lundi 30 juin 2014

Kestavu au ciné cette semaine? #16 (du 16 au 30 juin 2014)

Vu le nombre de films que je visionne en ce moment (toujours dans ma période boulimique de visionnage de films), je me demande si je ne vais pas revenir à une publication hebdomadaire de cette rubrique. (Tout dépendra comment cela se passera en juillet).

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette deuxième  quinzaine de juin. 

46/ Vu le 18 juin 2014


Film de J.J. Abrams: avec Tom Cruise, Vingh Rhimes, Philip Seymou Hoffman, Billy Crudup... (2006)


3e volet de la saga M.I. avec l'agent Tom Cruise, celui ci fut mon préféré après l'avoir vu au cinéma. J.J. Abrams s'est lancé dans l'aventure cinématographique avec ce film puisque celui ci est son premier long (il réalisait depuis longtemps certains épisodes des séries qu'il a créée comme « Félicity » ou « Alias ».
C'est d'ailleurs, à l'époque où « Alias », série qui cartonnait à l'époque et qui avait remis les séries d'espionnage au goût du jour, que J.J. Fut contacté pour réaliser ce 3e volet.
Dès que j'ai appris la nouvelle, j'ai été plus qu'heureux : en effet, je trouvais qu'il était en terrain connu. En fait, si j'ai aimé ce 3 volet de M.I., c'est que j'y ai retrouvé l'esprit de la série que j'adorais suivre tous les mercredis soirs sur M6 avec la fantastique Jennifer Garner.
Depuis, je n'avais pas revu le film. C'est maintenant chose faite, et après toutes ces années, même si ce film reste mon préféré des 3 films de la saga que j'ai vu (je n'ai pas encore vu le 4e volet, donc je ne peux pas encore le juger), j'ai été moins enthousiaste que la première fois. Non pas que le film soit mauvais. C'est un bon divertissement, mais j'ai été moins emballé. J'ai vu certains défauts du film, une intrigue un peu complexe et où on ne sait pas où les scénaristes nous emmènent (c'était un peu cela quand on regardait un épisode d' »Alias » également). Peut être est ce dû au fait que de l'eau à couler sous les ponts et que, n'ayant pas revu la série « Alias », je n'étais pas dans l'ambiance. Mais je n'ai pas détesté pour autant. Je le trouve toujours bien, malgré ses défauts.
J'ai aussi aimé retrouvé certains acteurs comme Kerri Russel (même si sa présence est anecdotique), Phillip Seymour Hoffman, toujours impeccable dans les rôles de méchants, Jonathan Rhys Meyer, un agent hyper sexy, et aussi le petit clin d'oeil de Greg Grunberg, au début du film, lors de la fête de fiançailles (c'est ce que j'aime chez J.J. Abrams : sa fidélité en amitié. Greg Grunberg et lui se connaissent et sont amis depuis l'enfance. Ainsi, quand J.J. Abrams s'est lancé dans sa carrière artistique, il a toujours fait une place à Greg. Ce dernier avait un rôle dans « Félicity », la première série de J.J., qui révéla Keri Russel ; il lui donna même un rôle d'agent dans « Alias » (rôle anecdotique au début de la série, qui s'étoffera au fil des saisons), il eu le rôle du pilote du vol 831 de la série « Lost », qui meurt dans le pilote de la série. Puis, cette apparition dans M.I. III (je ne sais pas si J.J. donne une petite place à Greg dans ses nouvelles productions comme Star Trek ou le prochain « Star Wars », mais cela ne m'étonnerait pas)
Mais, bon, arrêtons là cette petite digression.

Au final, j'ai aimé revoir ce film, qui m'a fait passer un très bon moment. 


47/ Vu le 19 juin 2014

Film de Sydney Polack: avec Tom Cruise, JeanneTripplehorn, Gene Hackman, Hal Hollbrook... (1993)

