dimanche 29 mars 2015

Slow Qui Tue #228: Il est libre, Max

Le slow qui tue de la semaine, est tellement libre qu'il y a des personnes qui disent l'avoir vu voler.

Hervé Cristiani: Il est libre, Max




Bonne écoute!



mercredi 25 mars 2015

La Discothèque du 20e siècle #99

En 1936, Ray Ventura et ses collégiens nous chantaient qu'il y avait des incidents beaucoup plus grave dans la vie, avec exemples à l'appui.

Ray Ventura et ses Collegiens: Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine (1936)

Ca vaut mieux que d'attraper la scarlatine by Ray Ventura on Grooveshark

Ray Ventura ne fut peut être pas le premier à avoir introduit le jazz en France, mais il fut certainement l'un de ceux qui contribua au succès de cette musique de ce côté ci de l'Atlantique avec ses "Collégiens" en forme de "big-band" à l'américaine. Lorsque sort ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine en 1936, peu de temps après le nom moins fameux Tout va très bien madame la marquise (tous deux sur des paroles hilarantes de Paul Misraki), Ventura possède désormais son propre cabaret sur les Champs-Elysées: quel chemin parcouru depuis le premier disque sorti à peine 6 ans plus tôt. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1930/39", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 24 mars 2015

L'homme idéal (en mieux)

4e de couverture: Un joyeux bordel. Voilà à quoi ressemble la vie d’Emilie, 35 ans, mère célibataire, qui se retrouve à devoir squatter chez sa meilleure amie en attendant des jours plus favorables. Oui, mais voilà : si elle n’avait pas emménagé chez Clara, jamais elle ne serait retombée sur Samuel Winterfeld, un homme qu’elle a perdu de vue depuis longtemps, et qui allie deux qualités fondamentales : être le sosie de Bradley Cooper, et avoir très envie de la revoir ! Sauf que, évidemment, c’est à peu près au même moment que son ex, le père de sa fille, décide de retenter sa chance avec elle. De quoi la mettre définitivement sens dessus dessous ! 

En ces temps de morosité où le printemps se fait un peu attendre, une petite romance, ça fait du bien. 
C'est ainsi que j'ai (enfin!!!) pris le temps de lire le premier roman d'Angéla Morelli. Je peux vous dire tout de go que ce roman est une petite merveille. Un petit doudou qui vous réchauffe le coeur et rend votre coeur tout chamallow. 
J'ai adoré cette histoire, que dis je, adoré. J'ai surkiffé, mon petit coeur qui battait la chamade, j'ai soupiré, j'ai ri. Bref, je  suis passé par des tas d'émotions. 
Voilà surtout une romance qui fait rêver (Ah Samuel!!) (Oui, un mec dont le portrait ressemble à ça 



je ne vois pas qui peut y rester insensible) mais, derrière le rêve, se cache la vraie vie (et c'est ce qui fait la force de cette romance). En effet, la lectrice (mais aussi le lecteur, car, je le répète, les hommes aussi lisent de la romance (enfin certains)) peut s'identifier aux personnages: Emilie est une trentenaire séparée de son compagnon, qui vit avec sa fille en collocation chez sa meilleure amie, Clara. Elle est prof de français, à Paris et fait la connaissance de Samuel à la librairie de Clara, qu'elle remplace ce jour là. Elle a un groupe d'amies (Louise (dont j'ai adoré la répartie), Maria). Voilà clairement le portrait d'une femme (Emilie)  qui ressemble à bon nombre d'entre vous, mesdames. 

Le cadre de la romance (Paris) est un plus: cela change de beaucoup de romances qui se déroule dans un pays lointain, ou une petite île paradisiaque, mais surtout, il donne à la romance une réalité bienvenue. Chaque lecteur peut s'identifier aux personnages et se dire: Emilie, c'est un peu moi, et croire que rencontrer un homme comme Samuel, peut devenir réalité. Vous comprenez ce que je veux dire? (Malgré le fantasme que fait naître en nous le portrait idéal de Samuel, il nous est permis de croire que ce Samuel n'est peut être pas si loin de nous.Peut être que vous le croiserez au coin de la rue, où lors de votre prochaine visite à la librairie.)

Ce que j'ai également aimé dans ce roman, ce sont toutes les références que l'auteure à instillé par petites touches: elles me parlaient toutes (en même temps quand vous connaissez l'auteure avec qui vous parlez régulièrement depuis quelques années et avec qui vous avez beaucoup de goûts communs, c'est un peu plus facile qu'elles vous parlent): de "Supernatural" au "Doctor", en assant par certaines  références littéraires (comme Nord et Sud -(de Gaskell,  je précise). J'avais ainsi l'impression de me retrouver en Emilie (oui, je sais, cela fait bizarre pour un homme de se comparer à une femme, mais j'assume!  Et, je vous le dis,  je n'ai pas peur de chanter, même en public, une chanson du grand Michel Sardou (le seul, l'unique (un autre goût commun que l'on partage ma chère Angéla) Être une femme by Michel Sardou on Grooveshark  Mais je m'égare). Je disais donc que j'avais l'impression de me retrouver en Emilie. Je me  sentais proche d'elle, de ses états d'âmes, de ses questionnements. De sa vie, tout simplement. 

Il y a beaucoup d'humour à l'intérieur de ce roman (on rit énormément, souvent à gorge déployée) mais l'auteure n'oublie pas  d'y glisser aussi des moments touchants, qui ont fait chavirer mon petit coeur tout mou, comme le passé de Samuel. J'aime cela dans une romance: passer du rire aux larmes (même si celles ci sont intérieures). 
Le petit rebondissement de la fin m'a même surpris , égratignant un peu le portrait du beau Samuel,  mais pas sa résolution: soyons clair, il m'a surpris juste 10 secondes, car j'ai de suite deviné la résolution du rebondissement. Je regarde trop de comédies romantiques. A force, je connais tous les codes. Mais bon, cela fonctionne tout de même puisque c'est un rebondissement auquel je ne m'attendais pas. 

En clair, j'ai passé un moment fabuleux avec cette romance qui fait chaud au coeur, écrit d'une plume vive, drôle et rythmée, ancrée dans la vraie vie, et ce, même si Samuel à un physique un peu fantasmé (mais on a bien le droit de rêver). Une romance dans laquelle tout le monde peut se retrouver. En clair, voilà une romance qui fait du bien et qui devrait être remboursé par la Sécu, tellement elle met du baume au coeur et embellit votre journée. 


Angéla Morelli: L'homme idéal (en mieux), Harlequin (collection HQN), 230 pages, 2013






lundi 23 mars 2015

Les Portes de Québec Tome 1 (Faubourg Saint Roch)

4e de couverture: Faubourg Saint-Roch, Québec, 1896. Alice Picard ne s'est jamais remise de son second accouchement et vit alitée depuis cinq ans. Son mari, Thomas, propriétaire d'un grand magasin de la Basse-Ville, se résigne à choisir parmi les pensionnaires des ursulines, une jeune gouvernante pour ses deux enfants. Rapidement sous le charme de cette dernière, il n'a d'autre choix que de se plonger dans le travail et la politique pour distraire le cours de ses pensées, d'autant que son épouse n'est pas dupe de ce qui se trame sous son toit...

