dimanche 29 août 2010

Le descendant d'Edmond Dantès


Résumé: Il suffit parfois de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour voir basculer le cours de sa vie... Si Danny Cartwright avait demandé Beth Wilson en mariage un jour plus tôt, ou un jour plus tard, il n'aurait jamais été accusé du meurtre de son meilleur ami. Mais quand les quatre témoins de l'accusation sont un avocat, un acteur à succès, un aristocrate et le plus jeune associé d'une prestigieuse agence immobilière, qui pourrait bien croire à la version des faits d'un garagiste de l'East End?
Danny est donc condamné à vingt-deux années d'emprisonnement dans le quartier de haute sécurité de la prison de Belmarsh, duquel personne ne s'est jamais échappé. Seulement, ses adversaires ont sous-estimé le désir de revanche du jeune homme et la farouche détermination de sa fiancée à faire entendre justice...


Mon avis: Dès les premières pages, j'ai tout de suite compris que l'auteur s'était inspiré de Dumas et du Comte de Monte-Cristo pour construire son roman. Je n'ai pas choisi le titre de mon billet par hasard.
Je peux vous le dire tout de suite, j'ai apprécié cette lecture qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Elle m'a passionné mais pas au point d'en faire un coup de coeur. Car, même si l'auteur nous donne une nouvelle version du Comte, il n'égale en rien Dumas. Il n'y a même pas de comparaison à faire.

D'abord, on n'évite pas les incohérences et les retournements de situation un peu facile et tirés par les cheveux. Déjà, dès les premières phrases, l'auteur ne nous montre rien du meurtre. Il peut ainsi nous en parler à sa convenance et comme ça l'arrange pour son histoire et son déroulement.
J'ai trouvé que Danny est un personnage très sympathique (ce qui est le but) et on déteste tout de suite les trois fameux Mousquetaires (une autre référence à Dumas) Craig, Payne et Davenport. (Surtout Craig qui m'a énervé et que je voulais voir tomber de son piédestal et qu'il perde cet air de suffisance ). Mais justement, les personnages sont un peu caricaturaux, je trouve car ils manquent de profondeur. On suit l'action sans déplaisir, bien au contraire mais on ne fouille pas assez la psychologie des personnages.

Alors, ce n'est pas le roman du siècle et il ne faut surtout pas le comparer à Dumas (car il perdrait immanquablement) mais c'est un très bon roman de divertissement, idéal pour des vacances estivales: un excellent page-turner qui se lit vite. Mais qui s'oubliera vite.

En fait, il me fait penser à un épisode d'une série télé (à Perry Mason pour être précis surtout dans la dernière partie du livre: la confrontation entre l'avocat et le témoin qui donnera la solution au problème lors du procès): un très bon divertissement qui nous fait passer le temps pendant 40 minutes. Mais qui ne nous marquera pas plus que ça. A lire quand même si vous avez du temps de libre.

Jeffrey Archer: Seul contre tous (A prisoner of birth), France Loisirs, 572 pages, 2009

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