mercredi 28 avril 2010

Seras tu là?

Le slow de cette semaine est une chanson qui me touche particulièrement car elle vient d'un artiste que j'aime beaucoup et qui nous a quitté il y a 18 ans. Et il me manque.

Michel Berger: Seras tu là?


Seras-tu là ?
envoyé par negresseblonde. - Regardez plus de clips, en HD !

mardi 27 avril 2010

Il suffit pour ça d'un peu d'imagination


Résumé: Bastien, un garçon de douze ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia dans le grenier de son école pour le lire. Un livre pas comme les autres...Il y était question d'un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte...Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastien, irrésistiblement entrait dans l'histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, L'Histoire sans fin...

Mon avis: Grâce au Livre de poche et au forum Livraddict, j'ai enfin pu effectuer mon voyage vers le Pays Fantastique de l'Histoire sans fin...voyage interrompu, il y a quinze ans alors que je me trouvais au CDI de mon lycée. J'avais une demi-heure a tuer avant la reprise de mes cours: j'avais alors flâner parmi les rayons du Centre de doc quand mes yeux se sont posés sur le roman de Michael Ende. Intrigué, j'ai pris le livre, me suis installé à une table et j'ai commencé ma lecture. Alors que je faisais la connaissance de Bastien, je n'ai pas pu entrer dans le Pays Fantastique. Il avait fallu que je pose le roman juste avant que Bastien commence à lire le livre qu'il avait dérobé dans la Librairie, parce qu'il fallait que je me rende en cours.
Quinze ans ont passés. Et là, je découvre que L'Histoire sans fin se rappelle a moi par l'intermédiaire d'un partenariat. Enfin, je vais pouvoir effectuer mon voyage, un voyage avorté lorsque j'étais adolescent.

Et voilà que je termine juste ce voyage et j'en ressort ébloui. Le roman de Michael Ende est devenu un classique du genre Fantasy (un genre que je ne connais pas bien mais que je ne demandais qu'à découvrir). L'auteur à su créer un monde homogène mais tellement changeant, fait de monstre de pierre, de dragon, d'hommes à la Peau Verte, d'impératrice et de tellement de personnages qu'on ne sait plus quoi penser et où l'histoire nous entraine. Et pourtant à aucun moment, Michael Ende ne s'égare dans ce pays en perpétuel mouvement.

Pour moi, le roman se construit en deux temps; il y a d'abord une première partie avec Atreju, le garçon du peuple des Hommes à la peau Verte qui essaye de sauver le Pays Fantastique de la destruction. Le récit d'Atreju est entrecoupé de paragraphe où on suit Bastien lisant les aventures d'Atreju. A ce moment là, je me suis mis dans la peau de Bastien, voulant même être à sa place. (D'ailleurs, j'ai trouvé étonnant que Bastien "plonge" dans le livre de L'Histoire sans fin qu'à la moitié du roman pratiquement. Moi qui pensait que cela se ferait dès le départ.)
Puis vient la deuxième partie, qui je l'avoue m'a moins passionnée. Je ne savais plus où l'auteur voulait nous emmener.

Des deux héros: Bastien et Atreju; ma préférence va pour ce dernier. C'est un garçon, courageux, téméraire et plein de bon sens, alors que Bastien devient de plus en plus énervant et arrogant au fil des pages. Je me suis alors complètement détaché de lui, ne voulant pas lui ressembler. De plus, il devient tellement imbu de lui même qu'il ne se rend même pas compte que Xayide, la sorcière, le manipule.

Ce qui m'a frustré dans le roman, c'est que l'auteur commence des histoires avec des nouveaux personnages et qu'il les laisse en suspend en nous disant que cela est une autre histoire et qu'elle nous sera contée plus tard. Je sais bien que la trame principale concerne Bastien mais cela m'a un peu laissé sur ma faim.

En nous racontant cette histoire, Michael Ende nous parle de son métier de conteur. Il nous dit que tout le monde peut inventer des histoires. Il suffit seulement de laisser vagabonder son imagination. Mais que parfois les personnages prennent le pouvoir et qu'ils peuvent nous échapper. Et qu'en voulant réinventer sa vie selon ses désirs, on perd de vue l'essentiel: soi.

Pour finir, je voudrais parler de l'objet livre en lui même. C'est un très beau livre, dont chaque chapitre commence par une belle illustration qui résume les évènements de chaque chapitre. Et j'ai remarqué que les 26 chapitres du roman forme un abécédaire commençant par la lettre A et finissant par Z. Une très belle prouesse du traducteur français.

Je ne regrette pas ce voyage dans le Pays Fantastique et je vous encourage à le faire que vous soyez petits ou grands. Car il n'y a pas d'âge pour imaginer ses propres histoires. Il suffit de se laisser guider et d'y croire.

Je remercie Le Livre de Poche et Livraddict de m'avoir permis de faire ce voyage.

