dimanche 26 mai 2013

Les soeurs Brelan

 


4e de couverture: A la mort de leur père, les sœurs Brelan se retrouvent à un conseil de famille qui doit décider de leur sort. Cette année, Marthe, l'aînée, devient majeure : elle peut donc hériter sa part et surtout prendre ses sœurs en charge. Malgré les tensions, le juge semble séduit par les trois drôlesses, qui mènent une vie à leur guise… Une saga familiale qui embrasse près de cinquante ans d’histoire des changements idéologiques du XXème siècle de l’après-guerre jusqu’à la chute du Mur de Berlin.

Pas  facile d'entrer dans ce roman de très belle facture, comme il n'est pas évident d'entrer dans  une nouvelle famille, de peur de casser l'équilibre fratricide.
C'est l'impression que m'a fait le début de ce roman. Les Soeurs Brelan sont un peu intimidantes tout de même et il m'a fallu un petit temps pour me familiariser avec leurs caractères (mais aussi de trouver le bon tempo de lecture et apprivoiser le style rapide de Françoi Vallejo). La narration et les dialogues s'entremêlent pour mieux nous enfermer dans cette maison si particulière.
Les Soeurs Brelan, Marthe, Sabine et Judith ont tous un caractère différent: Marthe, la réservée, Sabine, l'ambitieuse et Judith, l'éternelle rebelle. Pourtant, elles sont indissociables et ne peuvent pas se séparer comme des soeurs siamoises.
De manière resséré, François Vallejo raconte 30 ans de l'histoire de ses héroïnes, prenant pour repère le Mur de Berlin: de sa construction à sa chute, les Soeurs Brelan vont vivre des aventures rocambolesque dans 3 parties distinctes: chaque partie correspondant au parcours d'une soeur. Malgré les séparations successives, les 3 soeurs resteront à jamais ensemble, ne parvenant, et ne voulant pas casser ce lien qui les unis.

François Vallejo dresse trois beaux portraits de femmes, d'une écriture rapide, fine et fluide dans la France d'après guerre jusqu'aux années 80. S'il m'a fallu un petit temps d'aptation, j'ai été charmé par ces trois soeurs. Un joli petit roman que je vous conseille fortement.

François Vallejo: Les Soeurs Brelan; Points; 285 pages; 2010


One More Time

 

Le slow qui tue de la semaine lance une bouteille à la mer

Laura Pausini: One more time

  

Bonne écoute!




 

jeudi 23 mai 2013

Collection "Comédies Musicales"

Comme vous le savez surement (si vous suivez mon blog régulièrement, je suis un fou de Musicals. Ce que vous savez peut être moins, c'est que je suis atteint de collectionnite. J'adore faire des collections (celles que l'on trouve dans les magasins de presse).

Il y a un an et demi commençait une collection sur les Comédies musicales américaines. Ni une, ni deux, je n'ai pas pu résister et j'ai acheté le premier numéro. Depuis je continue cette magnifique collection qui me fait découvrir de véritables petits bijoux mais surtout qui me raconte la belle histoire de tous ces musicals.

Mais pourquoi faire un énième billet sur cette passion me direz vous.
En fait, j'ai décidé de lister tous les numéros de cette collection pour pouvoir vous la montrer et vous en faire peut être découvrir quelques unes.

Petite précision: La collection n'est pas encore finie. Je rajouterai les numéros au fur et à mesure

C'est parti!