Comme l'année dernière, j'ai décidé de lire une Saga tout au long de l'année en cours. En 2014, j'avais choisi  Succubus de Richelle Mead, que j'ai lu au rythme d'un tome tous les deux mois (la saga comptait 6 tomes). 
Pour 2015, c'est une saga à l'univers et à un genre bien différent auquel j'ai donné la primeur. La saga québécoise de Jean-Pierre Charland, Les Portes de Québéc. (Comme celle ci ne compte que 4 tomes, j'ai décidé de la lire au rythme des saisons (le premier en mars, le 2e en juin, le 3e en septembre et le 4e et dernier tome en décembre...si je n'oublie pas de les lire, bien sûr. Je trouve que c'est un très bon rythme pour lire une série de livres. L'histoire est encore présente dans la mémoire quand on entame le tome suivant.) 
Mais trêve de blabla, passons à mon avis. 

En remarquant cette saga québécoise chez France Loisirs (qui propose régulièrement des sagas qui se déroule dans ce charmant coin du Canada, par des auteurs de ce grand et beau pays, et je les en remercie), j'ai de suite été charmé par son résumé, qui me promettait un beau voyage dans ce Québec du fin du XIXe. Je peux dire que je n'ai pas été déçu. 

J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Jean-Pierre Charland a ce don d'emmener son lecteur dans un Québec qu'on ne connait pas, et qu'il nous décrit avec maints détails qu'on à l'impression d'y être. Je vous assure qu'à chaque fois que je reprenais le livre, je n'étais plus chez moi, mais là bas, dans cette ville, que j'ai visité il y a déjà 6 ans (comme le temps passe trop vite). 

Par l'intermédiaire d'Elizabeth, jeune fille entré au Couvent pour y être soeur, mais qui va devenir la préceptrice des deux jeunes enfants de Thomas Picard, propriétaire du magasin à rayons Picard,  l'auteur entraîne le lecteur dans le quartier Saint-Roch, quartier modeste, mais bien loin de ceux de la Basse ville,où se trouve le quartier ouvrier de Québec où vit Marie, vendeuse au rayon féminin du magasin Picard. 
C'est avec l'arrivée d'Elizabeth dans la famille Picard que celle ci se révèle aux lecteurs que nous sommes: il y a Thomas Picard, propriétaire du magasin du même nom, marié à Alice, jeune femme malade depuis son 2e accouchement et qui ne quitte plus sa chambre et qui délaisse ses deux jeunes enfants, Eugénie, 7 ans et Edouard 5 ans. Voilà pourquoi Thomas engage Elizabeth...sauf que l'arrivée de la jeune femme va chambouler la vie de tous les membres de cette famille. 

Alors, oui, c'est une saga au déroulement classique, comme on en lit (ou voit) souvent. Les personnages sont nombreux, mais pas trop. Ce qui est bien, comme ça le lecteur ne s'y perd pas. Cependant, il est vrai qu'il n'y a rien de neuf, dans l'histoire, (du moins pour celui qui a déjà lu ce genre de saga): j'ai deviné beaucoup de choses avant de les lire, comme l'histoire de Marie, jeune vendeuse, qui devient peu à peu la secrétaire de Thomas Picard, le propriétaire du magasin...et là, pour ceux qui sont coutumier de ce genre de lecture, ils auront compris où je veux en venir (je ne veux toutefois pas trop en dire pour ceux qui seraient tenter de découvrir ce roman et qui n'auraient pas deviné la suite du destin de Marie. Pour ma part, j'ai tout deviné du début, jusqu'à la fin...mais cela ne m'a aucunement gâché le plaisir. Car l'intérêt de cette saga est ailleurs que dans les rebondissements de l'intrigue: elle est dans son intérêt historique. 

Jean-Pierre Charland s'attache a raconter aux lecteurs la vie d'un quartier de Québec, mais également son histoire, politique, géographique et culturelle. Il introduit même dans son récit des personnages ayant vraiment existé comme Wilfrid Laurier,  avocat et journaliste, devenu député libéral du comté de Québec Est  de 1877 jusqu'à sa mort en 1919, puis qui occupa le poste de premier ministre de 1896 à 1911 (d'ailleurs Thomas Picard, personnage ficitif du roman, l'aide dans sa campagne électorale). C'est ainsi que L'Histoire, la vraie, s'invite, par petites touches dans cette histoire, et l'auteur à trouvé le bon moyen d'introduire des faits historiques de la ville de Québec, dans le roman, soit dans les dialogues ou dans le récit sans que cela fasse ampoulé et surchargé. L'auteur n'oublie pas qu'il raconte une histoire et ne donne pas un cours d'histoire sur l'Histoire du Québec. Encore plus que l'histoire de la famille Picard, qui fut très plaisante à lire; ce sont ces parties historiques qui m'en ont appris plus sur la ville de Québec qui m'ont passionnées.

Voilà un premier tome qui se lit extrêmement bien, rythmée par les saisons, mais aussi par tous les rebondissements, certes pas neufs, car déjà lu (du moins pour ma part), mais qui rythme le roman de façon à ce que le lecteur ne s'ennuie pas une minute. Puis, il y a les plus du roman; son côté historique, très bien amené et qui m'en a appris un peu plus sur l'histoire de Québec. Mais je ne peux pas terminé ce billet, sans parler de mon personnage préféré: Alfred, le frère aîné de Thomas, aux moeurs très particulières . J'ai aimé son tempérament bon enfant, et sa répartie caustique, son bon coeur et son côté protecteur envers Marie. Voilà un homme charmant et qui vaut cent fois plus que son frère, que je ne condamne pourtant pas, vue sa situation conjugale. 
En tout cas, j'ai passé un très bon moment et je serai heureux de retrouver ces personnages dans le tome 2, qui apportera son lot de nouveaux personnages puisque l'action se déroulera 10 ans après celui ci. Une saga que je conseille à tous les amoureux des romans historiques, des amoureux du Québec, des histoires de familles compliquées, rempli de bons sentiments et de coups du sort. Une Saga flamboyante et brillante pour ce qui est de son côté historique. A découvrir, assurément. 

Jean-Pierre Charland: Les Portes de Québec Tome 1 (Faubourg Saint Roch), France Loisirs, 621 pages, 2007


dimanche 22 mars 2015

"Mon" Salon du Livre 2015


Samedi, c'était direction le Salon du Livre (j'ai l'impression de me répéter chaque année, en commençant mon billet récapitulatif de la journée au Salon) pour vivre une journée de folie, encore plus tournée cette année sur les rencontres avec les auteurs, que sur les achats. (Ben oui, le but d'un salon du livre est d'aller à la rencontre des auteurs, pas d'acheter des livres, ça, je peux le faire toute l'année chez mon libraire. Il faudrait d'ailleurs, que les organisateurs du Salon le comprennent...mais j'y reviendrai plus tard). D'ailleurs, presque tous mes achats ont été fait sur la base d'une rencontre.
Pour rappel, l'année dernière, j'avais été à la rencontre de quatre auteurs, cette année, j'ai doublé ce chiffre.

6h35

Je me lève (et je te bouscule (ah, non, ça c'est Claude François, merde, pas bien réveillé le monsieur) et je me prépare tranquillement, en vérifiant que je ne vais rien oublier.

7h20

Départ pour la gare où je vais attendre tranquillement l'arrivée de mon train, avec ma lecture du moment.

8h18

Le train démarre et c'est parti pour Paris. En attendant d'arriver, je continue le mien au Québec avec le livre de Jean-Pierre Charland (pas facile à tenir vu que c'est un petit pavé et que mon exemplaire est  cartonné).