Michael Ende: L'Histoire sans fin,(Die Unendliche geschichte),Le livre de Poche, 498 pages, 1984

L'amerique version sixties




En me baladant sur le blog de Tiphanie je suis tombé sur l'article qui parlait de ce swap et je n'ai pas pu résister bien longtemps.

Je n'ai jamais participé à un swap. Ce sera donc ma première fois mais je ne pouvais pas passer à côté.

En plus, pour le swap, les sixties s'étendent sur deux décennies: elle part de la période de l'interdiction de la ségrégation raciale et se termine par la fin de la guerre du Vietnam. (1954-1973)

Je suis un amoureux fou des sixties et des Etats Unis. J'aime cette période avec ses stars comme Marilyn Monroe ou James Dean: deux de mes idoles, Elia Kazan, Hitchcock; les personnalités politiques comme Kennedy et Nixon (et tous les secrets qu'il y a derrière) mais également les grand évènements qui ont marqué ces décennies: l'élection de Kennedy, l'affaire des missiles à Cuba, l'assassinat de Kennedy (le mystère qui me fascine le plus depuis tout jeune et dont j'aimerai avoir une réponse un jour. Il n'est pas interdit de rêver), la conquête spatiale avec en 1969, le petit pas d'Armstrong sur la lune, le flower power (peace & love),la guerre du Vietnam, les prémices de l'émancipation des femmes, la guerre froide... Le sujet est si vaste qu'on en fera jamais le tour et c'est ça qui est bien.

Pour plus de détail sur le swap, c'est ici.

Alors si vous aussi, les sixties vous fascinent, n'hésitez pas. Venez nous rejoindre. Vous avez jusqu'au dimanche 2 mai pour vous inscrire.

En tout cas, je peux vous dire une chose: pendant deux mois, je vais vivre au rythme des sixties: un pur bonheur.



GENERIQUE : MES PLUS BELLES ANNEES
envoyé par artemis181. - Regardez des web séries et des films.

Le générique d'une série magnifique dont malheureusement je n'ai vu que la 1ere saison (et encore pas entière) sur TF1.
La série raconte la vie d'une famille moyenne américaine, les Pryor dans les années 60 à Philadelphie. Une saison correspond à une année. Et la série débute en 1963. Malheureusement, la série n'a duré que 3 ans aux Etats Unis. Ce qui fait qu'elle n'a pas pu aller au bout de la décennie. Dommage.
Mais j'aimerai bien voir la série dans son intégralité. Sauf qu'elle n'est pas sortie en DVD. Sniff.

vendredi 23 avril 2010

500 days of Summer




Je ne vais pas vous parler de ce film avec des mots - film que j'ai vu en octobre 2009, un vendredi après midi à la séance de 16H30. Je m'en souviens, j'étais seul dans la salle de cinéma.-, car j'ai du mal a trouver les mots pour le faire.

Alors j'ai décidé de vous en parler en vous montrant quelques images.

Peut être qu'elles vous mettrons l'eau à la bouche et que vous aurez envie d'en savoir plus.

Pour info: le film est sorti en DVD en mars 2010.

Et il faut que je me le procure car j'ai adoré ce film qui fut l'un de mes coup de cœur cinématographiques de l'année dernière.

Je vous mets le pitch quand même:

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité



500 jours ensemble Bande Annonce du film
envoyé par LE-PETIT-BULLETIN. - Court métrage, documentaire et bande annonce.



la scène dansée qui est l'une de mes scènes préférée du film. Normal pour un fan de comédies musicales, me direz vous. (Pour vous mettre en situation: Tom vient de passer sa première nuit avec Summer).


500 JOURS ENSEMBLE - extrait n°1
envoyé par Lesrenards. - Regardez des web séries et des films.

1ere rencontre entre Tom et Summer


500 JOURS ENSEMBLE - extrait n°2
envoyé par Lesrenards. - Les dernières bandes annonces en ligne.

La scène au magasin de meuble


500 JOURS ENSEMBLE - extrait n°3
envoyé par Lesrenards. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

La scène lors d'un mariage.

(Je suis vraiment désolé. J'aurais préféré vous montrer des extraits en VOST mais je n'en ai pas trouvé.)

Un petit bonus avant de vous laisser: Zooey Deschanel est chanteuse. Elle fait partie d'un groupe: She & Him.
Le clip d'une de leur chanson: Why do you let me stay here a été réalisé par le réalisateur de 500 days of summer.
Son partenaire dans le film, Joseph Gordon Lewitt, apparait dans le clip.



