samedi 31 janvier 2015

Descente en librairie #52

Au mois de Janvier de cette nouvelle année, ma PAL a fait un petit bond de 12 livres.

05/01


Un roman VO dont j'ai beaucoup entendu parler l'année dernière et qui me faisait donc très envie. Et j'ai donc craqué en ce début d'année. (Un peu balot me direz vous, puisque le livre sortira en France en juin 2015. Certes...mais comme je voulais le découvrir en VO, tout va bien.








(Achat "VO" Amazon)

10/01


J'attendais la sortie de ce 2e et dernier tome de l'adaptation en BD du roman de Joseph Joffo pour pouvoir la lire d'une traite. C'est maintenant chose faite, y'a plus qu'à se lancer.









(Achat France Loisirs)

Une nouvelle saga québécoise par une auteure qui me fait envie (et dont une saga dort déjà dans ma bibliothèque, il serait temps d la réveiller): je ne pouvais pas passer à côté.









(Achat France Loisirs)

Il y avait un moment que ce livre me tentait. Il était à 3€ à France Loisirs; Il aurait été bête de passer à côté.










(Achat France Loisirs)

17/01


J'ai tellement aimé la plume de Colleen Hoover avec son roman "Maybe Someday", que j'ai eu envie de la découvrir avec un autre roman (qui est certes sorti en français, mais la plume de l'auteur me plait tellement que c'est elle que je veux retrouver et pas une traduction, même si celle ci peut être de très belle facture). Mon choix s'est donc porté sur "Slammed".







(Achat "VO" Amazon)

Juste pour retrouver la plume de David Levithan que j'ai adoré dans "Dash & Lily". Puis, le pitch m'intriguait tellement que voilà quoi!










(Achat "VO" Amazon)

21/01


Il y a longtemps que j'avais repéré ce livre (sur le blog d'In Cold Blog) et qu'il m'intriguait. Malheureusement, il n'a pas été traduit en français, d'où ma frustration. Maintenant que j'ai commencé a lire en anglais et à apprécié, j'ai enfin sauté le pas de l'achat en me disant que je pourrais le lire un de ces jours (quand j'aurai un peu plus l'habitude de lire en anglais). Puis, à 3€ le livre, c'est une affaire.






(Achat "VO" Amazon)


Parce que mon auteur chouchou. Parce que quand il y a un nouveau roman de mon auteur chouchou, je fonce. Parce que j'ai du mal à trouver ses livres (le seul moment où je les trouve en librairie, c'est à leur sortie justement).
Seul 2 romans de Jean-Philippe Blondel manque à ma bibliothèque: "1979" et "Passage du gué". Je ne désespère pas de les trouver un jour.
Bien évidemment, je ne parle ici que des romans "adultes" de M. Blondel, car il me restera à trouver ses roman "ados".
J'ai hâte de me plonger dans celui-ci en tout cas.



(Achat Espace culturel Leclerc)

24/01


Parce  que c'est Mrs Oates...et ça ne se refuse pas, un voyage dans l'univers oatesien.










(Achat Gibert)

C'est étrange l'histoire que j'ai avec ce livre: j'ai été attiré vers lui, lors de mon passage chez Gibert. Attiré par cette couverture qui me fascine et qui me promettait un voyage anglais. J'ai ainsi sauté le pas de l'achat. Puis je suis rentré chez moi puis, c'est en faisant le ménage dans ma wishlist que je me suis souvenu que j'avais déjà repéré ce livre lors de sa sortie en grand format et qu'il me fascinait déjà.
Comme quoi, il y a vraiment des livres qui nous appellent. Je commence à le croire.




(Achat Gibert)

27/01


Belle surprise que ce livre. Je l'avais repéré dans le programme des sorties chez Belfond et j'avais été attiré par son auteur (que je voulais découvrir avec son premier roman, mais je n'ai jamais sauté le pas), sa couverture et son résumé. Et voilà que Diane des Editions Belfond me donne la chance de le découvrir. J'ai hâte de m'y plonger,comme tous mes livres d'ailleurs. Il me manque juste le temps.
(Sortie prévue le 5 février 2015)





(Reçu dans ma BAL)

29/01


Un petit polar de temps en temps, ça ne fait pas de mal, et quand en plus, on vous donne la chance de le découvrir, pourquoi refuser.

(Sortie prévue le 4 février 2015)







(Reçu dans ma BAL)

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans ma PAL.



mercredi 28 janvier 2015

La Discothèque du 20e siècle #91

En 1988, une bombe brune faisait craquer les boys.

Sabrina: Boys (1988)

Boys by Sabrina Salerno on Grooveshark

La disco italienne revient en force avec la belle Sabrina, authentique bombe sensuelle, et ce Boys sous titré "Summertime Love" (amour d'été) qui ne laisse aucun homme indifférent: n°1 du Top 50 durant cinq semaines en janvier-février 1988! La chanson est aidée, à n'en pas douter, par un clip on ne peut plus sexy au cours duquel, malencontreusement (quoique), Sabrina dévoile une partie de sa poitrine alors qu'elle batifole en bikini dans une piscine. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1988", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 26 janvier 2015

L'homme au complet gris (belfond Vintage Saison 3, Volume 13)

4e de couverture: Dans la lignée de La Fenêtre panoramique, de Richard Yates, un livre culte, immense best-seller d'après-guerre aux États-Unis, oublié ensuite car jugé trop bourgeois par la vague hippie, et enfin redécouvert dans les années 80 comme une oeuvre majeure des lettres américaines. Traduit en plus de vingt-cinq langues, adapté au cinéma en 1956 avec Gregory Peck dans le rôle-titre, large source d'inspiration de la série Mad Men,L'Homme au complet gris retrace l'émouvante trajectoire d'un homme tiraillé entre son amour pour sa famille et son ambition sociale, dans le Manhattan des années 50. Une importante redécouverte littéraire.

