jeudi 31 juillet 2014

Descente en librairie #46

Au mois de juillet, 15 livres ont rejoint ma PAL.

02/07


Donté Drumm, jeune Afro-Américain de vingt-sept ans, n’a plus que quelques jours à vivre. Après huit années passées dans le couloir de la mort, il va être exécuté pour un crime qu’il n’a pas commis. Ce n’est pas lui qui a enlevé, violé et tué une pom-pom girl de son lycée de Sloan, au Texas : des aveux lui ont été extorqués par des policiers racistes et son procès a été une pure mascarade. 
Tandis que son avocat multiplie les appels pour tenter de le sauver, un pasteur de Topeka, à six cents kilomètres de là, reçoit la visite d’un certain Travis Boyette qui revendique avoir perpétré ce meurtre odieux. Multirécidiviste, atteint d’une tumeur cérébrale, il dit vouloir épargner un innocent. Les avocats, les juges, le gouverneur se laisseront-il convaincre ? Donté Drumm sera-t-il sauvé ? La route est longue pour rétablir la vérité surtout quand ils sont nombreux à refuser de l’entendre.



Un Grisham que je n'avais pas. Heureusement que j'arrive a me souvenir des romans que j'ai dans ma PAL, de cet écrivain que j'apprécie beaucoup (même si cela fait longtemps que je n'en ai pas lu). De plus, il était en soldes à France Loisirs. Donc pourquoi se priver...et de toute façon, il fallait que je passe commande. 

(Achat France Loisirs)

03/07

'So what am I supposed to do?'
'You take a deep breath, you grow up and you man up. You have a daughter now . . .'
You've got it all planned out. A summer of freedom, university, a career as a journalist - your future looks bright.
But then the doorbell rings. It's your ex-girlfriend, and she's carrying a baby.
Your baby.
You agree to look after it, just for an hour or two.
Then she doesn't come back - and your life changes for ever.
A gripping and original story about love, relationships and growing up the hard way.

2e livre commandé chez "The Book Depository" avec "Dash & Lili book of dare", je ne l'ai reçu qu'en début de ce mois de juillet. J'avais beaucoup aimé le premier tome de sa saga "Entre Chiens et loups", et j'avais entendu beaucoup de bien de ce livre. Je sais qu'il existe en version française mais j'avais envie de le découvrir dans sa langue originale. Dont acte! 

(Acheté sur The Book Depository)

10/07

Amy Michaels aime sa nouvelle vie dans le port de Lucky Harbor. Son premier week-end de rando dans les montagnes lui réserve de belles surprises : elle quitte le sentier, s'égare et voilà qu'elle tombe nez à nez avec Matt Bowers, le garde forestier. Elle a du mal à ne pas succomber au charme irrésistible de l'homme le plus en vue de la vile. Cet ancien flic au tempérament ombrageux a toujours préféré faire cavalier seul, mais sa rencontre avec Amy pourrait bien le faire changer d'avis...

Je désespérais d'avoir la suite de cette série que j'adore. J'étais même prêt à acheter les autres tomes en anglais pour pouvoir la continuer. Heureusement, Milady a voulu retenter l'aventure. En espérant que cette fois, ce soit la bonne. (En tout cas, le tome 6 est en traduction donc on devrait tout de même avoir la conclusion de cette 2e trilogie de la série "Lucky Harbor"). En plus, j'adore la couverture qu'ils ont choisi. Je la préfère même à celle qu'ils avaient prévue en premier (celle avec les tournesols). Je suis Happy! 
(Mais, rien ne dit que je ne  rachèterai pas  la série en anglais, un jour...maybe)

(Acheté à l'Espace culturel Leclerc)

Mr Darcy est de retour dans une trilogie qui narre son histoire en parallèle de celle d'Elizabeth dans Orgueil et Préjugés !
Orgueil et Préjugés a passionné des millions de lectrices qui se sont éprises du beau Mr Darcy. Pourtant, Jane Austen se garde bien d'en révéler trop sur ce personnage fascinant. Qui est-il vraiment ? Dans ce dernier volet, Darcy rencontre à nouveau l'espiègle Miss Elizabeth Bennet dans le Derbyshire et s'aperçoit que le temps a affermi ses sentiments à son égard. Mais qu'en est-il de ceux de la jeune femme ?

Comme il était dans le même rayon que "Infiniment", j'en ai profité pour repartir avec le 3e tome de cette saga qui revisite (encore!) "Orgueil et préjugés". Et comme il me manquait ce tome pour pouvoir commencer la saga, je n'ai pas hésité. 

(Acheté à l'Espace Culturel Leclerc)

Août 1922. Louise Brooks a 15 ans. Cette future icône du cinéma muet intègre la prestigieuse école de danse de Denishawn et touche du doigt son rêve : quitter sa ville étriquée du Kansas pour la flamboyante New York. Seule ombre au tableau, ses parents lui imposent une chaperonne, Cora Carlisle. Une femme aux antipodes de Louise, avec le souci des convenances, mais aussi de lourds secrets... Car si Cora se porte volontaire pour accompagner la jeune fille, c'est avant tout pour pouvoir partir sur les traces de son propre passé obscur. Elle n'imaginait pas que préserver la vertu de sa protégée s'avérerait aussi difficile. Louise, avec son air mutin, son petit carré noir soyeux à la frange bien dessinée, attire les regards, elle a soif de liberté et entend bien profiter de cette ville enchanteresse qui foisonne de théâtres, résonne d'un jazz enivrant et fourmille d'hommes. Ces cinq semaines passées ensemble vont changer le cours de leur vie à jamais...

En voyant la couverture (qui a attiré mon regard tellement elle est magnifique), j'ai de suite su que ce livre était fait pour moi. Bien avant de lire la 4e de couverture, je savais que "la" Louise du titre n'était autre que la célèbre comédienne Louise Brooks. Un livre, se passant dans les années 20, à New York et qui évoque l'une des plus grandes actrices du cinéma. Je ne peux qu'être séduit. 