Je vous ai dit que j'avais adoré le film?

jeudi 22 avril 2010

Deux jeunes filles à un bal


Résumé: A Edimbourg, un asile ferme ses portes, laissant ses archives et quelques figures oubliées resurgir à la surface du monde. Parmi ces anonymes se trouve Esme, internée depuis plus de soixante ans et oubliée des siens. Une situation intolérable pour Iris qui découvre avec effroi l'existence de cette grand-tante inconnue. Quelles obscures raisons ont pu plonger la jeune Esme, alors âgée de seize ans, dans les abysses de l'isolement ? Quelle souffrance se cache derrière ce visage rêveur, baigné du souvenir d'une enfance douloureuse ? De l'amitié naissante des deux femmes émergent des secrets inavouables ainsi qu'une interrogation commune : peut-on réellement échapper aux fantômes de son passé ?

Mon avis: Quel roman! Avec très peu de pages, Maggie O'Farrel réussit à nous tisser une histoire magnifique et dramatique. Son héroïne Esme est de ses femmes qui affirment leur volonté d'indépendance. Elle est différente parce qu'elle veut être libre, décider et penser par elle même, ce qui ne plait pas à ses parents, qui la prennent pour folle. Et il suffit d'un épisode dramatique à un bal pour faire tout basculer. Esme n'accepte pas ce qui s'est passé (je garde secret ce qui s'est passé à ce bal pour vous laisser la surprise si vous avez envie de le lire), tellement qu'elle ne sait plus quoi dire et que seul un hurlement sort de sa bouche. Ses parents décident alors de l'enfermer dans un asile de fous. Et elle y restera pendant près de soixante ans, oublié des siens. Et même pire: ses proches ne voudront plus parler d'elle à tel point que Kitty, la soeur d'Esme, admettra qu'elle n'a jamais eu de soeur. Imaginez la surprise d'Iris, petite fille de Kitty, quand elle apprend qu'une de ses parentes est enfermé là.
Et c'est par le biais d'une fermeture que les portes s'ouvrent enfin pour Esme.
Iris va découvrir qui est Esme et un lien va se tisser entre ces deux femmes. Iris est fasciné par Esme, ne comprenant pas comment elle a pu rester enfermé aussi longtemps dans un asile alors qu'elle n'a pas l'air folle. Et en apprenant à la connaitre Iris arrivera à démêler la vérité. Une vérité qui la concerne.

J'ai trouvé ce livre fascinant. On va de surprises en surprises. J'ai été choqué par le sort d'Esme. Comment une famille peut enfermé puis oublié l'une des leurs, tout ça parce qu'elle est différente d'eux. Esme va vivre un drame et au lieu de l'écouter et de la comprendre, ils préfèrent l'enfermer et l'oublier. C'est scandaleux!
Ce livre m'a également mis les nerfs à fleur de peau, car je voulais comprendre comment on en est arrivé là.
Le livre n'a aucun chapitre. On saute d'un paragraphe à un autre, d'une époque à une autre. Tout se mélange. Comme dans la tête de Kitty, atteint de la maladie d'Alzeimer. Les passages où elle racontent des souvenirs sont syncopées, les phrases sont coupées dans leur élan, ce qui donne un rythme saccadé qui m'a troublé lors de la lecture. Mais je trouve que Maggie O'Farrel a très bien su écrire les souvenirs mélangés de Kitty. Et c'est un bon moyen pour garder le suspense jusqu'à la fin.
Ce livre est un puzzle et au final, en remettant les pièces en place, tout s'éclaire et j'ai été estomaqué par la fin de ce roman.
Esme est une héroïne qui restera gravé longtemps dans ma mémoire.

Maggie O'Farrel: L'étrange disparition d'Esme Lennox (The Vanishing act of Esme Lennox), 10/18, 232 pages, 2006

mercredi 21 avril 2010

Un air qui vient d'Australie

Le slow qui tue de cette semaine a été une vraie découverte et un coup de cœur, il y a 13 ans. Je suis totalement tombé sous le charme de cette jeune australienne, mais aussi de son partenaire dans le clip qui nous montre les coulisses d'un tournage de série (et une scène en particulier: celle du baiser). Une expérience que Natalie Imbruglia (car c'est elle dont il s'agit) a connu avant de faire des débuts remarqués et prometteurs dans la chanson.

Alors, tamisez les lumières, et laissez vous emporter par:

Natalie Imbruglia : Torn


Torn - Natalie Imbruglia
envoyé par natalieimbruglia. - Découvrez plus de vidéos créatives.

samedi 17 avril 2010

Remise en question et nouveau départ


Résumé: Michael Brock est un jeune avocat ambitieux qui n'avait pas voulu se rendre compte jusque là que le prix de son simple repas du midi aurait pu nourrir des dizaines de clochards de la ville. Mais, un jour, sa vie bascule : il est pris en otage avec ses collègues par un SDF au bout du rouleau qui pose les bonnes questions avant d'être abattu par la police. Traumatisé, Michael va changer radicalement de point de vue. Ce qui le conduit à affronter son ancien patron : une entreprise bien risquée...

