dimanche 16 octobre 2016

Adaptation Littéraire #1: Jane Eyre


Synopsis: Devenue orpheline très jeune, sans la moindre fortune, la petite Jane Eyre est élevée par une parente aisée, la tante Reed, dans le nord-est de l’Angleterre. Souffre-douleur de ses cousins, maltraitée par leur mère, l’enfant solitaire et rebelle est envoyée à Lockwood, un pensionnat pour jeunes filles pauvres. Durant ces sévères années d’apprentissage, qui font d’elle une jeune fille accomplie, elle affronte la mort de son unique amie et noie sa tristesse dans le dessin. À 19 ans, elle part travailler dans une vaste demeure isolée, Thornfield Hall, comme gouvernante auprès de la pupille d’un riche original, Edward Rochester, lui-même se trouvant à l’étranger. Tous deux se retrouvent face à face pour la première fois sur la lande, un soir d’orage.. (Source: Allociné)

Casting: Ruth Wilson (Jane Eyre); Toby Stephens (Mr Rochester); Lorraine Ashbourne (Mrs Fairfax); Georgie Henley (Jane Eyre jeune); Tara Fitzgerald (Mrs Reed); Christina Cole (Blanche Ingram)...


J'aime énormément les adaptations littéraires que nous procure la télé anglaise. Je trouve qu'elles sont d'une qualité exceptionnelle. 
J'en possède quelques unes en DVD (de Jane Eyre en passant par les adaptations des romans de Jane Austen (de Raisons et sentiments à Persuasion) mais j'en ai regardé peu. Cela s'explique par le fait que je préfère lire les livres avant de voir leur adaptation (du moins, les livres que je possède). 

Vendredi soir, j'ai eu envie de regarder l'adaptation de la BBC  de "Jane Eyre" datant de 2006 avec Ruth Wilson et Toby Stephen dans les rôles respectifs de Jane Eyre et Mr Rochester. 

J'ai trouvé cette adaptation formidable: les deux comédiens ont été fort bien choisi (Ruth Wilson n'est pas d'une grande beauté mais dégage un charme fou, et Toby Stephen incarne un Rochester sombre mais qui cache un humour et une tendresse qui se dévoile au fil de l'histoire). 
Ce qui m'a frappé, c'est le début du premier épisode: cette étendue de sable qui nous invite au voyage, avec la petite Jane qui se rêve dans le désert, pour de suite revenir à la triste réalité. 
Alors, il est vrai que la jeunesse de Jane passe très vite mais elle est juste là pour nous dévoiler la personnalité de Jane...et au moins, cette partie du roman a le mérite d'exister car je me souviens que cette partie fut gommé dans un film avec Charlotte Gainsbourg. Ce qui est tout à fait normal: on peut plus développer une histoire  dans une mini série d'une durée de près de 4 heures que dans un film d'1h56. 

Justement, cette durée m'a fait "un peu peur" vendredi soir (non pas  sa durée, en elle-même mais le fait que cela allait me faire veiller tard): j'avais alors décidé de couper le visionnage sur deux jours...sauf que j'ai tellement été embarqué que je n'ai pas pu m'empêcher de tout regarder, quitte à me coucher après minuit. 

C'est que j'ai été tellement pris dans l'histoire et l'ambiance était tellement angoissante à Thornfield que j'ai eu les "miquettes". Et ce, même si je savais ce qui rôdait dans l'une des tours du château (puisque j'ai déjà lu le livre et vu l'adaptation avec Charlotte Gainsbourg, il y a quelques années). La fin du premier épisode est une angoisse terrible et vous laisse avec un tel clifhanger que je n'ai pas pu résister à l'envie de continuer. 

Les décors sont encore une fois magnifique: la lande anglaise qui se dévoile et Thornfield qui apparaît d'une grande majesté et un peu angoissant, je dois dire, c'est une merveille. 
Le seul petit bémol, c'est que la partie avec les Rivers n'aient pas été un peu plus développé (je dis ça parce que j'adore Andrew Buchan qui interprète St John,je ne suis donc pas objectif, de ce point de vue là) mais, en même temps, c'est le couple Jane/Rochester qui importe, et qui laisse peu de place aux personnages secondaires: ce qui est un peu dommage. 

Malgré ce petit bémol, j'ai trouvé cette adaptation somptueuse, et fidèle au roman. Les acteurs sont tous formidables de justesse, Ruth Wilson en tête, et les décors fabuleux nous invite dans cette Angleterre que j'aime tant. 
Je vous invite, si ce n'est pas déjà fait, à la regarder (en VO cela va sans dire): c'est une belle invitation au rêve et au voyage. 



2 commentaires:

  1. Je l'avais regardé à l'époque à la télé britannique, certaines scènes dégagent une atmosphère presque inquiétante, j'avais beaucoup aimé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette atmosphère inquiétante est ce qui m'a le plus surpris. Je ne m'attendais pas à avoir aussi "peur".

      Supprimer