En ce premier mois de l'année, 10 livres ont rejoint ma PAL.
Une petite nouveauté cependant, pour cette nouvelle année, je vais faire deux catégories: les livres papiers, d'un côté et les ebooks de l'autre.
11/01
A peine arrivé à France Loisirs, le 4e tome du "Trône de Fer", a déjà rejoint ma PAL. Et ce, même si je ne le lis que dans trois ans Ainsi, je l'aurai sous la main.
(Acheté à France Loisirs)
20/01
Le premier livre reçu dans le cadre de l'abonnement "Romans" mis en place par le site "Extrapology". La couverture est magnifique et le livre à l'air fabuleux.
(Reçu dans ma BAL)
Un petit livre de contes qui m'a l'air charmant. C'est un petit bonus que j'ai reçu avec l'abonnement "Romans", cité plus haut.
(Reçu dans la BAL)
31/01
Un roman dont le sujet m'a interpellé: une jeune femme quitte son pays le bengladesh pour épouser un américain rencontré sur un site de rencontre. Arrivé au Etats, Unis, pays qui la faisait rêver, elle va déchanter.
(Reçu dans ma BAL)
Une saga familiale se déroulant entre la seconde guerre et aujourd'hui, avec son lot de secrets. Tout ce que j'aime.
(Reçu dans ma BAL)
Je sais, cela peut paraître étrange de voir ce livre dans ma PAL mais quand je l'ai vu, j'ai de suite été intrigué.
Depuis le collège, je suis un passionné d'Histoire et j'ai trouvé que le sujet de ce livre était très intéressant: à l'aide d'anecdotes, l'auteur va nous raconter la vie intime des dictateurs: de Caligula à Khadafi, en passant par Hitler, Pol Pot, Fidel Castro, Staline, et bien d'autres.
Je suis curieux de le lire.
(Reçu dans ma BAL)
Ebooks
11/01
J'ai été tellement charmé par "Sous le gui", mais frustré que ce soit si court, que je me suis rué sur le premier roman d'Angela.
J'ai vraiment hâte de me retrouver avec cet homme idéal.
Premier tome de la série "Fools gold", j'ai été charmé par le résumé. Une petite romance, qui m'a l'air agréablement drôle et fun.
Une autre série de chez Harlequin, qui me fait envie depuis longtemps. J'ai sauté le pas grâce à ma Kobo. (oui c'est une autre romance, et ce n'est pas fini)
30/01
Un roman qui a eu un succès quand il est sorti en grand format. Je trouve la couverture trop tentante et très gourmande. De plus, il fait parti de la nouvelle collection poche d'Harlequin "Mosaïc poche". J'ai ainsi pu profiter d'un prix tout petit en format numérique. Pourquoi s'en priver?
Oui, c'est encore une romance, mais n'est ce pas une année romantique sur le blog? Donc, il y aura également des comédies romantiques livresques également.
Voilà un début d'année qui n'arrange pas ma PAL, et après tout, je m'en fiche. J'aime toujours avoir de nouveaux livres, c'est comme ça et je ne changerai pas; J'en ai donc pris mon parti.
Au mois prochain pour voir les nouveaux arrivants dans ma PAL.
Bienvenue dans ce Kabaret où je vous parlerai de mes lectures, mais également de séries, de cinéma, de musique...
vendredi 31 janvier 2014
mercredi 29 janvier 2014
La Discothèque du 20e siècle #42
En 1981, Quincy Jones enflammait les pistes de danses.
Quincy Jones: Aï no corrida (1981)
Il n'a pas encore produit le Thriller de Michael Jackson, mais il est déjà le producteur le plus respecté de la profession et il sait reconnaître une bonne chanson: la preuve, il emprunte ce titre à l'anglais Chaz Jankel, par ailleurs musicien et complice de Ian Dury (l'immortel auteur de Sex and Drugs and Rock'n'roll). Sur cette version éminemment funky, ne ratez ni les vocalises de la chanteuse Dune, ni le piano d'un certain Herbie Hancock. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)
Bonne écoute!
Quincy Jones: Aï no corrida (1981)
Il n'a pas encore produit le Thriller de Michael Jackson, mais il est déjà le producteur le plus respecté de la profession et il sait reconnaître une bonne chanson: la preuve, il emprunte ce titre à l'anglais Chaz Jankel, par ailleurs musicien et complice de Ian Dury (l'immortel auteur de Sex and Drugs and Rock'n'roll). Sur cette version éminemment funky, ne ratez ni les vocalises de la chanteuse Dune, ni le piano d'un certain Herbie Hancock. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)
Bonne écoute!
lundi 27 janvier 2014
Bed & Breakfast
4e de couverture: La maison du bord de mer est un petit hôtel de charme sur la côte anglaise. Un lieu idyllique, où l?on peut apprécier quelques jours hors du temps. La propriétaire, Claire Marlowe, veille à ce que tout fonctionne bien. Et c'est le cas, jusqu'à l'arrivée de clients qui vont faire vaciller le bel équilibre. Ces hôtes arrivent pour un week-end prolongé avec leur lourd passé comme bagages. Il y a, par exemple, un couple qui cherche à oublier une tragédie familiale. Un homme qui tente de se racheter après avoir commis un acte amèrement regretté. Et puis il y a cette jeune femme qui pense que ce joli bord de mer pourrait détenir la clé de son passé. Les hasards de la vie ont réuni ces hommes et ces femmes dont les destins s'entrecroisent pour, finalement, être bouleversés à tout jamais.
Veronica Henry vous invite lors d'un long week-end dans un petit village anglais au bord de la mer.
Voilà un roman des plus charmants, qui m'a fait passer un agréable moment. Veronica Henry nous présente tout un tas de personnages, plus charmants les uns que les autres. L'hôtel "La maison du bord de mer" va être le témoin de plusieurs destins qui vont être bousculé lors de ce long week-end. Claire, la propriétaire de l'hôtel qui voit son premier amour débarquer à l'hôtel pour enterrer sa vie de garçon, un jeune couple d'amoureux, Dan et Laura, qui s'installe à l'hôtel avec un but avoué pour Laura: retrouver quelqu'un de son passé, mais aussi Colin, qui s'octroie un week-end avec sa fille illégitime et la mère de celle ci (irascible au possible et qu'on a envie de gifler), pour essayer de rattraper le temps perdu. Et bien d'autres encore.
Derrière la plume de Véronica Henry, on sent la patte du scénariste (qu'elle est): elle réussit facilement à définir ses personnages, à leur donner vie, tout en maîtrisant également les rebondissements, faisant alterner passé et présent dans un même chapitre, les flashbacks étant là pour éclairer la situation présente, mais aussi pour dévoiler au lecteur tous les petits secrets de ces pensionnaires de l'hôtel de Claire. Pour vous dire il y a tellement de choses qui se passe dans ce roman qu'on a du mal à croire que celui ci déroule ses intrigues sur trois petits jours.
Le nombre impressionnant de personnages n'est pas facile à gérer quelquefois: certains sont souvent laissés sur la touche au profit des principaux qui prennent toute la place. Ce n'est pas le cas ici. Veronica Henry offre une place à chacun et conclut les histoires de tous les personnages.
Bon, je ne vais pas vous mentir, les histoires de Claire, Laura, Nick, Colin, Luca, Angelica... ne sont pas neuves et ont déjà été lus ailleurs (mais après tout, presque tout à été dit ou écrit, donc, il est normal de se retrouver avec un schéma ou une histoire déjà vu ou lu autre part. Ici, même si ces histoires ne sont pas nouvelles, elles sont bien écrites, bien gérées et font passer un fort agréable moment.
Cet agréable moment est renforcé par le lieu de l'intrigue: ce petit village anglais au bord de la côte est totalement fabuleux. Les descriptions sont tellement belles et idylliques, que j'ai de suite imaginé et voulu visiter Pennfleet. L'atmosphère anglaise de ce livre m'a totalement transporté et charmé.
Vous l'aurez donc compris, voici un petit roman charmant et très divertissant, qui nous offre un petit week-end sur la côte anglaise, avec son lot de secrets, de mensonges et de révélations (sans oublier les histoires d'amour qui se développent au fil des pages), qui nous fait passer de très bon moments de lecture.