Les similitudes entre L'homme au complet gris et la série Mad Men sont évidentes. A croire que Matt Weiner a peut être lu ce livre, qui lui donna l'idée de départ de sa série. 
Même les protagonistes des deux oeuvres, ont la même sonorité dans les prénoms: Tom Rath et Don Draper, Betsy Rath et Betty Draper. 
Je dois avouer que cela m'a déstabilisé au début de ma lecture: j'étais constamment en train de penser à la série Mad Men, en lisant ce livre, jusqu'à donner le visage des acteurs aux personnages du roman. Heureusement, les petites différences de caractère des personnages  m'ont vite détourné de la série télévisée. 

Ce roman est un pur chef d'oeuvre, qui pourtant pourrait en rebuter plus d'un. En effet, l'auteur prend le temps d'installer les protagonistes et son histoire, utilisant beaucoup de flashbacks pour nous en dire plus sur le passé de Tom. Il y a de nombreux passages introspectifs, où le lecteur est plongé dans l'esprit de Tom, mais également des autres personnages qui gravitent autour de lui, comme Hopkins, ou le juge Berstein. En fait, L'homme au complet gris est un roman psychologique qui nous montre une société qui se veut moderne mais qui n'a pas encore fait le deuil de la guerre qui vient de s'achever. 
Voilà la force de ce roman: c'est une radiographie de cette époque d'après-guerre (les années 50), où les hommes étant parti au combat comme Tom, n'ont pas encore totalement refermé leur blessures, et fait leur deuil de cette période, en cachant à leur proche et au monde entier, les secrets les plus inavouables (que l'auteur révèle au lecteur à travers des flashbacks d'une puissance émotionnelle à la fois forte et glaçante). 

Le titre du roman m'a fortement fait penser à une société uniformisé: avec son complet gris, Tom se fond dans cette masse de jeunes cadres, travaillant pour de grandes entreprises, de communications ou autres, et qui n'ont plus beaucoup de rêves et d'espoir. D'ailleurs, Tom n'a aucun but dans la vie, à part gagner de l'argent pour assurer une vie plus décente à sa famille. Heureusement, la rencontre avec Hopkins, le président de Broacasting Corporation va lui ouvrir les yeux, aidé en cela par les encouragement de Betsy, sa femme. 

Au début de mon billet, j'ai parlé des similitudes entre Mad Men et le roman de Sloan Wilson: il y a pourtant une sacré différence: Malgré que Don et Tom ont  des secrets en ce qui concerne la guerre qu'ils ont vécu (la 2nde pour Tom, et la guerre de Corée pour Don), leur relation n'en souffrira pas de la même manière: là où le couple de Don et Betty Draper se délite pour exploser, dans la série, Tom et Betsy restent unis malgré les difficultés de la vie. J'ai trouvé cela encourageant et surtout un petit bol d'air frais. 

Depuis un an, j'ai la chance de découvrir la collection Belfond [Vintage] et je dois dire que je n'ai pas encore été déçu par un seul de ses titres. Tous m'ont apporté une nouvelle compréhension du monde d'hier et plusieurs ont été une claque monumentale (je pense à Après minuit ou Le Lys de Brooklyn). L'homme au complet gris ne déroge pas à la règle. Il m'a plu à plusieurs égards: je m'y suis senti bien. J'y ai retrouvé une ambiance que j'aime énormément. Il m'a même donné envie de me replonger dans la série Mad Men

Alors, certes, il pourra en rebuter certains qui n'auront peut être pas la patience d'aller au bout, car ils penseront qu'il ne s'y passe pas grand chose. Ce serait une erreur. Tout comme pour Mad Men, il faut se laisser porter et persévérer car vous passeriez à côté d'un roman puissant, qui nous parle d'une société,qui est encore tellement présente aujourd'hui. 
L'homme au complet gris, est un roman très actuel. Des Tom Rath, il en existe encore de nos jours. Malgré l'époque concernée,  (les années 50) l'esprit qui s'en dégage est toujours là et le lecteur peut s'y retrouver. Ce qui fait du roman de Sloan Wilson, un livre intemporel. 

Merci à Brigitte et aux Editions Belfond pour cette nouvelle découverte. 




Sloan Wilson: L'homme au complet gris, (The man in the gray flannel suit), Belfond, (Collection Belfond [Vintage]), 452 pages, 2015






dimanche 25 janvier 2015

Slow Qui Tue #219: Sign your name

Le slow qui tue de la semaine signe ton nom.

Terence Trent d'Arby: Sign your name


Bonne écoute!


jeudi 22 janvier 2015

Book Jar 2015

Les Book Jar ont commencé à fleurir sur les blogs et chez les booktubers  depuis un an ou deux.