10h

Arrivée à Montparnasse. Là, je découvre, en voulant prendre mes tickets de métro, que celui ci est gratuit tout ce week-end (je suppose que c'est dû au pic de pollution qui sévit sur la capitale depuis quelques jours). Eh!  une économie de faite, et cela tombe bien. Vous saurez pourquoi tout à l'heure.

10h15-10h20

Arrivée au Salon, où là, il y a un monde  fou dehors qui attendent d'entrer. Il fait froid, je m'installe dans une file, pelotonné dans mon grand manteau, et j'attends...sauf que, comme d'habitude, j'ai choisi la file qui n'avance pas! (c'est tout moi ça, mister la poisse). Je vois que la file à côté avance plus vite, hop, décalage vers celle ci...les deux dames devant moi font aussi la même chose. Je suis un gentleman, je les laisse reprendre leur place devant moi.
Doucement la file avance vers l'entrée où un courant d'air me saisit (si demain j'attrape pas la crève, j'aurai une sacrée chance (petit aparté, nous sommes le "demain" en question et je n'ai pas un rhume...donc la chance est avec moi).
Pendant cette attente à l'entrée, j'en profite pour ouvrir mon sac en grand... et je vois le même manège que l'année dernière se produire (on demande aux personnes qui ont emmené des livres pour les dédicaces de laisser leurs sacs aux vestiaires...et là, je dis NON! (et c'est surtout là que je m'en rend compte, naïf que je suis, que le Salon du Livre, n'est qu'une grande pompe à fric, qui ne sert qu'à faire payer les gens).
Là où je ne suis pas d'accord, c'est d'empêcher les gens d'entrer avec leur livres pour les faire dédicacer. Je suis désolé, mais si je viens avec certains exemplaires à faire dédicacer, c'est que ceux ci ont une histoire et que la lecture de cet exemplaire est lié à des souvenirs...c'est donc "celui ci" et pas un autre que je veux faire dédicacer. Puis, surtout, je ne vais pas racheter un livre que j'ai déjà pour le faire dédicacer. Si les organisateurs connaissaient les lecteurs, ils sauraient, que le fait d'emmener certains de nos exemplaires en dédicaces, ne nous empêche pas d'en acheter d'autres sur place (et la suite vous prouvera que j'en suis la preuve). (Bon, après, il faut savoir aussi être raisonnable...car, il y a un fossé entre, emmener quelques livres (comme moi qui n'en avait que 6 (enfin 7, en comptant ma lecture en cours), et venir avec une valise pleine de livres.
(Après ce petit aparté (et petit coup de gueule), revenons à mon périple).
En arrivant devant les mecs de la sécurité, il regarde l'intérieur de mon sac et je réussis à entrer (avec les livres que je veux faire dédicacer...car j'ai trouvé je pense une bonne technique pour ça), pour me diriger, vous savez où, si vous me lisez chaque année.

10h30

Je déambule dans le salon à la recherche du Stand d'Héloïse d'Ormesson pour la dédicace de Tatiana de Rosnay qui a lieu à 11h30 et là... misère, je remarque qu'il n'y a pas de dédicaces prévues avec cette auteure à ce stand. Je réfléchis vite et je me rappelle qu'il y en avait une prévue au Stand du livre de poche...sauf que je n'ai pas pris le n° de ce stand. Je tourne alors en rond et réussi à le trouver. Voyant qu'il n'y a pas encore trop de personnes qui attendent, j'ai le temps d'aller acheter son dernier livre, consacré à Daphné du Maurier (comme celui ci est édité par deux maisons différentes (Albin Michel et Héloïse d'Ormesson), je décide de retourner au Stand où j'étais tout à l'heure où je fais mon premier achat.

 Un livre que je  suis curieux de lire car j'aime beaucoup les romans de Daphné du Maurier, (qu'il faudrait que je continue à lire) et c'est toujours intéressant de savoir la vie des auteurs dont on apprécie les écrits.
Donc me voilà avec ce livre, ainsi que mon exemplaire de "Moka", que je n'avais pas fait dédicacer lors de notre précédente rencontre.
J'attend donc dans la file où une dizaine de personnes attendent, comme moi l'arrivée de Tatiana de Rosnay, avec mes deux livres (en voyant mon exemplaire de "Manderley for ever", une dame me dit que Tatiana de Rosnay fait une dédicace, cet après midi pour ce livre. Je le sais très bien, mais comme mon après-midi est chargé en dédicaces, car beaucoup d'auteurs que je veux voir dédicacent à la même heure, j'ai profité de cette première séance pour me faire dédicacer les deux). Durant cette attente, on voit un attroupement de journalistes, avec appareil photo, micros...ect. Qu'est ce que c'est? -C'est rien, c'est François Hollande qui fait sa petite visite. Bon, il est tellement bien entouré que je ne le vois pas du tout.
Quand mon tour arrive, je lui tend mon exemplaire de "Moka", qu'elle signe simplement de mon prénom (dont je ne vous donnerai que la première lettre, pour garder un certain anonymat),  et de son nom (Cette année, j'en suis navré, mais vous n'aurez pas la primeur de voir les dédicaces que les auteurs m'ont faites, car j'ai un soucis avec mon appareil photo, mais je vous fais quand même profiter de leurs petits mots). : "Pour C....., Tatiana de Rosnay".  Puis je lui tend "Manderley for ever", et là, pendant qu'elle signe: "Pour C....., le portrait d'une femme libre..., Tatiana de Rosnay", nous commençons une discussion sur notre admiration commune pour  les romans de Daphné du Maurier, nous parlons aussi de la nouvelle traduction de "Rebecca" faite par Anouk Neuhoff. Elle me dit alors l'intérêt de lire cette nouvelle traduction (les 40 pages qui avaient été enlevée dans la première traduction sont de retour et la traduction est plus juste au niveau du texte). Puis, je lui parle du fait que "Rebecca" a eu une suite ("La Malédiction de Manderley" de Susan Hill), qu'elle me dit avoir détestée. Je lui demande alors si elle avait eu envie, un jour, d'écrire la suite d'un roman de Daphné du Maurier et lequel. Elle me répond aucun... Elle me dit d'ailleurs, qu'elle aime les fins ouvertes et qu'elle ne voit pas l'intérêt de raconter la suite d'un roman).
J'aurai voulu continuer cet échange encore un peu, mais elle me dit, avec regret, qu'elle ne peut pas rester plus longtemps avec moi (ce que je peux comprendre au vue de la file qui s'allonge). Nous reprendrons cette discussion lors d'une prochaine rencontre. (C'était ma deuxième rencontre avec cette auteure et je m'aperçois que c'est une personne agréable et avec qui on peut parler, de beaucoup de sujet).

11h50

Direction, le "Stand Harlequin" (maison d'édition qui fait peau neuve, le mois prochain avec un nouveau visiuel pour ces couvertures et le lancement de deux nouvelles collections ("Sexy" au mois de Mars, et "Sagas" pour le 1er avril). La collection "Sagas", me fait très envie (ma collectionnite me reprend que voulez vous):Harlequin a prévu de sortir 4 titres tous les deux mois, ce qui est fort bien pour moi, puisque je pourrais acheter les 4 sur deux mois (ce qui fera moins cher pour mon porte-monnaie (puis le prix qui varie entre 6.90€ et 7.40€ restent abordable).  Surtout que les 4 premières "Sagas" qui vont inaugurer la collection, me font envie. En allant au Salon du livre, j'ai eu l'espoir d'avoir ces nouveaux titres en avant première au Salon ...et quelle ne fut pas ma joie de  les voir. Ni une, ni deux, je prend les 2 premiers n° de la collection:


Une trilogie avec des cow-boys qui m'a l'air bien pour l'été (et que je lirai probablement cet été).