Le petit plus du roman se trouve à la fin de celui ci: l'auteur nous donne sa recette pour passer un long week-end férié, avec playlist à emporter, quelques recettes de cuisines à essayer, et les livres à lire , à l'appui. Un petit plus pas négligeable du tout et qui nous fait attendre avec impatience le prochain long week-end férié.
Ma recommandation à moi pour votre prochain long week-end: glissez "Bed & Breakfast" de Veronica Henry dans votre valise et laissez vous charmer par les pensionnaires de "La Maison du bord de mer"
Merci à Eric et aux Editions City pour cette jolie découverte.
Veronica Henry: Bed & Breakfast, (The Long Weekend), Editions City, 379 pages, 2013
Veronica Henry vous invite lors d'un long week-end dans un petit village anglais au bord de la mer.
Voilà un roman des plus charmants, qui m'a fait passer un agréable moment. Veronica Henry nous présente tout un tas de personnages, plus charmants les uns que les autres. L'hôtel "La maison du bord de mer" va être le témoin de plusieurs destins qui vont être bousculé lors de ce long week-end. Claire, la propriétaire de l'hôtel qui voit son premier amour débarquer à l'hôtel pour enterrer sa vie de garçon, un jeune couple d'amoureux, Dan et Laura, qui s'installe à l'hôtel avec un but avoué pour Laura: retrouver quelqu'un de son passé, mais aussi Colin, qui s'octroie un week-end avec sa fille illégitime et la mère de celle ci (irascible au possible et qu'on a envie de gifler), pour essayer de rattraper le temps perdu. Et bien d'autres encore.
Derrière la plume de Véronica Henry, on sent la patte du scénariste (qu'elle est): elle réussit facilement à définir ses personnages, à leur donner vie, tout en maîtrisant également les rebondissements, faisant alterner passé et présent dans un même chapitre, les flashbacks étant là pour éclairer la situation présente, mais aussi pour dévoiler au lecteur tous les petits secrets de ces pensionnaires de l'hôtel de Claire. Pour vous dire il y a tellement de choses qui se passe dans ce roman qu'on a du mal à croire que celui ci déroule ses intrigues sur trois petits jours.
Le nombre impressionnant de personnages n'est pas facile à gérer quelquefois: certains sont souvent laissés sur la touche au profit des principaux qui prennent toute la place. Ce n'est pas le cas ici. Veronica Henry offre une place à chacun et conclut les histoires de tous les personnages.
Bon, je ne vais pas vous mentir, les histoires de Claire, Laura, Nick, Colin, Luca, Angelica... ne sont pas neuves et ont déjà été lus ailleurs (mais après tout, presque tout à été dit ou écrit, donc, il est normal de se retrouver avec un schéma ou une histoire déjà vu ou lu autre part. Ici, même si ces histoires ne sont pas nouvelles, elles sont bien écrites, bien gérées et font passer un fort agréable moment.
Cet agréable moment est renforcé par le lieu de l'intrigue: ce petit village anglais au bord de la côte est totalement fabuleux. Les descriptions sont tellement belles et idylliques, que j'ai de suite imaginé et voulu visiter Pennfleet. L'atmosphère anglaise de ce livre m'a totalement transporté et charmé.
Vous l'aurez donc compris, voici un petit roman charmant et très divertissant, qui nous offre un petit week-end sur la côte anglaise, avec son lot de secrets, de mensonges et de révélations (sans oublier les histoires d'amour qui se développent au fil des pages), qui nous fait passer de très bon moments de lecture.
Le petit plus du roman se trouve à la fin de celui ci: l'auteur nous donne sa recette pour passer un long week-end férié, avec playlist à emporter, quelques recettes de cuisines à essayer, et les livres à lire , à l'appui. Un petit plus pas négligeable du tout et qui nous fait attendre avec impatience le prochain long week-end férié.
Ma recommandation à moi pour votre prochain long week-end: glissez "Bed & Breakfast" de Veronica Henry dans votre valise et laissez vous charmer par les pensionnaires de "La Maison du bord de mer"
Merci à Eric et aux Editions City pour cette jolie découverte.
Veronica Henry: Bed & Breakfast, (The Long Weekend), Editions City, 379 pages, 2013
dimanche 26 janvier 2014
Film Romantique #6: Un amour à New York (Serendipity)
Année: 2002
Réalisateur: Peter Chelsom
Casting: John Cusak (Jonathan Trager), Kate Beckinsale (Sara Thomas), Jeremy Piven (Dean), Molly Shannon (Eve)...
Synopsis: A l'approche des fêtes de fin d'année, en 1990, Jonathan Trager croise dans la foule new-yorkaise Sara, une ravissante jeune femme. C'est le coup de foudre. Bien que tous deux soient engagés dans une autre relation, Jonathan et Sara passent la nuit à errer ensemble dans Manhattan. Mais la nuit touche à sa fin et les voilà contraints de prendre la décision de se revoir au non. Quand Jonathan, sous le charme, propose un échange de numéros de téléphone, Sara se dérobe pour suggérer de laisser le destin décider. S'ils sont faits l'un pour l'autre, dit-elle, ils trouveront bien le moyen de se revoir.
Dix ans plus tard, les deux jeunes gens sont sur le point de se marier avec quelqu'un d'autre. Cette fois, le moment est venu pour eux de pousser la curiosité plus loin. Se rappelant de cette rencontre magique, ils décident de se retrouver avec l'aide de leurs meilleurs amis. (Source: Allociné)
Vous croyez au hasard ?
Quelques jours avant Noël, à New York, c'est un peu le
branle-bas de combat à Bloomingdales. Jonathan croise, par hasard,
Sara, une jeune anglaise. Tous deux ont flashé sur la même paire de
gants . C'est un coup de foudre immédiat. Ils passent la
journée ensemble : ils partagent une glace à Serendipity, vont
faire du patin, sur la patinoire du Rockfeller Center . Au
moment de se séparer, Jonathan demande son numéro de téléphone à
Sara. Celle ci le note, le tend à Jon mais le papier s'envole. Un
signe pour Sara, qui se dérobe a le lui redonner. Elle va alors
décider de laisser faire le destin. S'ils doivent se revoir, ce sera
parce que le hasard l'aura décidé.
Des années passent...
Et c'est là que le film prend son envol, après cette
superbe introduction, dont je ne vous ai pas tout dévoilé, sinon,
ce ne serait pas drôle
« Un amour à New York » (ou « Serendipity »,
en VO) est le Film Romantique par excellence. Il respecte tous les
codes de la comédie romantique, mais avoir choisi le Hasard comme
élément principal de la romance en fait son originalité.
Ma découverte de ce film est un pur hasard (je sais,
c'est un peu facile, mais c'est vrai) : je jouais à la zapette
sur les chaînes du câble, quand je suis tombé sur les 5 dernières
minutes de ce film. Dernières minutes qui m'ont accrochées, mais
qui m'ont surtout frustrées car j'aurai tellement voulu en voir
plus. J'ai alors regardé la chaîne où mon zapping m'avait emmené,
ouvert le programme télé et noter dans un coin de ma tête, le
titre du film. (Il m'arrive parfois de ne pas noter les titres de
films ou de romans qui croisent ma route. Si ceux ci doivent croiser
à nouveau ma route et que je m'en souviens, c'est qu'ils sont fait
pour moi).
Heureusement, un jour, le hasard (encore lui) a mis sur
ma route le DVD du film. Je me baladais dans le rayon DVD quand je
suis tombé sur le titre « Un amour à New York » . je me
suis souvenu que je voulais le voir. Ni une, ni deux, je suis reparti
avec et ai pu savourer cette merveille de film romantique.
Tout dans ce film est fait pour nous faire rêver :
Une romance, New York sous la neige, Le Waldorf, Astoria,
Bloomingdales, des acteurs à tomber à la renverse.
John Cusak (et non pas Joan Cusak comme je m'apprêtais
à l'écrire (Joan Cusak, actrice et sœur de John Cusak (oui c'est
vrai, les parents se sont pas trop compliqué la vie pour les prénoms
de leurs enfants)), je disais donc, John Cusak et Kate Bekinsale
forment l'un des plus beau couples de comédies romantiques :
ils sont beaux, mais pas des canons de beauté. Ils sont simplement
beau. (Je ne sais pas si vous me comprenez bien. Ils n'ont pas
l'allure mannequin et pourraient ressembler à des gens lambdas.
