Merlusse est le premier scénario original que Marcel Pagnol écrivit pour le cinéma. C'était en 1935.
2e volume de la Collection Marcel Pagnol, Merlusse est peu connu du grand public et c'est l'une des raisons qui fait qu'il tient une place particulière dans le coeur de Nicolas Pagnol. Grâce à la BD, ce conte de Noël à la Pagnol, retrouve une belle 2e vie.
Cette histoire se passe le jour de Noël, dans un pensionnat de Marseille. La plupart des pensionnaires
rentrent chez eux pour le réveillon sauf certains "abandonnés", qui vont devoir passer la nuit au pensionnat. De plus, pour leur plus grand malheur, c'est M. Blanchard, alias Merlusse (surnommé comme cela car il est sale et sent la morue, d'après les élèves) qui est d'intendance pour l'étude et la nuit au pensionnat.
rentrent chez eux pour le réveillon sauf certains "abandonnés", qui vont devoir passer la nuit au pensionnat. De plus, pour leur plus grand malheur, c'est M. Blanchard, alias Merlusse (surnommé comme cela car il est sale et sent la morue, d'après les élèves) qui est d'intendance pour l'étude et la nuit au pensionnat.
Pourtant, cette nuit de Noël ne se passera pas comme prévue.
Je ne connaissais pas ce film de Marcel Pagnol et je le regrette fortement, car j'ai adoré cette histoire. Merci donc, à Nicolas Pagnol et aux auteurs de cette BD de l'avoir remis en lumière. J'ai été touché par cette histoire et par le personnage de M. Blanchard. Sous ses airs bougons et rudes, c'est quelqu'un de bien. Il y a du Dickens dans cette histoire, mais on y retrouve la patte et la langue de Pagnol.
Je ne connaissais pas ce film de Marcel Pagnol et je le regrette fortement, car j'ai adoré cette histoire. Merci donc, à Nicolas Pagnol et aux auteurs de cette BD de l'avoir remis en lumière. J'ai été touché par cette histoire et par le personnage de M. Blanchard. Sous ses airs bougons et rudes, c'est quelqu'un de bien. Il y a du Dickens dans cette histoire, mais on y retrouve la patte et la langue de Pagnol.
Le grand danger pour moi, avec cette collection (mis à part l'accoutumance et pour mon portefeuille) c'est que les dessinateurs changent à chaque histoire (les scénaristes restant toujours les mêmes, à savoir Serge Scotto et Eric Stoffel): je suis très sensible au dessin pour une bande dessinée. Si ceux ci ne me plaisent pas, je vais avoir du mal à entrer dans l'histoire et je ne vais prendre aucun plaisir à la lire. J'espère donc que les dessinateurs choisis pour adapter l'oeuvre de Marcel Pagnol sauront trouver grâce à mes yeux. Pour le moment, c'est le cas.
Après Morgann Tanco (qui a été choisi pour dessiner les "Souvenirs d'enfance" (La Gloire de mon père, Le château de ma mère (qui vient de paraître en ce mois de novembre 2016), c'est le dessinateur A. Dan qui a été choisi pour Merlusse. A ma plus grande joie, bien que très différent de Morgann Tanco, j'ai beaucoup aimé le trait d'A. Dan. Mais c'est surtout l'alternance des couleurs chaudes et froides qui a retenue mon attention (Magali Paillat a fait un travail admirable): des tons gris pour le pensionnat, des tons très colorés pour tout ce qui se passait à l'extérieur. Le contraste est encore plus saisissant lors du repas au réfectoire que le dessinateur et la coloriste mettent en parallèle avec un repas de Noël en famille. Mais il est encore plus mis en avant avec l'un des élèves, Villepontoux, qui attend que quelqu'un vienne le chercher (il ne conçoit pas que sa mère le laisse au pensionnat pendant les vacances de noël) et qui porte donc son manteau. Celui-ci de couleur rouge, détonne avec le gris et le marron des habits des autres pensionnaires qui restent au lycée pour les vacances. Ce manteau rouge attire forcément l'oeil et montre "l'exclusion" de Villepontoux. (il ne veux pas s'intégrer aux groupes des "abandonnés", puisqu'il ne veut pas en être un).
Mais les couleurs chaudes reviendront au pensionnat, le jour de noël, car, comme on le sait, les contes se finissent bien en général, et celui ci ne fait pas exception à la règle.
Au final, une BD fabuleuse que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir et à lire. Une histoire, coupé en trois actes, qui m'a émue et qui m'a fait découvrir la tendresse de Marcel Pagnol pour ses personnages et pour les exclus (et que les auteurs retranscrivent très bien). Je vous la conseille, comme les autres volumes de cette belle collection "Marcel Pagnol" (Longue vie à elle!) . Il me reste à découvrir "Topaze et Le château de ma mère, pour ainsi continuer le voyage au pays merveilleux de M. Pagnol.
Scénario: Serge Scotto & Eric Stoffel; Dessins: A. Dan; Couleurs: Magali Paillat: Merlusse, Grand Angle, 72 pages, 2015
Mais les couleurs chaudes reviendront au pensionnat, le jour de noël, car, comme on le sait, les contes se finissent bien en général, et celui ci ne fait pas exception à la règle.
Au final, une BD fabuleuse que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir et à lire. Une histoire, coupé en trois actes, qui m'a émue et qui m'a fait découvrir la tendresse de Marcel Pagnol pour ses personnages et pour les exclus (et que les auteurs retranscrivent très bien). Je vous la conseille, comme les autres volumes de cette belle collection "Marcel Pagnol" (Longue vie à elle!) . Il me reste à découvrir "Topaze et Le château de ma mère, pour ainsi continuer le voyage au pays merveilleux de M. Pagnol.
Scénario: Serge Scotto & Eric Stoffel; Dessins: A. Dan; Couleurs: Magali Paillat: Merlusse, Grand Angle, 72 pages, 2015
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