(Acheté à l'Espace Culturel Leclerc)

L'arrivée de Mrs Helen Graham, la nouvelle locataire du manoir de Wildfell, bouleverse la vie de Gilbert Markham, jeune cultivateur.
Qui est cette mystérieuse artiste, qui se dit veuve et vit seule avec son jeune fils ? Quel lourd secret cache-t-elle ? Sa venue alimente les rumeurs des villageois et ne laisse pas Gilbert insensible. Cependant, la famille de ce dernier désapprouve leur union et lui-même commence à douter de Mrs Graham... Quel drame s'obstine-t-elle à lui cacher ? Et pourquoi son voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ?
Publié en 1848, La Dame du manoir de Wildfell analyse la place des femmes dans la société victorienne. Considéré comme l'un des tout premiers romans féministes, il entretient de nombreux liens avec Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë et s'inspire de la descente aux enfers, de l'alcoolisme et de la débauche de leur frère Branwell, mort entre leurs bras.

Exemplaire reçu en cadeau (puisque comme tous les étés, nous avons droit à la promo "2 livres acheté, 1 offert"), j'ai donc craqué pour ce roman d'Anne Brontë. Cela tombe bien, c'est la seule soeur Brontë dont je n'ai encore rien lu. je pourrais donc découvrir. (Puis, en même temps, entre les livres que j'avais déjà et ceux qui ne m'intéressait pas, le choix était limité. heureusement qu'Anne était là pour venir à mon secours.) 

("Acheté" à l'Espace Culturel Leclerc)

16/07

"Si nous n'avions qu'une vie à vivre ensemble, je la passerais avec toi dans la joie, en souhaitant encore davantage. Si toi et moi pouvions renaître encore et encore, je voudrais que ce soit toujours toi, toujours moi, pour qu'à chaque renaissance nous soyons toujours ensemble". Dans le New York des années 1950, au club de littérature du lycée, Hoo, un adolescent timide, écoute avec ravissement la belle Melisande. Vingt-cinq années passeront, il ne cessera pas de l'aimer. Vingt-cinq années, de la chasse aux sorcières à la guerre du Vietnam, depuis que, le temps d'un été, ils formèrent avec le fougueux Ricky un inséparable trio. Hillel Halkin nous offre un hymne à l'amitié et à l'amour : le long et émouvant regard d'un homme mûr sur celle qui donna à son existence tout son sens.

C'est étrange. Je croisais ce livre depuis des mois dans les librairies (il était même d'occasion, il y a quelques semaines chez "Gibert"), sa couverture m'attirait mais je n'étais pas motivé pour l'acheter. Puis, voilà que je le recroise dans cette petite librairie de Cholet pour enfin me décider. Le titre me plaît, la photo de couverture me plait...le résumé et cette première phrase surtout, me plaisent. C'est déjà un bon début. 
Puis, tout compte fait, je suis bien content d'avoir craqué dans cette petite librairie de Cholet (la librairie Technique) qui, malheureusement, voit son aventure se terminer, malgré le soutien des habitants et lecteurs fidèles de la librairie. D'ailleurs, j'avais comme un pincement au coeur de voir ces étagères quasiment vides, ou quelques livres attendaient leur propriétaire, avec espoir. C'est toujours triste quand une librairie ferme...

(Acheté à la Librairie Technique (Cholet))

"Puis le ronflement sourd de la rame qui s'approchait à grande vitesse a provoqué un frémissement parmi les rares voyageurs. Le vieil homme s'est tourné vers moi avec toujours ce sourire limpide, j'ai cru qu'il allait me demander quelque chose, mais il a sauté sur les rails comme un enfant qui enjambe un buisson, avec la même légèreté". Avant que le vieil homme ne se jette sur la voie, la narratrice partait rejoindre l'homme qu'elle aime. Le choc a fait tout basculer, elle s'enfonce dans Paris pour une longue errance sous l'orage. Revenue chez elle au petit matin, elle murmure à son amant le récit de sa nuit blanche. Sera-t-il capable de comprendre l'énigmatique message qu'elle finit par lui laisser : "Ecoute la pluie" ? Avec ce roman dense et bouleversant, Michèle Lesbre poursuit une oeuvre lumineuse qu'éclaire le sentiment du désir et de l'urgence de vivre.

Croisé sur le blog d'ICB, je me suis souvenu de son avis quand j'ai vu ce livre à la librairie Technique à Cholet. J'ai donc mis le livre dans ma main. 

(Acheté à la Librairie Technique (Cholet))

Le 27 janvier 1997, David McNeil donne un concert exceptionnel à l'Olympia avec tous ses copains chanteurs, juste avant que la prestigieuse salle ne fasse peau neuve. Il évoque ici ses souvenirs truculents ou graves qui le lient à chacun d'eux. On ne s'ennuie pas à l'évocation de ces anecdotes qui révèlent la nature artistique profonde de David McNeil, mais aussi son côté joyeux, sensible, et de fidèle camarade. Ce récit est conçu comme une fête, à l'image de ce concert où chacun amène un peu de sa personnalité, le lecteur est emporté dans son tourbillon. Au fil des pages, on retrouve çà et là une trace de tous les invités : Souchon, Voulzy, Renaud, Charlebois, Julien Clerc, et, un peu plus loin de nous, Montand, Doisneau ou Chagall.

Ce qu'il y a de bien quand on entre dans une librairie inconnue de nous, c'est que l'on découvre des livres qu'on n'a jamais croisé. C'est ce qui est arrivé avec ce livre. je ne le connaissais pas du tout (mis à part son auteur qui pour moi sera toujours associé comme le parolier (entre autre) de Julien Clerc (et de sa chanson "Melissa"). En feuilletant ce petit livre, j'ai croisé des noms connu comme Julien Clerc, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Robert Charlebois, Montand, et bien d'autres. j'ai de suite su que ce livre était fait pour moi, moi qui suis un passionné de musique et de chansons françaises. 

(Acheté à la Librairie Technique (Cholet))

Depuis ce jour de 1960 où elle est arrivée à Willowsville, une convenable bourgade de l'État de New York, à bord d'une Cadillac rose saumon conduite par un gamin de onze ans, la famille Heart n'a cessé de susciter questions et passions. Et si la mère, une blonde à la réputation sulfureuse, opère vite des ravages parmi les adultes, John Reddy, son fils, beau et taciturne, va peu à peu séduire la jeunesse de la ville. Or, un soir, quand l'un des " amis " de Mme Heart est tué d'un coup de revolver dans la chambre à coucher de la belle, John Reddy s'enfuit. Traqué par la police, arrêté, emprisonné, jugé, acquitté, il devient alors héros national, et l'objet d'un véritable culte pour ses camarades de lycée qui, trente ans plus tard, au cours de leurs réunions d'anciens élèves, continuent de mesurer leur vie à sa légende. Coupable ou non coupable, qui était vraiment 
John Reddy ?... A travers les conjectures du narrateur se dessine un impitoyable portrait de cette Amérique à la fois absurde et généreuse, toujours en quête de héros, dont Joyce Carol 
Oates sait magistralement sonder les mystères.