Enfin bref) J'ai découvert ces deux acteurs avec ce film et je les
ai trouvés très convaincants, très mignon (oui, oui, mignon au
singulier et pas au pluriel, mais bon pour comprendre pourquoi, il
faut regarder le film ).
Pour cet énième visionnage, (le 4e), j'ai
redécouvert un acteur : Jeremy Piven. C'est étrange tout de
même : la première fois que j'ai fais la connaissance de ce
formidable acteur, c'était dans ce film. Pourtant, c'est dans la
géniale série « Entourage », qu'il m'a marqué. En
revoyant sa performance dans « Un amour à New York »,
j'ai eu des éclats de rires devant certaines scènes qui ne me
faisaient que sourire avant. Son interprétation est sans faille,
mais surtout, elle n'éclipse pas celles de ses partenaires, et en
particulier de son partenaire : John Cusak. En fait, c'est un
excellent second rôle : il donne une performance d'acteur
mémorable mais qui ne prend pas le pas sur celle de John Cusak, qui
reste le personnage principal.
L'un des éléments phares d'une bonne et belle comédie
romantique est la musique qui l'habille. Le tissu dont est fait celle
ci est de la pure soie. Elle habille les images d'une manière
extrêmement belle, mélangeant plusieurs genres, de John Mayor (83)
à Louis Armstrong (Cool Yule), en passant par Annie Lennox (Waiting
in Vain) ou Heather Nova (Like Lovers do). Sans oublier la musique
d'Alan Silvestri qui a composé le thème du film, et qui me donne
des petits papillons au ventre à chaque écoute
Je ne suis pas très BO de film. En fait, il faut que le
film m'ait tellement plu pour avoir envie de retrouver son ambiance à
l'aide des musiques. Alors, seulement, j'achète le CD. Mais bon, ça
c'est possible quand j'ai vu le film au cinéma et que la BO est
disponible en magasin.
Ayant découvert « Un amour à New York » à
la télé, j'avais très peu de chance de tomber sur la BO. C'est
d'ailleurs pourquoi, je ne la cherchais pas. Cependant, un jour, dans
un magasin d'occasion, en fouinant dans le rayon CD, le hasard
(toujours lui!) m'a mis dans les mains le CD de « Serendipity »
(car oui, la BO avait pour nom, le titre original du film.
Heureusement que l'affiche était la même). . Ni une, ni deux, je
l'embarque avec moi et depuis c'est devenu l'un de mes Cds favoris
que j'écoute régulièrement.
Attention Spoilers (ne lisez pas ce qui suis et ne visionnez pas la vidéo si vous ne voulez pas savoir la Fin du film)
Ma scène préférée du film est la scène à la
patinoire.(une petite précision s'impose : il y a deux scènes
à la patinoire : une au début du film et une à la fin du
film). Pour ma part, c'est la 2e scène, ma préférée, celle qui
intervient à 5 minutes de la fin. La patinoire, Jonathan, seul
allongé sur la patinoire, tenant dans ses mains le gant de
Bloomingdale que Sara lui avait donné, gardant l'autre pour elle,
puis là ,parmi les flocons, un gant noir qui tombe du ciel et
atterrit sur lui. Il s'assoit, se retourne et voit Sara sur le bord
de la patinoire. Ils s'approchent, se frôlent la main et..je ne vous
en dirais pas plus. Il n'y a pas plus romantique comme scène. Puis,
c'est avec cette scène, que j'ai fait connaissance avec ce film.
Car, je me répète, mais j'ai vu ce film par la fin. Et c'est cette
fin qui m'a fait tomber amoureux de ce film.
Fin des Spoilers
Seulement, croyez vous au hasard ?
2e Contribution pour le challenge New York organisé par le Café Powell.
Libellés :
Challenge New York,
Film Romantique,
Parlons ciné
Slow Qui Tue #175: Un homme heureux
le slow qui tue de la semaine veut être un homme heureux:
William Sheller: Un homme heureux
Bonne écoute!
William Sheller: Un homme heureux
Bonne écoute!
vendredi 24 janvier 2014
Film Romantique #5: A l'est d'Eden
Année: 1955
Réalisateur: Elia Kazan
Casting: James Dean (Cal Trask), Julie Harris (Abra), Raymond Massey (Adam Trask), Richard Davalos (Aron Trask), Jo Van Fleet (Kate)...
Synopsis: Une petite ville des Etats-Unis à l'aube de la Première Guerre mondiale. Cal, jeune révolté, s'oppose, en faisant fortune, à son père qui lui préfère son frère. (Source: Allociné)
Un chef-d'oeuvrre de la littérature peut devenir un
chef-d'oeuvre du cinéma. « A l'est d'Eden en est un bel
exemple.
Adapté d'un chef d'oeuvre de la littérature américaine
du 20e siècle, écrit par John Steinbeck : « A l'est
d'Eden » est le premier « vieux film » que j'ai
découvert (quand j'étais gamin, les films datant d'avant les années
80 étaient de vieux films qui ne m'intéressaient pas, sauf les
comédies de De Funes et Bourvil).
C'était un dimanche, (j'avais une vingtaine d'années),
je suis tombé en admiration dans un magasin, devant un portrait noir
et blanc de James Dean, que je me suis empressé d'acheter et
d'accrocher ensuite, au dessus de mon lit. ( ce portrait m'a suivi
lors de mon emménagement dans mon appartement et aujourd'hui, il
trône au milieu du couloir de mon entrée, « à côté »
de Marilyn.
Quelques mois plus tard, un autre dimanche, Arte
rediffusait « A l'est d'Eden ». Tout à ma passion
nouvelle pour le beau James, j'ai regardé ce film qui m'a fait un
très grand effet : je découvrais un autre cinéma que je ne
connaissais pas. C'est grâce à ce film que ma passion pour le
cinéma des années 40/50 m'est venue.
Depuis, j'ai vu « A l'est d'Eden » deux fois
(en comptant mon visionnage d'il y a quelques jours) : une
première en video (VHS que j'avais trouvé dans un vide-grenier) et
la 2e en DVD, ce qui m'a enfin permis de regarder le film en VOST.
Indéniablement, « A l'est d'Eden » fait
partie de mon panthéon « des Plus beaux films de tous les
temps ». C'est un « monument » du cinéma qui a
révélé l'un des plus grands acteurs qui soit (malheureusement
disparu trop tôt) : James Dean. La VOST m'a permis de mesurer
l'ampleur de son talent. Il crève l'écran et se paye le luxe
d'éclipser ses partenaires : on ne voit que lui à l'écran.
L'histoire de Cal est bouleversante : ce jeune
homme qui fait tout pour se faire aimer de son père mais qui n'y
arrive pas, éclipsé par son frère (cadet ou aîné, je n'arrive
pas a déceler lequel des deux est le plus âgé). Pourtant, son père
n'est pas un mauvais gars, il est plutôt droit, et gentil.
Seulement, il ne sait pas comment se comporter avec ce fils
impétueux.
La découverte de Cal a propos de sa mère va faire
voler la famille en éclats.
Dans ce film ,il y a de la haine, de la jalousie, des
secrets qui se dévoilent tout au long du film. « A l'est
d'Eden » est un drame puissant qui dévaste tout sur son
passage.
C'est bien joli tout ça, mais vous vous demandez
probablement pourquoi j'inclue ce film dans les films romantiques ?
Pour la bonne et simple raison qu'il y a une histoire
d'amour. L'amour naissant entre Abra, la fiancée d'Aaron , et Cal,
le frère de ce dernier. Certes, cette romance est en filigrane, par
petites touches dans le film, mais c'est bien elle qui va être à
l'origine de beaucoup d’événements : la jalousie entre les
deux frères, mais surtout, cet amour va faire grandir Cal, qui
« deviendra » un homme à la fin du film.
La réalisation d'Elia Kazan peut paraître académique,
mais elle est compensée par la performance des acteurs et surtout
celle de James Dean qui irradie tout le film de sa présence :
il oscille entre timidité et violence : il a de temps en temps
un air de petit garçon, qu'une voix juvénile, rend plus vulnérable,
et des accès de violence qui font ressortir sa masculinité.
Ma scène préférée du film est celle de la fête
foraine (et plus particulièrement dans la grande roue). Abra avoue à
Cal qu'elle est un peu perdue entre son amour pour Aron et le désir
qu'elle ressent pour lui. La scène se terminera par leur premier
baiser.
La scène finale du film fait également partie de mes
scènes préférées.
