dimanche 15 juin 2014

Kestavu au ciné cette semaine? #15 ( du 1er au 15 juin 2014)

Comme je suis toujours dans une période intense de visionnage de films, voici les films que j'ai vu ces 15 premiers jours du mois de juin.

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette première quinzaine de juin. 

41/Vu le 4 juin 2014


Film de Georges Lucas: avec Richard Dreyfus, Ron Howard, Paul Le Mat, Charles Martin Smith... (1974)


L'un des premiers films de Georges Lucas, (avant que celui ci ne s'enferme dans la saga « Star Wars » pour ne plus  faire grand chose  d'autre), « American Graffiti » est le film de toute une génération.
Pourtant, il ne se passe pas grand chose dans ce film, qui se déroule en une nuit (celle avant le départ des garçons à l'Université), la réalisation est basique (et se déroule essentiellement dans des voitures) et les intrigues ne m'ont pas toutes plus.
Mais, je ne sais pas, j'aime l'ambiance de ce film : l'insouciance qui se dégage des personnages, les premières amours, les fêtes, les courses de voitures (en voyant cette scène de courses, à la fin du film, je n'ai pu m'empêcher de repenser au drame qui s'est déroulé au Cap d'Agde, il y a quelques semaines) : l'ambiance sixties du film est un pur bonheur.
Mais surtout, c'est la BO qui retient mon attention. Entendre tous ces tubes fifties/sixties, de « Runaway » à « Only You » me comble de joie.
Voilà un film simple, mais qui me plait pour son côté sixties (petite mention à Richard Dreyfuss tout de même, qui interprète un Curt plein de malice et de charme : c'est d'ailleurs son intrigue que j'ai préférée (la scène de la voiture de police m'a faire rire aux éclats)), sa BO et son insouciance. Un film qui devrait plaire à tous les fans de l'Amérique des années 60 : où quand l'insouciance et l'innocence n'avaient pas encore été gâché par la guerre du Vietnam qui se profilait.

Un petit « chef d'oeuvre », tout simplement. 


42/Vu le 5 juin 2014

Film de Michael Winterbotton: avec Colin Firth, Hope Davis, Catherine Keener, Willa Holland... (2009)

Avec son titre qui fleurait bon l'Italie et la Dolce Vita (malgré un sujet grave qu'est la perte d'un être cher), ce film avait tout pour me plaire. Surtout avec Colin Firth, qui est un acteur que j'apprécie beaucoup, et qui a été déterminant pour que je le regarde.
Malheureusement, ce fut 1h30 d'ennui le plus total. (Heureusement qu'il n'est pas long, car à ce régime là, je pense que je n'aurai pas supporter une demi heure de plus.)
Ce film est d'un barbant, il ne se passe rien de transcendant, les jeunes actrices, qui interprètent les filles de Joe  (Colin Firth), sont insupportables ; l'apparition du fantôme de la mère à sa fille cadette (qui se sent responsable de la mort de celle ci) verse le film dans un côté « fantastique » qui ne m'a pas plu.
Même Colin Firth a l'air de s'ennuyer ferme, se demandant ce qu'il faisait en Italie pour tourner ce film.
Malgré les beaux paysages de Gênes, qui se présentent au spectateur, les scènes en scooter (qui rappelle un peu la « Dolce Vita »), je n'ai adhéré à aucun moment du film. Généralement, le deuil, et la peine des enfants ayant perdu un parent, me fait toujours verser quelques larmes. Ici, je n'ai rien ressenti.
Un film que j'aurai pu m'abstenir de regarder. Je ne veux pas dire que j'ai perdu 1h30...mais c'est un peu ça tout de même. Mauvaise pioche. 


43/Vu le 8 juin 2014

Film de Tim Burton: avec Ewan McGregor, Albert Finney, Jessica Lange, Alison Lohman... (2004)

« Un homme raconte si souvent ses histoires qu'il ne fait plus qu'un avec ses histoires. Elles lui survivent et ainsi, il devient immortel ».
Cette phrase, tiré du film,  résume a elle seule, le merveilleux film de Tim Burton.
« Big Fish » est l'un des films les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir. On retrouve l'univers propre à Burton, son imaginaire poétique et complètement farfelu. Mais il se dégage une nostalgie dans ce film qui fait du bien.
Un film Burtonnien est un film qui oscille souvent entre le rêve et la réalité. « Big Fish » est aussi le plus beau film qui le représente. Edward, le héros du film, a toujours embelli les souvenirs de sa vie, si bien que son fils ne sait pas très bien ce qui relève de la fiction ou de la réalité. C'est alors, un bon moyen pour le spectateur de se laisser bercer par ces histoires.
En regardant ce film, je me suis fais l'effet d'un petit garçon, qui le soir, dans son lit, attend que son papa vienne lui raconter une histoire avant de s'endormir.
J'ai énormément aimé ce film, que j'ai trouvé poétique, émouvant (au point d'avoir quelques petites larmes à la fin, même si ce n'était pas totalement triste).
J'ai trouvé qu'Ewann McGregor (qui interprète Edward jeune) se fondait très bien dans l'univers de Burton. Il campe un Edward à la fois espiègle, frondeur, romantique, joyeux, triste. Il nous montre encore une fois, une palette nombreuses d'expressions et toute l'étendue de son talent d'acteur.
Albert Finney (qui interprète donc le Edward d'aujourd'hui) n'a plus rien à prouver et trouve le ton juste pour interpréter ce bonhomme, sur la fin de sa vie, avec bonhomie mais aussi une certaine pudeur. J'ai trouvé très touchant le couple qu'il forme avec Jessica Lange (une actrice superbe qui m'a encore une fois bluffé. Une grande actrice). La scène dans la salle de bain est l'une, sinon LA scène la plus émouvante du film. Il y a une telle complicité et un tel amour qui transparaît...Mais également une telle tristesse également  car elle sait très bien qu'il va bientôt la quitter. C'est une scène simple mais tellement remplie d'émotion qu'elle en devient parfaite.
Ces deux acteurs sont tellement bons et charismatiques qu'ils éclipsent un peu Billy Curdup (le fils d'Edward) et Marion Cotillard (la femme de celui ci), qui en deviennent pratiquement transparent.
Vous l'aurez compris : j'ai aimé ce film. Il devient même, mon film préféré de Tim Burton à ce jour. Je pense qu'il sera difficile de faire mieux. Un très beau moment de poésie. 


