dimanche 26 janvier 2014

Film Romantique #6: Un amour à New York (Serendipity)


Année: 2002
Réalisateur: Peter Chelsom
Casting: John Cusak (Jonathan Trager), Kate Beckinsale (Sara Thomas), Jeremy Piven (Dean), Molly Shannon (Eve)...

Synopsis: A l'approche des fêtes de fin d'année, en 1990, Jonathan Trager croise dans la foule new-yorkaise Sara, une ravissante jeune femme. C'est le coup de foudre. Bien que tous deux soient engagés dans une autre relation, Jonathan et Sara passent la nuit à errer ensemble dans Manhattan. Mais la nuit touche à sa fin et les voilà contraints de prendre la décision de se revoir au non. Quand Jonathan, sous le charme, propose un échange de numéros de téléphone, Sara se dérobe pour suggérer de laisser le destin décider. S'ils sont faits l'un pour l'autre, dit-elle, ils trouveront bien le moyen de se revoir.
Dix ans plus tard, les deux jeunes gens sont sur le point de se marier avec quelqu'un d'autre. Cette fois, le moment est venu pour eux de pousser la curiosité plus loin. Se rappelant de cette rencontre magique, ils décident de se retrouver avec l'aide de leurs meilleurs amis.
(Source: Allociné)


Vous croyez au hasard ?

Quelques jours avant Noël, à New York, c'est un peu le branle-bas de combat à Bloomingdales. Jonathan croise, par hasard, Sara, une jeune anglaise. Tous deux ont flashé sur la même paire de gants . C'est un coup de foudre immédiat. Ils passent la journée ensemble : ils partagent une glace à Serendipity, vont faire du patin, sur la patinoire du Rockfeller Center . Au moment de se séparer, Jonathan demande son numéro de téléphone à Sara. Celle ci le note, le tend à Jon mais le papier s'envole. Un signe pour Sara, qui se dérobe a le lui redonner. Elle va alors décider de laisser faire le destin. S'ils doivent se revoir, ce sera parce que le hasard l'aura décidé.

Des années passent...

Et c'est là que le film prend son envol, après cette superbe introduction, dont je ne vous ai pas tout dévoilé, sinon, ce ne serait pas drôle

« Un amour à New York » (ou « Serendipity », en VO) est le Film Romantique par excellence. Il respecte tous les codes de la comédie romantique, mais avoir choisi le Hasard comme élément principal de la romance en fait son originalité.

Ma découverte de ce film est un pur hasard (je sais, c'est un peu facile, mais c'est vrai) : je jouais à la zapette sur les chaînes du câble, quand je suis tombé sur les 5 dernières minutes de ce film. Dernières minutes qui m'ont accrochées, mais qui m'ont surtout frustrées car j'aurai tellement voulu en voir plus. J'ai alors regardé la chaîne où mon zapping m'avait emmené, ouvert le programme télé et noter dans un coin de ma tête, le titre du film. (Il m'arrive parfois de ne pas noter les titres de films ou de romans qui croisent ma route. Si ceux ci doivent croiser à nouveau ma route et que je m'en souviens, c'est qu'ils sont fait pour moi).

Heureusement, un jour, le hasard (encore lui) a mis sur ma route le DVD du film. Je me baladais dans le rayon DVD quand je suis tombé sur le titre « Un amour à New York » . je me suis souvenu que je voulais le voir. Ni une, ni deux, je suis reparti avec et ai pu savourer cette merveille de film romantique.

Tout dans ce film est fait pour nous faire rêver : Une romance, New York sous la neige, Le Waldorf, Astoria, Bloomingdales, des acteurs à tomber à la renverse.

John Cusak (et non pas Joan Cusak comme je m'apprêtais à l'écrire (Joan Cusak, actrice et sœur de John Cusak (oui c'est vrai, les parents se sont pas trop compliqué la vie pour les prénoms de leurs enfants)), je disais donc, John Cusak et Kate Bekinsale forment l'un des plus beau couples de comédies romantiques : ils sont beaux, mais pas des canons de beauté. Ils sont simplement beau. (Je ne sais pas si vous me comprenez bien. Ils n'ont pas l'allure mannequin et pourraient ressembler à des gens lambdas. Enfin bref) J'ai découvert ces deux acteurs avec ce film et je les ai trouvés très convaincants, très mignon (oui, oui, mignon au singulier et pas au pluriel, mais bon pour comprendre pourquoi, il faut regarder le film ).