Quand j'entre dans une librairie que je ne connais pas (dans une ville où je suis en vacances par exemple), je m'arrête toujours au rayon des "O" et je regarde quels romans de Oates s'y trouvent. Car, souvent, je croise des romans, que je ne croise pas dans les librairies de ma ville (qui ont souvent les même romans et que j'ai déjà). 
j'ai ainsi croisé la route de ce "Johnny Blues" que j'ai de suite embarqué. Car un Oates est un Oates et il se met dans le panier directement, sans tergiverser une seule minute. 

(Acheté à "Espace Culturel" (Cholet))

Le 31 décembre 1999, Faith Bass Darling décide d'organiser un vide-grenier sur la pelouse de sa demeure, au Texas, et de vendre toutes ses antiquités. Pourquoi ? Parce que Dieu le lui a ordonné. Et parce qu'elle sait qu'elle va mourir. La septuagénaire excentrique étale sans plus de cérémonie les biens accumulés par cinq générations de Darling devant les yeux émerveillés, avides ou incrédules des habitants. Les objets disparaissent peu à peu mais les souvenirs, les crimes du passé et même la fille de Faith Bath Darling, eux, ressurgissent. La veille du nouveau millénaire sera-t-elle l'occasion de chasser tous les fantômes qui rôdent chez les Darling ? Dans une narration piquante et enlevée concentrée sur le récit d'une folle journée, Lynda Rutledge signe un roman drôle et émouvant sur les étonnants greniers de la mémoire et le réconfort que nous apportent ces objets dont nous entourons nos vies.

Il était posé en "tête de gondole". C'était le coup de coeur des libraires de cette Librairie "Espace Culturel". Ils m'ont donné envie par leur petit mot, la couverture m'a tapé dans l'oeil (cette petite fille est trop choupinette) et le résumé m'a séduit. Donc, je n'ai pas hésité...D'ailleurs, en passant à la caisse, le libraire m'a regardé en souriant, et en me disant que j'avais fait un bon choix. J'espère qu'il dit vrai. Un livre dont je ne connaissais même pas l'existence. Voilà pourquoi j'aime faire le tour des librairies des villes que je visite. On y fait toujours de nouvelles et nombreuses découvertes. 

(Acheté à "Espace Culturel" (Cholet))

24/07

Un roman qui me fait envie depuis longtemps. un auteur que je veux découvrir depuis longtemps (mais dont les romans sont rarement traduit en français, à mon grand regret). Comme ma première lecture VO s'est bien passé, j'ai pu craquer pour ce livre dont je trouve la couverture sublime. De plus je l'ai pris en Hardback et l'objet livre est magnifique. 
Je suis ravi qu'il ai rejoint ma Pal VO. (car, oui, je peux dire maintenant que j'ai une minuscule Pal VO). 

(Acheté sur Amazon)

26/07

Chicago, 1920: Hadley Richardson is a shy twenty-eight-year-old who has all but given up on love and happiness when she meets Ernest Hemingway and is captivated by his energy, intensity and burning ambition to write. After a whirlwind courtship and wedding, the pair set sail for France. But glamorous Jazz Age Paris, full of artists and writers, fuelled by alcohol and gossip, is no place for family life and fidelity. Ernest and Hadley's marriage begins to founder, and the birth of a beloved son serves only to drive them further apart. Then, at last, Ernest's ferocious literary endeavours begin to bring him recognition - not least from a woman intent on making him her own ...

J'avais envie de changer de genre et d'avoir un roman VO plus adulte dans ma PAL. En voyant ce titre, j'ai de suite été attiré et, en voyant que le roman se passait à Paris, dans les années 20 et qu'on y parlait d'Hemingway, j'ai craqué. 
C'est après avoir passé ma commande que j'ai remarqué que ce roman avait été traduit en Français, sous le titre "Madame Hemingway". (Pas grave, si je ne comprend pas tout à ce roman lors de ma lecture, je pourrais me rabattre sur le livre traduit.) 

(Acheté sur Amazon)

30/07

The "New York Times" bestseller! Sparkling white snowdrifts, beautiful presents wrapped in ribbons, and multicolored lights glittering in the night through the falling snow. A Christmas Eve snowstorm transforms one small town into a romantic haven, the kind you see only in movies. Well, kinda. After all, a cold and wet hike from a stranded train through the middle of nowhere would not normally end with a delicious kiss from a charming stranger. And no one would think that a trip to the Waffle House through four feet of snow would lead to love with an old friend. Or that the way back to true love begins with a painfully early morning shift at Starbucks. Thanks to three of today's bestselling teen authors--John Green, Maureen Johnson, and Lauren Myracle--the magic of the holidays shines on these hilarious and charming interconnected tales of love, romance, and breathtaking kisses. "Tender without being mushy, these carefully crafted stories of believable teen love will leave readers warm inside for the holidays."--"School Library Journal" "Contemporary culture, humorous romantic developments and strong characters enhance this collaborative effort."--"Kirkus Reviews"

De 1, la couverture et l'objet livre  sont  à tomber. 
De 2, c'est le seul livre de John Green qui manquait à ma PAL. 
De 3, cela se passe à Noël. 
De 4, j'avais envie de découvrir la plume de John Green en VO. De plus, je pourrais même découvrir deux autres auteurs. C'est pas chouette! 
Il a été traduit en français sous le titre "Flocons d'amour". 

