vendredi 1 juillet 2016

Le pays du nuage blanc







Le pays du nuage blanc 

4e de couverture: « Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d’une réputation irréprochable. »
Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l’aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gyneira, une aristocrate désargentée promise à l’héritier d’un magnat de la laine. Ni l’une ni l’autre ne connaissent leur futur époux. Une nouvelle vie – pleine d’imprévus – commence pour les deux jeunes femmes, qu’une amitié indéfectible lie désormais…Cette saga portée par un puissant souffle romanesque révèle le talent d’un nouvel auteur, dans la grande tradition de Colleen McCullough et de Tamara McKinley.
Les grandes sagas comme celle du Pays du Nuage Blanc, sont des lectures idéales pour l'été. 
Cela fait quelques années que j'avais envie de découvrir la saga de Sarah Lark, sauf que je n'avais pas franchi le pas de l'achat. Il a fallu que j'ai la surprise de recevoir le 3e tome, l'année dernière pour me faire franchir ce pas. J'ai alors acheté les deux premiers tomes (ben oui, on ne commence pas une saga par la fin) et j'ai choisi le début de l'été (même si la météo a tendance à nous dire le contraire) pour me lancer. 
Quelle grande et belle saga que celle de Sarah Lark. J'ai tout simplement adoré: la découverte de deux femmes sublimes d'indépendance et d'aventures, au charme fou, mais aussi d'un pays (la Nouvelle Zélande) peu aperçu dans les romans (il me semble l'avoir découvert dans le roman de Bernard Simonay: "Princesse Maori), leur culture et leur différence. 
J'avoue, il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour trouver mon rythme, mais c'est le lot de toutes sagas ou roman fleuve: on n'y entre pas comme ça, d'un claquement de doigt; il faut un petit temps d'acclimatation, mais une fois le rythme trouvé, c'est un roman qu'on a du mal à lâcher, tellement les rebondissements sont nombreux, et parfois surprenants (certains sont devinables tout de même). 
Ce qui retient l'attention, ce sont donc les personnages (nombreux (mais en même temps, le roman court sur plus de 20 ans) et tout particulièrement Gwynera, jeune lady anglaise, éprise d'aventures, qui partira se marier (sans rencontrer son mari auparavant) en Nouvelle Zélande, afin de vivre une nouvelle vie. C'est une femme forte, indépendant, au caractère bien trempée, mais qui vivra des moments difficiles...tout comme Hélène, jeune préceptrice, qu'elle rencontre sur le bateau. Cette dernière aussi ne sera pas épargnée par les épreuves: parti se marier en Nouvelle Zélande, mais qui se rend compte que son mari n'est pas tel qu'elle le croyait, elle va aller de déboires en désillusions. 
En clair, l'auteur ne ménage pas ses héroïnes: elle leur fait vivre l'enfer. Entre haine, vengeance, violences, mais aussi amour, joie et drames, tous les ingrédients d'une bonne saga sont réunis pour vous faire passer un bon moment de lecture. De plus, l'auteur à le talent de donner un rythme soutenu à son écriture et fait passer le temps à une vitesse folle (parfois six mois ou un an se passe entre deux paragraphes...ce qui fait grandir (ou vieillir les personnages) plus rapidement. AInsi, le lecteur ne ressent pas de lassitude. 

J'ai été captivé par ce livre, j'ai vibré, été en colère, j'ai eu peur, j'ai été heureux, j'ai vécu avec ce livre beaucoup d'émotions, et je suis ravi d'avoir fait la connaissance de Gwynera et Hélène, ainsi que leur descendance, Ruben, Fleurette, Stephen, Paul. La dernière page tournée, j'avais encore envie d'en découvrir plus. Ce qui sera chose faite avec le 2e tome, même si j'ai bien peur que Gwynera et Hélène, laisseront  la place à leurs enfants et petits enfants...mais, il faut bien que le temps se passe. 

Au final, une saga de toute beauté, qui nous fait découvrir un pays (la Nouvelle Zélande)  et un peuple (les Maoris) qu'on ne rencontre pas souvent dans les romans (dépaysement garanti), idéale pour l'été et que je suis ravi d'avoir découverte. J'y reviendrai prochainement avec le 2e tome. 

Sarah Lark: Le pays du nuage blanc (Im Land der weissen Wolke), Archipoche, 755 pages, 2013
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