jeudi 5 mars 2015

Editions Belfond (Domaine étranger): Mars 2015

Voici certains livres des  Editions Belfond à paraître  pour le mois de Mars 2015.

Sorties du 5 mars 2015


À quatorze ans, Nini et Jameelah sont inséparables. La journée, elles se cachent dans les toilettes de leur lycée pour boire du « lait de tigre » : 1/3 de brandy, 1/3 de jus de fruit de la passion et 1/3 de lait, le tout mixé dans une bouteille de Müllermilch. Le soir, elles troquent leur pantalon pour des bas résille et partent aguicher les passants le long du Ku’Damm.  
Les vacances venues, elles traînent en bas des tours de leur cité, fument de l’herbe, font la fête dans une station de métro désaffectée et savourent la chaleur de l’été berlinois au bord de la piscine en plein air où elles embarquent Amir, leur voisin. Nini et Jameelah se construisent un monde avec leurs propres lois et se croient invincibles. Mais que restera-t-il lorsqu’elles se retrouveront témoins d’un drame qui va tout détruire, jusqu’à leur amitié ?  

Un premier roman cru, tendre et surprenant, sur une génération désorientée, qui cherche l’étourdissement dans l’alcool, la drogue et le sexe, pour mieux affronter la réalité.   


Un saint homme officierait en plein XXIe siècle et en pleine ville, distribuant sa bonne parole et ouvrant les bras à toute une population aussi avide de bénédictions que généreuse en sarcasmes ? Un sujet en or pour notre narrateur investigateur, dépêché par le rédacteur en chef de son journal afin de débusquer une nouvelle histoire extraordinaire.  
Les déambulations de cet Empédocles, fils d’un prêtre alcoolique et marié, s’accompagnent bientôt de personnages des plus loufoques et d’événements des plus troublants ; Childeberto, mafieux à l’œil fou, stocke chez le saint homme des Tupperware remplis d’organes congelés, des prostituées russes assistent à ses causeries sur Jung ou le tarot de Marrakech. On aura compris qu’à travers la fable et ce monde délibérément grotesque et jubilatoire, Jordi Soler donne à voir et à réfléchir sur notre siècle et sa réalité. Humour, ironie, sens de la parodie vont crescendo, alors que se dévoilent les plus sombres thèmes du roman : corruption, scandales obscurs du monde politique, blanchiment d’argent, trafics d’organes.   

On retrouve le talent et l’inspiration picaresque de l’auteur de La Fête de l’ours et de Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres. Farce, absurde, démystification ; s’il convoque aussi Buñuel, Valle-Inclán, Dreyer, Tarkovski… ou Pink Floyd, dans ce nouveau roman étonnant, c’est le style si personnel, précis et flamboyant de Jordi Soler qui entraîne son lecteur dans l’aventure, entre humanité débridée et douloureuse lucidité.  

Belfond Noir


Inscrite par une amie sur un site de rencontres, Kat, inspectrice au NYPD, tombe sur la photo de Jeff, son ex-fiancé, qui l’a quittée sans un mot dix-huit ans auparavant alors qu’elle venait de perdre son père assassiné par un mafieux. Mais les premiers messages échangés sonnent faux. Pourquoi Jeff est-il devenu si distant ? Aurait-il pu oublier leur histoire, et jusqu’à cette chanson qui les unissait ? Blessée, Kat se plonge dans son travail, une enquête sur des disparitions de femmes piégées sur internet par un homme charmant, un homme dont Kat ne connaît que trop bien le profil… Qui est vraiment Jeff ? Quels secrets cache-t-il depuis si longtemps ?  

Sorties du 19 mars 2015


Un soir de novembre, alors qu’il parcourt Central Park, Barrett est traversé par une vision, une  étrange et magnifique lumière, un instant de beauté pure qui ne s’adresserait qu’à lui. Dans cette lumière il voit son frère Tyler, cocaïnomane, musicien talentueux qui n’a jamais percé ; Beth, sa fiancée qui se meurt d’un cancer ; Liz, leur amie de toujours. Cette lumière le ramène aussi à lui-même, qui n’a jamais vraiment été à la hauteur de ses ambitions ; qui, après de brillantes études à Yale, n’a jamais fini sa thèse ; qui a sillonné les ÉtatsUnis, vivant de petits boulots et collectionnant les amants ; qui, éternellement fauché, a dû emménager chez Tyler et Beth et accepter l’emploi que lui offrait Liz, dans sa boutique vintage.  
Avec toute la grâce et la subtilité qu’on lui connaît, Michael Cunningham va loin dans l’émotion, tout en parvenant à nous faire sourire. Il nous offre une nouvelle plongée dans le New York des âmes perdues, à travers l’histoire de deux frères profondément liés qui, face à la mort prochaine de leur muse, partent en quête de transcendance à travers l’amour et l’art.   

Belfond [Vintage]


Angleterre, automne 1913. La grande partie de chasse qui se donne à Nettleby promet d’être à la hauteur de la réputation de sir Randolph. Les cent meilleurs rabatteurs de la région ont été recrutés, les bois regorgent de gibier et les invités sont de premier choix. Pourtant, sous le vernis du savoirvivre et de l’esprit, derrière les sourires et les paroles échangées se joue un drame d’abord invisible : les regards se cherchent, les rivalités s’affirment, et le rituel de la mort se mêle peu à peu aux gestes de l’amour.  
Un classique de la littérature anglaise du XXe siècle dont l’esprit, le charme et l’insolence vont inspirer Julian Fellowes pour l’écriture de son film Gosford Park, et surtout pour celle de sa série Downton Abbey. Paru pour la première fois en Angleterre en 1980 (Belfond, 1987), La Partie de chasse dépeint avec une délicieuse cruauté les derniers jours d’une aristocratie dépassée, sourde aux premiers échos de la Grande Guerre, accrochée avec la force du désespoir aux derniers vestiges de sa splendeur d’antan.  



2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Si je devais en choisir un dans la liste, ce serait également celui là. (Sans parler de "Partie de chasse", car celui ci, de toute façon finira dans ma PAl, c'est un Belfond [Vintage]. Et comme j'ai bien l'intention de continuer cette collection qui ne m'a pas encore déçu, voilà, quoi.

      Supprimer