1) West Side Story (1961)
2) Chantons sous la pluie (1952)
3) La Mélodie du bonheur (1965)
4) Un Américain à Paris (1951)
5) Tous en scène(1953)
6) Un jour à New York (1949)
7) Mariage royal (1951)
8) Haute Société (1956)
9) Hello Dolly! (1969)
10)Une étoile est née (1954)
11)Parade de printemps (1948)
12)Gigi (1958)
13)Brigadoon (1954)
14)Blanches colombes et vilains messieurs (1955)
15)Les 7 voleurs de Chicago (1964)
16)Le Chant du Missouri (1944)
17)Match d'amour (1949)
18)Can-can (1960)
19)Le Magicien d'Oz (1939)
20)Entrons dans la danse (1949)
21)Escale à Hollywood (1945)
22)Chitty Chitty Bang Bang (1968)
23)New York, New York (1977)
24)Le Roi & Moi (1956)
25)Camelot (1967)
26)La Vallée du Bonheur (1968)
27)Show Boat (1951)
28)Les girls (1957)
29)Papa Longues Jambes (1955)
30)Madame Croque-Maris (1964)
31)Noël Blanc (1954)
32)La pluie qui chante (1946)
33)La jolie fermière (1950) (inédit en DVD)
34)Un numéro du tonnerre (1960) (inédit en DVD)
35)La Reine de Broadway (Cover girl) (1944) (inédit en DVD)
36)La Belle de New York (1952) (inédit en DVD)
37)La Blonde ou la Rousse (1957) (inédit en DVD)
38)Gypsie, Venus de Broadway (1962)
39)The Harvey Girls (1946)
40)Ma vie est une chanson (1948)
41)Nuit et jour (1946)
42)Le Pirate (1948)
43)Roberta (1935)
44)Le Tendre piège (1955)
45)Les Sept femmes de Barberousse (1954)
46)Le danseur du dessus (Top Hat) (1935)
47)En suivant la flotte (1936)
48)Sur les ailes de la danse (1936)
49)La joyeuse divorcée (1934)
50)L'entreprenant M. Petrov (Shall We dance) (1937)
51)Amanda (1938)
52)La grande farandole (1939)
53)Carioca (1933)
54)Demoiselle en détresse (1937)
55)Les Dolly Sisters (1945)
56)Une nuit à Rio (1941)
57)La dame au manteau d'Hermine (1948)
58)Carrousel (1956)
59)Sous le ciel d'Argentine (1940)
60)L'amour chante et danse (Holiday Inn) (1942)
61)Oklahoma! (1955)
62)South Pacific (1958)
63)Le Bal des sirènes (1944)
64)Embrasse-moi chérie (1953)
65)Une heure près de toi (1932)
66)Hellzapoppin (1941)
67)L'amour vient en dansant (1941)
68)Ô toi, ma charmante (1942)
69)La foire aux illusions (1945)
70)Swing Romance (1940)
71)L'or du ciel (1941)
72)Le cabaret des étoiles (1943)
73)Les exploits de Pearl White (1947)
74)Hollywood Hollywood (1937)
75)The Fabulous Dorseys (1947)
76)Dixiana (1930)
77)Hi-De-Ho (1947)
78)Lady of burlesque (L'étrangleur) (1943)
79)On The Avenue (1937)
80)Pin-Up Girl (1944)
81)Banana Split (1943)
82)Moulin Rouge! (2001)
83)Que le spectacle commence (1979)
84)Un violon sur le toit (1971)
85)Yentl (1983)
86)Hair (1979)
87)The Rocky Horror Picture Show (1975)

Avec ce 87e  numéro se termine la collection Comédies Musicales. Je suis un peu triste que cette collection entonne la note finale mais il faut bien une fin à tout, un jour ou l'autre. Cette collection aura tout de même eu une durée de vie de 3 ans et demi, ce qui est déjà un beau parcours. 

Puis rien, ne m'empêche de continuer ma découverte des Comédies Musicales par moi même. 

je vais d'ailleurs continuer ce classement en notant à la suite de ce petit speech les autres comédies musicales qui sont en ma possession. Puis, je vais pouvoir recommencer à acheter des films musicaux que je n'osais pas acquérir de peur qu'il se trouve dans la collection un jour ou l'autre (et ainsi de les avoir en double) comme "Nine", "Les Misérables" (qui devrait sortir dans quelques mois), "Certains l'iament chaud", "The Rose", "De Lovely"...etc. 