Une saga qui m'a l'air différentes des autres, puisqu'il y est question, selon la 4e, d'un "affrontement" entre deux femmes, liés probablement à leur passé (bon il y a surement un homme là dessous, mais il n'est pas mentionné dans la 4e). Une saga très intéressante.






Avant de passer en caisse, je discute avec une personne des éditions Harlequin de cette nouvelle collection. Elle me dit que cette collection remplace la collection "Prélud" (qui a pris fin en février 2015), mais qu'ils avaient eu envie de continuer à travailler avec certains auteurs de la collection précédente, comme Linda Lael Miller ou Susan Mallery. Elle me dit également que cette collection "Sagas" ne comportera que des Trilogies ou ds Tétralogies, pas plus (et ça, c'est fait pour me faire plaisir car je n'aime pas trop quand les sagas sont à rallonge avec une dizaines de tomes au final). Je lui demande également si certaines Sagas, déjà publiées dans la collection "Prélud", seront rééditées dans quelques années, dans cette nouvelle collection. Elle m'a dit que ce n'était pas impossible (puisque c'est un peu la politique de la maison: comme il n'y a pas de réimpression de leurs livres, certains sont épuisés et introuvables..il les rééditent dans d'autres collections, quelques années plus tard, parfois sous un autre titre, d'ailleurs).

En tout cas, je suis ravi des ces deux achats. Je pourrais ainsi acheté les 2 autres au mois d'avril. Youpi!

12h05

Après "Harlequin",direction le Stand "Milady" (oui, mon cerveau est logique parfois), un autre éditeur de romance. Le Stand est quasi au même endroit que l'année dernière, sauf qu'il est plus grand. Au milieu du stand trône une table où les auteurs feront les dédicaces...mais surtout, il y a posée dessus, une cage "dorée", avec un cadenas qui la ferme. A l'intérieur, pas d'oiseaux (non,non), 4 livres! (En fait ce visuel est là pour présenter une nouvelle saga qui paraîtra en mai 2015 et qui se nomme "Le Prince Captif" et qui est de la romance M/M (donc qui m'intrigue tout de même). En tout cas, un visuel très joli. (Pour tout vous dire, j'ai eu envie de repartir avec la Cage, mais je crois que je ne serai pas passer inaperçu.
Mais c'est sur ce stand que j'ai eu une révélation en découvrant les auteurs en dédicaces sur le salon: Emma Foster, l'auteure de "Péché exquis" n'est autre que ma chère amie Angela Morelli. (Enfin d'après la photo qui se trouve en dessous du nom et que je reconnais instantanément). C'est alors que je me précipite sur le livre, que j'ouvre à la première page, pour lire la présentation de l'auteure. En lisant cette description, je n'ai plus aucun doute. Je repose le livre, en me disant de revenir un peu plus tard, car un autre achat, et une autre rencontre m'attendent avant.

12h15

Direction les Stands des petits éditeurs (car oui, le Salon est aussi un bon moyen de rencontrer des petits éditeurs). Pour ma part, j'ai décidé d'aller à la rencontre d'une petite maison d'édition que je connaissais déjà puisque j'ai eu la chance de la découvrir grâce à un partenariat, lors de sa naissance, il y a un an et demi (et dont je vous avais parler ici lors d'un entretien avec la co-fondatrice, Eléonore de la Grandière):Daphnis et Chloé.
Je me dirige donc vers le stand (du moins, je le recherche et ce n'est pas si facile quand on n'a pas voulu prendre de plan à l'entrée de se repéré. Je tourne en rond quelques minutes et le trouve. je discute alors avec une dame, qui me dit qu'elle est associée dans la maison, mais que si je veux plus d renseignements, les éditeurs ne sont pas loin. Je feuillette alors certains titres qui se trouve devant moi (sauf le livre d'Adrien Sarrault: Un buisson d'Amarante, que j'ai eu la chance de déjà lire, et que malgré ces imperfections dû à un premier roman, je vous recommande tout de même). Et mon choix se porte sur le dernier roman de Thierry des Ouches (qui avait déjà publié "Martin de la Brochette") qui me fait très envie aussi):


"Dans le décor". Si j'ai choisi ce livre, (qui ne sort que le 26 mars 2015), c'est pour la deuxième phrase du résumé "Musicien, le beau Thomas, 18 ans, est fou amoureux de Caroline..." Dès que j'ai vu le mot musicien, j'ai su que ce livre pouvait être fait pour moi.
Mon choix est ainsi fait et c'est à ce moment là qu'Eléonore de la Grandière arrive.
J'ai ainsi pu faire la connaissance IRL de la directrice éditoriale de la maison. Nous avons ainsi pu continuer l'entretien que nous avions eu par mail, il y a un an et demi. Voilà une personne gentille, très abordable. On  sent chez elle une vraie passion pour son métier et son envie de faire découvrir des auteurs et des livres "différents". (Je me suis un peu retrouver dans ce qu'elle disait car, c'est aussi l'un de mes objectifs en matière d lecture. Puis, j'adore le visuel de cette maison. Puis, en feuilletant leur catalogue, j'ai découvert que plusieurs de leurs titres, me faisaient très envie. Dommage d'avoir des difficultés à trouver leurs livres là où j'habite. Heureusement qu'internet est là pour remédier à ce manque. Je vais garder un très bon souvenir de cette rencontre...et je garde, dans un coin de ma tête, la proposition qu'Eléonore m'a faite lors de cet échange. En tout cas j'ai hâte de lire le livre de Thierry des Ouches.

12h 25

Rendez-vous au Stand "Place des Editeurs" qui regroupe plusieurs éditeurs dont Belfond, Pocket, Fleuve Editions. C'est sur ce grand stand que vont se dérouler la plupart de mes dédicaces (c'est bien quand tout est regroupé et qu'il n'y a pas à courir partout), il est donc temps d'acquérir les livres des auteurs que je vais rencontrer dans l'après-midi. Ainsi, sur ce grand stand, j'achète l'un des romans "adultes"  de Jean-Philippe Blondel qui me manque: "1979", que Pocket vient de rééditer.(Il me reste donc plus que "Passage du gué à trouver pour que ma collection soit complète Cela fera donc un livre de plus à faire dédicacer à ce cher Jean-Philippe, (en plus des 3 qui se cachent dans mon sac). J'en profite également pour acquérir mon premier roman de Françoise Bourdin (une auteure, que ma mère adore), et mon choix se porte sur un petit roman "Comme un frère", pour la couverture et le résumé que j'aime bien. (j'ai bien l'intention d'aller la rencontrer dans l'après-midi, en espérant arriver avant qu'il y ait une foule pas possible, car Françoise Bourdin est une auteure très populaire). Puis, mon dernier achat sur ce stand est pour un livre qui me fait envie depuis sa sortie: "A la mesure de nos silences" de Sophie Loubière..