Mon avis: Voilà un auteur qui ne me déçoit jamais. Et je reviens vers lui toujours avec plaisir.
La force des romans de Grisham, c'est cette plongée dans le monde judiciaire américain, dont il nous donne les clés pour en comprendre le fonctionnement. Il nous montre la vraie justice américaine, qu'il a côtoyé pendant des années avant de se tourner vers l'écriture.
Cette fois ci Grisham abandonne son sud natal pour implanter ses personnages dans la capitale américaine, Washington. Et il délaisse les grands cabinets cossus pour les défenseurs de la rue. Il nous montre la face cachée de Washington en nous faisant parcourir les bas fonds et côtoyer les sans abris.
Michael Brock va se remettre en question après avoir été victime d'une prise d'otage. C'est par cette prise d'otages que le roman commence à cent à l'heure pour ne plus nous lâcher.
J'ai été ému par ces gens de la rue, expulsés sans états d'âme par un grand cabinet d'avocats- celui où travaillait Michael- pour le compte d'une entreprise de construction.
Lontae et ses quatre enfants, Ruby, DeVon Hardy: j'ai été touché par tous ces gens de la rue qu'on ne considère plus.
J'ai été dégouté par les profits des grands cabinets qui engrange des millions chaque année. (Le livre à dix ans mais c'est toujours autant d'actualité hélas!)

J'ai cru retrouvé l'auteur en Michael- d'ailleurs, c'est l'une des rares fois que l'auteur utilise le "Je" pour raconter l'histoire dans l'un de ses romans. Michael va se poser énormément de question et changer de vie radicalement. Un divorce, un salaire moindre (il abandonne le grand cabinet Drake & Sweeney pour un petit cabinet associatif dans un quartier défavorisé), mais il peut enfin se regarder dans la glace sans avoir honte de lui. Il prendra le risque de s'attaquer à ses anciens patrons.

En conclusion c'est un roman qui va a cent à l'heure, court et qui se lit vite. (Bon c'est vrai j'ai mis sept jours pour le lire. Mais, je n'ai pas eu beaucoup de temps de liberté cette semaine pour le lire comme j'aurai voulu). Il y a du David & Goliath, un peu du Pot de fer contre le Pot de Terre. Il y a un homme, une remise en question et un nouveau départ. Et tout au long de ma lecture, je me suis demandé ce que j'aurai fait à la place de Michael. Je n'ai pas la réponse.
C'est du pur Grisham tout simplement! Et j'adore ça!

John Grisham: La loi du plus faible (The street lawyer), France Loisirs, 326 pages, 1999

jeudi 15 avril 2010

La couleur pourpre



Synopsis: L'histoire de deux soeurs, Celie et Nettie, et de leur famille qui a la particularité d'être de couleur noire au cours de la premiere moitie du XXeme siècle dans le sud des Etats-Unis.

Hier soir, j'ai regardé ce film de Steven Spielberg. Il y a longtemps que je voulais le voir.
J'aime beaucoup ce que fait Spielberg, dans tous les genres. Certes, je suis moins fan des films fantastiques, je préfère ses films dramatiques comme La liste de Schindler; Il faut sauver le soldat Ryan; L'empire du soleil et bien sûr La couleur pourpre.

Il est adapté du roman d'Alice Walker (que je n'ai pas lu car je ne savais pas que le film avait d'abord été un livre),et Spielberg a su en tirer un très beau film. De toute façon, un film de Spielberg ne nous déçoit presque jamais.
Les acteurs sont tous formidables et exclusivement noirs, (ce qui était rare à l'époque du film si je me souviens bien). Danny Glover est magnifique de cruauté et de bassesse dans le rôle de Monsieur, et Whoopi Goldberg est la révélation du film (l'un de ses premiers rôles si je ne me trompe pas) dans un rôle dramatique: celui de Célie.
Mais il y a aussi une certaine Oprah Winfrey dans le rôle de Sofia: femme noire énergique et ne se laissant pas faire. (Par la suite Oprah deviendra la présentatrice de talk-show la plus célèbre et la plus fortunée des Etats Unis). Eh bien, c'est une belle découverte, car elle se débrouille formidablement bien en donnant vie à ce personnage, Sofia, qui est l'un de mes préférés dans le film. C'est une belle découverte.

J'ai ri en regardant ce film. Mais j'ai également beaucoup pleuré. Voir ces deux sœurs séparés par la vie et par les hommes ne peut laisser insensible. Célie n'est pas épargnée: violée par son père dont elle a deux enfants qui lui sont enlevés à la naissance, marié de force à Monsieur (qui aurait préféré Nettie) et qui lui sert de boniche.
Elle acceptera même que la maitresse de son mari vive sous son toit. Et c'est une bonne chose car Shug deviendra sa meilleure amie. Et c'est par elle qu'elle saura se rebeller après trente ans de servitude.