 Vous serez probablement étonné de voir des films comme "Sister Act" ou "Tina" entrer dans cette liste, mais comme ces films comportent des morceaux musicaux, ils ont tout à fait leur place dans ce genre cinématographique. 

Petite précision: je continue le classement avec le n°88, n'ayant pas envie de la recommencer du début. 

Maintenant, la suite de la liste:

88)Across the universe (2007)
89)Amadeus (1984)
90)Cabaret (1972)
91)Chicago (2003)
92)Drôle de frimousse (1956)
93)Le Fantôme de l'Opéra (2005)
94)Le Milliardaire (1960)
95)My Fair Lady (1964)
96)Sister Act (1992)
97)Tina (What's love got to do with it) (1993)
98)Walk the line (2005)
99)Dirty Dancing (1987)
100)Le chant du Danube (1934)
101)Les parapluies de Cherbourg (1964)
102)Les Demoiselles de Rochefort (1968)
103)Dreamgirls (2007)
104)Autour de minuit 1986)

Marcus

 

 4e de couverture: Il n’est qu’un sourire le gamin, pourtant il n’a plus rien et un môme sans parents autour, ça marche pas, je le sais bien. Alors, je l’ai pris par la main et je l’ai embarqué dans ma vie de guingois : les marchés, les combines et les verres au bord du zinc. Lui, il a déboulé avec ses dessins, son cartable trop lourd, ses bagarres à la récré, et ses flans à la vanille. Lui et moi, on est bien.

Pierre Chazal nous offre un premier roman touchant avec ce portrait des petites gens qui peuplent notre jolie France. Ce roman est un peu comme un bonbon acidulé que le lecteur déguste avec plaisir.  
L'auteur réussit a donner une gouaille à son narrateur Pierrot qui fait chanter les mots et donne un rythme enlevé au récit. 
Le duo que forme Pierrot et Marcus sonne vrai: ils apprennent à se connaitre et à s'aimer: le jeune célibataire, ancien amoureux transi de la mère du gamin, qui s'est suicidée en laissant la garde de son petit Marcus, 8 ans, à son meilleur ami, et ce petit orphelin qui va retrouver un équilibre et une famille en la personne de Pierrot et toute la petite bande qui gravite autour de lui, vont se comprendre et apprendre à vivre ensemble. 

Puis, il y a aussi ce petit twist au milieu du roman: une deuxième partie qui chamboule tout et change l'ambiance que Pierrot avait instauré dans son récit: se déroulant en prison, cette partie est beaucoup plus "noire" (on ne retrouve quand même pas l'ambiance qu'Audiar avait mis en image dans "Le Prophète". Cela reste quand même supportable à la lecture) et casse le semblant de paradis que le narrateur nous racontait dans la première partie. Le lecteur comprend alors que cette deuxième partie se déroule dans le présent et qu'il s'est passé un évènement dramatique qui conduisit Pierre en prison.

Je ne veux pas trop en dire pour ne pas tout déflorer car il est aussi important de  faire sa propre découverte d'un roman (j'en ai déjà trop dit avec le passage sur la prison). Pierre Chazal signe donc un roman touchant, nostalgique quelquefois d'une époque révolue mais pourtant pas si lointaine (les années 90). Il fait partie de cette famille d'écrivains qui savent croquer le quotidien des petites gens en leur donnant la parole, comme le fait Barbara Constantine, par exemple. 

Au final, un petit roman sur la vie, les petits bonheurs et les moments de malheur, qui ne tombe pas dans le misérabilisme. De plus, l'auteur laisse la porte ouverte au lecteur pour que celui ci puisse imaginer le futur de Pierre et Marcus. Un petit bonbon acidulé à déguster sans modération. 

(Ce roman, que j'ai lu dans le cadre du Prix des Lecteurs des Editions Points sort en poche le 6 juin 2013)

Pierre Chazal: Marcus; Points; 258  pages, 2012


dimanche 19 mai 2013

Il Mio Riffugio

 

Le slow qui tue de la semaine part en tandem pour trouver un refuge.