13h00

Retour au Stand du Livre de poche pour acquérir ceci:


Je ne suis pas très porté sur les romances érotiques (50 shades et compagnies) et surtout pas sur le BDSM, mais si celle ci m'interpelle,  c'est grâce à la traductrice de cette série. En effet, la traductrice de la saga "80 notes" n'est autre qu'Angela Morelli. Je lui fait une confiance quasi aveugle et je  me dis  que je devrai apprécier. Puis, j'ai une petite idée en tête...






13h10

Retour au Stand "Milady" pour enfin acquérir

(Je trouve la couverture subliiime), afin de le faire dédicacer dans l'après-midi par cette chère Emma. (je ne sais pas d'ailleurs comment faire, car mon planning de l'après midi est plus  que chargé, avec toutes les dédicaces qui vont s'enchaîner à un rythme effréné mais pas grave, je trouverai).
Ce que je ne savais pas, c'est qu'une surprise m'attendait en passant à la caisse du Stand pour régler mon achat. Emma Foster était là, à ma portée, gracieuse et sublime, comme à son habitude. Je lui fais un petit signe, elle s'approche de moi pour me faire la bise. On commence à discuter. Je lui avoue que, malgré un petit doute depuis quelque temps, je ne savais pas que c'était elle qui se 'cachait" derrière ce roman. Elle me dit qu'elle a deux pseudonymes, Angela Morelli pour Harlequin et Emma Foster pour Milady.
Je lui dit également que j'essaierai d'être là pour sa dédicace, dans l'après-midi, mais que cela va être chaud, car j'ai beaucoup d'auteurs à voir. Elle me propose alors, gentiment, et tout de go, de me le dédicacer tout de suite. (Si ça, ce n'est pas une amie, je ne m'y connais pas). La personne qui est à la caisse lui tend  un stylo. Angie/Emma lui dit  qu'elle a son "stylo fétiche". Elle le sort et m'écrit cette dédicace qui fait envie: "Pour Will, lecteur fidèle et assidu, en espérant qu'Adam et eve feront ta conquête! Bonne lecture sulfureuse et exquise! Emma"
Mais je n'en reste pas là, car il est temps de concrétiser ma petite idée (et de vous expliquer pourquoi avoir fait l'achat de "80 notes de jaune" lors du salon et avant celui de "Péché exquis")). Je sors donc mon exemplaire de "80 notes" et je demande à Angela si elle veut bien me le signer. Elle le fait avec plaisir. (Je ne rencontrerai jamais les auteurs de cette saga, alors, autant faire signer le livre par la traductrice (qui est devenu une amie au fil de toutes ces années d'échange). Puis, je trouve que cela rend cet exemplaire original. C'est tout simplement d'une classe folle. ("Pour Will, Bienvenue dans le monde particulier de Summer et Dominik, Bises, Angela")
Puis, nous sortons du stand pour continuer notre discussion, avec deux autres blogueuses.
Mais l'heure tourne et la dédicace de mon auteur français préféré va bientôt avoir lieu (elle va débuter le marathon de l'après-midi.

13h40

Mais d'abord, un petit détour aux toilettes. Pourquoi vous dire cela? Pour la bonne et simple raison que j'ai une petite anecdote à vous raconter: après ma petite visite aux toilettes, en descendant les escaliers, j'ai croisé Nelson Monfort. Et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai été muet et je n'ai même pas pu lui dire bonjour. C'est dommage car c'est une personne que j'apprécie.

13h57

Après une petite pause sandwich (car il commençait quand même à faire faim), direction le stand de Bûchet Chastel pour ma rencontre annuelle avec Jean-Philippe Blondel. Trois personnes sont déjà là. J'en profite alors pour prendre mon sac et sortir les 4 livres que j'ai l'intention de faire dédicacer.
J'attend patiemment mon tour, en me disant que j'aime la bonhomie et le rire de ce monsieur. Je comprend pourquoi j'aime ces écrits, car ils sont comme lui: simple, vrai, proche des gens, et touchant.
Voilà qu'arrive mon tour. Je pose mes quatre livres sur la table, nous nous regardons. Il me dit que ce n'est pas la première fois qu'on se voit. Je lui dit que c'est la 3e fois. Puis la "ronde des dédicaces" commencent avec

 (Avec "Et rester vivant", "Juke Box" est mon "Blondel" préféré).

je reste sagement à le regarder dédicacer mon exemplaire. C'est fou, mais quand j'admire autant une personne, ma timidité refait surface et je ne trouve rien à dire. Juste quelque mots pour dire  que c'est mon préféré, moi qui suis un fan de musique.
Voici sa dédicace:
"Pour C......, Merci d'avoir ajouté vos airs à ses paroles-nous pouvons maintenant chanter en coeur...Avec toutes mes amitiés (et la signature de M. Blondel)


"Pour C......, Un roman légèrement décalé-et mine de rien un prélude (désolé pour la rature) à Un hiver à Paris. Avec toutes mes amitiés..."
(n.b. en fait, la phrase entre parenthèse s'explique dans le fait qu'il y a une petite rature sur le mot "prélude"). Merci à M. Blondel pour cette dédicace. En la lisant, je me suis dit que je relirais "A contretemps" avant "Un hiver à Paris".







Au moment de signer ce livre, j'ai eu le courage de dire quelques mots, comme le fait que je ne l'avais pas encore lu. Mais aussi, qu'il était mon auteur français préféré (cela se remarque dans le fait que je possède quasiment tous ces livres "adultes". (dans ces livres ados, je n'ai que "Blog", pour le moment)). Il s'est alors senti gêné que je lui dise cela. je le réitère pourtant. M. Jean-Philippe Blondel est mon auteur français préféré.

Pendant cette petite discussion, voici ce qu'il a écrit:

"Pour C., Bienvenue dans  la saison hivernale de Victor. Et merci pour cette fidélité qui  est renversante, Avec toutes mes amitiés."



Puis, vint le moment de la 4e dédicace, avec le 2e roman de cet auteur (qui est pour moi le dernier acheté). C'est à ce moment là d'ailleurs que je lui ai fait cette réflexion: "vos livres sont difficiles à trouver. C'est donc une bonne nouvelle que Pocket les réédite". Je lui dis également qu'il me manque donc "Passage du gué" pour que ma collection soit complète.

"Pour C., C'est le premier que je signe  avec la nouvelle couverture. Bienvenue dans ce nombre premier divisible en éclat d'humanité, Avec toutes mes amitiés...

C'est pour ça que j'aime Jean-Philippe Blondel. Même ces dédicaces ont une âme poétique en elle.
Merci M. Blondel pour cette nouvelle rencontre. C'est toujours un bonheur de vous rencontrer.

14h10

Direction le Stand "Place des Editeurs" pour le plus gros de mes dédicaces: pas moins de trois auteurs à aller voir: Michael Cunningham, Sophie Loubière et Françoise Bourdin.
Je vais d'abord voir Sophie Loubière pour lui faire signer le roman que j'ai acquis, il y a quelques heures.

