dimanche 5 août 2012

Lettre à Norma Jeane



Chère Norma Jeane,

Voilà 50 ans que vous avez rejoint les étoiles et chaque jour, votre absence est encore plus présente.

Vous étiez la beauté faite femme pour certains. Pour moi, vous étiez surtout une femme blessée, jouant un rôle permanent: celui d'une certaine Marilyn Monroe.
A chaque fois que je regarde une photo de vous, je décèle toujours la tristesse derrière le sourire. Cette femme enfant superficielle, (l'image d'une charmante idiote) n'était là que pour amuser la galerie et ce monde cruel du cinéma.
Marilyn Monroe, votre rôle le plus réussi a été également votre perte. Vous ne saviez plus qui vous étiez: l'icône Marilyn ou la fragile Norma Jeane, abandonnée par une mère folle,  et qui a toujours cherché l'amour d'un père.

Certes, j'ai moi aussi été ébloui par votre image mais c'est votre fragilité qui m'a ému, votre souffrance et ces non dits que vous cachiez derrière une façade glamour, jusqu'au point de non retour.

Un jour, vous avez fissuré le masque que vous portiez, dans cette scène déchirante  de " Misfits", celle où vous hurlez dans le désert. En regardant cette scène j'ai l'impression que Marilyn s'efface pour laissez la place à Norma.


Puis le 5 août 1962, tout s'arrête! Le temps est suspendu et le fil de votre vie casse l'année de vos 36 ans. C'est vraiment trop jeune pour mourir.

Comme d'autres artistes au destin tragique, vous  êtes entré dans la légende. Du moins, Marylin Monroe, qui a prit une place importante dans votre vie.

S'il y a un ailleurs après la mort, j'espère que vous y avez trouvé l'amour que vous cherchiez tant sur Terre, jusqu'à vous brûler les ailes.

Aujourd'hui encore, vos films sont diffusé sur tous les écrans du monde, votre voix résonne à nos oreilles.
Des livres vous sont consacrés que ce soit des romans où des biographies. Des films également comme "Blonde" ou "My Week with Marilyn" qui revient sur votre séjour en Angleterre.
 Certaines chansons parle également de vous que ce soit dans la langue de Molière


ou celle de Shakespeare


ce qui montre bien que vous resterez à jamais une étoile éternelle qui inspire d'autres artistes.

Chère Norma Jeane, je ne vous oublie pas,

Rest In Peace.


Will

7 commentaires:

  1. Bonjur, très bien écrit et tellement vrai.

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  2. Elle aurait été touchée par ces mots,elle qui recherchait la tendresse pour calmer ses bleus à l'âme ,petite fille abandonnée à jamais

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  3. Derrière le personnage Marilyn, il y avait en effet Norma Jeane, une femme à la fragilité extrême dont la beauté fut pour elle une sorte de "malédiction". Mais au-celà de cette beauté, Marilyn avait surtout un charme fou et certainement une très belle âme. Elle est partie très jeune, mais comment pouvait-il en être autrement ... Au regard de sa vie, c'était malheureusement inéluctable.

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