Richard Cocciante: Il Mio Riffugio


Bonne écoute!


vendredi 17 mai 2013

Les Règles du jeu



4e de couverture: Véritable phénomène d'édition aux Etats-Unis, le premier roman d'Amor Towles est un vibrant hommage au New York flamboyant de la fin des années 30, où les hommes avaient la mélancolie des héros de Fitzgerald et les femmes l'esprit des héroïnes de George Cukor.
Dactylo dans un grand cabinet juridique de Wall Street, Katey Kontent dissimule soigneusement ses origines. Intelligence mordante, nerfs d'acier, ambition, cette fille d'immigrés russes de Brooklyn s'est fixé comme objectif de rejoindre un jour les cercles dorés de Manhattan. Et l'aristocratique et séduisant banquier Tinker Grey, rencontré un soir de réveillon, va indirectement lui en ouvrir les portes avant de disparaître. Plus tard, le hasard remettra Tinker sur le chemin d'une Katey qui n'ignore alors plus rien des impitoyables règles du jeu.


Souvent, c'est la couverture d'un livre qui attire mon regard (mais il n'y a pas qu'elle qui me fait faire l'achat d'un livre. Il faut que la 4e de couv m'accroche un tant soit peu pour que je cède à la tentation.
Il y a un an et deux mois, la couverture du roman d'Amor Towles attira mon regard au Salon du Livre: cette magnifique photo avait su capter mon attention. Mais c'est indéniablement la 4e de couverture qui emporta l'adhésion de ce dernier achat dans cet anre de la tentation qu'est le Salon du Livre parisien. Pensez-donc, un roman qui se passe à New York dans les années 30 ne pouvait que me plaire.

Encore une fois, mon intuition fut la bonne. Ce premier roman aux accents Fitzgeraldien m'a conquis, non pas par l'intrigue car celle ci est minime avouons le: "une jeune femme travaillant à New York qui le soir avec des amis va de restaurants en fêtes pour découvrir la vie new-yorkaise, rencontre un jeune homme aux airs aristocratiques, banquier de son état. Elle va aller de découverte en déconvenue parfois mais réussira à gravir les échelons de la société.
Ce qui fait tout le sel de ce roman n'est pas l'intrigue en elle même, donc, c'est son ambiance: l'auteur réussit le tour de force, par quelques petites descriptions du New York des années 30 et des petites refléxions par l'intérmédiare de Katey, la narratrice, de nous replonger dans cette ambiance festive et quelquefois désoeuvré de cette époque là.

Quand je disais que ce roman avait des airs Fitzgeraldien, c'est qu'il m'a fait immanquablement penser à Gatsby le magnifique de Fitzgerald (qui se trouve de nouveau sous les feux des projecteurs depuis sa projection au festival de Cannes il y a quelques jours). Katey ressemble au narrateur du roman de Fitzgerald, Tinker étant probablement un ersatz de Gatsby, sans qu'il en est toutefois l'aura. Attention, loin de moi l'idée de dire qu'Amor Towles a repris la même idée que Fitzgerald pour son roman: c'est surtout un hommage à l'époque où l'auteur de Gatsby a vécu: il y a d'ailleurs comme une sorte d'effet miroir avec la propre vie de Fitzgerald: le passage où Tinker et Eve voyagent à Londres puis sur la Côte d'Azur m'a rappelée la vie française du couple Fitzgerald. Bien évidemment, cela est ma propre lecture du roman et de ces passages.