Je m'avance, je pose mon exemplaire devant elle et lui dit tout de go, que je ne la connaissais pas avant de découvrir ce livre en librairie et que c'est la couverture qui m'a attirée vers lui. (Petit aparté: je remarque que les premiers mots d'une discussion sont importants car ce sont eux qui vont diriger la conversation qui suivra). Elle est ravie que la couverture m'ait autant plu. Elle m'apprend alors qu'il a fallu pas moins de 5 couvertures avant la définitive. En effet, elle n'était pas satisfaite des couvertures que lui proposait son éditeur. Puis vint la photo qui va provoquer le déclic qu'elle attendait (c'est celle qui est sur la couverture). Elle lui a fait penser aux films de Ken Loach (et là, je remercie l'auteure car je n'arrivais plus à retrouver à quoi me faisait penser la couverture à chaque fois que je la voyais), mais surtout, cette tête qui part en arrière prend toute sa signification dans le roman.
Avant de rencontrer Sophie Loubière, je savais qu'elle était connue pour être une auteure de thriller. Je lui ai alors parlé du fait que les libraires rangeaient ce livres dans deux rayons différents( J'ai vu ce livre à la Fnac et chez Gibert)  pour la Fnac, il était placé au rayon polar/Thriller, et chez Gibert, au rayon "Littérature générale". Cette dualité s'explique dans le fait que "A la lumière de nos silences" est écrit avec le style d'un thriller, mais que ce n'en est pas un. L'auteure a basé son histoire sur un fait réel  qui s'est déroulé durant la Seconde guerre mondiale. Mais surtout, le choix de ne pas en faire un polar était dû au fait que l'auteure et l'éditeur voulaient que le livre soit lu par les jeunes lecteurs.
Cette petite discussion avec Sophie Loubière fut des plus passionnante. Elle m'a réellement donné envie de me plonger dans son roman. (Il ne va d'ailleurs pas entrer dans ma PAL. Il va de suite faire partie de mes lectures prioritaires).

(Sa dédicace: "Pour C..., A la mesure de nos silences et de ces secrets intimes qui sont parfois comme des manteaux trop lourds à porter... Bonne découverte, Sophie Loubière")

Après cette petite entrevue, direction, la partie "Belfond" pour les deux dédicaces qu'ils me restaient à faire au Stand "Place des Editeurs". Vous connaissez mon amour pour cette maison d'édition et surtout pour son domaine étranger.


C'est donc très intimidé que je me suis présenté devant Michael Cunningham, grand écrivain américain, auquel je n'ai quasiment pas parlé (à part bonjour, mon prénom et au revoir), tellement intimidé, et parlant très mal anglais. Je lui ai donc tendu mon livre et il l'a signé tout simplement.

"To C., Peace, Michael Cunningham"

J'ai tout de même hâte de me plonger dans ce roman.



14h35

Ma prochaine dédicace était celle de Françoise Bourdin, et la chance que j'avais, c'est qu'elle dédicaçait au même endroit que Michael Cunningham,(qui était entouré d'Ariane Bois et Frédéric Aribit, deux auteurs français des éditions Belfond). Je dis ça, car c'est important pour la suite des événements. Donc, je n'avais qu'à faire quelques pas pour ma prochaine dédicace. Comme celle ci n'avait lieu qu'à partir de 15h, j'avais une bonne demi-heure à attendre, mais surtout, il n'y avait qu'une personne qui attendait. J'allais donc passer dans les premiers. Chouette!
(Avant de continuer plus avant, je précise que j'avais effectué tous mes achats, et que mon budget "Salon du Livre" était, d toute façon, à 0. Oui, sauf qu'il peut y avoir des imprévus)
Oui, mais voilà, un imprévu (donc) est arrivé: ben oui, qu'est ce que vous faites en attendant un auteur: soit vous discuter avec les personnes qui attendent. Ce que j'ai fait, bien évidemment. Mais vous pouvez aussi vous intéresser à l'auteur qui est placé juste à côté de l'auteure que vous attendez. Donc, en attendant, je me déplace un peu vers la gauche pour m'emparer du livre de Frédéric Aribit:


Un livre qui m'attire, je l'avoue depuis quelques semaines, à force de le voir sur la page facebook des éditions Belfond. Je le retourne pour lire  la 4e de couverture, et là, je tombe sur les mots "Pays Basque". Je dis alors à l'auteur que j'adore cette région que j'ai visité deux fois. Une petite discussion s'engage et, sans même le savoir, j'étais tombé dans le joli piège de l'envie qui n'était pas prévu. Mais bon, avec un auteur aussi sympathique que Frédéric Aribit, je ne pouvais que repartir avec son livre. De plus, c'est un premier roman et j'adore découvrir de nouvelles plumes. Ce sera, en plus l'occasion de découvrir le Domaine Français des éditions Belfond.
Je suis donc reparti avec un livre non prévu (mais c'est aussi ça la magie des Salons) et ma petite dédicace.
"Pour C., Ces Trois langues dans ma bouche, en espérant que vous retrouviez des lieux et une âme qui vous parlent! Bonne lecture, F. Aribit. A"

Je retourne donc à ma place dans la file de Françoise Bourdin...sauf qu'il faut que je règle le livre que je viens de me faire dédicacer.La caisse se trouve juste en face de moi, mais j'ai peur de perdre ma place. Heureusement les deux personnes qui attendent avec moi me disent qu'elles me gardent ma place dans la file. Je vais donc régler l'achat "imprévu" et retourne patiemment attendre Françoise Bourdin. (Frédéric Aribit a eu la chance d'être très bien placé car je n'ai pas été le  seul à avoir été attiré par son livre. L'une des femmes qui attendaient dans la file avec moi s'est aussi laissé tenter).

Heureusement "quelques animations" nous font passer le temps: une séance de bricolage qui se déroule juste à côté de Frédéric Aribit (en fait, ils  sont obligé de rajouter des planches car "l'estrade" où se trouvent les auteurs est trop petite pour tous les accueillir. En fait, la chaise où Françoise Bourdin doit signer se retrouve légèrement penchée sur les marches. Pour ne pas prendre le risque qu'elle tombe quelqu'un visse deux planches pour allonger l'estrade...et les renforcent et les calent avec des livres).

15h02

Voici le moment de rencontrer Françoise Bourdin. Je me présente devant elle, en lui disant que ma mère aime beaucoup ce qu'elle écrit. Je lui dit aussi que j'ai lu certains de ces livres grâce à ma mère, comme la saga des "Vendanges de Juillet". Mais que je serai ravi de la redécouvrir avec

Elle me dit alors que celui ci est un peu plus noir que ce qu'elle écrit d'habitude. Cela ne me dérange absolument pas. J'aime bien ça, de temps en temps.

En tout cas, ce fut quelques petites minutes fort sympathique. Françoise Bourdin est une femme charmante, avec un sourire très lumineux. Il ne me reste plus maintenant qu'à la redécouvrir, avec ce petit livre.

Sa dédicace:
"Pour C.., Avec mon plus sympathique souvenir. Bonne lecture! J'espère. F"




15h15

Petite pause "goûter" avant d'aller à ma prochaine dédicace. J'en profite pour lire les différentes dédicaces reçues. Cela fait du bien de se poser un peu.

16h25

Rendez-vous au Stand Gallimard pour la dédicace d'Annie Ernaux. (J'avais tellement été charmée par "Les années" que je voulais lui dire toute mon admiration pour ce livre).  (Je croise au passage Alain Juppé) .Sauf que je suis loin d'être le premier. Je prend donc mon tour dans la file...en espérant que l'attente ne soit pas trop longue, car j'ai un train qui m'attendait en fin de soirée. La dédicace commence et les minutes défilent...défilent..défilent... et je n'avance pas bien vite. (16h40...16h50... on avance doucement). J'en profite pour discuter avec des femmes dans la file. Puis, une dame s'approche de moi, pour me demander si elle peut passer devant moi (elle me montre sa "carte handicapée"). Comme je ne suis pas loin de passer, je lui dit qu'il n'y a pas de problème. Une discussion s'engage entre nous deux. Elle me dit qu'elle fait partie d'une association de lecteurs et qu'elle va à la rencontre des auteurs qui l'ont touchée pour leur demander de participer à des rencontres. Elle veux demander à Annie Ernaux de participer à l'une d'entre elles.