(Acheté sur The Book Depository)

31/07

Charlie is a freshman. And while he's not the biggest geek in the school, he is by no means popular. Shy, introspective, intelligent beyond his years yet socially awkward, he is a wallflower, caught between trying to live his life and trying to run from it. Charlie is attempting to navigate his way through uncharted territory: the world of first dates and mix-tapes, family dramas and new friends; the world of sex, drugs, and The Rocky Horror Picture Show, when all one requires is that perfect song on that perfect drive to feel infinite. But Charlie can't stay on the sideline forever. Standing on the fringes of life offers a unique perspective. But there comes a time to see what it looks like from the dance floor. The Perks of Being a Wallflower is a deeply affecting coming-of-age story that will spirit you back to those wild and poignant roller-coaster days known as growing up. The Perks of Being a Wallflower film will be released in cinemas 3rd October 2012.

Ce roman (et le film qui a suivi) a fait grand bruit quand il est sorti en français (sous le titre "Le monde de Charlie"). J'avais très envie de voir le film, sauf que ce dernier n'a pas été diffusé dans les cinémas de ma ville (grr). Je n'étais pas plus attiré par le livre que ça (et surtout, je ne voulais pas mettre presque 15 euros dans un livre d'un peu plus de 200 pages). 
Mais, là, il était à moins de 8€, sur "The Book Depository", cette couverture bleue, avec son titre jaune, accompagné des trois acteurs du film, m'a tapé dans l'oeil (plus que celle de la version française), et c'est ça qui est bien pour les livres en VO, c'est qu'on peut choisir la couverture qui nous plait le plus. Puis, c'est aussi un court roman et que je pourrais enfin découvrir le merveilleux "monde de Charlie". 
Par contre, il y a une chose que je comprend mal: pourquoi, alors que j'ai passé la commande du roman de Stephen Chbosky et de "Let it snow", le même jour et fait donc un paiement en une seule fois, je reçois les romans dans des paquets séparés à un jour d'intervalle? Si quelqu'un à la réponse, ce serait gentil de me la communiquer. 

(Acheté sur "The Book Depository"). 

Encore un mois chargé en achats (mais bon, en même temps c'était les vacances), qui voit ma PAL VO grossir à vu d'oeil (déjà 7 livres VO). (Mais bon, j'avais envie de craquer pour des livres VO pour avoir un petit choix au moment où j'aurai envie de lire en anglais) Maintenant que c'est fait, j'ai pris une grande décision: 1 livre VO lu= 1 livre VO acheté. Comme ça, ma PAL ne grossira pas plus. C'est déjà difficile de faire baisser ma PAL "français", je ne vais pas faire la même chose avec la PAL VO, sinon, je ne m'en sortirai pas. Puis, quel intérêt d'acheter plein de livre en anglais si c'est pour ne pas les lire et qu'ils me servent  de décoration. Ce serait ridicule. 
Heureusement, mon autre décision est de lire un livre VO tous les trimestres...pour ne pas perdre la main. Maintenant que j'ai commencé (et apprécié) à lire en anglais, ce serait bête de ne pas continuer.

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans la PAL. 



mercredi 30 juillet 2014

La Discothèque du 20e siècle #68

En 1945, Luis Mariano triomphait avec une belle venu de Cadix.

Luis Mariano: La Belle de Cadix (1945)

La belle de Cadix [1946] by Luis Mariano on Grooveshark

En 1945, un nouveau prince de l'opérette est né en la personne de Luis Mariano, qui triomphe au Casino Montparnasse dans La Belle de Cadix. L'opérette scelle aussi une solide amitié entre le chanteur et le compositeur Francis Lopez. Quant à La Belle de Cadix, grâce à la voix de Mariano, qui exprime la bonne humeur et l'exubérance latines, elle aura toujours les yeux de velours. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°4", Universal Collections)

Bonne écoute!

lundi 28 juillet 2014

Kestavu au ciné cette semaine? #20


Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine. 

66/ Vu le 21 juillet 2014



Film de David Guggenheim: avec Al Gore... (2008)


Je ne suis pas très film documentaire. Quand je regarde un film j'ai besoin de m'évader de mon quotidien.
J'avais pourtant à cœur de voir le film sur Al Gore et son combat pour l'écologie. Il avait fait beaucoup parler lors de sa sortie et j'étais curieux de voir cela.
Bien évidemment, je le regarde bien après la bataille et le message qu'il délivre m'est connu (et surtout il n'a pas besoin de me convaincre car je suis déjà pour ce qu'il dit). Mais j'ai trouvé ce documentaire vraiment bien fait et très intéressant (surtout les passages sur la conférence). Al Gore est une personne de conviction qui se bat pour la planète depuis son plus jeune âge car un de ses professeurs l'a convaincu du réchauffement de la planète et qu'il fallait faire quelque chose pour changer ça.
J'ai trouvé ce film très intéressant et, surtout, qui doit être vu au moins une fois par tout le monde.

Mais surtout, après l'avoir vu, il faut tout faire pour continuer dans cette voie. Nous n'avons qu'une seule maison (la Terre) et nous n'avons pas d'autres endroit où aller. Alors protégeons là...sinon, nous serons bientôt des sans-abris qui, comme des étoiles errerons dans l'univers avant de tomber en poussière. Réagissons, maintenant !


 
67/ Vu le 22 juillet 2014 (Cinéma)

Film d Richard Linklater: avec Ennar Coltrane, Patricia Arquette, Ethan Hawke, Lorelei Linklater... (2014)

Un véritable petit coup de cœur, que je vous recommande chaudement. Ce n'est que du bonheur ! 

Pour en savoir plus sur ce film,cliquez sur le lien: (Boyhood)





68/ Vu le 24 juillet 2014


Film d'Olivier Dahan: avec Marion Cotillard, Jean-Pierre Martins, Gérard Depardieu, Clotilde Coureau... (2007)