Le concept (que j'ai découvert sur le blog de Margaud) : mettre des titres de livres sur des bouts de papiers, les ajouter dans une jar (n'importe quel objet peut faire l'affaire, je pense. Moi j'ai choisi une boite de Ferrerro rocher (vide off course) car tous mes autres objets qui pouvaient passer pour une jar étaient trop petit pour que j'y plonge ma main . Mais bon le principal, c'est d'avoir une Jar). Puis, une fois par mois, on pioche un bout de papier avec le livre à lire dans le mois. Normalement, facile.

Comme Margaud, (je sais, je suis un vil copieur, mais je trouve que son idée est la bonne pour que ce challenge vaille le coup),  j'ai décidé de noter des livres qui sont dans ma PAL depuis des lustres.  (et pour être plus précis, ceux que j'avais déjà alors que j'habitais encore chez mes parents et qui sont donc là depuis plus de 10 ans (oui, oui, j'ai des livres qui dorment dans ma PAL depuis une dizaine d'années et que j'avais pour la plupart oublié). Donc, il est grand temps qu'ils en  sortent.

Voici les 12 livres que j'ai choisi pour cette année. (car oui, même si le mois de janvier est quasiment fini, j'ai tout de même choisi de tirer un papier pour le mois de janvier, en espérant tirer un tout petit livre...pour le coup c'est un échec mais j'y reviendrai plus tard).

Le messager des sables: Audouard et Anthony
Danse avec les loups: Michael Blake
Dédale: Larry  Collins
Les Heures: Michael Cunningham
Le Hussard sur le toit: Jean Giono
N'éveillez pas le chat qui dort: Julian Gloag
Le couloir de la mort: John Grisham
Le ciel et l'enfer (Nord et Sud Tome 3): John Jakes
La ligne rouge: James Jones
Fortune de France: Robert Merle
Service des urgences; Marcia Rose
Pastorale américaine: Philip Roth

Pour le mois de janvier (qui s'achève bientôt,  je le rappelle), le hasard a porté son choix  sur


un livre, que j'avais acheté à la sortie du film (que j'ai vu depuis le temps, mais dont j'ai peu de souvenir, heureusement). Un livre qui fait 600 pages avec des chapitres, au nombre de 8 (!!) faisant parfois près de 100 pages. Mais ne perdons pas espoir tout de suite. Ce sera de toute façon, ma prochaine lecture.

Et voila, c'est parti pour une année de (re)découverte de ma PAL. Youhou!

mercredi 21 janvier 2015

La Discothèque du 20e siècle #90

En 1986, un groupe allemand faisait encore parler de lui avec un nouveau tube.

Modern Talking: Brother Louie (1986)

Brother Louie (special long version) by Modern Talking on Grooveshark

Révélé durant l'été 1985 par le single You're my heart, you're my soul qui réussit même une percée dans le classement anglais, ce duo allemand, déjà très populaire en R.F.A., et en Autriche, récidive fin 1985 avec You can win if you want, suivi de très près par Chéri, chéri Lady début 1986. Avec l'irrésistible Brother Louie, durant l'été de la même année, le "parler moderne" s'incruste définitivement dans nos mémoires. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1986", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 19 janvier 2015

La maison de Claudine

4e de couverture: Point de Claudine dans ce recueil de souvenirs. Et la maison est bien celle de Sido, la mère que Colette évoque dans ces pages pour la première fois et qu'elle désigne sous le vocable " ma mère ", n'osant pas encore la nommer. La maison où règne la mère, le village où elle exerce son emprise, l'univers de la petite Colette tient en ces lieux : " la maison sonore, sèche, craquante comme un pain chaud ; le village... Au-delà, tout est danger, tout est solitude ". " Les souvenirs d'enfance sont toujours difficiles à définir et à décrire. [...] Qu'y a-t-il au fond des plus beaux de tous, qui sont ceux de Mme Colette ? Vraiment rien. [...] nulle part d'événements, seulement un mot, une attitude, une situation, qui sont demeurés dans l'esprit de l'adulte comme symboles de son enfance. Ils devraient ne rien signifier pour nous, ne nous intéresser aucunement. Par la magie d'un art incomparable, ces souvenirs deviennent les nôtres " (Source Amazon: 4e de couverture de l'édition Fayard)

Je dois vous faire un aveu: je n'ai jamais lu Colette. Pourtant, un exemplaire du "Blé en herbe" s'est trouvé en ma possession, il y a longtemps. Du temps où j'avais encore les joues rouges et pleines de l'enfance. Mais je ne l'ai jamais ouvert. 

Cependant, Colette ne m'est pas inconnue: pour moi, elle aura toujours les traits de Marie Trintignant dans le téléfilm que  sa mère réalisa sur l'écrivain, (celui là même qu'elle tourna à Vilnius, lors de ce terrible drame qui lui coûta la vie). 
Mais aussi Colette restera toujours associé à Dalida et son fameux "Il venait d'avoir 18 ans". Dans cette chanson, qui raconte les amours d'un jeune homme et d'une femme qui a le double de son âge, "le blé en herbe" est évoqué, comme en écho à ce que vit cette femme esseulée. 
J'ai été très heureux quand France Loisirs pris la décision de consacrer un volume à certains romans de Colette dans sa collection "Grands Auteurs". Je pouvais ainsi découvrir la plume de cette grande auteure. 