17h04

C'est enfin à mon tour de converser quelque minutes  avec Mme Ernaux. Je lui tend mon exemplaire des "Années"

qu'elle ne connaissait pas (il vient des éditions France Loisirs) et qu'elle trouve très jolie. Je lui dit l'admiration que j'ai eu pour ce livre. Un petit échange à lieu avec cette grande dame et je pense que c'est l'un des échanges les plus beaux que j'ai eu. Toute en humilité et sagesse.

(Sa dédicace: "Pour C..., et ces années que d'une façon ou d'une autre, nous partageons. Avec mon amitié, Annie Ernaux)






17h10

Il est temps de m'en retourner chez moi, après cette journée bien remplie. En déambulant dans les allées, qui me mènent vers la sortie, je croise Angela et ses amies. Un court échange à lieu, et il est temps de se dire au revoir.

18h05

J'attends l'arrivée de mon train, qui va me ramener chez moi, fourbu, mais heureux.

19h07

Je monte dans le train, plus chargé qu'au départ (forcément). Je m'installe à ma place et retourne à Québec le temps d'un voyage en train.

21h

J'arrive chez moi, je pose mes affaires, des souvenirs plein la tête.

Chaque année, je me dis que c'est de la folie de partir dans cette aventure, que je ne sais jamais si je la renouvellerais l'année suivante...puis, à chaque fois, j'y reviens car je partage des jolis moments...encore plus maintenant que je rencontre des auteurs.

C'est ça qui fait que j'y reviens à chaque fois.


















Slow Qui Tue #227: When your heart is weak

Le slow qui tue de la semaine profite de la faiblesse du coeur.

Cock Robin: When your heart is weak


Bonne écoute!


mercredi 18 mars 2015

La Discothèque du 20e siècle #98

En 1933, Mistinguett se foutait des rumeurs. Elle se livrait sans fard, avec ses qualités et ses défauts dans cette chanson...et tout est vrai!

Mistinguett: C'est vrai! (1933)

C'est Vrai by Various Artists on Grooveshark

Mistinguett est l'une des artistes françaises les plus importantes du début du siècle: née Jeanne Bourgeois en 1873, elle débute au Trianon Concert, et devient une star en passant à l'Eldorado, une salle concurrente, en... 1897. Le personnage de la "môme des faubourgs" et le galbe de ses jambes déplacent les foules. En 1911, en duo avec Maurice Chevalier sur La valse renversante est l'un des sommets de son spectacle en vedette aux Folies Bergères. Après guerre, la meneuse de revue devient également une vedette du disque avec entre autres Mon homme, Gosse de Paris ou C'est vrai! en 1933. (Source: Fascicule; "La Discothèque du 20e siècle: 1930/39", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 17 mars 2015

Protection rapprochée

4e de couverture: Quand le tueur à gages s’éprend de sa cible…
 
Témoin d’un meurtre perpétré par la mafia, Jack Francisco, chirurgien, est devenu l’homme à abattre. Mais, D, le tueur à gages chargé de l’éliminer, ne peut se résoudre à presser la détente lorsqu’il retrouve sa trace. Il décide même de le protéger.
Les deux hommes sont désormais les cibles d’une traque sans pitié. Forcés de s’entraider pour survivre, ils vont découvrir qu’ils ont davantage à partager qu’ils l’imaginaient et forger un lien bien plus fort qu’ils s’y attendaient…

Première romance M/M parue chez Milady, cette Protection rapprochée est une bonne romance, qui n'est pourtant pas exempt de défauts. Mais surtout, elle m'aura passablement énervé...mais l'auteur n'est pas en faute. 
Cette romance est une première pour moi à plus d'un titre. C'est la première fois que je lis une romance ayant un couple d'hommes, et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce côté là du roman. Mais c'est également la première fois que je lis une romance à suspense. C'est donc le moment des premières pour ce roman. 

Ce qui a retenu mon attention ici, c'est le couple formé par Jack et D. J'ai adoré ce couple de vrais mecs. En effet, ici, aucun des deux n'est efféminée. Chacun des deux montre une vraie capacité pour se défendre et surtout ne pas s'en  laisser compter, ni attendrir comme "une femme". C'est très appréciable. L'auteur évite ainsi les clichés. Toutefois, si je devais en choisir un des deux, je pencherai pour Jack: ce dernier montre une palette d'émotions beaucoup plus large que D. qui reste froid et distant. En même temps, vu le  passé de ce dernier, qui se dévoile au fil des pages, son comportement se comprend. 

L'histoire démarre tambour battant, sans quasiment de temps mort, du moins, c'est ce que je pensais, au début. J'ai été un peu échaudé au bout d'une centaine de pages: l'action ralentie, à mon grand désarroi, puisque je me suis senti coupé dans mon élan...mais ce ralentissement de l'action se justifie par le fait que l'auteure décide à ce moment là, de mettre en place la romance entre les deux protagonistes, Jack et D. 
Cette romance est très bien menée par l'auteure: les deux hommes sont un peu dans l'expectative et le questionnement. Ils se cherchent et décident progressivement de céder à leur désir. Autre bon point pour l'auteure, la description des relations sexuelles entre les deux hommes: elles sont assez nombreuses, mais pas répétitives. L'auteure réussit à alterner les différents rapports, afin de ne pas donner au lecteur la même scène à lire. Puis, surtout, elle ne tombe jamais dans le vulgaire et cela est fort appréciable. 

Après la mise en place de la romance, retour à l'action et celle ci ne va jamais faiblir avant la fin. Je me suis surpris à tourner les pages avec frénésie afin de savoir comment toute cette histoire allait se terminer...et voilà où le bas blesse un peu. Plus j'avançais dans le roman, plus je le trouvais interminable, comme si l'auteure ne savait pas comment dire au revoir à ses personnages. A plusieurs reprises, je me suis demandé jusqu'où l'auteure voulait aller. Pour être honnête, le livre aurait pu prendre fin bien plus tôt: les 50 dernières pages n'étant pas utile pour l'histoire que l'auteure avait à raconter. Le dernier chapitre (le 30e) n'était pas indispensable, même s'il fut agréable à lire. Mais c'est l'Epilogue qui ne servait strictement à rien...celui ci est complètement déconnecté du reste du roman: l'auteure se lance dans une nouvelle histoire, avec une scène horrible qui franchement m'a choquée, et dont je ne voit pas l’utilité. Mais surtout, l'Epilogue nous lance donc dans une nouvelle histoire qui pourrait amener une suite...mais est ce bien nécessaire? Cet épilogue m'a un peu gâché la fin du livre. Dommage. 

Cependant, c'est autre chose qui m'a énervé: les erreurs et les fautes de mon exemplaire. Celui ci est bourré de coquilles, de mots oublié dans une phrase, de fautes de frappe...mais également d'inversion de prénom entre les deux protagonistes, surtout dans les dialogues: je ne savais plus qui parlais, si c'était Jack ou D. C'était à en perdre son latin, je vous jure. A croire que le livre n'a pas été relu avant d'être publié. En tout cas, ces incidents m'ont profondément agacé et gâché ma lecture. 