Il y a des films marquant dans une vie. « La Môme » fait partie de ceux là. Tout d'abord, il a marqué la vie de son interprète, Marion Cotillard (tout comme Jean Dujardin avec «The Artist », Marion Cotillard a tenu, dans ce film, le rôle de sa vie. Celui qui lui a ouvert les portes d'une carrière internationale)
Mais il m'a marqué aussi...et me touche à chaque fois que je le vois. Edith Piaf est, pour moi l'une des plus grandes chanteuses de tous les temps. C'était une interprète entière et qui se donnait à chaque chanson. C'est aussi une voix qui nous transporte et qui nous bouleverse.
Alors, il est vrai qu'on peut trouver les choix d'Olivier Dahan, discutable, sur le portrait sans concession qu'il fait de l'artiste, on peut également penser que la déstructuration du film peut nous perdre, mélangeant les époques et les événements dans un ordre non chronologique...et alors, c'est un choix artistique et qui moi me plait.
Encore une fois, j'ai été bouleversé par ce destin extraordinaire, j'ai encore pleuré, souvent devant les même scènes (celle où Edith apprend la mort de Marcel Cerdan, et quand elle crie son nom avec le final de l'hymne à l'amour, sur scène, comme point d'orgue ; ou bien la scène finale du film). Puis, surtout la voix de Piaf qui traverse le film et nous transporte de joie et de bonheur, sa gouaille, sa bonne humeur, car, Edith Piaf était une personne drôle, malgré un répertoire souvent triste et morose.
Pour moi, ce film aura toujours une place particulière dans mon cœur car il me rappelle un souvenir vibrant : quand je suis allé voir le film au cinéma, j'ai été estomaqué, ému, bouleversé, j'ai frissonné d'entendre la voix de Piaf dans cette grande salle...mais surtout, à la fin du film, j'ai vu les spectateurs, un a un se mettre debout et applaudir...comme dans une salle de spectacle (et j'ai suivi le mouvement). C'était la première fois que je voyais ça dans une salle de cinéma.
Je me souviens encore qu'en revenant chez moi après la projection, j'ai pris la plume et j'ai écrit un petit texte, comme un hommage modeste à cette grande dame qu'était Edith Piaf. 


Voilà pour ce vingtième   rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine? 




dimanche 27 juillet 2014

Maybe Someday

4e de couverture: Sydney is living an idyllic bubble-she's a dedicated student with a steady job on the side. She lives with her best friend, has a great boyfriend, and the music coming from the balcony opposite hers is fast becoming the soudtrack to her life. 

But when Sydney finds out her boyfriend is cheating on her, the bubble bursts. The mysterious oans attractive man behind the music, Ridge, gives Sydney hope that she can move on and they begin to write songs together. But moving on is harder than she ewpects, Sydney can only hope...
Maybe someday. 

Petite introduction sur mon expérience de Lecture VO: 

J'ai enfin sauté le pas et me suis lancé dans l'aventure (et l'inconnu) de la lecture en VO. Cela faisait un moment que j'avais envie d'essayer, sauf que je ne m'en sentais pas capable
C'est grâce à Géraldine du blog Mirrocle World et Justine du blog Fairy Neverland que j'ai sauté dans l'inconnu. C'est d'ailleurs Géraldine qui avait conseillé la lecture de Maybe Someday, un roman qu'elle avait beaucoup aimé. Elle expliquait également que pour elle, il valait mieux lire un livre qu'on n'avait jamais lu, car on allait plus s'impliquer dans notre lecture. J'ai  suivi ce  conseil en lisant Maybe Someday.
J'ai donc attendu les vacances pour me jeter à l'eau...et je ne le regrette pas. J'AI REUSSI A LIRE UN LIVRE EN ANGLAIS!! Youpi! J'ai trouvé d'ailleurs cela pas si difficile pour une première lecture. Bien évidemment, je n'ai pas tout compris dans le détail, mais j'ai compris l'essentiel, les tenants et les aboutissants de l'histoire, les interactions entre les personnages... et j'ai passé un très bon moment.
Les débuts ont été un peu difficile mais dès que j'ai réussi a entrer dans l'histoire, cela a été plus simple.
...

Colleen Hoover est une auteur de romans NA, très connue aux Etats Unis (mais pas encore connu  en France mais cela ne saurait tarder puisque le premier tome de sa série "Slammed" va être publié en Août 2014 aux Editions J'ai Lu, et le premier tome de son autre série "Hopeless", sera publié chez Fleuve Noir dans la collection "Territoires", en Octobre. Donc, attention, les romans de Colleen Hoover débarquent en France et c'est tant mieux).

Maybe Someday est un roman magnifique. L'histoire est très touchante et le duo "Sydney/Ridge" est superbe: complémentaire et attachant.
Tout commence quand Sydney découvre, le jour de son anniversaire,  que son petit ami la trompe avec sa meilleure amie Tori, avec qui elle partage un appartement. Après une dispute, elle va plier bagage...et s'installer chez son voisin Ridge, qu'elle a rencontré deux semaines plus tôt, lors d'un échange de SMS après qu'il l'air entendu fredonner sur une de ses musiques. Celui-ci partage son appartement avec deux autres personnes: Warren, son meilleur ami et Bridgette, la "petite amie" de Warren. Sydney et Ridge vont apprendre à se connaître et vont travailler ensemble pour écrire des chansons...Un sentiment fort va alors s'installer entre les deux jeunes gens...mais Ridge est en couple avec Maggie et Sydney ne veux pas céder à ses sentiments...pour ne pas faire comme son ex amie Tori.

Avec une écriture simple, mais très poétique, Colleen Hoover installe un climat de confiance entre ses personnages et le lecteur. En donnant la parole, en alternance, à Sydney et à Ridge, on apprend à les connaître et à savoir ce qu'il ressente. Quelques révélations sur Ridge et sur son passé font que j'ai trouvé ce personnage touchant (il m'a même ému). Le livre est rythmé et on peut penser que l'histoire d'amour qui commence à naître entre Sydney et Ridge est trop rapide, mais, en fait, on comprend bien vite que c'est plus complexe que ça. Car, même si les personnages secondaires n'ont pas une très grande place, laissant les projecteurs sur le duo Syndey/Ridge, ils arrivent à nous émouvoir: la révélation sur Maggie m'a aussi ému et j'ai trouvé Warren très sympathique.

Les dernières phrases du roman m'ont vraiment touchées: la plume de Colleen Hoover est sublime et j'ai trouvé cette fin très tendre, même si elle n'est pas nouvelle. Ce qui a été nouveau pour moi, c'est la particularité du personnage de Ridge: il est atteint d'un handicap (que je vous laisse découvrir si vous lisez le roman car je pense que cela fait partie des surprises de ce roman, et aussi le fait qu'on s'attache progressivement à Ridge) qu'on ne rencontre pas souvent dans les romans.