C'est ainsi que j'ai commencé ma découverte par La maison de Claudine.  Je dois dire, avant toute chose, que j'ai été déstabilisé par le titre de ce recueil de souvenirs. Je pensais que ce livre était attaché à la série des "Claudine" que Willy, le premier mari de Colette publia sous son nom, mais apparemment, il n'en est rien, car, il n'y a point de Claudine dans ce recueil. 
Ce livre est en effet, un recueil de souvenirs d'enfance. L'auteure se livre sur son enfance perdue, dressant le portrait tendre, touchant et souvent juste de sa mère, Sido, de son père et de ses frères et soeurs. Mais surtout, la maison de ce petit village, qui va être le témoin des aventures de cette chère Gabrielle Colette. 

J'ai trouvé ce livre des plus charmants. La plume de Colette m'a emporté dans le pays de l'enfance, faisant venir à la bouche, un goût sucré et chaud de nostalgie. J'ai été bercé par les mots de Colette. Colette n'est pas une romancière (comme le dit Françoise Chandernagor dans sa préface "elle manque de souffle" (p.15) pour l'être): elle ne raconte pas une histoire à rebondissement. En revanche, c'est un très grand écrivain qui trouve sa force dans le récit, la nouvelle et le portrait. Elle nous trousse les portraits de ses proches et de ses animaux avec une justesse et un ton incroyable. Tellement qu'on se laisse embarquer:  on écoute la petite musique de ses mots qui se glissent dans notre oreille pour venir s'y nicher à jamais. J'ai trouvé que ces petits textes étaient de délicieux petits bonbons que l'on croque avec avidité pour ne pas en perdre l'essence. 

J'aurai toutefois un petit bémol: même si j'ai beaucoup apprécié les souvenirs d'enfance de Colette, mais aussi de sa fille surnommé "Bel Gazou", car n'oublions pas que c'est un livre sur l'enfance, j'ai été beaucoup moins réceptif aux chapitres qui concernaient les bêtes, même si j'ai trouvé admirable, la minutie de la description de ces petits animaux de compagnie. Mais je n'y ai pas trouvé mon compte (ce qui me fait peur car "La chatte", fait partie de ce volume consacré à Colette. Mais on verra bien le moment venu). 

Au final, j'ai été plus que ravi et agréablement enchanté de découvrir la plume de Colette, qui ouvre pour nous la plus belle boite au monde: celle des souvenirs d'enfance. Surtout, elle nous montre que le temps qui passe ne détruira jamais notre enfance: les souvenirs sont là, enfoui en nous: il suffit juste de temps en temps, pour les retrouver, d'ouvrir la porte de "La maison de Claudine", et se laisser porter par la plume délicate de cette chère Colette que je vous encourage à découvrir ou a retrouver. C''est un pur délice. 

Colette: La maison de Claudine, France Loisirs, 168 pages (p.15 à p.168), 2011 


dimanche 18 janvier 2015

Slow Qui Tue #218: J'oublierai ton nom

Le slow qui tue de la semaine oubliera jusqu'à ton nom.

Johnny Hallyday & Carmel: J'oublierai ton nom





Bonne écoute!


jeudi 15 janvier 2015

Bloody Cocktail

4e de couverture: Hyattsville, Maryland, début des années 1960. Joan Medford, une jeune veuve soupçonnée d’avoir provoqué l’accident de voiture dans lequel a péri son mari violent et alcoolique, est obligée de trouver rapidement un travail pour obtenir la garde de son fils, placé chez sa belle-sœur qui la hait.
Grâce à l’aide d’un officier de police bienveillant, Joan devient serveuse dans un bar à cocktails de luxe, le Garden of Roses.
Là, elle fait la connaissance de deux habitués, Earl K. White III, un vieil homme d’affaires richissime, et Tom Barclay, un jeune homme fougueux nourrissant des ambitions politiques.


C'était un dimanche soir, il y a une quinzaine d'années. Je commençais à m'intéresser aux vieux films des années 30 aux années 60. L'un des moyens de les découvrir, à l'époque, c'était de regarder "Le Cinéma de minuit" sur France3. 
C'était donc un dimanche soir, minuit, je m'installe devant ma télé et je découvre un film fascinant, qui m'intrigue beaucoup et qui me marque encore. Ce film s'intitule Le facteur sonne toujours deux fois. Je ne l'ai pas revu depuis mais j'en garde encore un souvenir impérissable, à tel point que des images me restent encore en mémoire. 
C'est en voyant le bandeau bleu qui habille le roman Bloody Cocktail (mais qui n’apparaît pas sur la photo qui accompagne ce billet) et qui disait "L'ultime inédit de l'auteur de "Le facteur sonne toujours deux fois", que j'ai donc appris que ce film noir qui m'avait marqué était adapté d'un livre, d'une part et que Bloody Cocktail avait été écrit par l'auteur du roman de ce film marquant. (J'espère que vous suivez toujours). Ma curiosité  à alors été piqué et c'est pour ça que j'ai voulu le lire et le découvrir. 

Quelle belle idée a eu les éditions Hard Case Crime d'avoir retrouvé et publié ce manuscrit inédit de James Cain (et aux Editions de l'Archipel de l'avoir traduit). Ce roman est un petit bijou de roman noir, comme seuls les auteurs américains savent nous en donner. On retrouve dans ce roman toute l'ambiance des films noirs des années 40/50. J'ai retrouvé la même atmosphère que dans "Le facteur sonne toujours deux fois": l'histoire d'une jeune femme de 21 ans, veuve, Joan, qui, pour avoir la garde de son fils, qu'elle a perdu au détriment de son ex-belle soeur, décide de prendre un travail de serveuse dans un bar à Cocktail. Là, elle y fait la rencontre de Earl K. White, un vieux monsieur plein aux as, mais aussi d'un jeune homme de 18 ans, Tom, qui ne la laisse pas indifférent. 