Au final, une très jolie romance, avec un très beau couple, une intrigue bien menée jusqu'au 3/4 du roman. Dommage que l'Epilogue vienne un peu tout compromettre. Malgré ces petits désagréments, j'ai passé un  bon moment avec ce roman. 

Jane Seville: Protection rapprochée (Zero at the bone), Milady romance, collection "Suspense", 574 pages, 2014



dimanche 15 mars 2015

Slow Qui Tue #226: Manu

Le slow qui tue de la semaine console un copain.

Renaud: Manu


Bonne écoute!


mercredi 11 mars 2015

La Discothèque du 20e siècle #97

En 1932, Pils et Tabet célébraient le farniente.

Pils &Tabet: Couchés dans le foin (1932)

Couchés dans le foin (1932) by Pills & Tabet on Grooveshark

C'est en 1932 que les jeunes duettistes Jacques Pills et Georges Tabet enregistrent une chanson légère et insouciante qui connaît un succès de vente aussi considérable qu'imprévu: Couchés dans le foin, que l'on doit au duo Mireille et Jean Nohain. Il permit d'installer un style fait de mélodies allègres, de rythmes syncopés, de tempos décalés et de paroles drôles, espiègles et même surréalistes. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1930/39", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 8 mars 2015

Slow Qui Tue #225: The Fool

Le slow qui tue de la semaine ne veux pas faire l'imbécile.

Gilbert Montagné: The Fool


Bonne écoute!


samedi 7 mars 2015

Les chemins de la rédemption

4e de couverture: Amour filial, vendetta et expiation sur les routes du Vieux Sud, ou quand un homme prend tous les risques pour obtenir une chance d'être un bon père. Un roman noir récompensé par le prestigieux Gold Dagger Award 2014.

Alors qu'une énième overdose a finalement emporté leur mère, Easter, douze ans, et sa petite soeur Ruby, six ans, se retrouvent placées dans un foyer situé au coeur des Appalaches. 
Sans nouvelles de leur père, Wade Chesterfield, disparu des radars trois ans plus tôt, les deux soeurs n'attendent plus rien de sa part. Mais voilà que ce dernier débarque un soir au foyer, un sac plein de billets dans le coffre de sa voiture.
Habituée depuis toujours à veiller sur sa petite soeur, Easter sent la panique l'envahir : peut-elle faire confiance à un quasi inconnu en cavale ? Que cache le retour de leur père ? Et comment échapper au flic et au tueur à gages lancés à leurs trousses ?

À mesure que défilent les routes défraîchies et les motels paumés, Easter, Ruby et Wade tissent peu à peu des liens, s'apprivoisent. Apprennent à être une famille. Mais est-il encore temps de réparer les erreurs du passé ? L'espoir d'une rédemption leur est-il permis ?


Peut on avoir le droit à une seconde chance? Peut on construire une relation père/filles alors qu'on a été absent de leurs vies? 
Voilà certaines des questions que l'on peut se poser en lisant le roman de Wiley Cash. 
2e roman de cet auteur à être publié en France (après "Un pays plus vaste que la terre" qui me faisait déjà envie), "Les chemins de la rédemption" est un très bon roman. 
Celui-ci oscille entre chronique familiale, "road book" et polar trépident. Par l'intermédiaire de trois voix très différentes voire carrément opposées puisque le lecteur entend celles de Easter, l'une des filles "kidnappées" par leur père, Brady, l'ex flic, qui est le tuteur des fillettes depuis la mort de leur mère; et Pruitt, le tueur à gages, engagé pour tuer Wade, l'auteur embarque le lecteur dans un univers sombre et lumineux. En effet, en passant  de l'esprit de la pré-adolescence qui garde encore espoir, malgré ses doutes devant ce père qui ne s'est jamais occupée d'elle, à celui beaucoup plus sombre de ce tueur sans pitié, prêt à tout pour se venger, le lecteur est sans cesse ballotté entre espoir et ténèbres. Certains passages peuvent parfois glacer le sang, nous montrant que le côté  noir du polar  n'est pas galvaudé. 

Wiley Cash a ce talent de nous montrer le côté le plus noir de la société, dans une histoire haletante qui vous kidnappe et vous enferme  dans ses filets pour ne plus vous lâcher. Après une première partie de mise en place qui prend le temps de quelques pages pour installer la situation, le rythme s'accélère, vous plongeant dans l'angoisse de savoir ce qui va arriver à ce père et à ses deux petites filles, embarqués sur les routes de la Caroline. La plume de Wiley Cash devient alors nerveuse, avec des dialogues percutants qui fusent et donnent cette accélération au rythme. Honnêtement, j'avais le coeur qui battait parfois à cent à l'heure et j'avais l'impression de regarder un film. 

Mais ce roman n'est pas seulement un polar bien mené, c'est aussi un roman qui vous touche au coeur: vous vous prenez d'affection pour Easter et Ruby, ces deux petits filles qui viennent de perdre leur mère, et qui retrouve un père, Wade, qu'elles n'ont pratiquement jamais connu. Malgré son passé et l'abandon de ses filles, il y a quelques années, je n'ai pas pu mal juger Wade. Il veut simplement reprendre sa vie en main et avoir la chance de connaître et de s'occuper de ses filles. Alors, il s'y prend peut être mal, mais il essaie de bien faire. Il a mis ses filles en danger, mais je n'ai pas pu lui en vouloir et,comme Easter, j'ai voulu qu'il s'en sorte, et j'ai tremblé à chaque fois que le danger se rapprochait. 

C'est également un très beau voyage dans lequel vous emmène Wiley Cash: un voyage à la découverte de la Caroline du Nord et du Sud. De Gastonia à Saint Louis, c'est toute une région (que l'auteur connait bien puisqu'il est originaire de Caroline du Nord) que Wiley Cash nous dévoile, à travers ce roman palpitant.
 Le seul élément qui m'a un peu perdu, mais qui était tout de même intriguant à essayer de comprendre, c'est le baseball. Sport-roi aux Etats Unis, je l'ai souvent croisé dans certains livres, films ou séries,mais je n'en ai jamais vraiment compris les règles. Certes, ce sport fait partie des détails du livre, mais un détail qui prend de l'importance puisque Wade a été un champion dans ce sport. Il est donc souvent évoqué dans le roman. Cependant, cela ne doit pas vous freiner, si vous avez envie de vous plonger dans ce livre. 

Comme vous pouvez le voir, voilà un roman qui parle de beaucoup de choses, très différentes: ce qui en fait un roman qui peut plaire à des publics différents: chacun y trouvera son compte à un moment donné. 
Wiley Cash nous a offert un second roman palpitant, au rythme nerveux, qui vous prend aux tripes et vous touche au coeur. Je suis persuadé, chers futur(e)s lectrices et lecteurs de ce livre, que vous aussi, vous serez touché comme je l'ai été par Easter, Ruby et leur père Wade et que vous voudrez que ce dernier ait sa deuxième chance. 

Merci à Diane et aux Editions Belfond pour ce beau et très  bon moment de lecture. 




Wiley Cash: Les chemins de la rédemption, (This Dark Road to Mercy), Belfond, 310 pages, 2015