« A l'est d'Eden » est un film magnifique,
qui, certes, prend son temps pour installer les choses, mais qui
montre les relations compliquées d'une famille décomposée. Avec en
prime, l'émergence d'un immense acteur. Rien que pour découvrir la
performance de James Dean, « A l'est d'Eden » doit être
vu au moins une fois.
mercredi 22 janvier 2014
La Discothèque du 20e siècle #41
En 1981, Sylvie Vartan nous chante que l'amour s'envole en fumée, comme une cigarette.
Sylvie Vartan: L'amour c'est comme une cigarette (1981)
En juillet 1980, Sylvie retrouve Johnny pour un concert unique en duo, dans le cirque antique d'Orange. mais trois mois plus tard, c'est le choc: l'annonce de leur divorce est confirmée. Autant dure que l'année 1981 s'annonce chaotique pour Sylvie...qui au contraire relève la tête et cartonne autant dans les classements (avec ce titre) qu'au Palais des sports en novembre. (Source: Fascicule: "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)
Bonne écoute!
Sylvie Vartan: L'amour c'est comme une cigarette (1981)
En juillet 1980, Sylvie retrouve Johnny pour un concert unique en duo, dans le cirque antique d'Orange. mais trois mois plus tard, c'est le choc: l'annonce de leur divorce est confirmée. Autant dure que l'année 1981 s'annonce chaotique pour Sylvie...qui au contraire relève la tête et cartonne autant dans les classements (avec ce titre) qu'au Palais des sports en novembre. (Source: Fascicule: "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)
Bonne écoute!
mardi 21 janvier 2014
Exploratology: reception du premier colis
Depuis quelques années, une nouvelle "mode est arrivée: celle des sites concernant des Box.
Vous savez, les petites Box que vous recevez tous les mois, (pour ceux qui s'abonnent bien sûr), sur un thème précis, ou une passion précise.
Vous avez des Box de Beauté, des Box qui concernent le Thé, des Box pour Animaux, etc...
Je connaissais le phénomène depuis quelques mois, mais, après avoir lu un article sur ces fameuses Box dans un magazine, j'ai eu envie de tester...sauf qu'il fallait que je trouve la Box qui me corresponde, et là ,le choix était mince, car, entre les Boxes "Culinaires" et les Boxes "beauté" (qui sont les plus représentées, il faut bien le dire), il n'y avait pas grand chose de tentant (il y avait bien les Boxes Thés, mais je n'en bois pas assez dans le mois pour en recevoir une/mois).
j'avais réussi à trouver mon bonheur avec une Box culturelle, qui proposait des places spectacles, de cinéma et autres joyeusetés culturelles, mais apparemment, cette Box là n'existe déjà plus. (Car, oui, les Boxes se multiplient mais sont aussi quelquefois éphémères).
Puis, en fouinant, je suis enfin tombé sur le site qui me convenait:
Ce site est ouvert depuis l'année dernière.
Il propose deux formules:
Une formule "sélections thématiques"; Chaque sélection varie en fonction du thème choisi (les thèmes sont très variés, comme par exemple "les Super Héros, "Automne en couleurs", "Classiques revisités") Le prix varie également en fonction du thème choisi.
La 2e formule est une formule abonnement:
Trois abonnements sont proposés:
un abonnement "Food", qui comprend un livre qui tourne autour de la cuisine (soit sous forme de livres de recettes, de livres de photos ou de BDs) choisi par l'équipe d'Exploratology. (L'abonnement est de 24, 90€/mois et comprend 2 livres ou 1 livre et un objet relatif à la cuisine.
Un abonnement "Roman": pour 12,90€/mois, vous recevez un roman choisi par l'équipe d'Exploratology, des sucreries et du thé.
Depuis ce mois ci, un abonnement "Joli papier a été mis en place.
Après avoir parcouru le site, je me suis laissé tenter et je me suis abonné pour le livre du mois de janvier.
J'ai reçu mon colis hier. Voici ce qu'il contenait:
- Le roman "L'étrangère aux yeux bleus de Youri Rytkhéou
-Des sucreries: 3 Régal'ad (citron, orange, cerise), un Carambar à la fraise
-3 sachets de thé (Thé Blanc, Thé Vert, Thé Earl Grey à la Bergamote)
-Le brahmane et le pot de farine (Contes édifiants du Pancatantra). (Celui ci n'était pas prévu dans le colis. La fondatrice du site l'a ajouté en cadeau pour s'excuser du retard qu'avait pris l'envoi du colis. Retard dont elle m'avait prévenu par mail, en m'expliquant que les exemplaires du roman de Youri Rytkhéou, qu'elle avait reçu était arrivé en mauvais état. Voulant faire les choses bien, elle a préféré les recommander. Voilà pourquoi mon colis (et probablement d'autres) sont arrivés une semaine en retard.
J'ai trouvé cela très pro de la part de Marjorie Nguyen (fondatrice d'Exploratology), ce qui est une preuve de qualité et de sérieux.
Devant ce premier envoi concluant (pour la qualité de l'envoi puisque je n'ai pas encore lu le livre, qui m'a l'air d'être bien), j'ai rempilé pour le mois de Février.
Alors, vous allez me dire:
- c'est bien gentil ton histoire, mais c'est un risque de s'abonner pour recevoir un livre: le premier risque étant d'avoir déjà le livre proposé en sa possession.
-C'est vrai, mais la particularité d'"Exploratology" est de donner un indice assez détaillé (sans dévoiler le titre du livre, ni l'auteur) sur le roman du mois.
Par exemple, pour le livre de Février, l'indice est le suivant:
Vous savez, les petites Box que vous recevez tous les mois, (pour ceux qui s'abonnent bien sûr), sur un thème précis, ou une passion précise.
Vous avez des Box de Beauté, des Box qui concernent le Thé, des Box pour Animaux, etc...
Je connaissais le phénomène depuis quelques mois, mais, après avoir lu un article sur ces fameuses Box dans un magazine, j'ai eu envie de tester...sauf qu'il fallait que je trouve la Box qui me corresponde, et là ,le choix était mince, car, entre les Boxes "Culinaires" et les Boxes "beauté" (qui sont les plus représentées, il faut bien le dire), il n'y avait pas grand chose de tentant (il y avait bien les Boxes Thés, mais je n'en bois pas assez dans le mois pour en recevoir une/mois).
j'avais réussi à trouver mon bonheur avec une Box culturelle, qui proposait des places spectacles, de cinéma et autres joyeusetés culturelles, mais apparemment, cette Box là n'existe déjà plus. (Car, oui, les Boxes se multiplient mais sont aussi quelquefois éphémères).
Puis, en fouinant, je suis enfin tombé sur le site qui me convenait:
Ce site est ouvert depuis l'année dernière.
Il propose deux formules:
Une formule "sélections thématiques"; Chaque sélection varie en fonction du thème choisi (les thèmes sont très variés, comme par exemple "les Super Héros, "Automne en couleurs", "Classiques revisités") Le prix varie également en fonction du thème choisi.
La 2e formule est une formule abonnement:
Trois abonnements sont proposés:
un abonnement "Food", qui comprend un livre qui tourne autour de la cuisine (soit sous forme de livres de recettes, de livres de photos ou de BDs) choisi par l'équipe d'Exploratology. (L'abonnement est de 24, 90€/mois et comprend 2 livres ou 1 livre et un objet relatif à la cuisine.
Un abonnement "Roman": pour 12,90€/mois, vous recevez un roman choisi par l'équipe d'Exploratology, des sucreries et du thé.
Depuis ce mois ci, un abonnement "Joli papier a été mis en place.
Après avoir parcouru le site, je me suis laissé tenter et je me suis abonné pour le livre du mois de janvier.
J'ai reçu mon colis hier. Voici ce qu'il contenait:
- Le roman "L'étrangère aux yeux bleus de Youri Rytkhéou
-Des sucreries: 3 Régal'ad (citron, orange, cerise), un Carambar à la fraise
-3 sachets de thé (Thé Blanc, Thé Vert, Thé Earl Grey à la Bergamote)
-Le brahmane et le pot de farine (Contes édifiants du Pancatantra). (Celui ci n'était pas prévu dans le colis. La fondatrice du site l'a ajouté en cadeau pour s'excuser du retard qu'avait pris l'envoi du colis. Retard dont elle m'avait prévenu par mail, en m'expliquant que les exemplaires du roman de Youri Rytkhéou, qu'elle avait reçu était arrivé en mauvais état. Voulant faire les choses bien, elle a préféré les recommander. Voilà pourquoi mon colis (et probablement d'autres) sont arrivés une semaine en retard.