C'est une belle leçon que nous donne à voir Steven Spielberg dans ce film.
Ce film est tout simplement un grand film (je dirai même un chef d'œuvre), qu'il faut avoir vu au moins une fois.
Et je suis sûr que comme moi, vous aurez envie de le revoir encore et encore.
L'histoire de Célie vous marque longtemps et c'est difficile de l'oublier.


BANDE ANNONCE LA COULEUR POURPRE STEFGAMERS
envoyé par STEFGAMERS. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Et un petit bonus: Miss Celie's blues


La Couleur Pourpre - Miss Celie's Blues
envoyé par Image-in. - Clip, interview et concert.

One

J'ai découvert les chansons de U2 par l'intermédiaire de ma correspondante danoise qui était fan et qui, pour mon anniversaire, m'avait fait une cassette des chansons qu'elle aimait beaucoup. Il y en avait six ou sept de U2. Et j'ai aimé sans plus. C'était il y a quinze ans.
Puis, à force de l'écouter, j'ai commencé à aimer leurs chansons et je les écoute avec plaisir.

Pourquoi je vous raconte ça?
Parce que la ballade de ma rubrique du slow qui tue de cette semaine est une chanson de:

U2: One



Bonne écoute!

samedi 10 avril 2010

Tu seras médecin



Résumé: « Je serai médecin. » Pour jean Nérac, c'est depuis le lycée une certitude. Voilà pourquoi ce Toulousain se retrouve un matin de novembre à Paris, entre Cité universitaire, École de Médecine et hôpital, à la découverte des « grands patrons », des malades et des camarades. Premiers stages, premières dissections, amitiés nouvelles, amours naissantes... Ce sera une année à la fois rude et exaltante, marquée aussi par le doute : la vocation qu'il éprouve résistera-t-elle au travail acharné d'une « bête à concours » ? Best-seller depuis sa parution dans l'après-guerre, le cycle des Hommes en blanc, qui s'ouvre avec ce volume, demeure une des meilleures peintures romanesques de l'univers médical, à la fois réaliste, vivante et ouverte à toutes les grandes questions morales et humaines de la médecine.

Mon avis: Il y a dix ans, je me plongeais à pieds joint dans ce premier tome Des Hommes en Blanc de André Soubiran. J'étais fasciné par le monde médical et la fautive n'était autre qu'Urgences, série que j'adorais. Et je n'avais pas été emballé par cette lecture. Je l'ai trouvé plaisante mais j'avais eu du mal à m'immerger dans cet univers. Il m'avait fallu plus d'un mois pour le lire et j'avais soufflé en le finissant. Pourtant, il me restait 3 tomes à lire. En ayant fini celui là, j'ai pris le 2e tome de la saga et je l'ai commencé...pour le laisser tomber à la 50e page.

Puis, il y a quelques jours, j'ai voulu me relancer dans la lecture de cette saga médicale. Mais 10 ans avaient passés - plus de 300 lectures avaient succédé à ce premier tome. Il fallait donc reprendre la lecture du début.
Et alors, dix ans après que dire de cette re-lecture. J'ai tout bonnement eu du mal à lâcher ce livre. Je relisais une histoire dont il ne me restait pas grand chose (a part le long chapitre dans la salle de dissection. C'est vrai que lire des passages sur des cadavres en dissection, ça marque!). Et j'ai trouvé cet univers fascinant. L'univers médical est dur, harassant pour les nerfs. Les étudiants en médecine deviennent des "bêtes à concours". Certains sont là parce que leur père est médecin et qu'il faut prendre la suite. Mais ça ne les intéresse pas plus que ça.

Certes, j'ai trouvé le style de l'auteur un peu pesant, par moment mais son roman est très structuré: il se compose de 4 parties bien distinctes:

la 1ere: son arrivée à Paris et ce qui l'a poussé à faire des études de médecine.

la 2e: il nous raconte comment se passe la journée typique d'un étudiant en médecine, avec des flashbacks sur les premiers mois d'enseignement, les visites aux malades avec les grands Patrons, c'est dans cette partie qu'il raconte les séances de dissection avec la fameuse bataille de Bidoche le premier jour. La Bidoche étant bien évidemment les morceaux de cadavres qu'ils s'envoient en pleine figure (Si vous êtes en train de manger en lisant ses lignes, bon appétit!), scène complètement dégoutante et qui m'a fait faire une grimace devant ma page. Heureusement que je n'étais pas dans un lieu public en train de lire ces passages. Les passants m'auraient surement regardé d'un drôle d'air.

la 3e partie qui s'intitule "Printemps" est une partie sur l'amour et le sexe. Certes, il y a de la poésie dans cette partie quand Jean Nérac, le narrateur et héros de ce roman,nous parle de ses histoires amoureuses mais il nous ramène à la dure réalité en nous parlant aussi des maladies vénériennes, d'auscultations du sexe féminin qui font perdre leurs rêveries à ces étudiants en médecine.

la 4e partie: la plus courte, nous parle des fameuses révisions pour la préparation du concours d'externat.