Je ne veux pas trop en dire, sinon, je  déflorerai toute l'histoire et c'est dommage. D'ailleurs, je n'avais pas relu la 4e de couverture avant de me lancer dans ma lecture; Bien m'en a pris car j'ai été happé par ce roman, cette atmosphère, souvent malsaine et qui met mal à l'aise mais fascine en même temps.J'ai été embarqué dans cette histoire ou l'ambition, la cupidité et la trahison sont de mise, en tournant les pages sans m'en rendre compte. (Charles Adai, fondateur des éditions Hard Case Crime, dit très bien dans sa postface d'ailleurs, que quand on commence un roman de James Cain, on ne peut plus le lâcher avant la fin. Je lui donne tout à fait raison, car si cela n'avait pas été par manque de temps, je crois que j'aurai dévoré ce livre en une soirée.  Je reposais d'ailleurs le livre avec frustration, n'ayant qu'une envie: le reprendre). 

La force de ce roman est qu'il est raconté à la première personne: Joan,la jolie veuve devenue serveuse donne au lecteur sa version des faits. Le lecteur est alors en plein doute permanent, car il n'a qu'un seul son de cloche sur les événements qui se déroulent dans le livre. Il se sent alors proche de Joan, malgré les événements tragiques qu'elles traverse. Est ce une victime ou une femme fatale, une mante religieuse qui, pour s'en sortir, est prêt à toutes les bassesses? Le petit doute persiste même jusqu'au final magistral et qui laisse sur les fesses (je n'en suis pas encore revenu, c'est pour dire). Dans sa postface, Charles Adai raconte que James Cain avait écrit les 150 premières pages de son roman à la 3e personne avant de le reprendre depuis le début pour l'écrire du point de vue de Joan. Quelle idée de génie: la perception du roman n'est pas la même: j'ai souvent remarqué que le lecteur se sent plus impliqué dans un roman quand l'histoire est raconté du point de vue d'un personnage. Le point de vue d'un personnage dans un polar est encore plus fort car le lecteur n'a qu'un seul regard et n'a pas toutes les cartes en main pour savoir toute la vérité; Dans Bloody Cocktail, Joan nous confesse sa vérité dans cette histoire...ainsi le doute persiste et le lecteur se demande quoi penser de cette jeune femme. (Pour ma part, j'ai une petite idée sur la question mais je la garde pour moi, pour ne pas déflorer l'intrigue). 

Pour finir, j'aimerai tirer mon coup de chapeau au traducteur de ce roman: Pierre Brévignon. Il a su garder l'essence même de la plume de James M. Cain, en gardant le style des romans noirs des années 40/50, en y insufflant toutefois de la modernité, faisant de ce livre un véritable page-turner. Ce qui fait que le lecteur que je suis s'est cru dans les années 50, mais qu'il ne pouvait pas le lâcher, avant d'avoir le fin mot de l'histoire. 

Au final, un roman noir captivant, qui nous laisse pantois et une sueur froide dans le dos. Un roman qu'on ne peut lâcher avant la fin, écrit par l'un des maîtres du roman noir:  James M. Cain. Je n'ai maintenant qu'une envie: continuer ma découverte des romans de l'auteur, mais aussi revoir Le facteur sonne toujours deux fois. Un roman qui vous laissera sans voix. 

Merci aux Editions de l'Archipel  pour la (re)découverte de ce grand auteur de romans noirs. 


James M. Cain: Bloody Cocktail (The Cocktail Waitress), L'Archipel, 298 pages, 2014



mercredi 14 janvier 2015

La Discothèque du 20e siècle #89

En 1986, il fallait faire attention aux brunes volcaniques comme Lio.

Lio: Les brunes comptent pas pour des prunes (1986)

Les Brunes Comptent Pas Pour Des Prunes by Various Artists on Grooveshark

Après avoir fait ses premiers pas au cinéma (notamment dans un film de Chantal Ackerman, plus tard elle tournera avec Jacques Dutronc et Michel Blanc), Lio nous revient en jarretelles, corset et bas noirs, telle une pin-up décalcomanie, et nous balance son 3e album Pop Model qui contient une nouvelle avalanche de hits: Fallait pas commencer, Je casse tout ce que je touche et bien sûr Les brunes comptent pas pour des prunes, aussitôt adopté par les petites filles dans toutes les cours de récré! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1986", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 12 janvier 2015

Le Guerrier sauvage (Aventuriers des Highlands Tome 1)

4e de couverture: Et si la passion était la meilleure façon de faire la paix ?
 
Bannie du royaume d’Angleterre par son père, Gwyneth est condamnée à mener une existence austère dans les Highlands.
Elle tente de mettre son fils à l’abri de la guerre qui oppose le clan auquel elle est liée, les MacIrwin, et leurs ennemis, les MacGrath.
Quand elle sauve la vie d’un guerrier du clan adverse, elle sait qu’elle risque la sienne pour trahison. Mais Gwyneth éprouve une attirance inexplicable pour cet homme qui tient autant qu’elle à réconcilier les deux clans… Se fiera-t-elle à son ennemi plutôt qu’à sa propre famille ?

