jeudi 1 mai 2014

Alfrend Hitchcock #4: Sueurs Froides (1957)



Synopsis: Scottie est sujet au vertige, ce qui lui porte préjudice dans son métier de policier. Rendu responsable de la mort d'un de ses collègues, il décide de quitter la police. Une ancienne relation le contacte afin qu'il suive sa femme, possédée selon lui par l'esprit de son aïeule. Scottie s'éprend de la jeune femme et se trouve ballotté par des évènements qu'il ne peut contrôler. (Source: Allociné)

Sueurs Froides est probablement l'un des plus grands chefs- d'oeuvre d'Alfred Hitchcock.
Pourtant, ce fut ma première vision du film. Et je peux vous dire que ce fut un choc.

Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais que j'allais être un peu perdu et déboussolé par ce film. Que j'allais ne rien y comprendre. En un mot, que j'allais passer à côté, et c'est une chose que je ne voulais pas.

« Sueurs Froides » est adapté d'un roman de Boileau-Narcejac (qui pour moi resteront à jamais les papas de « Sans Atout » , un jeune détective qui a bercé mes lectures d'ado) nommé « D'entre les Morts » (titre beaucoup plus juste que « Vertigo », ce me semble. Mais bon, comme le vertige est la pièce centrale du film, cela passe.)

J'ai adoré ce film (même si j'ai trouvé quelques petites longueurs par moment (vers la fin du film car je ne voyais absolument pas comment Hitchcock voulait terminer son film)

James Stewart est parfait dans le rôle de Ferguson car il correspond parfaitement au rôle du mec normal, auquel le spectateur peut s'identifier. Ainsi, lui aussi peut jouer au détective et essayer de démêler le vrai du faux dans cette histoire de fou. Mais surtout, c'est un personnage complexe qui nous montre ses sentiments les plus profonds. Ferguson tombe amoureux pour la première fois et James Stewart nous le montre superbement bien.
Kim Novak est sublime dans ce film: elle  nous montre plusieurs personnalités (mais je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer le suspense pour ceux qui ne l'aurait pas vu.) Elle incarne une blonde évanescente, et qui va réussir à séduire Ferguson le héros.
Il faut savoir qu'Hitchcock a complètement façonné l'actrice à l'image qu'il voulait donner au personnage de Madeleine. Il l'a modelé, habillée, pour en faire ce qu'il voulait. Il a ainsi pu jouer sur le contraste des couleurs.

Ce qui a également retenu mon attention : c'est la méthode qu'Hitchcock adopta pour signifier le vertige au spectateur. Ce zoom avant mêlé à un travelling arrière est des plus ingénieux (de toute façon, Hitchcock était un génie du cinéma).

La scène la plus frappante pour moi fut le rêve de Ferguson : ce travail sur la couleur est stupéfiant et donne une impression de vertige au spectateur que je suis.


Je suis plus que ravi d'avoir enfin visionné ce film qui fait parti du panthéon des chefs -d'oeuvre d'Hitchcock. Film qui pourtant, à sa sortie n'a pas eu le succès attendu. Mais on sait bien que les plus grands films révèlent leur plus beau visage (ainsi que leurs secrets) au fil du temps. 


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