intrigante. Puis, ma foi, vers la fin, je me suis pris au jeu et j'ai trouvé que certaines perspectives pour la suite allaient me donner envie d'en lire un peu plus. Des personnages que je n'appréciais pas trop au début car un peu palot ou peu intéressant commençaient à me charmer comme Pat ou Matthew, son patron. Je pense donc continuer ma découverte d'Edimbourg et des habitants du 44 Scotland Street un jour.
Au final, un roman feuilleton sympathique à suivre pour certains de ces personnages.
Alexander McCall Smith: 44 Scotland Street; (44 Scotland Street); 10/18; 414 pages, 2007
Je l'ai souvent croisé mais il ne m'a jamais tenté, je préfère rester sur mon adoration pour les Chroniques de San Francisco :p
RépondreSupprimerJe te comprend! Moi, c'est ma passion pour le roman feuilleton qui m'a fait céder. Mais cela n'égale pas les Chroniques de Maupin.
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