J'ai trouvé cela très pro de la part de Marjorie Nguyen (fondatrice d'Exploratology), ce qui est une preuve de qualité et de sérieux.
Devant ce premier envoi concluant (pour la qualité de l'envoi puisque je n'ai pas encore lu le livre, qui m'a l'air d'être bien), j'ai rempilé pour le mois de Février.
Alors, vous allez me dire:
- c'est bien gentil ton histoire, mais c'est un risque de s'abonner pour recevoir un livre: le premier risque étant d'avoir déjà le livre proposé en sa possession.
-C'est vrai, mais la particularité d'"Exploratology" est de donner un indice assez détaillé (sans dévoiler le titre du livre, ni l'auteur) sur le roman du mois.
Par exemple, pour le livre de Février, l'indice est le suivant:
"Dans des petits récits autobiographiques, un auteur québécois se rappelle des films et des séances de ciné de son enfance. Une écriture fantastique et pleine d'humour, et un univers dans lequel on plonge complètement... Un livre pour les amateurs de cinéma et de tranches de vie truculentes! (paru chez Babel, 2000)" (Source: Site: Exploratology)
Avec cet indice, vous savez, de suite, si vous possédez un roman de ce genre dans votre bibliothèque. Pour ma part, cet indice m'indique que je n'ai pas un livre comme celui ci en ma possession et cet indice me tente bien. Donc j'ai foncé.
Ensuite, l'abonnement n'est pas automatique. Vous renouvelez votre abonnement chaque mois en fonction du livre du mois. Si l'indice donné vous signale que vous avez déjà le livre choisi, ou si tout simplement celui ci ne vous tente pas ou ne titille pas votre curiosité, vous pouvez passer votre tour.
Autre point, le prix de l'abonnement "roman". je trouve celui ci très correct: 12,90€ pour un roman en format poche, du thé et des douceurs, cela n'est pas excessif.
Dernier point qui pourrait vous chagriner: celui de recevoir un livre que vous n'avez pas choisi: si vous avez peur que ce livre ne soit pas fait pour vous: l'indice du livre du mois inscrit sur le site, peut vous donner une idée, sur votre intérêt au livre ou pas. Après, à savoir s'il va nous plaire ou pas, je dirai que c'est le sort de chaque livre: quand vous achetez un livre, découvert en magasin, vous vous fiez à la 4e de couverture. Celle ci vous intrigue mais ce n'est pas pour autant que le livre vous plaira.
Après, je pense, qu'il faut aussi être curieux: pour ma part, si je me suis lancé dans cette aventure, c'est pour découvrir des auteurs et des livres que je ne connais pas et élargir ma culture littéraire. Parfois de nouvelles découvertes livresques peuvent s'avérer de véritables coup de cœur.
Si vous voulez en savoir plus sur "Exploratology" et peut être vous laissez séduire par ce concept, je vous invite à vous rendre sur le site: Exploratology.
Un site fait pour tous ceux qui veulent faire de nouvelles découvertes.
Un site fait pour tous ceux qui veulent faire de nouvelles découvertes.
lundi 20 janvier 2014
L'adieu aux armes
4e de couverture: Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front
d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son
infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la
guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. Un des meilleurs romans
de guerre. Un des plus grands romans d'amour. (Source: 4e de couverture de l'éditions Folio prise sur le site Amazon)
Parfois, il serait bon que de nouveaux traducteurs se penchent sur certains grands romans de la littérature étrangère et rafraîchissent les traductions.
C'est surtout dans les dialogues que la vieillesse de la traduction est la plus visible. Certaines expressions ou phrases sont trop passées pour être appréciées aujourd'hui.
Ernest Hemingway est l'un des plus grands auteurs
américains du 20e siècle. Il était donc normal, pour un amoureux
et un curieux de la littérature comme moi, que je me plonge dans son
univers.
C'est avec « L'adieu aux armes » que je
commence ma découverte. Heureux hasard du calendrier, ce roman se
déroule durant la première guerre mondiale (cette guerre dont on
fête le centenaire cette année), et raconte l'histoire d'amour
entre Frédéric Henry, un soldat américain embarqué dans la
guerre, dans l'armée italienne (comment il est arrivé là, mystère)
et Catherine, infirmière anglaise, travaillant dans l'hôpital où
le jeune homme va être transféré après sa blessure.
Pour une première incursion dans l'univers d'Hemingway,
c'est un loupé pour ma part. Je n'ai pas adhéré une seule seconde
à l'histoire et aux personnages, qui m'ont semblé sans intérêt.
Je n'ai rien ressenti pour eux (même au moment tragique de la fin).
Pourtant, la situation de départ était plaisante.
Découvrir le premier conflit mondial du point de vue italien était
très intéressant, car totalement inconnu, pour un français comme
moi. (car il est vrai que ce conflit mondial est étudié en cours,
du point de vue de la France, mais pas des autres contrées). Donc,
ce point de vue là était intéressant à découvrir.
Mais tout le reste sonnait faux, je n'y ai pas cru une
seule seconde et l'ennui s'est vite installé. Je tournais les pages
sans plaisir. Pourtant, je n'arrive toujours pas à abandonner un
roman commencé même si celui ci me lasse. (C'est probablement le
fait de me dire que si j'abandonne j'aurai l'impression, d'avoir
perdu mon temps pendant des jours avec ce livre et ne pas pouvoir le
comptabiliser dans mes lectures qui me force à continuer)
En fait, le problème de ce roman, c'est son écriture :
j'ai trouvé cela mal « écrit » : les dialogues,
nombreux, sonnaient faux et niais quelquefois, des répétitions de
dialogues inutiles, le lecteur ayant l'impression de lire la même
phrase pendant trois lignes.
Mais, la faute n'en revient pas à Hemingway (voilà
pourquoi, j'ai mis écrit entre parenthèse un peu plus haut) :
je pense que ce qui ne va pas dans ma version de « l'adieu aux
armes », c'est sa traduction. J'ai trouvé cela mal traduit, ou
plus adapté à notre époque. Le roman a été écrit en 1932,
traduit en 1948. La traduction à 66 ans !!!
Parfois, il serait bon que de nouveaux traducteurs se penchent sur certains grands romans de la littérature étrangère et rafraîchissent les traductions.
C'est surtout dans les dialogues que la vieillesse de la traduction est la plus visible. Certaines expressions ou phrases sont trop passées pour être appréciées aujourd'hui.
Mais bon, le débat d'une nouvelle traduction ou pas
n'est pas le sujet de cette chronique. Elle éclaire simplement
pourquoi la lecture de « L'adieu aux armes » a été
fastidieuse. J'aurai pourtant tellement aimé l'apprécier. Tant pis.
Toutefois, j'espère que ma prochaine incursion dans
l'univers et l'écriture d'Hemingway se passera mieux. Car je suis
quelqu'un de persévérant (ou inconscient allez savoir) et je donne
souvent une seconde chance à un auteur.
Allez, monsieur Hemingway, ce n'est que partie remise.
La prochaine fois sera la bonne.
Ernest Hemingway : L'adieu aux armes,(A Farewell to arms), France
Loisirs, 330 pages (p. 13 à P.330), 2011
dimanche 19 janvier 2014
Film Romantique #4: 40 jours, 40 nuits
Année: 2002
Réalisateur: Michael Lehmann
Casting: Josh Hartnett (Matt Sullivan), Shannyn Sossamon (Erica), Paulo Costanzo (Ryan), Adam Trese (John)...
Synopsis: Matt Sullivan sort d'une rupture douloureuse. Sa dernière grande histoire d'amour s'est soldée par un véritable échec.
A vingt-huit ans, Matt jouit d'une solide réputation de tombeur. Concepteur de sites Internet, il fréquente les milieux branchés de San Francisco, côtoie les plus belles femmes et multiplie les conquêtes. Mais celui-ci se lance un défi : pendant quarante jours et quarante nuits, ce séducteur impénitent s'abstiendra de toute relation sexuelle, fuira toute tentation charnelle, refusera baisers, flirts et caresses. S'il y parvient, ce sera la première fois qu'il respectera un engagement jusqu'au bout.
