lundi 11 juillet 2011

Kay vs Carrie


Résumé: Cette intrigue met en scène un serial killer pervers qui brûle ses victimes pour effacer tout indice possible de ses meurtres. Personne ne comprend bien comment il fait partir ces feux. Kay Scarpetta s'investit avec tout son sérieux et tout son ressort dans cette enquête jusqu'à ce qu'elle apprenne l'évasion de son ennemie mortelle de l'asile où elle avait contribué à la faire enfermer. Cette dernière, personnage apparu précédemment dans le roman La séquence des corps, est une psychopathe résolue à se venger de Kay et de Lucy. Très vite, la question se pose: et si ces deux tueurs étaient liés? Dès lors, les investigations de Kay Scarpetta prennent un tour beaucoup plus personnel. L'angoisse monte et le suspense retient le lecteur d'un bout à l'autre de l'affaire.

ATTENTION SPOILIERS:Je préfère prévenir avant que vous ne commenciez à lire le billet: je risque de donner quelques spoiliers sur les livres précédents de Patricia Cornwell: "La Séquence des Corps"; "Une mort sans nom" (là, je vais surement dévoiler la fin du roman) et "Mordoc". Donc, si vous ne voulez pas savoir, ne lisez pas ce qui suit.

Lire un "Scarpetta" (du nom de l'héroïne inventée par Patricia Cornwell), c'est retrouver des personnages familier et que je suis depuis des années.
Ce roman ci, le 9e de la série des "Kay Scarpetta" est très lié aux précédents livres (encore plus que les autres). On y retrouve Kay, rattrapée par son passé quand elle reçoit une lettre de Carrie Grethen, son ennemie jurée, rencontrée dans La Séquence des Corps, 5e tome de la série.

J'ai adoré ce roman,et je pense que c'est en partie grâce à Carrie Grethen, cette psychopathe que Scarpetta a fait enfermé dans une prison psychiatrique à la fin d'"Une mort sans nom". Carrie est un peu la nemesis de Scarpetta et de Lucy,la nièce de Kay. Elle est souvent nommé dans les tomes précédents.
Le plus étrange, c'est qu'elle prend une part importante dans Combustion sans être présente physiquement. Ce qui ne l'empêchera pas de faire de la vie de Kay un enfer.

Ce 9e roman de la série fait le lien avec une enquête évoquée dans Mordoc que l'auteur avait laissé en suspens. Je m'étais même demandé, il y a un an si l'enquête allait être reprise dans celui ci et c'est le cas.

Ce roman est aussi bien que les précédents: bien rythmé, mais également bien documenté sur cette fois ci, les incendies criminels. Dès les premières pages, j'ai été happé et je n'ai pratiquement pas pu lâcher le livre. Les sentiments de Kay sont mis à rude épreuve et j'ai été ému par le sort fait à l'un des personnages...mais chut.

J'aurai juste un petit bémol par la fin du chapitre 24: j'aurai tant aimé avoir une confrontation entre Kay et Carrie, plutôt que cette fin certes rythmée et qui nous tient en haleine mais qui nous évite le face à face entre Scarpetta et sa nemesis. Dommage. Mais peut être que Carrie refera surface pour un nouvel affrontement. Qui sait.

FIN DES SPOILIERS

En conclusion: un très bon polar ,dans la veine des premiers, qui m'a fait passer un très bon moment et où je ne me suis pas ennuyé une minute. Par contre, si vous voulez découvrir les romans de Cornwell concernant Scarpetta, je vous conseillerai de commencer par le 1er: Postmortem. Ce Combustion est a réserver aux lecteurs qui ont déjà lu les tomes précédents et surtout: Une peine d'exception, La Séquence des Corps, Une mort sans nom et Mordoc, tous évoqué dans ce tome là.

Patricia Cornwell: Combustion (Point Of Origin), Le Livre de Poche, 447 pages, 1999

4 commentaires:

  1. j'ai souvent lu de grosses deceptions en ce qui concerne cet auteur,que ses premiers etaient bien mais qu'apres çà se gate,qu'en penses tu?

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  2. @nathalie: J'ai entendu les même critiques: que la série des Scarpetta commençait à se gâter vers le 12e livre: "Bâton Rouge". Je pense que je continuerai à les lire pour me faire ma propre idée, comme les suivants sont dans ma PAL.

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  3. Je les ai tous lus jusqu'au 11 tomes (ou dans ces eaux-là) mais je n'en garde que peu de souvenirs (je ne me rappelais même pas qui était Carrie !). Ce qui m'énerve le plus, c'est que Kay ne vieillit pas dans la série (alors que sa nièce oui !)

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  4. @Joelle: Tiens, c'est vrai que j'avais pas tilter sur le fait que Kay ne vieillissait pas. Elle vient d'un autre espace temps! lol Sérieusement, c'est vrai que c'est étrange ces auteurs qui ne font pas vieillir leur héros dans les polars. Ce qui fait que cela les rend moins réalistes.

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