lundi 20 janvier 2014

L'adieu aux armes

4e de couverture: Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour. (Source: 4e de couverture de l'éditions Folio prise sur le site Amazon)


Ernest Hemingway est l'un des plus grands auteurs américains du 20e siècle. Il était donc normal, pour un amoureux et un curieux de la littérature comme moi, que je me plonge dans son univers.

C'est avec « L'adieu aux armes » que je commence ma découverte. Heureux hasard du calendrier, ce roman se déroule durant la première guerre mondiale (cette guerre dont on fête le centenaire cette année), et raconte l'histoire d'amour entre Frédéric Henry, un soldat américain embarqué dans la guerre, dans l'armée italienne (comment il est arrivé là, mystère) et Catherine, infirmière anglaise, travaillant dans l'hôpital où le jeune homme  va être transféré après sa blessure.

Pour une première incursion dans l'univers d'Hemingway, c'est un loupé pour ma part. Je n'ai pas adhéré une seule seconde à l'histoire et aux personnages, qui m'ont semblé sans intérêt. Je n'ai rien ressenti pour eux (même au moment tragique de la fin).

Pourtant, la situation de départ était plaisante. Découvrir le premier conflit mondial du point de vue italien était très intéressant, car totalement inconnu, pour un français comme moi. (car il est vrai que ce conflit mondial est étudié en cours, du point de vue de la France, mais pas des autres contrées). Donc, ce point de vue là était intéressant à découvrir.

Mais tout le reste sonnait faux,  je n'y ai pas cru une seule seconde et l'ennui s'est vite installé. Je tournais les pages sans plaisir. Pourtant, je n'arrive toujours pas à abandonner un roman commencé même si celui ci me lasse. (C'est probablement le fait de me dire que si j'abandonne j'aurai l'impression, d'avoir perdu mon temps pendant des jours avec ce livre et ne pas pouvoir le comptabiliser dans mes lectures qui me force à continuer)

En fait, le problème de ce roman, c'est son écriture : j'ai trouvé cela mal « écrit » : les dialogues, nombreux, sonnaient faux et niais quelquefois, des répétitions de dialogues inutiles, le lecteur ayant l'impression de lire la même phrase pendant trois lignes.
Mais, la faute n'en revient pas à Hemingway (voilà pourquoi, j'ai mis écrit entre parenthèse un peu plus haut) : je pense que ce qui ne va pas dans ma version de « l'adieu aux armes », c'est sa traduction. J'ai trouvé cela mal traduit, ou plus adapté à notre époque. Le roman a été écrit en 1932, traduit en 1948. La traduction à 66 ans !!!
Parfois, il serait bon que de nouveaux traducteurs se penchent sur certains grands romans de la littérature étrangère et rafraîchissent les traductions.
C'est surtout dans les dialogues que la vieillesse de la traduction est la plus visible. Certaines expressions ou phrases sont trop passées pour être appréciées aujourd'hui.

Mais bon, le débat d'une nouvelle traduction ou pas n'est pas le sujet de cette chronique. Elle éclaire simplement pourquoi la lecture de « L'adieu aux armes » a été fastidieuse. J'aurai pourtant tellement aimé l'apprécier. Tant pis.

Toutefois, j'espère que ma prochaine incursion dans l'univers et l'écriture d'Hemingway se passera mieux. Car je suis quelqu'un de persévérant (ou inconscient allez savoir) et je donne souvent une seconde chance à un auteur.
Allez, monsieur Hemingway, ce n'est que partie remise. La prochaine fois sera la bonne.

Ernest Hemingway : L'adieu aux armes,(A Farewell to arms),  France Loisirs, 330 pages (p. 13 à P.330), 2011






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