Matt a enfin l'impression de contrôler ses envies et son destin. Jusqu'au jour où il fait la rencontre d'Erica. Cette fille à la fois sexy, intelligente, épanouie et débordante d'humour, le rend complètement fou... (Source: Allociné)
Après le visionnage de ce film une question se pose :
est ce réellement une comédie romantique ou simplement une comédie
sur le sexe (et plus particulièrement sur l'absence de sexe) ?
Par les producteurs de Bridget Jones (une comédie
romantique de qualité), « 40 jours, 40 nuits » à pour
vedette principale : Josh Hartnett (un beau gosse en vogue à la
fin des années 90-début des années 2000),. Le postulat de départ est une
rupture sentimentale que Matt essaie de surmonter en couchant avec
plein de filles ; Sauf que cela est de pire en pire. Il va alors
se confesser à son frère (futur prêtre) : c'est lors d'une de
ses confessions qu'il va trouver la solution à son problème : pas de
sexe pendant la durée du carême, c'est à dire 40 jours. Impossible
pour Matt : c'est ce que pense tous ses proches qui commencent à
faire des paris sur ce vœu d'abstinence.
Le vœu vient juste de débuter que Matt rencontre Erica
au lavomatic. Une histoire d'amour vient peut être de commencer,
sauf que le vœu d'abstinence de Matt va compliquer les choses.
« 40 jours/40 nuits » est une comédie
sympathique, mais pas transcendante : la romance qui s'installe
entre Matt et Erica est adorable mais le fait que la comédie tourne
autour du sexe gâche un peu les choses. J'ai trouvé des scènes
parfois alourdies par le fait qu'on y parle de choses en dessous de
la ceinture. Vous allez me rétorquer que parler de sexe avec finesse
est un peu difficile, certes, mais pas impossible. Par exemple, «2
garçons, 1 fille, 3 possibilités (Threesome ) », parle
également énormément de sexe mais le fait avec finesse. Là , la
finesse est parfois oubliée au détriment de scène, ma foi drôle,
mais qui risque de tomber dans le graveleux (heureusement, cela est
évité de justesse).
Alors, même si la comédie tourne (beaucoup) autour du
sexe, il y a tout de même une partie romantique au film : toute
la romance autour d'Erica et de Matt propose quelque chose de tendre
et de joli. En témoigne, la scène, que j'ai préféré dans le
film, celle où Matt (qui a fait voeu de chasteté, en incluant pas
de sexe, mais aussi pas de baiser, de contact physique. En vérité,
rien de rien autour du sexe) et Erica vont avoir une relation intense
avec une fleur. Comme Matt s'interdit des contacts physiques avec
d'éventuelles partenaires , il va « toucher » Erica avec
la fleur. J'ai trouvé cette scène très belle, tendre, pure
également.
Le fait que ce film romantique n'a pas totalement
fonctionné sur moi, la cause en vient à Josh Hartnett. Désolé
mais je n'adhère pas à cet acteur : attention, je ne dit pas
qu'il joue mal, il se débrouille plutôt pas mal, mais, je ne le
trouve pas si sexy que ça ; Il ne me fait pas fantasmer, ni
craquer un petit peu. Je ne le trouve pas choupinet. En clair, il ne
m'attire pas ! ( pour que j'adhère à l'histoire romantique, il
faut que l'acteur principal m'attire un tant soit peu) Sa Partenaire
Shannyn Sossamon, s'en tire mieux que lui : j'ai beaucoup aimé
son personnage et la façon qu'elle avait de lui « donner
vie ».
En clair, voilà un film sympathique, mas pas
exceptionnel. Il ne restera pas dans les annales des meilleures
comédies romantiques. Mais, (et là je reviens a ma question du
début), est ce bien une comédie romantique ou une comédie qui
tourne autour du sexe ? Si quelqu'un à la réponse, qu'il
n'hésite pas à me la donner..
vendredi 17 janvier 2014
Film Romantique #3: 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités
Année: 1994
Réalisateur: Andrew Flemming
Casting: Josh Charles (Eddie), Lara Flynn Boyle (Alex), Stephen Baldwin (Stuart)...
Synopsis: Amitié amoureuse entre trois jeunes étudiants qui vivent dans un campus universitaire américain. Celui qui aime n'est pas aimé de la même personne et réciproquement. (Source: Allociné)
Interdit aux moins de 16 ans
Avant de vous parler de ce film, je voulais vous signaler que j'en avais déjà dit tout ce que j''en pensais ici.
Mais comme, quelquefois, les avis diffèrent d'un visionnage à un autre, voici un 2e avis (sensiblement le même mais dit différemment):
Petit film indépendant d'Andrew Flemming, « 2
garçons, 1 fille, 3 possibilités » (dont je préfère le
titre original : « Threesome », beaucoup plus
explicite) fut considéré à sa sortie, comme un « Jules et
Jim » moderne (le film de François Truffaut est évoqué dans
celui ci par l'intermédiaire d'Eddy,, à travers son cours de cinéma
français). La seule petite différence, mais qui a son importance
et redistribue les cartes d'une autre manière, c'est que le trio de
« Threesome » a un gay dans l'équation. Là où Jules et
Jim tombent amoureux de la même fille jusqu'à compromettre leur
amitié et rendre le personnage interprétée par Jeanne Moreau,
folle ; le trio d'étudiants de « Threesome » a
chacun son amoureux, si je puis dire : Stuart (tombeur invétéré,
ne pensant qu'au sexe) craque pour Alex (qui est bien une fille,
malgré son prénom masculin qui va entraîner leur cohabitation dans
le même « studio »), qui tombe sous le charme d'Eddy,
qui fantasme sur son camarade de chambrée, Stuart. Pour ne pas
passer à l'acte, ils vont passer un pacte sacré : n'être
qu'amis et ne pas coucher avec quelqu'un du cercle. Cela va bien
évidemment, ne pas se passer comme ils le pensent.
Voici donc un film romantique un peu particulier, car il
sort de la norme (et j'aime ça), et parle (mais montre aussi)
beaucoup de sexe.
Mon premier visionnage de ce film (cela fait 7 fois que
je le vois, ce qui vous montre également qu'il fait parti de mes
films favoris) remonte à mes 19 ans, un samedi soir, tard, sur Canal
plus (même sur la chaîne cryptée, « Threesome » n'a
pas connu de diffusion à 20h30 (ah oui, c'était encore l'époque où
les films débutaient à 20h30. Belle époque!) : cela est dû
au fait que le film fut interdit aux moins de 16 ans, lors de sa
sortie en salle, et de sa diffusion à la télé. (Donc, je le dis
tout net, ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux. )
Mais justement, en dehors du fait que ce film fut
considéré comme une version moderne et américaine du chef-d'oeuvre
de Truffaut, l'interdiction du film aux ados a attisé ma curiosité
et mon envie de le voir. (Je vous rassure, à l'époque, j'avais déjà
dépassé l'âge de l'interdiction. J'avais donc le droit de le
voir). Après ma vision du film, je n'avais toujours pas compris
l'interdiction du film aux ados de moins de 16 ans. Il y avait bien
une ou deux scènes d'amour explicite, mais cela n'allait pas plus
loin.
Aujourd'hui, je me rend compte de mon ignorance et
comprend très bien l'interdiction : le film fut interdit aux
-16 pour une scène : celle du triolisme. (En même temps, la
scène était quasi « obligatoire » vu le titre original
du film (« threesome » se traduirai par «triplette »
ce me semble) : l'histoire de ce trio devait en passer par là.
Pourtant, cette scène sexuelle est l'une des plus belles que j'ai pu
voir. Ne croyez pas que je sois voyeur, mais du côté esthétique,
elle est très jolie : la caméra caresse les corps des acteurs
de façon tendre et avec pudeur. Après, je peux comprendre qu'elle
puisse en choquer certains. Pour ma part, ce ne fut pas le cas.
Les trois acteurs du film sont tous excellents, que ce
soit Josh Charles (que je trouvais trop choupinou dans « Le
cercle des poètes disparus » et qui me fait complètement
craquer dans « The Good Wife », aujourd'hui (ah Will!!!),
Stephen Baldwin ou Lara Flynn Boyle. Cependant, après ce 7e
visionnage, je dirai que Lara Flynn Boyle sort son épingle du jeu
par rapport à ses camarades. Je trouve qu'elle se donne entière,
surtout dans ces monologues « hystériques » face à Josh
Charles ou Stephen Baldwin. Une belle performance d'actrice.