Ce roman date de 1947, l'auteur (qui était également médecin) nous raconte la première année de médecine d'un étudiant dans les années 50. Les études de médecines ont peut être évoluer depuis. Surement même. Mais je pense que ce que nous raconte l'auteur est encore un peu vrai à notre époque. Et je conseille vivement à tous les jeunes qui veulent se lancer dans la médecine de lire ce livre. Ils apprendront certaines choses qui pourraient déterminer leurs choix futurs.

J'ai pris du plaisir à cette relecture. Et je compte lire la suite qui attend dans ma PAL. Mais je ne vais pas faire la même erreur qu'il y a 10 ans. Je vais lire un autre livre avant le 2 tome. Comme ça, il n'y aura pas de lassitude qui s'installera et je pourrais aller au bout cette fois, sans l'abandonner.

A bientôt Jean Nérac!

André Soubiran: Les Hommes en Blanc: Tome 1: Tu seras médecin, Le livre de Poche, 316 pages, 1999

mercredi 7 avril 2010

Ghost, my love

3e Slow et pas des moindres: Righteous Brothers: Unchained Melody.

Ballade des années 60 (1965 si je ne me trompe pas) chantée par deux frères, repris dans les années 80 pour le film Ghost avec Demi Moore et Patrick Swayze. Et qui est pour moi l'une des plus belles comédies romantiques que j'ai vue (et j'en ai vu un paquet!).

Alors, tamisez les lumières, blottissez vous contre votre partenaire et laissez vous charmer par ce magnifique slow.

mardi 6 avril 2010

Freedomtown



Résumé: Brenda Martin habite Gannon, la ville blanche qui jouxte les tours de Dempsy, une cité à majorité noire de la grande banlieue new©yorkaise. Par une lourde soirée de juin, la jeune femme échoue, hagarde, les mains en sang, à l'hôpital de Dempsy. Elle déclare à la police qu'elle rentrait chez elle en voiture lorsqu'elle a été arrêtée par un Noir, qui l'a éjectée de son véhicule, au volant duquel il s'est enfui. Avec, sur le siège arrière, Cody, quatre ans, le fils de Brenda. C'est Lorenzo Council, un inspecteur asthmatique, patriarche de cette communauté noire au sein de laquelle il est né, qui recueille sa déposition. Très vite, il y relève un certain nombre de contradictions. Avec son passé de toxicomane et de déséquilibrée, Brenda dit elle la vérité ? A la suite de ce tragique événement, les policiers de la ville blanche bouclent la ville noire, la presse s'empare de l'affaire et la tension monte. Entre Gannon et Dempsy, le contentieux est déjà lourd, et Lorenzo Council sait que l'explosion est imminente. Prêt à tout, il se résout à faire appel à Jesse Haus, une jeune journaliste blanche ambitieuse, mais née elle aussi dans un quartier défavorisé. Comme Lorenzo, Jesse soupçonne Brenda de ne pas avoir tout dit. Flairant le scoop, elle tente de gagner la confiance de la jeune mère. Mais la vérité ne peut être simple car le personnage de Brenda est complexe. Son histoire se tisse peu à peu. Une histoire qui ne s'écrit ni en noir ni en blanc...

(L'image de couverture du livre n'est pas la mienne (j'ai une édition France Loisirs). Mais comme je ne l'ai pas trouvée, j'ai pris celle des éditions 10/18)

Mon avis: Ville noire, ville blanche est un polar atypique. Avec un style sec, nerveux et des dialogues taillé au couteau - on ressent d'ailleurs, la patte du scénariste de La couleur de l'argent - , Richard Price nous raconte l'histoire d'une Amérique fait de clivage entre les noirs et les blancs, avec comme décor, la banlieue new yorkaise qu'il connait bien.

Toutes les tensions que l'on ressent dans le livre, exacerbées au possible ne sont le fait que d'une personne: Brenda. C'est par elle que le conflit, blancs-noirs va faire peu à peu exploser la ville. En affirmant qu'un noir lui a volé sa voiture dans laquelle se trouvait son fils de 4 ans Cody, elle va mettre les flics sous pressions et la ville de Dempsy va se retrouver bloquée. Les noirs n'ont plus le droit de sortir de leur "cité", faisant de leur quartier un ghetto.