En cette période hivernale, rien de mieux que de se réchauffer avec une romance, et encore plus avec un highlander. 
Il y a un moment que je voulais lire une romance historique ayant pour héros un Highlander, (j'avais l'embarras du choix car les éditions Milady ont fait de ce héros écossais le digne représentant de la romance historique. Il faut voir le nombre de romans ayant pour héros des Highlanders dans la collection Pemberley). 
J'avais donc le choix et mon choix s'est porté sur une nouvelle série dont le premier tome est paru en décembre 2014. Comme le 2e tome parait en ce mois de janvier, avant de l'acheter, je voulais savoir si la série pouvait me plaire. C'est ainsi que j'ai commencé ma lecture du premier tome. 

Je dois avouer que je suis partagé sur ce premier tome. Certaines choses m'ont plu, comme le contexte historique, l'histoire raconté et le rythme effréné qui s'en dégage. J'ai trouvé les personnages principaux attachants pour la plupart, comme Alasdair et Gwyneth (même si ces tergiversations m'ont un peu exaspéré par moment, mais c'est le genre qui veut ça, et surtout je pouvais comprendre sa position. Elle veut donner une bonne situation et une bonne éducation à son fils. Ce qui est admirable) ainsi que le petit Rory qui est adorable. Vonda Sinclair a un talent de conteuse, c'est indéniable: dès les premières pages, elle nous embarque dans son histoire pour ne plus nous lâcher, dans un contexte historique très bien mis en perspective (la place de la femme dans cette société misogyne, les guerres de clans) et les paysages sont à couper le souffle et nous font voyager. 
Cependant, certains choses ont un peu gâché ma lecture: les scènes de sexe qui ralentissent l'action, malgré leur utilité, pour certaines...sauf qu'elles coupaient quelquefois l'action des personnages dans leur élan. Il y a aussi certains dialogues que j'ai trouvé un peu cuculs par instants...mais bon, c'est le propre de la romance, me direz vous. 
Malgré ces défauts, cette romance se laisse lire avec un plaisir coupable. Ce n'est pas de la grande littérature, on est d'accord, mais elle réchauffe bien l'atmosphère hivernale et j'ai trouvé des côtés plaisants à l'histoire, grâce à des personnages attachants et un contexte historique captivant  et bien mené. 
Malgré mon avis partagé, j'ai bien envie de lire la suite pour savoir ce qui va se passer pour le frère d'Alasdair, Lachlan, mais aussi pour laisser une seconde chance à la série, qui a un potentiel non négligeable. 

Vonda Sinclair: Le Guerrier sauvage (Aventuriers des Highlands Tome 1), (My Fierce Highlander), Milady 460 pages, 2014 




dimanche 11 janvier 2015

Slow Qui Tue # 217: La sete di vivere

Le slow qui tue de la semaine veut boire la vie à pleine main.

Alessandro Safina: La Sete di vivere


Bonne écoute!


mercredi 7 janvier 2015

La Discothèque du 20e siècle #88

En 1984, le groupe Alphaville se faisait connaitre et pas qu'au Japon.

Alphaville: Big in Japan (1984)

Big in Japan by Alphaville on Grooveshark

Rien à voir avec le film futuriste de Jean-Luc Godard avec Eddy Constantine alias Lemmy Caution, cet Alphaville-ci est un trio allemand formé à Berlin en 1983 (avec Marian Gold au chant) qui se retrouva plusieurs fois dans les hit-parades internationaux, avec Big in Japan en 1984, puis avec Sounds like a melody et Forever Young l'année suivante, et enfin avec Do you want to dance with me en 1986. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1984", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 5 janvier 2015

Mentir n'est pas trahir

4e de couverture: Gladwyn Suter a tout pour être heureux. La plus belle épouse, le fils le plus facile, la plus jolie maison dans la plus paisible banlieue de Londres. De bons petits plats et une tête blonde à ébouriffer chaque soir en rentrant du bureau. Les douces séductions du train-train quotidien. Mais on mesure son bonheur une fois qu’on l’a perdu… Un jour qu’il rend visite à sa mère dans la campagne sauvage des Downs, Gladwyn croise au bord de la route une jeune femme victime d’une chute de bicyclette. En la conduisant à l’hôpital, il ment impulsivement sur sa situation, puis s’engouffre dans les mensonges. Après seize années d’un mariage sans zones d’ombre, il se voit faire ce qu’il croyait réservé aux autres : acquérir deux téléphones, échafauder des scénarios rocambolesques, multiplier les voyages d'affaires. Seulement, est-on goujat lorsqu’on aime sincèrement deux femmes à la fois? A-t-on le droit, alors même qu'on la trompe, d'éprouver de la jalousie à l’égard de sa femme? De faire miroiter à sa maîtresse de faux espoirs? Chef d’orchestre, la vie se charge de résoudre les dilemmes : un voisin inquiétant, un cottage isolé, une situation incontrôlable et le triangle amoureux passe du vaudeville au roman noir. 

Angela Huth est une auteure que je voulais découvrir depuis longtemps. Il y a même certains de ses livres qui traînent dans ma PAL, et j'avais bien l'intention de la découvrir en 2015. 
Gwenaëlle, qui s'occupe de la collection "Quai Voltaire" aux Editions La Table Ronde a devancé mon désir de lecture en m'envoyant le dernier roman d'Angela Huth. 