J'enchaîne les films avec Tom Cruise (à mon corps défendant puisque, depuis que j'ai repris le visionnage de mes DVDs, je laisse le sort décider du prochain film à voir, en tirant un petit bout de papier où le titre du film est inscrit. Après tout, si j'ai ces DVDs, c'est pour les voir, donc, pour ne pas passer une demi-heure devant ma Pile à choisir un film, le sort choisit pour moi et je ne perd plus de temps).
« La Firme » fait partie de ces films que j'ai déjà vu, mais qui m'ont tellement plu que je les rachète en DVD et les revisionne.
J'ai pris un plaisir fou à revoir ce film (en français malheureusement car il y avait un petit souci avec les sous titres français et même anglais : il n'y avait que le début des phrases qui étaient sous titrés et je ne suis pas assez bon en anglais pour comprendre le reste. Puis, certains acteurs ont un tel débit ou une telle prononciation que, même si j'avais un très bon niveau d'anglais, je ne comprendrais pas tout). C'est par ce film que j'ai aimé et découvert John Grisham, dont ce film est une adaptation d'un de ses romans (le 2e pour être précis (oui, beaucoup de monde pense que « La Firme » est le premier roman de John Grisham. C'est celui qui lui a apporté le succès et celui qui fut adapté en premier au cinéma, mais son premier roman n'est autre que « Non coupable », qui n'a remporté qu'un succès minime, mais qui ressortira après « L'affaire Pélican », 3e roman de John Grisham et 2e adaptation cinéma avec Julia Roberts dans le rôle titre. « Non coupable » connaîtra enfin le succès lors de sa réédition et connaîtra aussi les joies du cinéma avec Matthew McConnaughay dans le rôle titre.) Mais bon, revenons à « La Firme ».
Ce film est un très bon thriller juridique, avec des têtes d'affiche hyper connues mais surtout très bons, comme Tom Cruise, qui affronte Gene Hackman, autre acteur que j'aime beaucoup, Holly Hunter. Malgré sa longueur (près de 2h30) on ne s'ennuie pas une minute ; tout s’enchaîne à cent à l'heure. Alors, c'est un peu compliqué parfois car noyé dans des termes et des actions juridiques mais le suspense est là et la tension ne faiblit pas une seule seconde, ce qui fait qu'on est tendu pendant tout le film et ce même si on connait déjà la fin comme c'est mon cas.
Le seul bémol du film, c'est qu'il « vieillit » mal , car trop ancré dans son époque (les années 90). « La Firme » ne fera pas partie de ces films intemporels qui passeront les époques sans prendre une ride. Il fait partie d'une époque révolue. Mais bon, j'ai passé un moment agréable et fun devant ce film qui fait partie de mes films préférés. Il a une saveur particulière puisque c'est lui qui m'a fait découvrir l'un de mes auteurs favoris et qui a conforté ma fascination pour les avocats. (Oui, j'adore les films ou les séries qui ont pour héros des avocats) 



48/ Vu le 22  juin 2014

Film de Philippe Claudel: avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius, Laurent Grévill... (2008)

Philippe Claudel est avant tout un écrivain pour moi (même si je n'ai jamais lu un seul de ses livres). J'ai pourtant été attiré par son premier film « Il y a longtemps que je t'aime ».
Ce film n'est pas parfait, c'est sûr : je l'ai trouvé lent (il y a certains moment ou la lassitude m'a atteint), assez, voir trop contemplatif...mais il se dégage une poésie dans cette reconstruction difficile de cette femme, qui sort de prison après 15 ans et qui doit de nouveau s'adapter à la société et aux siens. On ressent d'ailleurs la patte de l'écrivain derrière les dialogues (les livres ont une place importante pour certains personnages et la littérature plane toujours dans ce film), que j'ai trouvé très beau.
Mais cette lenteur, qui ne m'a fait entrer dans le film qu'après sa première heure, ne doit pas occulter les 50 dernières minutes qui restent, et qui sont très poignantes. Tous les acteurs sont au diapason, d'Elsa Zyllberstein à Serge Hasanavicius, mais celle qui m'a le plus époustouflé, c'est Kristin Scott Thomas. Malgré son absence et son air éteint, il y a cette petite étincelle au fond d'elle qui scintille dans le film.
Bien évidemment, ce qui a retenu mon attention, c'est de savoir pourquoi elle a commis cet acte impardonnable d'ôter la vie à son enfant. Cette révélation finale m'a bouleversée : la scène d'explication entre les deux sœurs, à la fin du film est pleine de force, de pudeur et d'explosion libératrice.
Je tiens également à signaler la musique magnifique que Jean-Louis Aubert à composée pour le film (musique qui m'a fait penser tout au long du film à sa superbe chanson « alter ego » (je ne sais pas si la musique du film était antérieure à la chanson ou si Jean-Louis Aubert s'est auto-plagié, mais j'ai eu l'impression de reconnaître cette magnifique chanson qui est tout a fait en diapason avec le film, finalement.)
Un beau film, plein d'émotion qui aura mis du temps à me faire entrer dans son monde, un peu comme quand on entre doucement dans un roman qui réussit à nous convaincre plus on avance dans son univers. 


49/ Vu le 25 juin 2014

Film de Georges Cukor: avec Audrey Hepburn, Rex Harrison, Stanley Holloway, Wilfrid Hyde White... (1964)

Adaptation ciné de Pygmalion, je n'ai pas été convaincu par cette version. J'ai trouvé le film trop long (pourtant la pièce est aussi longue, puisqu'elle faisait la même durée quand je l'ai vu il y a quelques années, avec Barbara Schultz dans le rôle de Miss Doolitle), le côté musical m'a fait soupirer et j'ai trouvé les chansons inutiles: elles ralentissaient l'intrigue (je sais, c'est un comble pour un fan de musicals de dire cela). Rex Harrison m'a énervé dans son rôle de professeur et de pygmalion macho (je lui préfère Nicolas Vaude, largement, qui m'avait fait plus rire dans l'adaptation théâtrale et qui partageait l'affiche avec Barbara Schutlz). 
Le seul point positif de ce film fut l'interprétation éblouissante d'Audrey Hepburn, que j'ai adoré. Heureusement qu'elle était là. 
L'autre point positif est que maintenant, je connais Miss Doolitle sous toutes ses facettes puisque j'ai vu une adaptation théâtrale, l'adaptation ciné et lu la pièce de Bernard Shaw. La boucle est bouclée. 