Pour cet énième visionnage, (le 4e), j'ai redécouvert un acteur : Jeremy Piven. C'est étrange tout de même : la première fois que j'ai fais la connaissance de ce formidable acteur, c'était dans ce film. Pourtant, c'est dans la géniale série « Entourage », qu'il m'a marqué. En revoyant sa performance dans « Un amour à New York », j'ai eu des éclats de rires devant certaines scènes qui ne me faisaient que sourire avant. Son interprétation est sans faille, mais surtout, elle n'éclipse pas celles de ses partenaires, et en particulier de son partenaire : John Cusak. En fait, c'est un excellent second rôle : il donne une performance d'acteur mémorable mais qui ne prend pas le pas sur celle de John Cusak, qui reste le personnage principal.

L'un des éléments phares d'une bonne et belle comédie romantique est la musique qui l'habille. Le tissu dont est fait celle ci est de la pure soie. Elle habille les images d'une manière extrêmement belle, mélangeant plusieurs genres, de John Mayor (83) à Louis Armstrong (Cool Yule), en passant par Annie Lennox (Waiting in Vain) ou Heather Nova (Like Lovers do). Sans oublier la musique d'Alan Silvestri qui a composé le thème du film, et qui me donne des petits papillons au ventre à chaque écoute

Je ne suis pas très BO de film. En fait, il faut que le film m'ait tellement plu pour avoir envie de retrouver son ambiance à l'aide des musiques. Alors, seulement, j'achète le CD. Mais bon, ça c'est possible quand j'ai vu le film au cinéma et que la BO est disponible en magasin.

Ayant découvert « Un amour à New York » à la télé, j'avais très peu de chance de tomber sur la BO. C'est d'ailleurs pourquoi, je ne la cherchais pas. Cependant, un jour, dans un magasin d'occasion, en fouinant dans le rayon CD, le hasard (toujours lui!) m'a mis dans les mains le CD de « Serendipity » (car oui, la BO avait pour nom, le titre original du film. Heureusement que l'affiche était la même). . Ni une, ni deux, je l'embarque avec moi et depuis c'est devenu l'un de mes Cds favoris que j'écoute régulièrement.

Attention Spoilers (ne lisez pas ce qui suis et ne visionnez pas la vidéo si vous ne voulez pas savoir la Fin du film)

 
Ma scène préférée du film est la scène à la patinoire.(une petite précision s'impose : il y a deux scènes à la patinoire : une au début du film et une à la fin du film). Pour ma part, c'est la 2e scène, ma préférée, celle qui intervient à 5 minutes de la fin. La patinoire, Jonathan, seul allongé sur la patinoire, tenant dans ses mains le gant de Bloomingdale que Sara lui avait donné, gardant l'autre pour elle, puis là ,parmi les flocons, un gant noir qui tombe du ciel et atterrit sur lui. Il s'assoit, se retourne et voit Sara sur le bord de la patinoire. Ils s'approchent, se frôlent la main et..je ne vous en dirais pas plus. Il n'y a pas plus romantique comme scène. Puis, c'est avec cette scène, que j'ai fait connaissance avec ce film. Car, je me répète, mais j'ai vu ce film par la fin. Et c'est cette fin qui m'a fait tomber amoureux de ce film.

 
Fin des Spoilers
 
 
Alors, lecteur de passage, si vous tombez par hasard sur ce billet, que la curiosité vous aura fait lire ces lignes, que ces mots vous ai donné envie d'en voir plus, n'allez pas contre le hasard : c'est que ce film était fait pour vous.

Seulement, croyez vous au hasard ?









2e Contribution pour le challenge New York organisé par le Café Powell.

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