Qu'est ce qu'elle a bien fait. Même si ce roman ne sera pas un coup de coeur, il m'a beaucoup plu. J'ai trouvé le traitement du sujet, pourtant mille fois rebattu dans la littérature ou autre (l'adultère) très bien traité par l'auteure. Déjà, cette histoire d'adultère est vécue par le lecteur du point de vue du mari volage: Gladwyn. Ce qui fait que je n'ai pas pu le juger foncièrement mauvais: il aime sa femme et son fils, et voilà qu'un jour, il rencontre Lara,sur le bord de la route et c'est quasi un coup de foudre, même s'il ne veut pas céder à la tentation. Il va alors commencer à mentir pour pouvoir vivre cette double vie. 

D'une plume cocasse, parfois devant certaines situations, subtile et délicate, Angela Huth (ou plutôt la traduction d'Anouk Neuhoff, car j'avais retrouvé cette délicatesse et cette subtilité, (la cocasserie en moins)  de l'écriture, dans le roman de Tracy Chevalier: "La denière fugitive". Bravo et merci pour cette très belle traduction au passage) ne juge pas et nous fait aimer ce personnage méprisable devant cette tromperie. 
Elle dépeint de manière progressive l'enlisement de cette double vie jusqu'à un point de non retour, qui m'a fait dire: mais comment Gladwyn (et l'auteure) va se sortir de là. J'ai compris la situation et le choix de Gladwyn (même si je n'approuve pas l'infidélité) et j'ai eu de la compassion pour lui, même si elle n'était peut être pas méritée. 

J'ai été happé par cette histoire, mais surtout par les personnages: Gladwyn, donc, mais aussi Blithe, la femme de Glad, qui ne voit pas dans quoi son mari l'embarque (quoique je la soupçonne de ne pas vouloir voir, car Blithe est une grande observatrice), Lara, qui est  la maîtresse à son insu car elle pense sortir avec un homme célibataire (Glad ment aux deux femmes, afin de vivre tranquillement sa double vie), mais il y a aussi Laurie, le voisin voyeur, collant et violent de Lara, qui est amoureux d'elle. Ce quatuor va nous entraîner dans une histoire tellement réaliste et banale, mais  qui va trouver son apogée dans un final qui m'a un peu déconcerté, dans le mauvais sens. 

Ce final n'est pas aussi abouti que je l'aurai pensé (en même temps, l'auteure ne pouvait pas faire autrement pour démêler l'histoire qu'elle avait inventée. Il fallait bien qu'elle arrive à une conclusion): j'ai trouvé les réactions des personnages un peu bizarres: leur comportement ne correspondait plu trop à leur caractère: ils étaient juste là pour servir l'auteure et l'histoire. Cette conclusion ne m'a pas totalement satisfaite, mais elle ne gâche pas le livre pour autant. Disons que je ne voyais pas la  fin de cette manière. 

Au final, un roman piquant, sur un sujet délicat à traiter, surtout quand l'auteure prend le parti de nous montrer le point de vue du trompeur, qui m'a complètement charmé, par sa plume délicate. Voilà un joli roman qui nous parle si bien du mensonge. Ce fut une belle découverte, malgré une fin en deçà de mes espérances. 

Ce roman paraîtra le 8 janvier 2015. 

Merci à Gwenaëlle et aux Editions La Table Ronde pour la découverte de cette jolie plume.

Angela Huth: Mentir n'est pas tromper (Deception is so easy), La Table Ronde  (Quai Voltiare), 300 pages, 2015






dimanche 4 janvier 2015

Slow Qui Tue #216: La vie ne m'apprend rien

Le slow qui tue de la semaine nous donne une leçon de vie.

Daniel Balavoine: La vie ne m'apprend rien



Bonne écoute!


samedi 3 janvier 2015

La séance du samedi soir #2: The Riot Club


Synopsis: Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis 3 siècles. Miles et Alistair, deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie... (Source: Allociné)

J'aime les films anglais. J'aime les films qui se situe dans une université anglaise...J'aime les films initiatiques (même si ici, l'initiation n'est pas le but principal au final).. (bon, j'aime aussi les beaux et jeunes anglais, j'avoue). Ce film avait donc, des chances de me plaire. 

The Riot Club est adapté de la pièce de Laura Wade: "Posh" (l'auteur de la pièce en a d'ailleurs écrit le scénario), réalisé par Lone Sherfig (qui nous avait déjà donné "An Education" et "One Day", deux films que j'apprécie énormément). 

Au début, ce film a des airs de "Cercle des poètes disparus" avec son université grande classe, ses élèves, qui forment un club secret...sauf qu'il faut oublier cela au plus vite. The Riot Club" n'est pas "le Cercle des poètes disparus". Ce n'est même pas comparable, car nous ne sommes pas dans la même ambiance. Ce film qui débute dans une ambiance bon enfant  par des petits défis inoffensifs,  qui servent de tests à l'entrée de Miles et d'Alistair dans le Riot club, et qui paraissent des plus sympathiques, va se transformer en cauchemar. Les personnages de ce films sont abjects (même Miles, qui pourtant est le plus gentil, est abject devant son attentisme et sa non intervention), imbus d'eux mêmes et en deviennent nauséeux. J'ai d'ailleurs été plusieurs fois au bord de la nausée. 
Pourtant, ce huis clos (une bonne partie du film se déroule lors d'un dîner du Riot Club qui va dégénérer (n'oublions pas qu'à la base, c'est une pièce de théâtre) est des plus fascinants. J'ai été dérangé en mon for intérieur, mais je voulais savoir comment tout cela allait finir. 
C'est un film honnête, qui fait le job, avec de jeunes acteurs fort bon (surtout Sam Claflin (dans le rôle d'Alistair Ryle), je le reconnais même si ce n'était pas mon personnage préféré mais il donne une composition de belle facture de ce jeune aristo imbu de sa personne, qui se croit tout permis, méprisant...je pourrais continuer des heures et des heures tellement la liste de ses défauts serait longue),mon préféré étant Max Irons (Miles) mais, je ne suis pas objectif devant sa belle gueule et son physique. 

