vendredi 1 juillet 2011

Une saveur d'enfance




Synopsis: Abandonnée par le père de ses enfants, Claire, enceinte, confie son fils aîné Louis à un couple d'amis Marcelle et Pelo. Le petit Parisien doit apprendre à se familiariser avec l'ambiance de la campagne et l'atmosphère étrange qu'il règne dans le foyer du couple qu'un lourd secret sépare depuis des années. L'arrivée du petit garçon sera pour eux un nouveau départ. (Source Allociné)

Il y a des films qui vous rappellent votre enfance: ces vacances passées à la campagne dans la famille, la découverte d'un monde qu'on ne connait pas, nous, les petits urbains. Ce Grand Chemin évoque tout ça pour moi. Je me retrouve dans le personnage du petit Louis. Comme lui, je ne voulais pas aller en vacances seul chez ma grand-mère (évidemment je pleurais à chaudes larmes).
Quand le film est sorti, j'avais le même âge que Louis, le petit parisien qui va en vacances chez Marcelle et Pelot. Je voyais ce film avec mes yeux d'enfant.
Les années ont passées et je revois toujours ce film avec nostalgie mais en comprenant la douleur de Marcelle et Pelot. J'ai grandit.Ce film réveille toujours en moi des souvenirs. C'est un peu ma petite madeleine.
Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant la souffrance de ce couple en pleine rupture depuis la mort de leur bébé. La scène la plus douloureuse est sans nul doute cette dispute violente dans la chambre du bébé. Cette pièce qui reste constamment fermée et qu'on a laissé en l'état, comme une blessure qui ne se referme pas.
Pour les Lucas, l'arrivée de Louis va raviver cette blessure mais il va aussi permettre de les rapprocher. Au contact de cet enfant, dont ils voudront avoir l'affection, ils vont réussir à être réuni, même si ces retrouvailles se feront dans la tristesse après le départ de Louis.

Richard Bohringer et Anémone forment un couple beau, déchirant, douloureux. Leurs deux fort caractères s'opposent dans cette histoire belle à pleurer, ou les blessures ont du mal à cicatriser. Ce n'est que justice qu'ils aient reçu les césars de la meilleure actrice et du meilleur acteur en 1987.
L'autre duo du film: celui de Louis et Martine est une bouffée d'air frais: ils sont espiègles, prêt à faire les 400 coups, comme tous les gosses de leur âge. Les scènes que je retiendrai de ce duo, c'est celle sur le toit de l'église: (et surtout la deuxième, quand Louis tombe du toit pour atterrir dans la gouttière). Elles m'ont impressionnées quand j'étais gamin et elles me font le même effet, même maintenant. Normal, j'ai le vertige, alors les voir sur le toit d'une église: oh my.

J'ai pourtant vu ce film plusieurs fois mais je ne m'en lasse pas. C'est un petit morceau d'enfance qui se rappelle à ma mémoire et qui m'émeut toujours autant. C'est simple, beau, douloureux, merveilleux...comme les souvenirs que l'on garde en nous. Chacun d'entre nous a sûrement connu son "Grand Chemin" en étant ce petit Louis qui découvrait un monde qu'il ne connaissait pas, le temps d'un été... une saveur d'enfance qu'on retrouve dans l'air de nos souvenirs et qui revient entrouvrir notre mémoire.

Et comme le dit si bien l'affiche du film: Le bonheur est dans le Pré...cours y vite!


LE GRAND CHEMIN par flachfilm

3 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce film également. Richard Borhinger interprète son rôle à merveille!

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  2. @Tiphanie: En fait, on a pas mal de goût en commun. Voilà pourquoi on s'entend si bien.

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  3. Hé oui, dommage qu'on ai la timidité en commun aussi huhu

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