Alors, je me rend compte, que j'ai du mal à parler de ce roman qui m'a énormément plu (peut être est ce dû au fait que je l'ai lu en anglais et que donc je n'arrive pas à trouver les mots qu'il faut: peut être d'ailleurs que mon ressenti aurait été différent si je l'avais lu dans ma langue maternelle): pourtant, c'est un joli roman qui nous montre un duo des plus charmants, qui nous parle de handicap, mais aussi de musique, d'amour, de trahison. En fait, une jolie lecture, facile d'accès (la preuve, j'ai réussi à le lire et à le comprendre, moi qui ne suis qu'un débutant en lecture VO) et qui nous fait passer un agréable moment. un roman idéal pour la saison estivale. Alors lancez vous.

Le petit plus du roman: les chansons! Car oui, le livre est parsemée de paroles de chansons. Et ces chansons existent: En effet, Colleen Hoover a collaboré avec le musicien Griffin Peterson qui a composé les musiques des chansons évoquées dans le livre. Et ces chanson se trouvent sur le site créé a cet effet (Maybe Someday: Soundtrack). Un petit bonus qui nous fait apprécier encore plus le roman. Les chansons sont superbes, ce qui ne gâchent rien. Je préconise d'écouter les chansons, tout au long de la lecture, au moment où elles apparaissent dans le livre.

Au final, un roman tendre, touchant, drôle, triste,(et à qui je ne rend pas tellement honneur avec ce billet, mais je me rend compte que c'est encore plus difficile de parler d'un livre qu'on a lu dans une langue étrangère car on a  du mal à trouver nos mots sur ce que l'on a ressenti),  qui nous fait passer par plein d'émotions, avec un duo des plus charmants. Idéal pour l'été. Je vous le recommande chaudement. Un petit bijou que ce livre là. Pour ma part, j'ai bien envie de découvrir les autres livres de l'auteur, car sa plume m'a touché et j'ai envie de voir ce que donne ses autres romans.

Petite conclusion sur mon expérience de Lecture en VO:

J'ai également envie de continuer à lire en VO, car cette première incursion dans la langue de Shakespeare a été des plus excitantes. Ça tombe bien, d'autres romans VO m'attendent dans la petite PAL que j'ai commencé à me constituer. 

Colleen Hoover: Maybe Someday, Simon & Schuster, 367 pages, 2014




Clip Clap #13: Loosing my religion (REM)

Pour ce 4e rendez-vous de la saison 2 de Clip Clap, mon choix s'est porté sur une chanson de REM, dont le clip m'a marqué étant ado (c'est d'ailleurs avec cette chanson que j'ai connu ce groupe). Je trouve ce clip d'une pure beauté, très stylisé comme un tableau...qui nous montre les religions sous différents aspects.
Ce clip a été réalisé par Tarsem Singh, réalisateur et scénariste indien, qui a réalisé entre autre the Cell et la version Live de Blanche Neige,avec Julia Roberts (dans le rôle de la Méchante Reine).


Bon visionnage!

mercredi 23 juillet 2014

Boyhood


Synopsis:  Chaque année, durant 12 ans, le réalisateur Richard Linklater a réuni les mêmes comédiens pour un film unique sur la famille et le temps qui passe. On y suit le jeune Mason de l’âge de six ans jusqu’ à sa majorité, vivant avec sa sœur et sa mère, séparée de son père. Les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et le préparent à devenir adulte... (Source: Allociné)

Casting: Ellar Coltrane (Mason),Patricia Arquette (Olivia), Ethan Hawke (Mason Sr), Lorelei Linklater (Samantha)...

Un projet fou que ce film mais il restera dans le panthéon de mes films préférés. Ceux qui m'ont marqué.
Pourtant, il n'a rien d'exceptionnel scénaristiquement parlant : c'est simplement la chronique d'une famille ordinaire dans la société américaine d'aujourd'hui, avec ses joies, ses peines, ses doutes, ses découvertes. Enfin, la vie quoi. Sauf que c'est le film d'une vie  : celle de Mason, que le spectateur va suivre de l'âge de 6 ans (son premier jour d'école) jusqu'à ses 18 ans (son entrée en fac qui marque le début de la vie d'adulte). Jusque là, rien d'original me direz vous. C'est vrai. Mais le pari fou du réalisateur a été de filmer cette vie en temps réel. En effet, il a fallu 12 ans au réalisateur pour tourner son film. Chaque année, les acteurs du film se retrouvaient quelques jours ou semaines par an pour tourner quelques séquences du scénario (quelques instantanées de la vie de leurs personnages), et ce, pendant 12 ans. J'ai donc vu, fasciné, grandir le petit Ennar Coltrane (et Lorelei Linklater,  qui joue sa sœur Samantha (et qui se trouve être la fille du réalisateur) de ses 6 ans jusqu'à ses 18 ans...c'est un peu perturbant de voir grandir une personne, avec des looks différents d'année en année (et de voir vieillir Ethan Hawke et Patricia Arquette qui interprètent les parents séparés mais toujours en bon terme, de ce petit Mason). On se rend ainsi compte de l'évolution des personnages et de la société.

Le film est constitué d'une multitude de petites pastilles de vie (la fin du premier jour d'école de Mason, le retour de son père dans leur vie, les sorties au bowling, le mariage de sa mère avec l'un de ses professeur (sa mère reprend des études au début du film), faire du camping avec son père, les premiers émois amoureux, sa passion pour la photo...) qui s'égrène durant 2h45 (oui, la durée du film peut sembler longue, mais après tout comment résumer 12 ans d'une vie en moins de temps...Impossible. De toute façon, on ne voit pas les 2h45 passer. Puis, surtout, on n'a pas envie de quitter Mason...je vous assure qu'à la dernière image du film, j'ai eu un petit pincement au cœur, je ne voulais pas les quitter : j'ai quand même partager 12 ans de leur vie (en accéléré je vous l'accorde) : je m'étais attaché à ce joli petit monde (tout n'est pas rose, mais ce n'est pas misérable non plus) et j'aurai voulu que ça continue encore et encore.

J'ai trouvé les acteurs très juste dans leur rôles : Patricia Arquette et Ethan Hawke font des parents déboussolés par la vie:  ils n'ont pas élevé leurs enfants ensemble (ils ont eu leurs enfants très jeunes et se sont séparé rapidement) mais ils ont réussi a les éduquer et à leur donner une belle vie malgré les embûches que celle ci a mis sur leur chemin.