Voilà également un roman qui parle d'ascension et de déchéance: Katey et Tinker vont vivre chacun leur vie new-yorkaise de façon simmilaire mais en prenant un escalier différent: dès le départ le lecteur sait que Tinker a connu la déchéance et que Katey aura réussi à s'élever dans la société. Ce qui est intéressant alors, c'est de savoir comment cela s'est produit. New York est une jungle où chacun doit connaitre les règles de la bienséance pour pouvoir survivre et gravir les échelons de la bonne société. A leur manière, Katey et Tinker y parviennent mais à quel prix. J'ai senti quelquefois souffler un vent d'hypocrisie et de faux semblants sur le roman et bizarrement, cela ne m'a nullement dérangé, alors que je déteste ça dans la vie réelle. Peut être parce que, lors de cette lecture,  j'ai voulu moi aussi suivre et respecter les Règles du Jeu.

Au final, un premier roman magnifique qui transporte le lecteur dans ce New York des années 30 (j'aurai voulu dire de la Belle Epoque mais celle ci n'existait déjà plus) que Fitzgerald n'aurait pas renié. Un parcours de femme forte, exceptionnel qui vous fera chavirer de bonheur ou de dégoût: celà dépendra de votre capacité à suivre les Règles de la Bienséance, qu'un jeune homme du nom de George Washington écrivit à la fin du XIXe siècle.

Amor Towles: Les Règles du jeu; (Rules of Civility); Albin Michel; 508 pages, 2012

2e roman lu pour le challenge New York (3e année) organisé par Emily.

dimanche 12 mai 2013

Petites douceurs (Cupcake Club Tome 2)

 

4e de couverture: Après des années de vie citadine à Chicago, Riley Brown s’établit sur l’île paisible de Sugarberry, dans le sud des États-Unis. Une nouvelle carrière, des amis fantastiques… Il ne lui manque qu’une chose : un homme digne de ce nom.
Mais alors qu’elle redécore une maison, elle tombe sous le charme du délicieux Quinn Brannigan, bel écrivain aux yeux bleus, aussi appétissant qu’une tarte aux noix de pécan. Le coeur de Riley s’emballe, et ni la crème au moka ni la mousse de citron ne sauront l’apaiser…



Après un premier tome sympathique à lire, sans plus, j'étais curieux de savoir si le 2e tome de la série "culinaire" de Donna Kauffman allait me plaire et plus m'enthousiasmer que le tome précédent.

L'action se déroule un an après le premier tome: Lani et Baxter, le couple du premier tome sont toujours marié, Alva est toujours aussi drôle et curieuse, Charlotte est toujours aussi amoureuse de Carlo et ce, malgré les divergences de cultures de leur deux familles (elle est indienne (de l'inde) et il est portoricain) et Riley, nouvelle arrivée à Sugarberry et que l'auteur avait présentée au lecteur dans l'épilogue du tome 1 travaille comme styliste d'intérieur à Sugarberry. Elle va alors rencontrer le célèbre auteur Quinn Brannigan qui va louer la maison dont elle s'est occupée. Leur premières rencontre va être particulièrement drôle.

Pour tout vous dire, j'ai beaucoup aimé ce 2e tome. Le duo Riley/Quinn m'a plu énomément (beaucoup plus que Lani et Baxter). J'ai trouvé qu'ils avaient plus de fêlures et ils m'ont paru touchant et très sympathiques. Les failles et le manque de confiance de Riley donne de la profondeur à ce personnage avec lequel le lecteur se sent proche.
Les scènes du cupcake club restent un moment particulièrement drôle et le lecteur adore partager les petits cancans avec cette petite bande sympathique.
Ce qui m'a vraiment surpris, c'est d'apprécier Brutus: moi qui ne suis pas fan des chiens, j'ai aimé cette grosse boule de poils et j'ai trouvé son côté fan de Quinn amusant. Brutus complète bien le trio et on sent que ces trois là vont former une belle famille.

