vendredi 25 mai 2018

Là où l'on s'aime, il ne fait jamais nuit

4e de couverture: Et si le bonheur était un sentiment à réinventer ?

Dans la vie de Félicité, tout est allé de travers. Elle rêvait d'amour et de poésie, mais se retrouve seule avec ses deux enfants, Corentin et Manon, nés de pères différents.
Mathilde, sa soeur aînée, a de son côté planifié chaque aspect de son existence. Pour être comblée, il ne lui manque qu'un bébé, qui refuse d'arriver.
Félicité et Mathilde, que les épreuves ont séparées, vont-elles se rapprocher ?
L'anniversaire de Corentin va faire basculer le destin.
Félicité avait promis à son fils de lui révéler l'identité de son père le jour de ses dix ans. Mais impossible d'avouer le secret qu'elle garde douloureusement depuis tant d'années.
Grâce à la tendresse retrouvée de Mathilde et à un mystérieux charpentier aux chemises de bûcheron, Félicité va-t-elle enfin affronter son passé et s'ouvrir à l'amour ?

Pour que le lecteur embarque et aime un roman, il faut qu'il croit ce qu'il lit, qu'il accepte ce que l'auteur(e) lui propose. 

Ce roman avait toutes les clés pour m'emporter dans son univers: des personnages attachants, vivants des moments de vie joyeux rempli de grands et petits drames. Tout cela aurait dû me toucher. 
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Mathilde, Félicité, Germain, Loîc ou Eliane, aucun personnage n'a su me faire vibrer. Tout au long de ma lecture, je n'ai rien ressenti pour eux. Pourtant, habituellement, une histoire comme celle que vit Mathilde, qui essaie par tous les moyens d'avoir un enfant et qui n'y arrive pas: sa détresse aurait dû me toucher. Le secret que cache Félicité à son fils de 10 ans, Corentin, aurait dû me faire pleurer. Sauf que je n'ai rien ressenti tout au long de ma lecture. Ah si, juste un peu d'exaspération par moment, qui me faisait lever les yeux au ciel. 

En fait, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas aimé ce roman, qui se lit bien et qui avait l'air sympathique et touchant (et de plus, je suis persuadé qu'il l'est) ...mais je n'ai pas réussi à trouver la porte d'entrée. Alors, je ne pense pas que ce soit l'histoire qui n'a pas fonctionné mais peut-être le style de l'auteure qui ne m'a pas convaincu. Pourtant, l'idée était bonne de donner la parole à chacun des protagonistes de l'histoire: normalement, l'utilisation de la première personne du singulier fait que l'on se sent plus proche de leurs histoires et qu'on comprend leurs sentiments. Sauf que là, ça à fait pschitt pour moi. 

Je n'ai pas ressenti la détresse de Mathilde qui n'arrive pas à concevoir, je n'ai pas été ému par le drame de Félicité (alors qu'habituellement je ne reste pas insensible à un drame comme celui là), j'ai trouvé que l'amour instantané de Loïc pour Félicité sonnait faux (alors, les coups de foudre peuvent exister et parfois j'y crois, mais là, ça ne fonctionne pas). J'ai trouvé certaines situations et comportements exagérés,  qui me faisaient lever les yeux au ciel. Alors que normalement, cela aurait dû marcher sur moi. 
C'est pour ça que je n'arrive pas à comprendre pourquoi je n'ai pas adhérer à cette histoire. Tout à glissé sur moi, comme si j'étais indifférent, extérieur, à ce que je lisais et j'en suis le premier navré.

Au final, un roman dans lequel je ne suis pas du tout entré et qui m'a laissé à la porte, alors qu'il avait tout pour me plaire. Peut être que je l'ai lu au mauvais moment, que je n'étais pas dans le bon esprit pour le lire, ou tout simplement, qu'il ne me parle pas. Enfin, ce roman n'a pas voulu que j'entre dans son histoire pour que j'y crois un tant soit peu. J'en suis le premier désolé, car je n'aime pas cette sensation. Alors, mon avis ne fait pas loi et je suis sûr que ce roman arrivera à trouver un public qui sera touché par son histoire. Ce ne fut pas le cas pour moi et j'en suis désolé. Mais, quelquefois, un roman peut nous laisser sur le pas de la porte. C'est ce qui est arrivé avec celui là. 

Merci quand même aux Editions Du Rocher pour la découverte de ce livre.

Séverine de la Croix, Là où l'on s'aime, il ne fait jamais nuit, Editions du Rocher, 340 pages, 2018


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