samedi 3 janvier 2015

La séance du samedi soir #2: The Riot Club


Synopsis: Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis 3 siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie... (Source: Allociné)

J'aime les films anglais. J'aime les films qui se situe dans une université anglaise...J'aime les films initiatiques (même si ici, l'initiation n'est pas le but principal au final).. (bon, j'aime aussi les beaux et jeunes anglais, j'avoue). Ce film avait donc, des chances de me plaire. 

The Riot Club est adapté de la pièce de Laura Wade: "Posh" (l'auteur de la pièce en a d'ailleurs écrit le scénario), réalisé par Lone Sherfig (qui nous avait déjà donné "An Education" et "One Day", deux films que j'apprécie énormément). 

Au début, ce film a des airs de "Cercle des poètes disparus" avec son université grande classe, ses élèves, qui forment un club secret...sauf qu'il faut oublier cela au plus vite. The Riot Club" n'est pas "le Cercle des poètes disparus". Ce n'est même pas comparable, car nous ne sommes pas dans la même ambiance. Ce film qui débute dans une ambiance bon enfant  par des petits défis inoffensifs,  qui servent de tests à l'entrée de Miles et d'Alistair dans le Riot club, et qui paraissent des plus sympathiques, va se transformer en cauchemar. Les personnages de ce films sont abjects (même Miles, qui pourtant est le plus gentil, est abject devant son attentisme et sa non intervention), imbus d'eux mêmes et en deviennent nauséeux. J'ai d'ailleurs été plusieurs fois au bord de la nausée. 
Pourtant, ce huis clos (une bonne partie du film se déroule lors d'un dîner du Riot Club qui va dégénérer (n'oublions pas qu'à la base, c'est une pièce de théâtre) est des plus fascinants. J'ai été dérangé en mon for intérieur, mais je voulais savoir comment tout cela allait finir. 
C'est un film honnête, qui fait le job, avec de jeunes acteurs fort bon (surtout Sam Claflin (dans le rôle d'Alistair Ryle), je le reconnais même si ce n'était pas mon personnage préféré mais il donne une composition de belle facture de ce jeune aristo imbu de sa personne, qui se croit tout permis, méprisant...je pourrais continuer des heures et des heures tellement la liste de ses défauts serait longue),mon préféré étant Max Irons (Miles) mais, je ne suis pas objectif devant sa belle gueule et son physique. 

En revanche, j'ai été désarçonné par la fin (et peut être même un peu déçu): j'aurai voulu quelle soit différente ,mais j'avais peut être oublié dans quel monde nous vivons, juste un instant. 

Au final, un film honnête, emporté par une jeune génération d'acteurs fort bon pour la plupart et qui, malgré son côté très dérangeant et malsain, m'a convaincu. Pas le meilleur de Lone Scherfig (pour moi "An Education est très au dessus) mais un film de très bonne facture, qui nous montre les débordements du pouvoir et l'arrogance de ces jeunes fils à papa qui deviendront l'élite de la nation. Et c'est ça qui fait peur!


2 commentaires:

  1. Je pense que moi aussi ils vont m'énerver ces jeunes aristos imbus de leur personne mais j'ai quand même bien envie de le voir, j'espère que j'en aurais l'occasion :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu as la chance de le voir, j'espère que tu apprécieras le film, à défaut d'aimer les personnages.

      Supprimer