44/Vu le 12 juin 2014

Film d'Alfred Hitchcock: avec Teresa Wright, MacDonald Carey, Joespeh Cotten, Henry Travers... (1942)

Un film d'Hitchcock qui restera probablement dans la liste de mes préférés. 
pour mon avis détaillé sur ce film, suivez le lien :L'ombre d'un doute . 









45/Vu le 13 juin 2014


Film de Mike Nichols: avec Anne Bancroft, Dustin Hoffman, Katharine Ross, William Daniels... (1967)


Film de Mike Nichols, qui vit Dustin Hoffman accéder à son premier grand rôle au cinéma et dont la bande son signée Simon & Garfunkel est devenu culte. On peut même dire que les chansons « Mrs Robinson » et « The Sound of Silence » sont plus connue aujourd'hui que le film en lui même ; (Je suis même sûr que la jeune génération, qui à probablement déjà entendu l'une des deux chansons ne sait pas qu'elles sont associé au « Lauréat » .
Pour ma part, ce fut la chanson « Mrs Robinson » qui m'amena au film...que je voulais aussi voir pour ma culture ciné personnelle.
Après visionnage, on peut dire que je sors déçu du film. Je l'ai trouvé lent:  il ne se passe pas grand chose, avec des scènes vite expédiée, quelquefois et d'autres scènes surjouées.
 Je trouve que Dustin Hoffman s'en sort pas si mal : il y a de la nonchalance dans son jeu, mais aussi de l'insouciance, de la suffisance aussi. Anne Bancroft est superbe dans ce rôle de femme fatale, séductrice et cougar avant l'heure, qui séduit ce jeune lauréat et va progressivement faire de sa vie un enfer, détruisant la future relation de Benjamin avec sa fille, Elaine.
Oui, sauf qu'entre deux scènes lentes, les événements s’enchaînent un peu trop vite (oui, je sais, c'est encore une contradiction) : la relation amoureuse de Ben et Elaine va vraiment trop vite et on y croit pas une seconde. A la rigueur, la liaison de Mrs Robinson et Ben est beaucoup plus crédible (mais bon on est là face à deux immenses acteurs, donc elle ne peut être que bien interprétée).
Mais le gros bémol du film est sa fin, trop vite expédiée et qui tourne vraiment à la pantomime. J'ai même cru être devant un sketch.
Ce qui m'a sauvé de l'ennui, c'est la musique du film. Paul Simon a fait un travail remarquable et a habillé ce film de manière poétique et magistrale. Entendre « The Sound of Silence », me fait frissonner à chaque fois et cela donne une profondeur aux scènes muettes du film.
Vous l'aurez compris, voilà un film qui ne m'a pas conquis, et je le regrette. On ne peut pas tout aimer...même au cinéma. C'est un rendez-vous manqué, malheureusement.



Voilà pour ce quinzième  rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous, K'avez vous vu au ciné  pendant ces deux semaines? 

4 commentaires:

  1. C'est toi qui m'a fait découvrir American Gaffiti, si je n'ai pas aimé le film en lui-même parce que comme tu le dis il ne s'y passe pas grande chose et parce que je l'ai trouvé trop lent, j'ai apprécié en effet la vision de l'Amérique, celui des jeunes pour qui tout est possible, le culte de la voiture pour lesquelles l'essence ne coûte rien, le rock'n'roll et les diners etc..
    En ce qui concerne Big Fish, chaque fois que j'en tends parler ça me crispe un peu, j'ai vraiment détesté ce film mais je suis incapable de pouvoir dire pourquoi, je crois que je suis totalement passée à côté, peut-être faudrait-il que je le revois mais ça me crispe tellement que je n'en ai aucune envie :p

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Peut être n'est tu pas entré dans l'univers féérique de "Big Fsh. En même temps, Tim Burton ne me convainc pas à chaque film. C'est un univers particulier. Peut être retenteras tu l'expérience avec film un jour...ou pas. (Puis, comme je dis, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est tant mieux. Sinon, cela devient ennuyeux, si tout le monde a un avis positif sur tout .
      Pour "American graffiti", nous avons le même avis et ça c'est cool.

      Supprimer
  2. J'aime beaucoup America Graffiti aussi pour toutes les raisons que tu donnes. Et Big Fish est un très beau film aussi ! J'ai également vu Le lauréat il y a très longtemps donc je ne m'en souviens pas très bien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Big Fish" fut une belle surprise, "Le Lauréat, un peu moins (peut être en attendais je trop?).

      Supprimer