La part belle est bien évidemment fait au duo phare du tome, mais l'auteur n'oublie pas de rapeler par petites phrases le présent des autres personnages du Cupcake Club. Par petites touches, le lecteur en apprend plus sur eux et sur leurs histoires de couple. Toutefois, j'aimerai que dans un tome, l'auteur abandonne le schéma de la romance classique: rencontre, jeu du chat et de la souris et belle histoire d'amour, pour donner la part belle au couple Charlotte/Carlo. Je suis persuadé que leur différence de culture, de pays et leurs déboires avec leur parents pourraient faire un tome passionnant. Pourquoi pas un tome sur leur futur mariage et toutes les situations que peut générer ce genre d'évènement. (Bien evidemment, cela n'est que mon souhait personnel et je ne pense pas que Mrs Kauffman lise mon modeste blog)

J'ai été aussi étonné de ne pas avoir trouvé ce tome aussi bavard que le précédent, alors que les personnages discutent tout autant. Peut être ne me suis- je pas agacé de ces bavardages (et ces pages de dialogues) car j'appréciais plus les deux personnages principaux de ce 2e tome.

Au final, un 2e tome aussi sympathique à lire que le 1er tome, qui m'a même beaucoup plu: aurai je enfin été séduit par le charme de la petite île de Sugarberry? Possible. Un couple sympathique et charmant dont certaines petites failles donnent un peu plus de profondeur. J'ai donc bien fait de persévérer et de me procurer le 3e tme de cette succulente série.
Kit, l'héroïne du 3e tome, que l'auteur mentionne dans l'épilogue du 2e tome (j'aime d'ailleurs ce procédé d'introduire le personnage du tome suivant dans le tome précédent. Je trouve que cela attise la curiosité du lecteur), saura t'elle autant me séduire que Riley? Au vu du résumé de ce 3e tome, cela n'est pas impossible. Réponse dans quelques mois.

Donna Kauffman: Petites douceurs (Cupcakes Club Tome 2); (Sweet Stuff); Milady Romance, Collection "Central Park"; 436 pages, 2012




Say you, say me

 

Le slow qui tue de la semaine voit le soleil briller en pleine nuit. 

Lionel Richie: Say you, say me

  

Bonne écoute!

 

samedi 11 mai 2013

La Famille Lament

 

4e de couverture: Les Lament forment une tribu passablement excentrique et farouchement globe-trotteuse. Leur devise: "Un Lament voyage toujours!"Et tandis qu'Howard, le père spécialiste ès tuyauterie,rêve d'irriguer le Sahara et d'emmener toute sa petite famille en Afrique, Julia, sa femme, rebelle à l'éducation bourgeoise et artiste à ses heures, élève tant bien que mal ses trois petits diables. 

Quatre ans après avoir découvert la plume de George Hagen avec son 2e roman "Les grandes espérances du jeune Bedlam", j'ai eu envie de revenir dans cet univers en lisant son premier roman.

Encore une fois, ce fut un plaisir de se plonger dans une nouvelle saga qui s'étale sur près de 20 ans. L'auteur nous fait découvrir une famille un brin excentrique mais très attachante. Ils vont nous ballader de l'Afrique en Angleterre, jusqu'aux Etats Unis.
Trois parties du roman fondamentalement différentes qui ont un point commun: Will, (le jeune héros de ce roman puisque c'est avec sa naissance particulière que le roman débute), et sa petite famille se sentiront toujours étranger que ce soit d'un pays à l'autre. (De toute façon, on est tous l'étranger de quelqu'un, n'est il pas) L'auteur nous parle alors de racisme ordinaire mais qui aura des répercussions sur notre petite famille.

J'ai aimé retrouver le ton un peu humoristique et ironique et la plume matinée de poésie de George Hagen. Will est un personnage attachant qui va se dévoiler en grandissant. Un jeune garçon qui cherchera à trouver sa place dans ce monde si vaste: malheureusement, quand celui-ci réussira à se faire à son nouvel horizon, sa famille déménagera encore une fois.

