samedi 7 septembre 2013

Le mystère des pavots blancs


4e de couverture: Mon prénom, Enola, me va comme un gant. J'enchaîne pourtant les pseudonymes, afin d'échapper à mes frères, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitent m'expédier en pension pour faire de moi une lady. Ainsi, par un frais matin de mars 1889, à Londres, je me cherchais un nouveau nom quand je tombai sur ce titre du Daily Telegraph : MYSTÉRIEUSE DISPARITION DE L'ASSOCIÉ DE M. SHERLOCK HOLMES : LE DR WATSON INTROUVABLE ! J'endossai aussitôt ma nouvelle identité pour le retrouver...

Ce fut un plaisir de retrouver la jeune Enola Holmes dans une nouvelle aventure.
Plus la série avance, plus elle devient captivante. Le caractère d'Enola est toujours aussi espiègle et frondeur, tout en étant réfléchi.
Nancy Springer décrit le Londres du XIXe siècle avec force détails, si bien qu'on a l'impression d'y être.

Dans cette 3e aventure, Enola va se rapprocher encore plus de son frère Sherlock puisque c'est le Dr Watson en personne qui est concerné. Ce dernier à disparu et Enola va partir à sa recherche en se faisant passer auprès de la femme du docteur, pour une de ses patientes.
L'écriture de Nancy Springer est toujours aussi vive et rythmée. Elle délai

sse les bas quartiers de Londres pour ceux des plus riches et nous montre un autre Londres. De plus, les messages codés sont toujours là et l'auteur laisse le temps au lecteur de les décoder en ne donnant pas de suite la solution. On peut ainsi lire en s'amusant.
Par contre, j'ai trouvé que l'intrigue était facile à résoudre puisque le lecteur, avec le premier chapitre sait déjà où ce cher Dr Watson a disparu. Toutefois, il y a certaines surprises. Puis, suivre Enola dans son périple est tellement jubilatoire que ce petit détail de l'intrigue est vite oublié.

Au final, un 3e tome que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Une série qui se bonifie de tome en tome, et qui est une belle parenthèse entre deux grosses lectures. La jeune Enola n'a pas à rougir d'être la soeur du célèbre détective. Elle se débrouille aussi bien que lui.




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