En revanche, j'ai été désarçonné par la fin (et peut être même un peu déçu): j'aurai voulu quelle soit différente ,mais j'avais peut être oublié dans quel monde nous vivons, juste un instant. 

Au final, un film honnête, emporté par une jeune génération d'acteurs fort bon pour la plupart et qui, malgré son côté très dérangeant et malsain, m'a convaincu. Pas le meilleur de Lone Scherfig (pour moi "An Education est très au dessus) mais un film de très bonne facture, qui nous montre les débordements du pouvoir et l'arrogance de ces jeunes fils à papa qui deviendront l'élite de la nation. Et c'est ça qui fait peur!


jeudi 1 janvier 2015

Bilan 2014

Nous sommes entré doucement en 2015 pour une nouvelle année, qui j'espère, sera riche en émotions, en découvertes et en beaucoup d'autres choses.
Mais avant de continuer le chemin vers 2015, un petit retour en arrière s'impose, pour faire le point sur l'année 2014, en ce qui concerne le blog.
L'événement marquant du blog fut mon plongeon dans la lecture VO  (et en anglais plus particulièrement): j'ai enfin sauté le pas et cela s'est bien passé au final. Je compte bien renouveler l'expérience encore et encore en 2015.

Voici, maintenant le moment de faire le bilan culturel du blog.

Côtés séries:
 J'ai regardé beaucoup moins de séries cette année, que les années précédentes. Je suis resté fidèle à "Revenge" dont je  suis la  saison 4 encore avec plaisir. J'ai repris l'aventure avec les frères Winchester en finissant la saison 7 (et en débutant la 8) de "Supernatural".
Je retiendrai toutefois deux nouvelles séries découvertes cette année:

Ma série coup de coeur de cette année. Cette série, c'est un peu "Girls" pour les gays (et c'est là son petit défaut, elle peut paraître sectaire). Pourtant, elle est d'une justesse dans les rapports humains, et très réaliste. Les personnages sont tous attachants. Le seul gros défaut de la série: sa brièveté. La saison 1 ne compte que 8 épisodes de 30 minutes. C'est vraiment trop court!
J'ai hâte d'être courant janvier pour découvrir la saison 2.






J'avais un peu peur de découvrir cette série. Parler de la jeunesse de Norman Bates, le tueur psychopathe du film d'Alfred Hitchock  pouvait être casse gueule.
Au final, ce fut une belle  surprise: les deux acteurs principaux sont géniaux (sans oublier les autres qui ne  sont pas mal non plus). J'ai beaucoup  aimé la saison 1, mais la 2e (malgré quelques intrigues secondaires moins pertinentes et peu fouillées) est monté d'un cran,  surtout dans la relation entre Norman et sa mère. Au  vu du final, je n'ai qu'une envie: voir la saison 3.





Côté cinéma, j'y suis encore peu allé cette année: seulement 4 fois mais 4 films qui m'ont marqué de différentes manières et tous plu. Mon préféré étant

dont je vous ai parlé ici











Mon objectif en 2015 est de retourner plus souvent au cinéma (si possible, une fois par semaine). J'ai d'ailleurs mis en place la rubrique "La séance du samedi soir" (que "Whiplash" a inauguré la semaine dernière) dans cette optique. J'essaierai d'alimenter cette rubrique le plus régulièrement possible.

Côté livres,

En 2014, j'ai lu 61 livres (soit 34 livres de moins qu'en 2013). Donc,le niveau a baissé mais je me dis, pas grave. Je préfère lire moins et que mes lectures soient passionnantes et mémorables, plutôt que d'enchaîner les livres et d'en oublier certains à la fin de l'année.

Parmi ces 61 livres, voici ceux qui ont retenu mon attention:

Mes coups de coeur de 2014





et je retiendrai également:









En 2015, mes souhaits serait de retourner fouiner dans ma PAL (car l'année 2014, fut riche en SP, au détriment de ma PAL qui a, certes, moins gonfler que les autres années, car,  avec les SP reçu en cours d'années, mais déjà lu, je dois arriver à à peine 100 livres achetés (sur les 155 arrivés en 2014). Pas si mal). 
J'aimerai, en  fait, trouver le moyen d'alterner SP et livres sortis de ma PAL (car c'est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux livres grâce aux SP, auquel, je n'aurai pas forcément penser.La preuve en est avec les livres cités au dessus et qui, pour la plupart sont des découvertes de Service Presse)

J'aimerai également en 2015  revenir aux "Classiques". Voilà des lectures que j'ai négligé l'année dernière. J'aimerai donc retrouver les plumes de ces grands auteurs comme Dickens, Colette, Zola, Du Maurier, Dumas, Brontë, Austen et beaucoup d'autres. Car un petit classique, de temps en temps, ça ne fait pas de mal. 

J'espère que 2015 vous réservera de belles surprises et de beaux moments. 

Je vous souhaite une