Ce roman renferme de l'aventure mais il est également question d'identité. Will se sentira étranger partout où sa famille ira. Will ressentira le racisme que sa condition de "globe trotter" inssufle et ne comprendra pas forcément bien cet état de fait.
Pour ma part, les membres de la famille Lament ont tous été mes préférés: j'ai aimé leur esprit de liberté, leur combativité à se faire une place dans chaque pays où ils vont. Will m'a enthousiasmé et j'ai aimé vibrer à ses aventures et à marcher un bout de chemin avec lui durant ces quelques "années". Les jumeaux sont très espiègles: la frondeur de Julius et la douceur de Marcus m'ont beaucoup plu.

La fin du roman m'a bouleversée: je ne pensais pas que l'auteur serait capable d'aller aussi lon dans le malheur à quelques pages de la conclusion du roman. Chapeau bas! Pourtant, c'est le coeur un peu gros que j'ai laissé Will s'envoler pour un énième voyage: j'aurai tellement aimé l'accompagner encore quelques pages.

Au final, un roman, émouvant, drôle et attachant sur une famille pas comme les autres qui m'a accepté dans ses bagages pour que je puisse faire ce fabuleux voyage avec eux durant plus de 400 pages. Je vous invite à faire de même: vous verrez, vous ne serez pas déçu.

George Hagen: La Famille Lament (The Laments); 10/18, 487 pages, 2005


lundi 6 mai 2013

Printemps

4e de couverture: Le meurtre de deux fillettes "plombe" le Printemps de Malin qui, en découvrant les vrais coupables, connaîtra le secret de son enfance.

 SPOILIERS SUR LES VOLETS PRECEDENTS

4e volet des enquêtes de Malin Fors qui clôt la Tetralogie des Saisons.

J'avais été un petit peu moins emballé par le 3e volet: la descente aux "enfers" que vivait Malin plombait l'atmosphère déjà pesante de l'affaire.

Avec ce 4e volet, j'ai été plus que soufflé. Je retrouve avec plaisir les personnages déjà aperçu lors des précédents volets. L'auteur a même la bonne idée de nous les représenter un par un en évoquant en plus  l'évolution de leur vie, après un prologue nébuleux où deux enfants enfermés dans un endroit sombre appellent leur père de venir les chercher et d'une jeune toxicomane déambulant dans les souterrains du métro. Puis viens le premier chapitre et sa scène choc: une bombe va exploser en plein centre ville de Linköping. Malin et toute l'équipe est bien sûr de la partie.

L'auteur n'épargne rien au lecteur et va aller dans le morbide en nous décrivant les corps déchiquetés des deux filletttes. Mais ce n'est pas tout: Mons Kallentoft va aller au tréfonds de l'âme humaine avec certains suspects, jusqu'à son côté le plus noir,le plus sale et le plus malsain. Il faut alors que le lecteur ait le coeur bien accroché pour supporter tout ça.

Heureusement que Malin est sorti de son enfer et va commencer à reprendre sa vie en main. La mort de sa mère va être une libération pour elle, cette mère qui n'a jamais su l'aimer,  mais aussi le temps des révélations sur son passé.

Malgré les premières pages nébuleuses qui questionnent le lecteur, j'ai été happé de suite, lisant doucement pour pouvoir tout assimiler puis, arrivé à la moitié du roman, j'ai été prie d'une boulimie de lecture, tournant les pages comme un fou pour avoir le fin mot de l'histoire. Les derniers chapitres sont probablement les plus palpitants que j'ai lu de tous les Malin Fors: c'est grandiose: les pages nébuleuses du début trouvent leur solutions dans les chapitres finaux qui enchainent les scènes d'actions à cent à l'heure.

Ce que je trouve aussi toujours plaisant, c'est le gimmick des voix des victimes qui se font entendre au lecteur mais également à Malin. Cela donne un aspect fantastique non négligeable au polar: la marque de fabrique de l'auteur en somme.

En revanche, le seul petit bémol, c'est que l'affaire Maria Murvall est laissée de côté encore une fois, Maria Murvall ne faisant que planer dans le roman et dans les pensées de Malin, tel un fantôme silencieux. Ce qui me console, c'est que la conclusion de l'affaire Maria Murvall, découverte dans le 1er volet "Hiver" trouvera sa conclusion (enfin je l'espère) dans le 5e volet des enquêtes de Malin Fors: "La Cinquième Saison" sorti en Avril 2013 aux Editions du Seuil. 