Andrew Fleming a tout de même réussi un tour de force
dans ce film : ayant un petit budget, qu'il ne fallait pas
dépasser, il fut contraint, par manque de temps, de tourner son film avant d'avoir fini
d'écrire le scénario. Ce qui fait, qu'il ne savait pas du tout
comment son film se terminerait. Un peu casse gueule tout de même.
Pourtant, il réussi à donner une fin très acceptable, qui moi me
satisfait. Même si elle n'est pas parfaite, elle conclue l'histoire
du trio sous la forme d'une parenthèse. Une parenthèse inattendue.
Ma scène préférée du film est celle qui se déroule
à la bibliothèque : Alex y retrouve Eddy, pour clairement le
séduire: elle s'allonge lascivement sur la table et demande à Eddy
de lui faire la lecture. Durant celle ci, Alex est de plus en plus
excitée, Eddy, de plus en plus inquiet et gêné. Mais surtout, la
bibliothécaire, d'un certain âge, qui regarde la scène, par
hasard, trouve que cette fille doit se trouver très mal la pauvre.
A chaque fois que je vois cette scène, je suis plié de
rire.
Si vous voulez un film romantique qui sort de
l'ordinaire, que vous n'êtes pas choqué par les choses du sexe (et
de l'amour tout de même), laissez vous tenter par « 2 garçons,
1 fille, 3 possibilités ». Offrez-vous une parenthèse
inattendue car comme le dit Eddy « quand on part en vacances, il nous arrive parfois de prendre un chemin qu'on avait pas prévu,
et qui nous fasse faire un détour. On remarque alors, à la fin du
séjour, que c'est cette partie du voyage qu'on a préféré ».
jeudi 16 janvier 2014
Entretien avec Francesca Orlando Trouvé, directrice des "Editions Retrouvées"
La semaine dernière, je vous parlais du roman de Raoul Mille:La Belle Otero, édité aux Editions Retrouvées.
Curieux de nature, j'ai été intrigué par cette maison d'édition que je ne connaissais pas. Comme je voulais en savoir plus sur cette dernière, j'ai contacté la directrice des Editions Retrouvées, Francesca Orlando Trouvé, qui a accepté de m'accorder un entretien.
Comme je suis un garçon partageur, j'ai décidé de vous dévoiler cet interview, pour vous faire connaitre (et apprécier)
Entretien avec Francesca Orlando Trouvé
Directrice des Edtions Retrouvées
Tout d'abord, quel a été votre parcours avant de créer "Les Editions Retrouvées"?
J'ai toujours travaillé dans l'univers du livre. Pendant plusieurs années, j'ai été responsable des coéditions chez Maxi-Livres, pour la partie illustrée. Je gérais également la collection littérature. J'ai fait des missions chez divers éditeurs, ou vépécistes (Spécialiste de la vente par correspondance), toujours dans l'achat ou la vente d'ouvrage. Ma spécialité, c'est de construire un catalogue à destination du plus grand nombre.
Comment vous est venue l'idée des "Editions Retrouvées"?Quel a été le déclic pour vous lancer dans cette aventure?
Après le dépôt de bilan de Maxilivres, j'ai rempli plusieurs missions, qui m'ont donné un aperçu global de la chaîne du livre. Je suis partie du constat que la durée de vie d'un ouvrage était trop courte et qu'il y en avait un grand nombre qu'on aimerait revoir, à un prix abordable, en grand format. A un moment j'ai essayé de construire cette aventure au sein d'une maison d'édition traditionnelle, mais du coup, je n'étais plus forcément libre de mes choix. Le plus de cette collection est qu'elle vient de nombreux catalogues d'éditeurs différents. Après avoir hésité longtemps, rencontré beaucoup de personnes qui m'ont suggéré beaucoup de choses, à un moment, je me suis dit "vas-y", c'est bon. Mais il faut qu'un projet de ce genre mûrisse et mature. C'est indispensable, car cela nécessite un investissement important.
Vous proposez des romans populaires ("Des vents contraires" d'Olivier Adam; "Le poète" de Michael Connelly; "Un long dimanche de fiançailles" de Sébastien Japrisot...) et des auteurs de renoms (Janine Boissard, Irène Frain, Christian Signol, Mary Higgins Clark...). Comment sélectionnez vous ces auteurs et ces romans qui font partie de votre catalogue?
Je travaille sur des auteurs connus, d'autres moins, je cherche des ouvrages qui peuvent intéresser, séduire, convaincre. J'essaie de m'adresser à un public qui a en commun l'amour de la lecture, puisque je publie des thèmes tellement disparates !
Certains de ces romans sont disponibles en format poche ("encore une
danse" de Katherine Pancol; "La petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King, "A genoux" de Michael Connelly). Quels sont vos arguments pour convaincre les lecteurs de s'intéresser à votre édition plutôt qu'à l'édition de poche, plus attractif au niveau du prix? (Même si je dois le dire, vos livres sont à des prix abordables (entre 11 et 15 euros).
Les ouvrages publiés par les Editions Retrouvées sont en grand format à un prix défiant toute concurrence. Tout le monde ne peut pas s'offrir des éditions d'origine et tout le monde n'aime pas forcément lire sur du poche. C'est tellement plus agréable de lire sur du grand format, des ouvrages qualitatifs à un prix abordable et que l'on peut offrir. Lorsque la pagination le permet, j'utilise des caractères un peu plus gros, pour un confort de lecture maximal. ! L'argument prix de vente est important, l'argument qualitatif l'est tout autant. En fait je soigne "l'objet" livre.
Grâce à vous, j'ai eu la chance de découvrir un roman de
Raoul Mille: 'La Belle Otero", qui n'était plus édité. En créant "Les Editions Retrouvées", votre envie première n'était elle pas de retrouver des romans "oubliés" car plus édités à ce jour, afin de les faire découvrir à un nouveau lectorat? (Ainsi le nom de votre maison d'édition prend tout son sens).
Le principe de la collection est certes de retrouver des ouvrages oubliés et plus édités, mais aussi de remettre en avant des titres et donc de toucher un nouveau lectorat. Les ouvrages vivent dans le catalogue des éditeurs, mais on ne les voit plus trop. Là je fais un focus sur tel ou tel titre.
Pour 2014, quels trésors de la littérature allez vous retrouver, pour nous les faire partager?
En 2014, je vais vous faire (re) découvrir, par exemple,
La Passion d'Emma, de Peneloppe Williamson (janvier),
L'année du certif de Michel Jeury (avril), La maison du clair de lune de Mary Higgins Clark, Le marin à l'ancre, très beau livre de Bernard Giraudeau, Les Maîtres du pain de Bernard Lenteric. Je réédite aussi en juin un magnifique témoignage d'Emmanuelle Laborit, Le cri de la Mouette, sur sa vie et son enfance. Et l'inoubliable Chiens perdus sans collier de Gilbert Cesbron... J'espère que vous trouverez votre bonheur !
Soyez en certain. Déjà certains titres me font envie comme "La Passion d'Emma", "Le cri de la Mouette" ou "Les Maîtres du pain". Merci de m'avoir accordé cet entretien. Je souhaite une longue vie aux Editions Retrouvées. Voilà une belle initiative, qui montre que le livre papier à encore de beaux jours devant lui.
Merci à vous pour votre intérêt.
------------------------------------------------------
J'espère que je vous ai donné envie de découvrir cette nouvelle maison d'édition qui propose de très beaux livres à petits prix.
Pour connaître d'autres titres, allez faire un saut sur le site des Editions Retrouvées. Vous trouverez surement votre bonheur.
mercredi 15 janvier 2014
La Discothèque du 20 e siècle #40
En 1980, pour Lio, les amoureux étaient solitaires.
Lio: Amoureux solitaires
[Lio] avait sorti un deuxième 45 tours en Belgique, son pays d'adoption, dans la foulée de son fameux Banana Split: mais Sage comme une image avait été boudé par le public belge. Pas question de décevoir les français qui l'ont adoptée entre-temps. C'est pourquoi elle emprunte au groupe punk parisien Spinky Toys un morceau intitulé Lonely Lovers, qui traduit en français par la chanteuse Eli Medeiros (avec un coup de main du pygmalion de Lio, le parolier Jacques Duvall), devient Amoureux solitaires, énorme hit à l'automne 1980. (Source: La Discothèque du 20e siècle: 1980", Polygram Direct)
Bonne écoute!