Mention spécial au petit Ennar Coltrane (bon qui est devenu un jeune homme aujourd'hui, j'ai parfois tendance à l'oublier puisque je l'ai rencontré gamin ce soir) qui compose un Mason tendre, solitaire et rêveur, essayant d'avoir un regard différent sur le monde. (Chapeau à la personne qui a su déceler en ce petit gamin, un comédien. Car il ne faut pas oublier qu'Ennar Coltrane a été casté à l'âge de 6 ans : ils ne pouvaient pas savoir si son talent de comédien allait se révéler payant par la suite, et c'est le cas. Un comédien a suivre, assurément.

Un projet fou qui devient l'un des plus beaux films, que j'ai pu voir ces dernières années. Une chronique douce amère, avec une fin sublime, toute en sobriété et qui tourne une nouvelle page de l'histoire de Mason.
En fait, pour tout vous dire, je serai même partant pour qu'il y ait une suite (tournée dans les mêmes conditions off course (il faudrait être patient pour l'avoir mais je saurai l'être) pour savoir quel adulte Mason va devenir...Mais bon, cette partie, il faudra que je fasse un effort d'imagination.
En tout cas, Mason et ses proches vont me manquer.

Un véritable petit coup de cœur, que je vous recommande chaudement. Ce n'est que du bonheur ! 


La Discothèque du 20e siècle #67

En 1934, la belle Arletty faisait battre les coeurs.

Arletty: la Baya (1934)


Née en 1898, morte aveugle en 1992 à l'âge de 94 ans, Léonie Bathiat, dite Arletty, a déjà atteint la quarantaine quand elle devient célèbre grâce à des films tels que Hôtel du Nord de Marcel Carné, en 1938: sa gouaille, sa sensualité, sa fausse impudeur séduisent un large public. Comme de nombreux artistes de l'époque, elle mène parallèlement une jolie carrière comme chanteuse, interprétant Cœur de Parisienne en 1931, ou ce délirant La baya en 1934. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1930/39", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 21 juillet 2014

Kestavu au ciné cette semaine? #19

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine. 

62) Vu le 14 juillet 2014


Film de Chris Noonan: avec Renée Zellweger, Ewan McGregor, Emily Watson, Barbara Flynn... (2006)


Béatrix Potter est l'auteure de livres pour enfants la plus célèbre de Grande-Bretagne, et probablement du monde entier (les aventures de Pierre Lapin (Peter Rabbit) ont captivés des millions d'enfants, de par le monde). Il était normal qu'un film soit fait sur sa vie.
Voilà un film anglais des plus charmants, qui a comblé mes attentes. J'ai aimé retrouvé l'ambiance et le charme de la campagne anglaise. Renée Zellwegger était un bon choix pour ce rôle de femme forte, indépendante et sachant ce qu'elle veut. Une femme libérée, qui va devenir l'auteur pour enfants la plus reconnue et qui fera sa fortune, au grand dam de sa mère qui ne croyait pas à ce succès. J'ai retrouvé avec plaisir le regard pétillant d'Ewan McGregor, très émouvant dans ce rôle de jeune homme timide, mais conquis par les histoires de Miss Potter, ainsi que par l'auteure elle même.
Bon, j'ai trouvé l'histoire d'amour sympathique mais pas non plus transcendante, et je trouve qu'on passe rapidement dessus mais surtout son issue des plus convenues.
En revanche, ce qui m'a fait retomber en enfance, c'est de voir les dessins de Miss Potter prendre vie, au moment où elle leur parlait. J'étais comme un gamin, émerveillé.

Certes, ce n'est pas un grand film mais il a par moment cette petite étincelle, qui m'a enchanté. Bon, je ne sais pas si les faits qui nous sont raconté dans le film sont romancés ou véridiques, mais cela ne m'a pas empêché de passer un agréable moment. Merci donc à Tiphanie pour cette jolie découverte, qui m'a fait encore une fois voyager dans l'Angleterre victorienne. Un voyage des plus charmant. 



63) Vu le 15 juillet 2014

Film de Robert Redford: avec Craig Sheffer, Brad Pitt, Tom Skeritt, Brenda Blethyn... (1993)

L'un des premiers films de Robert Redford, adapté du livre de Norman Mclean, « Et au milieu coule une rivière » (l'un des titres les plus beaux du cinéma), fait parti de mes films préférés. C'est même l'un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir.
Robert Redford a réussi a magnifier la nature du Montana (les scènes de pêche au bord de la rivière sont les plus poétiques que j'ai pu voir (pourtant, je déteste la pêche) : les lancers de la ligne sont filmés de tels manière qu'on sent la fluidité du mouvement.
C'était aussi la grande période où Brad Pitt révélait tout son talent. Pourtant, il réussi a ne pas capter toute l'attention sur lui et laisse une place importante à ses partenaires.
Tout ce film est merveilleux (et m'en rappelle un autre que Redford tournera bien des années plus tard (« L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux »), même s'il n'a pas la même force, on retrouve tout de même ce rapport très fort avec la nature et les grands espaces.
J'ai aussi remarqué un jeune acteur dans ce film, qui interprète le narrateur,Norman, du temps de sa jeunesse : un acteur que j'ai reconnu à la première seconde, malgré son jeune âge car il a un visage qu'on n'oublie pas : un certain Joseph Gordon Levitt. (Bien évidemment, je l'ai reconnu aujourd'hui, car il fait partie de mes acteurs préférés depuis « 500 days of summer », ce qui est tout de même un peu plus facile).
« Et au milieu coule une rivière » restera pour longtemps l'un de mes films favoris, que j'ai toujours plaisir à voir et à revoir. C'était la belle époque du cinéma Hollywoodien qui faisait rêver, avec trois fois rien : en premier, une histoire ; en second, une histoire et en 3e et dernier : une histoire.
Pour faire un bon et beau film, il ne fallait que ces ingrédients là. En fait, c'était M. Gabin qui avait raison.


64) Vu le 17 juillet 2014

Film d'Alfred Hitchcock: avec Charles Laughton, Maureen O'Hara, Robert Newton, Leslie Banks... (1939)

Pour mon avis détaillé, suivez le lien: La Taverne de la Jamaïque . 







