mercredi 9 décembre 2009

La Grasse d'un parfum


Résumé: A la fin du XIXe siècle, une enfant aussi sauvage que belle, Sorenza, découvre les champs de fleurs qui font la prospérité de la région de Grasse. sa passion pour les essences florales va, au fil des années, se conjuguer à celle qu'elle éprouve pour Guillaume Garlande. Une ardente liaison les réunira mais un prince parfumeur peut il épouser une simple bergère.

Mon avis: Certains livres viennent à nous par le biais de la télévision. Ce fut le cas pour ce grand vent de fleurs. C'est en regardant, il y a de cela 10 ans, l'adaptation télévisée que je suis venu à lui.
Ce livre a été adapté en feuilleton d'été, ces fameuses sagas qui ont fait le bonheur de nombreuses personnes. Et j'adorais regarder ces feuilletons. (et celui là a été une bouffée d'air frais). Tous les comédiens étaient parfaits dans leur rôle et tous les ingrédients étaient là pour en faire une belle œuvre romanesque.
Je pensais retrouver cela dans le roman et ce fut tout le contraire. Il ne m'a pas emballé. Les personnages n'ont pas l'aura que leur a donné le feuilleton. Seule Honorade et Lazarie ont su toucher mon cœur. Mais Sorenza et Guillaume, n'ont pas eu le même charme que Rosemarie la Vaullé et Bruno Wolkovitch qui leur ont donné vie à l'écran. Je n'ai jamais ressenti la passion de ces deux êtres qui transparaissait pourtant à l'écran. Et cela explique ma déception. Je m'attendais à lire une belle histoire d'amour entre les deux héros alors qu'elle "n'existe" pas.
C'est une autre qui à pris la place: l'histoire d'amour d'un auteur pour les fleurs. Janine Montupet aime les fleurs et cela se ressent. Elle redonne ces lettres de noblesse à ces fleurs dont les senteurs et les parfums embellissent les femmes.

Je n'aime pas abandonner un livre. J'ai une impression d'inachevé. Je vais donc jusqu'au bout, même si là je n'avais qu'une envie: arriver au plus vite à la dernière page. Et quand j'ai fini ce livre, une autre déception est venue. Je n'ai pas aimé la fin du livre. Pour moi, le dernier chapitre n'était pas nécessaire. J'aurai dû arrêter ma lecture, trois pages avant. Pour moi, la fin du livre aurait dû être celle ci:

-Le parfum envoie son âme vers les étoiles et vers Dieu...,dit doucement la petite, et, entre deux rires de sa clochette, elle demanda: Pourquoi maîtresse, les fleurs sentent elles bon?
- On ne le sait pas Vitalie, c'est le grand, le beau secret.


Mais l'auteur en a décidé autrement. Je trouve ça dommage.

Janine Montupet: Dans un grand vent de fleurs, France Loisirs, 403 pages, 1991

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