Un autre petit point avant de conclure: au départ, Malin Fors, l'héroïne de Mons Kallentoft, était prévu pour apparaître dans 4 livres, portant chacun le nom d'une saison que l'on a surnommée, à juste titre: "La Tétralogie des Saisons". Oui, mais voilà, comme beaucoup d'auteurs de polars, qui mettent en scène un héros récurrent dans leurs romans, comme Bosh pour Michael Connelly, Scarpetta pour Cornwell, Erlendur pour Indridason, Mons Kallentoft n'en a pas encore finie avec son héroïne.
Comme je vous l'ai signalé plus haut, Malin Fors revient dans un 5e volet intitulé "La 5e saison". J'ai alors voulu faire mon curieux et suis allé fureter sur le site de l'auteur pour voir si Malin reviendrait dans un volet supplémentaire. J'ai eu la surprise de voir qu'un 6e volet était sorti (ou allait sortir) en Suède. 
La Tétralogie des Saisons s'est transormée en une Série de Livres mettant en scène Malin Fors. Pour mon plus grand plaisir.

Au final, un 4e volet captivant qu'on ne peux pas lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Mons Kallentoft à l'art de plonger dans l'âme humaine et de nous montrer ce qu'il y a de plus noire en elle. Un fabuleux polar psychologique où l'action a tout de même sa place. Ce sera donc avec plaisir que je retrouverai Malin Fors dans le 5e volet de ses aventures. Surtout qu'il lèvera enfin le voile sur l'affaire Maria Murvall. J'ai hâte!

Mons Kallentoft: Printemps (Varlik), France loisirs, 530 pages, 2011



dimanche 5 mai 2013

Just the way you look tonight

Le slow qui tue de la semaine prend des cours de danse avec le plus grand danseur de tous les temps.


Fred Astaire: Just the way you look tonight


Bonne écoute!



mercredi 1 mai 2013

Mes lectures du mois d'Avril 2013






Je reste dans une bonne moyenne puisque j'ai lu 7 livres au mois d'avril.

J'ai aimé retrouver Kay et ses proches dans une affaire bien menée, même si j'ai eu un peu de mal avec le début du roman, un peu trop lent à mon goût. C'est tout de même un très bon polar.










Une romance insipide et sans saveur. A oublier.










Un bonheur de retrouver pour la dernière fois, la plume de Mr. McCourt. Un très beau livre sur son parcours d'enseignant. Puis, un style et une écriture tellement vivante que c'est un plaisir de lecture renouvelé.









Un roman à la folie douce assumée qui malheureusement, m'a laissé sur le bord de la route. C'est fort dommage.










Un roman qui se laisse lire, même si le style n'est pas transcendant. Toutefois une belle histoire, qui m'a rappelé plein de souvenirs d'enfance, quand je lisais alors ce genre de romans.








un roman passionnant, riche, qui ravira les amateurs d'aventures, d'histoire, de complots, d'art, d'amour également.









Un 4e épisode, tout aussi entrainant et passionnant que les autres. L'intrigue avance encore un peu et s’étoffe. Des zones d'ombres s'éclaircissent, mais le mystère est encore entier. Encore une fois, le cliffhanger de fin donne envie de se plonger dans le prochain épisode. A suivre, donc.







Conclusion

7 livres lus pour un total de 2968 pages.


Bon, je n'ai pas réussi à atteindre les 3000 pages ce mois ci, mais je n'en suis pas loin, donc c'est tout de même une bonne moyenne.
Je suis encore en avance par rapport à l'année dernière dans le nombre de livres lus. J'espère faire aussi bien le mois prochain et continuer sur ma bonne lancée.

Au mois prochain pour le bilan du mois de mai.