Trois personnages vont se détacher du lot des nombreux personnages qui "habitent" ce roman:
Brenda, la victime qui va se dévoiler progressivement jusqu'à la terrible vérité. C'est un être fragile qui ne se rendra pas compte du tort qu'elle va faire aux habitants des quartiers de Dempsy et de Gannon.
Lorenzo Council, flic noir, surnommé par tous les gens du quartier black: Big Daddy, nous montre un être torturé par sa vie chaotique: séparé de sa femme, un fils en prison, mais ayant toujours à coeur de bien faire son métier et de venir en aide aux victimes qui en ont besoin: il va mener les recherches du gamin et s'occuper de Brenda, malgré qu'il sent qu'elle lui cache quelque chose.
Jesse Haus, journaliste, n'ayant que son boulot en tête. en clair, il est toute sa vie et elle ferait tout pour un scoop. C'est comme ça qu'elle va croiser la route de Brenda et faire amie amie avec elle pour ce fameux scoop. Sauf que ce qu'elle va découvrir va tout remettre en question.

Ce qui rend ce polar atypique que j'ai beaucoup aimé -mais qui m'a aussi beaucoup frustré à chaque fois que je devais poser le livre à contre coeur car d'autres activités,- professionnelles le plus souvent- me rappelaient à l'ordre-, c'est que l'enquête criminelle n'est qu'un prétexte- d'ailleurs on aura le fin mot de l'histoire 200 pages avant la fin.
L'enquête n'est là que pour nous montrer le racisme présent à chaque instant: Les blancs n'ont jamais vraiment accepté que les noirs vivent en liberté dans leur ville.
Certains personnages noirs , disent même que la police n'aurait pas fait tout ce ramdam si l'enfant à retrouver était noir: le quartier n'aurait pas été bouclé, des arrestations de noirs n'auraient pas eu lieu pour essayer de retrouver l'agresseur.
Ce que raconte ce livre, c'est l'affrontement de deux Amériques, les souffrances, les douleurs. Jusqu'à l'explosion finale lors d'une marche organisée par le révérend Longway du quartier blanc, Gannon. Peut être n'auraient t-ils pas dû traverser la frontière: le parc où l'agression à eu lieu. Ce fameux parc qui se situe entre Gannon (quartier blanc) et Dempsy (quartier noir).

Ville noire, ville blanche est un polar qu'on ne peut lâcher avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire. Et dès la dernière page tournée, les réflexions et les questionnements se bousculent dans notre tête. On ne sort pas indemne de cette histoire. Surtout quand elle s'est joué devant nos yeux (car ce livre est écrit comme un film. Un film que j'aurai bien aimé voir dans une salle de cinéma). Je me demande d'ailleurs pourquoi j'ai laissé ce livre dormir trois ans dans ma PAL. L'erreur est enfin réparée et je vous conseille de découvrir la plume nerveuse et sans concession de Richard Price. Elle m'a laissé plus d'une fois hors d'haleine et sans voix.

Richard Price: Ville noire, ville blanche, (Freedomland), France Loisirs, 718 pages, 1998

dimanche 4 avril 2010

1+1=3



Synopsis: Eddy et Stuart partagent la même chambre dans leur campus universitaire. Le 3e colocataire se trouve être une fille, Alex. Rapidement, les sentiments prennent place dans leur vies, des sentiments croisés, vraiment croisés. Cette improbable situation va finalement les rapprocher pour le meilleur et pour le pire.

Il faut que je vous avoue ma passion pour le cinéma indépendant américain qui nous donne chaque année de merveilleux films comme Little Miss Sunshine, Juno ou plus récemment 500 jours ensemble.

Le film dont je vais vous parler, fait parti de ce cinéma indépendant, passé inaperçu chez nous, comme c'est souvent le cas car les cinémas préfèrent les gros blockbusters qui rapportent (et qui sont le plus souvent des films très bas de gamme niveau scénario (ce n'est que mon avis bien sûr) à des petits films indépendants, dit parfois d'auteur qui font "fuir " les spectateurs. Et qui ne restent à l'affiche qu'une semaine. Ce qui est fort dommage car ce cinéma nous offre quelques jolies perles.

2 garçons, 1 fille, 3 possibilités fait partie de ces films là à mon sens. Bon, je l'avoue, je n'aime pas trop le titre français, je préfère le titre original:



Un titre que je trouve provocateur et qui annonce la couleur, sans tergiverser: Threesome pouvant se traduire par triplette (que celui qui n'a pas compris sorte de la salle!)

La première fois que j'ai vu ce film, ce n'est pas au cinéma (vous avez compris pourquoi) mais sur Canal Plus. (Merci à la chaine du cinéma de s'intéresser à tous les genres cinématographiques). J'avais lu le résumé du film dans le magazine de la chaine et j'avais été attiré par l'histoire et par un personnage: Eddy qui me ressemble beaucoup. J'avais été aussi étrangement intrigué par l'interdiction du film: interdit aux mineurs de moins de 16 ans. Je voulais savoir pourquoi le film avait cette interdiction que je ne comprenais pas à la lecture du pitch.
Ce film était considéré comme une version américaine de Jules & Jim: le film de Truffaut est d'ailleurs évoqué dans Threesome, Eddy étudiant le cinéma. Sauf que le réalisateur Andrew Flemming a voulu corser l'affaire. Dans Jules et Jim, les 2 hommes tombent amoureux de la même fille. Dans 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités, Stuart flashe grave sur Alex (la fille), qui elle, n'a dieu que pour Eddy, qui lui, ne fantasme que sur son coloc Stuart.

