Alternant flash-backs et scènes d'hôpital, "Entraves" décrypte un cheminement lourd de conséquences, pointant du doigt faiblesse et machiavélisme. Un roman sur la perversion narcissique, sombre, criant de vérité et diaboliquement rythmé.
La découverte de ce roman d'Alexandra Coin, je la dois à Séverine de la chaîne Il est bien ce livre, qui m'avait vraiment donner envie de le lire.
Et qu'est ce que j'ai bien fait. Ce roman est tout simplement une claque monumentale sur un sujet difficile à traiter (la perversion narcissique) car on pourrait tomber dans des clichés. Mais là, pas du tout. Alexandra Coin sait de quoi elle parle, et elle va nous plonger dans le cauchemar d'Emma, jusqu'au malaise.
L'intrigue principale se déroule dans un hôpital psychiatrique: Emma est enfermée ici depuis quelques semaines, quand débute le roman et le lecteur va découvrir, à l'aide de flash-backs comment elle en est arrivée là.
Au delà de l'intrigue qui tient bien en haleine, c'est le schéma qu'à choisi l'auteure pour nous parler de ces pervers narcissiques qui détruisent les vies des personnes qui les entourent, que je retiens: Alexandra Coin a choisi le procédé des flash-backs, en alternance avec les passages en HP, pour nous raconter le calvaire qu'à connu Emma aux côtés d'Illario, son mari. Le lecteur est ainsi intrigué par le passé de cette dernière, puis horrifié par la vie qu'elle mène aux côtés de ce monstre, jusqu'à être mal à l'aise. Honnêtement, je ne prenais aucun plaisir à découvrir les nouvelles perversions d'Illario. Mais ils étaient des passages obligés pour comprendre la déchéance d'Emma.
Le fait que les passages en HP, soit raconté du point de vue d'Emma, fait qu'on s'attache à elle, encore plus, et que l'on compatit à sa douleur.
Je découvrais donc son calvaire qui se déroule progressivement, et là, à la fin de la première partie, le twist de malade qui vous fait douter...de tout ce que vous avez lu jusqu'à présent.
C'est alors dans une deuxième partie que le roman psychologique se transforme en un thriller qui vous tient en haleine jusqu'au final. C'est totalement bluffant et maîtrisé, que ce soit du côté du thriller, que sur la question de la perversion narcissique.
Au final, un roman psychologique sur un sujet délicat, mais dont il faut parler (la perversion narcissique) maîtrisé de bout en bout par son auteure, du point de vue intrigue, mais aussi du côté des personnages bien dessiné et complexe (Emma a une vraie âme et n'est pas qu'un personnage de papier, qu'on oubliera en refermant le livre),qui vous renverse avec un twist de milieu de livre que je n'attendais pas, et qui n'est pas juste là pour faire un effet, puisqu'il a une explication à la fin.
Une magnifique découverte qui m'a remué et qui m'a sorti de mon petit confort de lecture...et quelquefois,d'être un peu bousculé, ça fait du bien.
Alexandra Coin: Entraves, Aconitum, 233 pages, 2016
Et qu'est ce que j'ai bien fait. Ce roman est tout simplement une claque monumentale sur un sujet difficile à traiter (la perversion narcissique) car on pourrait tomber dans des clichés. Mais là, pas du tout. Alexandra Coin sait de quoi elle parle, et elle va nous plonger dans le cauchemar d'Emma, jusqu'au malaise.
L'intrigue principale se déroule dans un hôpital psychiatrique: Emma est enfermée ici depuis quelques semaines, quand débute le roman et le lecteur va découvrir, à l'aide de flash-backs comment elle en est arrivée là.
Au delà de l'intrigue qui tient bien en haleine, c'est le schéma qu'à choisi l'auteure pour nous parler de ces pervers narcissiques qui détruisent les vies des personnes qui les entourent, que je retiens: Alexandra Coin a choisi le procédé des flash-backs, en alternance avec les passages en HP, pour nous raconter le calvaire qu'à connu Emma aux côtés d'Illario, son mari. Le lecteur est ainsi intrigué par le passé de cette dernière, puis horrifié par la vie qu'elle mène aux côtés de ce monstre, jusqu'à être mal à l'aise. Honnêtement, je ne prenais aucun plaisir à découvrir les nouvelles perversions d'Illario. Mais ils étaient des passages obligés pour comprendre la déchéance d'Emma.
Le fait que les passages en HP, soit raconté du point de vue d'Emma, fait qu'on s'attache à elle, encore plus, et que l'on compatit à sa douleur.
Je découvrais donc son calvaire qui se déroule progressivement, et là, à la fin de la première partie, le twist de malade qui vous fait douter...de tout ce que vous avez lu jusqu'à présent.
C'est alors dans une deuxième partie que le roman psychologique se transforme en un thriller qui vous tient en haleine jusqu'au final. C'est totalement bluffant et maîtrisé, que ce soit du côté du thriller, que sur la question de la perversion narcissique.
Au final, un roman psychologique sur un sujet délicat, mais dont il faut parler (la perversion narcissique) maîtrisé de bout en bout par son auteure, du point de vue intrigue, mais aussi du côté des personnages bien dessiné et complexe (Emma a une vraie âme et n'est pas qu'un personnage de papier, qu'on oubliera en refermant le livre),qui vous renverse avec un twist de milieu de livre que je n'attendais pas, et qui n'est pas juste là pour faire un effet, puisqu'il a une explication à la fin.
Une magnifique découverte qui m'a remué et qui m'a sorti de mon petit confort de lecture...et quelquefois,d'être un peu bousculé, ça fait du bien.
Alexandra Coin: Entraves, Aconitum, 233 pages, 2016
Merci Will pour cette chronique que je découvre. Je suis très touchée. Bravo aussi pour ce blog tout nouveau pour moi. Alexandra COIN
RépondreSupprimerMerci Alexandra. C'est toujours gratifiant d'avoir le regard de l'auteur sur la perception de son roman. Quand, en plus l'auteur apprécie, c'est la cerise sur le gâteau.
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