65) Vu le 18 juillet 2014

Film de Darnell Martin: avec Adrien Brody, Beyoncé Knowles, Jeffrey Wright, Colombus Short... (2009)

Quand j'ai eu ce film entre les mains, je ne savais pas du tout dans quoi j'allais m'embarquer. J'avais bien compris qu'il allait être question de musique, sans plus.
Voilà que j'en ressors fasciné.
« Cadillac Records » raconte l'histoire d'un label qui mit en lumière la musique noire américaine et les stars qui l'ont composé : de Muddy Waters à Chuck Berry, en passant par Little Walter ou Etta James, c'est toute une musique blues, et rock'n'roll qui s'offre à nous.
C'est également une époque : les Fifties, avec sa ségrégation, mais aussi ses cadillacs et ses dancings.
J'ai trouvé les acteurs très convaincants, à commencer par Adrian Brody, qui incarne le fondateur du Studio Chess Records, Leonard. Mais aussi Beyoncé qui nous offre une Etta James torturée flamboyante et de toute beauté, fragile.
Puis, surtout, les musiques : la BO est à tomber par terre. C'est flamboyant, c'est émouvant, triste, joyeux. Elle nous met clairement dans l'ambiance des fifties et nous emporte dans cette Amérique qui n'est plus.

Pas le plus grand film fait sur la musique, mais un film honnête qui nous emporte dans une époque magistrale qui vit l'éclosion de la musique noire américaine : celle qui a réussit à dépasser les frontières. Un bel hommage à ces artistes là qui ont emmené la musique noire américaine dans les foyers des blancs. Tout simplement émouvant. 


Voilà pour ce dix-neuvième  rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine? 



dimanche 20 juillet 2014

Clip Clap #12: J'étais là (Zazie)

Pour ce 3e rendez-vous de la saison 2 de Clip Clap, c'est Zazie qui se présente à vous avec un clip tout en sobriété, où elle est en retrait, afin d'écouter les confidences de plusieurs protagonistes.
J'aime cette sobriété dans le clip: ainsi, le spectateur peut se focaliser sur le texte fort que Zazie a écrit, il y a quelques années et qui est encore et toujours  d'actualité.
Un clip, et une chanson, qui me bouleverse à chaque fois que je l'entends.


Bon visionnage!


samedi 19 juillet 2014

Le Trône de Fer Tome 2

4e de couverture: Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...

Attention: Risque de Spoilers sur le Tome précédent.

Un an après ma lecture du Tome 1, revoici "Le Trône de Fer" de retour au Kabaret. 
Je me suis plongé dans ce 2e tome avec délice, au départ...sauf que j'ai un peu déchanté par la suite. Ce que je craignais en fin de tome 1 s'est avérée vraie: les batailles se sont multiplié dans ce tome 2 (et je ne suis pas fan des batailles car j'ai du mal à les visualiser. D'ailleurs, j'ai même l'impression que ce n'est pas trop le fort de Martin, les batailles. Celui-ci excelle plus dans les intrigues de cours et les relations entre les personnages.) 
Comme pour tous les tomes, chaque chapitre est vu à travers un personnage différent: de Sansa à Jon, en passant par Arya ou Tyrion. Alors, je vous avoue que certains chapitres m'ont plus intéressé que d'autres (j'ai, d'ailleurs, sans le savoir, cité les chapitres qui m'ont le plus intéressé. En effet, les chapitres concernant les personnages cités au dessus, m'ont plus intéressé que certains autres comme "Bran" ou "Daenirys", dont je ne vois pas (encore) l'intérêt. Il est vrai que Daenirys me déçoit un peu. Pour le moment, je ne vois pas l'intérêt pour ce personnage, totalement déconnecté des autres (mis à part qu'elle est la "Mère des Dragons), mais surtout, où il ne se passe quasiment rien et où l'on s'ennuie. 
J'ai également été un peu perdu avec les nouveaux personnages (déjà qu'il y en avait beaucoup dans le premier, il faut en plus s'en coltiner de nouveaux...qui, pour certains disparaissent déjà à la fin). 
En fait, j'ai l'impression que George Martin aime bien délayer son histoire au possible pour faire durer la poule aux oeufs d'or plus longtemps (et dire que je dis ça après la lecture du Tome 2, que dirai je en arrivant au Tome 5!)

Si, dans le 1er tome, la traduction ne m'avait pas poser de problème outre mesure, j'ai ressenti quelquefois certaines lourdeurs ou des phrases incompréhensibles lors de ma lecture, qui m'ont gêné. Mais, bon, ce n'est qu'un détail. 

Je crois que le soucis des romans du "Trône de Fer", est que l'action met du temps à se mettre en place: il faut, c'est vrai mettre en place de nouveaux personnages (ou donner plus d'importance à des personnages secondaires comme Théon, par exemple), avant de relancer l'action. Ce qui fait que la première partie (la Bataille des Rois) m'a semblé longue, dans sa mise en place (et je comprend à présent certains lecteurs, qui ayant lu le Trône de Fer, dans sa version coupée, trouvait qu'il ne se passait rien dans certains tomes (normal, ils n'en avaient que le tiers). 
Mes personnages préférés restent toujours Tyrion, Arya, et Jon. Oui, Tyrion est un Lannister mais j'aime sa répartie et son franc parler. J'ai souvent rit devant ses mots d'esprits ou ses piques envers sa soeur. En revanche, Joffrey est toujours à baffer: heureusement, il n'est pas énormément présent. En tout cas, l'auteur ne fait pas un portrait glorieux de ce petit gamin à sa maman prétentieux...et c'est tant mieux. Ce gamin n'a que ce qu'il mérite. 

Au final, même si j'ai trouvé ce 2e tome un peu moins emballant que le premier, je suis tout de même curieux de savoir ce qu'il va se passer pour la suite...Par contre, ce qui me fait peur, c'est que l'action va se multiplier et être coupé en deux: en effet, à partir du Tome 3, il me semble, on va suivre des intrigues dans deux lieux différents...ce qui fait que certains personnages ne vont pas apparaître pendant un certain temps. Mais, bon, je serai tout de même au rendez-vous, l'été prochain pour le 3e tome pour assister, encore une fois, au "Jeu des Trônes". 

Georges R.R. Martin: le Trône de Fer Tome 2 (A clash of kings), France Loisirs, 955 pages, 2009