50/ Vu le 25 juin 2014

Film de Danny Boyle: avec Leonardo di Caprio, Virginie Ledoyen, Guillaume Canet, Tilda Swinton... (1999)

Avant d'aller voir ce film au cinéma (pour Guillaume Canet), j'ai eu envie de lire le livre. J'ai donc emprunté le roman d'Alex Garland et me suis plongé dedans avec curiosité. Après lecture, j'avais trouvé que ce roman était complètement barré et qu'il faisait peut être trop l'apologie de la drogue. Alors que pas seulement. Il démontre surtout que le paradis n'existera jamais car, même si on le trouve, l'homme trouvera toujours un moyen de le pervertir et de faire de ce paradis un enfer.
J'ai ensuite vu l'adaptation du livre au cinéma et celle ci ne m'avait pas emballé plus que ça (peut être dû au fait que Guillaume n'apparaissait pas assez à mon goût).
Pourtant, j'ai acheté le DVD, il y a quelques années à un prix dérisoire dans un magasin d'occasion (tout simplement parce qu'il me fallait tous les films de Guillaume Canet dans ma DVDthèque (eh oui, encore une période acteur qui n'a pas été bonne pour mon porte-monnaie).
Je n'avais donc pas revu ce film depuis sa sortie ciné, il y a (déjà!) 14 ans. Je dois dire que, ce 2e visionnage aura été un peu plus emballant que la première fois (c'est pas la panacée non plus hein). Je trouve le film toujours aussi barré par moment, mais ces passages là montre la folie de Richard. Mais celui qui s'est révélé dans ce film, c'est Di Caprio : il donne une prestation folle et crève l'écran, même s'il a encore une allure juvénile dans ce film. Il porte le film à bout de bras et s'en sort admirablement.
Robert Carlyle est l'autre acteur qui m'a fait kiffé, malgré son petit rôle (non, il ne m'a pas étonné pour la bonne et simple raison que je connaissais déjà tout le talent qu'il a. Sa prestation, quoique minime est celle qui retient l'attention du spectateur.)
Voilà un film, pas sensationnel, mais qui se laisse regarder, un soir de semaine ou un week-end où vous n'avez rien à faire. 


51/ Vu le 26 juin 2014

Film d'Alfred Hitchock: avec Cary Grant, Grace Kelly, Jessie Royce Landis, John Williams (III)... (1954)

Un film des plus agréable. Pour mon avis détaillé, suivez le lien: La main au collet




52/ Vu le 28 juin 2014

Film de Martin Scorsese: avec Paul Newman, Tom Cruise, Mary Elizabeth Mastrantonio, John Turturro... (1987)

« Suite » de « L'arnaqueur » (sans en être vraiment une puisque ce film peut être vu sans avoir vu  le premier qui date de 1961), cette « couleur de l'argent », se déroule 25 ans après le film cité plus haut. On y voit un Paul Newman, tout en sobriété, reprendre le rôle qui l'avait vraiment lancé, celui d' Eddie Felson, confronté à un jeune « chien fou », Vincent, interprété par Tom Cruise (que j'ai vu dans 3 films et à des décennies différentes en l'espace d'un mois...mais c'est le hasard qui veut ça).
Ce fut un réel plaisir de revoir Paul Newman, que j'aime toujours autant et que je trouve toujours aussi séduisant. Le face à face Newman/Cruise est des plus convaincants et Tom Cruise s'en sort à merveille.
C'est également l'ambiance des salles de billards que j'ai aimé retrouver (moi qui pourtant ne suis pas un fan de ce jeu (?), sport (?) (je ne sais jamais comment le qualifier). Ce qui démontre bien qu'on peut apprécier ce film sans aimer le billard. J'ai aimé également les manières différentes de filmer ces tables de billard et les parties, que nous montre ce cher Martin Scorsese, qui, une fois encore, montre l'étendue de son talent.

J'ai aimé le revirement vers le dernier quart du film  : celui ci se focalise de nouveau sur Felson et sa renaissance, nous démontrant une fois encore que le véritable héros du film est Eddie Felson, même si Vincent (Tom Cruise) est une très belle relève. En revanche, j'ai été frustré par la fin. J'aurai tellement voulu savoir comment se terminait cette partie qui débutait juste. Tant pis, je n'aurai qu'à faire fonctionner mon imagination et décider du gagnant moi-même. 

Voilà pour ce seizième   rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous, K'avez vous vu au ciné  pendant ces deux dernières  semaines de juin? 


2 commentaires:

  1. Je n'ai vu aucun de ces films, et ce mois ci fût léger pour moi, je n'ai vu que Palo Alto de Gia Coppola.

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    1. J'ai entendu parler de Pal Alto et pas seulement en bien. Qu'en as tu pensé?

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