Ce film est un pur bonheur. Une comédie qui, m'a certes laissé un peu dans l'expectative la 1ere fois que je l'ai vu, mais qui devient un régal après plusieurs visionnages. Elle parle de sexe, bien sûr, mais aussi de rapports amoureux, d'amitié; de la vie étudiante américaine, qui est le point de départ de la vie adulte car on quitte le cocon familial pour entrer dans la vraie vie. Le film ose soulever les interdits. Interdit renforcé dans le fait qu'Alex, à cause de son prénom va se retrouver dans le dortoir des garçons. Ainsi la tentation est plus forte quand elle se trouve à quelques mètres.

Progressivement, le film nous amènera à la scène "incontournable" du triolisme, dans le sens où le réalisateur ne pouvait pas faire autrement que de la tourner. (Voilà ce qui explique l'interdiction au moins de 16 ans). Et on arrive à cette scène, en passant d'un rapport amoureux à un autre: Stuart et Alex entamant une liaison à l'insu d'Eddy pour ne pas le rendre malheureux et respecter le pacte qu'ils ont fait: ne pas coucher avec l'un d'entre eux; Alex déniaisant Eddy en couchant avec lui et Eddy tentant par tous les moyens de coucher avec Stuart, (en pure perte).
Je tiens quand même à le dire: cette scène n'est pas vulgaire.Ce n'est pas du voyeurisme gratuit. Elle sert l'histoire.

A part ça, les personnages sont campés par des comédiens formidables (même si j'ai eu un peu de mal avec le frère Baldwin). Josh Charles est un bon choix dans le rôle principal: Eddy (c'est lui qui raconte le film quand même!): je me suis beaucoup retrouvé dans ce personnage; Lara Flynn Boyle est sensationnelle dans le rôle d'Alex, tellement éloigné de son rôle dans The Practice, série dans laquelle je l'avais découverte.
Ce film dégage une joie de vivre grâce à ses personnages qui ressemblent à n'importe quel étudiant. De plus, la comédie va plonger doucement vers un "petit drame" de la vie pour se finir par de la mélancolie. Mélancolie d'une époque de liberté que beaucoup de jeunes ne veulent pas quitter pour plonger dans le grand bain , ce monde des adultes qui effraie un peu.

Petit bémol toutefois: on ne sait pas où le film nous emmène. J'ai eu parfois l'impression de tourner en rond. Il n'y a pas de véritable fin. J'ai appris en écoutant les commentaires audio du réalisateur (se trouvant sur le DVD) que le scénario et la réalisation avaient eu lieu simultanément. Andrew Fleming tournait son film sans savoir au final où celui ci l'emmènerait.

En conclusion, la fin non tranchée du film m'a donné l'impression d'une parenthèse.
Parenthèse sur la vie étudiante: les découvertes et les expériences qu'elle comporte. Ce film est un pont entre l'enfance et le monde adulte, qu'il nous faut traverser irrémédiablement.
Si on traverse ce pont comme le fait Eddy et ses deux compères, en vivant cette parenthèse, on en sort grandit.


samedi 3 avril 2010

Spécialement pour toi!

Bon, je ne suis pas très présent ces temps ci pour vous parler lecture mais cette semaine, le travail m'a pris un peu de temps (et internet, je l'avoue m'a pris beaucoup de temps. Mais ce n'est pas ma faute, depuis trois jours, je fais des recherches de slows pour ma nouvelle rubrique, le slow qui tue . Et je vais vous dire qu'il y en a des centaines et des milliers! C'est affolant!)
Mais c'est mon livre qui en pâtit un peu. Pourtant, c'est un passionnant polar très bien écrit, qui avance lentement mais surement (j'en ai quand même lu 420 pages sur 710!). Mais bon le week end est là. Et avec le temps qui fait dehors, je pense qu'il va bien avancer mon polar.

En attendant mon prochain billet lecture, je vais rouvrir la rubrique du Slow qui tue.
Et mon deuxième choix s'est porté sur une ballade des années 80 (1988 pour être précis) et dont j'avais acheté le 45 tours (ça existait encore à l'époque (soupir)) parce que j'adorais ce joli duo:

Kylie Minogue & Jason Donovan: Especially for you

Petite anecdote people: ils avaient été partenaires dans un soap opera australien (neigbours, il me semble) et étaient aussi en couple dans la vie au moment du duo.

Alors c'est le moment de tamiser les lumières et de se laisser bercer par la musique.