Lio: Amoureux solitaires
[Lio] avait sorti un deuxième 45 tours en Belgique, son pays d'adoption, dans la foulée de son fameux Banana Split: mais Sage comme une image avait été boudé par le public belge. Pas question de décevoir les français qui l'ont adoptée entre-temps. C'est pourquoi elle emprunte au groupe punk parisien Spinky Toys un morceau intitulé Lonely Lovers, qui traduit en français par la chanteuse Eli Medeiros (avec un coup de main du pygmalion de Lio, le parolier Jacques Duvall), devient Amoureux solitaires, énorme hit à l'automne 1980. (Source: La Discothèque du 20e siècle: 1980", Polygram Direct)
Bonne écoute!
lundi 13 janvier 2014
Le Fidèle Rouslan (Belfond Vintage Saison 2, Volume 7)
4e de couverture: A travers le portrait de Rouslan, chien de garde dans un goulag, Gueorgui Vladimov livrait un brulôt, description aussi fascinante que glaçante de l'enfer concentrationnaire et, au delà, de l'atroce absurdité du système soviétique. Ecrit au début des années 1960, publié clandestinement en Allemagne en 1973 par une maison d'édition fondée par des réfugiés russes, puis en France en 1978, au Seuil, Le fidèle Rouslan ne paraîtra en URSS qu'après la perestroïka.
Un temps attribué à Soljenitsyne, un chef-d'oeuvre à redécouvrir, par un des grands dissidents russes, injustement méconnu.
Un temps attribué à Soljenitsyne, un chef-d'oeuvre à redécouvrir, par un des grands dissidents russes, injustement méconnu.
Depuis
Janvier 2013, les Editions Belfond ont décidé de remettre à
l'honneur de grands romans qui ont eu du succès en leur temps mais
qui sont un peu oubliés aujourd'hui, et de les rassembler dans une
collection. Voici comment est né la Collection « Belfond
[Vintange] ».
« Le
Fidèle Rouslan » de Gueorgui Vladimov est le 7e titre à
paraître dans cette collection, en ce mois de janvier 2014.
Roman
phare d'un auteur russe, qui m'était complètement inconnu, je
l'avoue (en même temps, comme auteurs russes je ne connais que
Tolstoï, Dostoïvski et Pouchkine (pour ce dernier, je le connais
plus que de nom puisque j'ai lu il y a deux ou trois ans, « La
Fille du Capitaine) : des auteurs classiques) , « Le
Fidèle Rouslan », m'a de suite intrigué quand je l'ai tenu
entre mes mains. Puis, cela me permettrait de découvrir plus avant
la littérature russe contemporaine.
Ce
petit roman m'a complètement captivé : Gueorgui Vladimov
raconte l'enfer des goulags à travers les yeux d'un chien de garde.
Le lecteur est alors à hauteur d'animal pour découvrir un monde
sans pitié.
L'auteur
dénonce le côté barbare des camps, mais fustige également le
petit Père des peuple, Staline, dans un monologue cinglant et sans
concession, tenu par « Le Rapé », ancien prisonnier du
goulag où officiait Rouslan.
Avant,
d'aller plus loin, il faut quand même que je précise, qu'au début
du roman le camp où vit Rouslan, vient d'être fermé et que les
chiens, qui ne servent désormais plus à rien, puisqu'il n'y a plus
rien à défendre et à garder, doivent être éliminé Sauf que le
Maitre de Rouslan y renonce et libère tous les chiens, qui vont
alors se retrouver à errer dans le village, ne sachant pas comment
continuer à vivre.
C'est
probablement cela qui m'a le plus énervé : ces chiens
entraînés pour une seule chose : surveiller des prisonniers,
les ramener quand ces derniers s'évadent, n'obéir qu'à des ordres,
sont, soient éliminés, soient lâchés dans la nature où ils ont
du mal à survivre, car, comme nous l'explique Rouslan (car c'est à
travers lui que cette histoire est racontée), il ne répond qu'à
des ordres et n'accepte pas la nourriture donnée par une main
étrangère. Comment voulez-vous qu'ils survivent ! Ils vont
probablement devenir des chiens errants, qui vont pour se nourrir
devoir chasser (des mulots seront la seule nourriture que Rouslan
réussira à trouver) ou bien se laisser mourir de faim.
Par
l'intermédiaire de flashbacks, l'auteur revient sur la vie dans le
camp, et nous montre, toujours par les yeux des chiens, comment
s'organise cette vie. De ces flashbacks, je retiendrai une scène :
celle de l'instructeur, qui entraîne les chiens : un jour, son
chien préféré, Ingouss, va être le déclencheur d'une émeute
parmi les chiens. Tout ça à cause d'un tuyau d'arrosage que
Ingouss attaque, le prenant probablement pour un serpent et qu'il ne
veut pas lâcher. Les gardes vont tout faire pour qu'il lâche prise,
en pure perte. Quand il réussiront, c'est au tour de tous les autres
chiens de s'en prendre au pauvre tuyau, toujours en mouvement, de par
la pression d'eau. Pendant ce temps, Ingouss, le chien perturbateur
est emmené hors du camps et ne reviendra pas : il sera abattu
d'une balle.
L'instructeur
de chiens ne s'en remettra pas et deviendra fou : il va se
comporter de plus en plus comme un chien, allant jusqu'à aboyer et
courir à quatre pattes, comme si l'âme d'Ingouss avait investi son
corps. Ce pauvre instructeur finira dans le box du chien disparu où
les gardes l'auront enfermé, puis quittera le camp définitivement.
Cette
scène, vu par le regard du fidèle Rouslan, est vraiment déchirante
(et en même temps d'une violence poétique inimaginable), mais elle
ne sera pas la seule.
Dans
ce roman également, l'auteur nous parle de la fidélité des
chiens : malgré que Rouslan a recouvré sa liberté, qu'il a,
de plus, été trahi par son maître (d'une manière que je vous
laisse découvrir), il va pourtant rester fidèle à sa fonction et
au Service. Chaque jour, il se rendra à la gare pour attendre le
prochain train de prisonniers, qui n'arrive pas. Il va alors se
retrouver à vivre chez une vieille femme Stioura, qui héberge « Le
Rapé », un ancien prisonnier. Rouslan va alors se mettre en
tête qu'il doit surveiller ce prisonnier, qui devient alors « son
prisonnier ».
Pourtant,
tous les autres chiens du camps, ont repris un semblant de vie alors,
essayant de se débrouiller par tous les moyens. Pas Rouslan.
Rouslan
est probablement l'un des personnages qui m'a le plus bouleversé
depuis longtemps. Sa fidélité, son engagement, ses espoirs de
reprendre la vie comme avant, m'a fait me poser des questions sur la
condition des bêtes. Les derniers chapitres du livre montre une fois
encore la bêtise des hommes et la cruauté de ceux-ci sur des chiens
que l'on a entraîné à garder et surveiller. Je ne vous cache pas
que la fin du roman m'a fait verser quelques larmes.
Voilà
un roman russe admirable : véritable dénonciation du système
soviétique, du milieu concentrationnaire, il nous livre, de manière
glaciale, comme le froid qui sévit tout au long du roman, la vision
d'un monde absurde, où les animaux ne sont pas ceux que l'on croit.
Un roman qui donne également la « parole » aux chiens,
de manière poignante, même si l'univers décrit fait froid dans le
dos. Un roman avec l'un des personnages les plus beaux qu'il m'ait
été donné de rencontrer : Le Fidèle Rouslan, dont je vous
encourage à faire la connaissance, à travers ce roman russe que les
éditions Belfond ont eu la belle idée de rééditer.
Merci
à Brigitte (qui encore une fois a fait mouche), et aux Editions Belfond pour ce fascinant voyage russe, vécut à travers le regard
d'un chien, le plus fidèle des animaux.
Gueorgui
Vladimov : Le Fidèle Rouslan, (Vernyi Ruslan),
Belfond, 274 pages, 1978 (pour la traduction française aux Editions
du Seuil), 2014, (pour la présente édition).
Libellés :
Belfond [Vintage],
Littérature russe,
Partenariat
Inscription à :
Articles (Atom)