vendredi 28 février 2014

Descente en librairie #41

Ce mois ci, mon porte-monnaie n'a pas souffert, malgré  9 livres qui  ont rejoint ma PAL. En un mot: parfait!

01/02
Ce roman faisait parti du colis d'"Exploratology" du mois de Février et je les en remercie pour ce coup de coeur. Déjà lu et chroniqué.

(Reçu dans la BAL)








Ce livre était également dans le colis d'"Exploratology". (Et oui, ce mois ci, il y avait deux livres! ), consacré au cinéma. 
(Reçu dans la BAL)









09/02

Une saga qui se déroule en Australie, que ma mère à lue et a aimé. D'ailleurs, c'est elle qui m'a donné son exemplaire (car ma mère sait donner ses livres sans problème, surtout qu'elle n'a pas beaucoup de place dans sa bibliothèque). C'est bien, comme ça c'est moi qui profite de ses livres. Et celui ci me tentait. Donc pourquoi pas. 

(Cadeau)





14/02

La lecture de son premier roman "Wisconsin" fut l'un de mes premiers coup de coeur. J'ai donc été le plus heureux de voir rejoindre son 2e roman dans ma PAL grâce à Brigitte des Editions Belfond , que je remercie pour cette belle surprise.

(Reçu dans ma BAL)






26/02

Un thriller qui m'a l'air mystérieux comme tout,  d'un auteur français que je ne connais pas. Ce sera donc l'occasion de le découvrir. 
Ce roman sort début Mars aux Editions City .

(Reçu dans ma BAL)








Ebooks

28/02

Une histoire qui se déroule au début de la seconde guerre mondiale et qui m'a l'air très intéressante.

(ebook gratuit)








L'histoire m'intriguait également. Comme c'était un ebook gratuit, rien ne coûte de découvrir. 

(ebook gratuit)








L'un des premiers titres de la nouvelle collection (Snark) des Editions Bragelonne, qui se lance dans l'édition numérique. Un roman de Science-fiction, ce me semble, qui m'a l'air très intriguant. Ce premier épisode était offert. très bien pour découvrir. 
(ebook gratuit)






Là aussi ,le premier épisode de cette nouvelle série était également offert. Cela me permettra de découvrir un genre (je crois que c'est du Steampunk, mais je peux me tromper) que je ne connais pas. Merci Bragelonne, de nous permettre de découvrir ces nouvelles séries. Puis si on apprécie ces séries, les autres épisodes, à paraître sont disponible au prix de 1.99€. (un prix plus qu'abordable je trouve) Un épisode par mois, ce me semble. 
Le 2e épisode est déjà disponible au prix de 1.99€. 
(ebook gratuit)



Voilà encore de belles découvertes qui m'attendent et j'en suis plus que ravi. 

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans ma PAL. 

mercredi 26 février 2014

La Discothèque du 20e siècle #46

Scoop! En 1983, Herbert Léonard et Julie Pietri étaient "fous amoureux".

Herbert Léonard & Julie Pietri: Amoureux fous (1983)

 
 
Rencontre au sommet de deux très grandes stars de la variété pour un numéro un du classement de RTL. Julie Pietri, ex-Bande-à Basile, c'est bien sûr l'interprète de Maria Magdalena (1980) et d'autres tubes millésimés tels que Je veux croire, Et c'est comme si (d'après I go to sleep des Pretenders) ou, plus tard Eve lève toi. Quant à Herbert Léonard, séducteur invétéré, on ne le présente plus! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1983", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 25 février 2014

Nicom en plein vol

En grand fan de musique, j'aime toujours autant découvrir de nouveaux artistes, enfin, ceux qui nous proposent une musique différente de ce que l'on peu entendre en radio.

Hier en allant me promener sur la page Facebook de Thomas Pradeau (vous savez le super artiste que je vous ai fait découvrir il y a un peu plus de trois ans. ), pour savoir où en était l'enregistrement de son 2e album (ou 1er EP, c'est selon) (le disque et la pochette sont finis. Chouette, cela veux dire que l'album est proche de la sortie!!!!). Et voilà qu'en lisant sa page, je tombe sur une info que Thomas partageait:

La sortie du premier album de Nicom, que Thomas a réalisé: son petit commentaire à fait tilt chez moi: Bravo amigo, "en plein vol" est une petite pépite que je recommande à toutes et à tous! (source: page Facebook de Thomas Pradeau).



Ni une, ni deux, je fais quelques recherches sur ce chanteur (qui sort également de My Major Company (et je le répète encore, je ne fais pas parti des contributeurs (et je le regrette), je n'ai donc rien à gagner dans cette histoire. Je veux seulement vous faire partager ma découverte) comme Thomas).

J'ai alors été happé par sa voix, sa musique et son univers. Une pop entrainante, qui met du baume au cœur comme le premier single "Le jour se lève", des envolées lyriques sur certains morceaux comme L'insomnie.

J'ai aimé de suite cet artiste et ni une, ni deux, je suis allé acheter l'album (que j'ai eu la chance de trouver dans l'espace culturel de Leclerc) à la pause de midi. L'album solitaire de Nicom n'attendait que moi pour me faire écouter ses notes et ses mots envoutants.

Depuis, je l'écoute en boucle et je suis tombé sous le charme. Voilà un chanteur comme je les aime, qui propose une pop de qualité et des textes travaillés.

Pour vous donner envie de découvrir, voici quelques petits morceaux choisis:


Le jour se lève (premier single de l'album qui met du baume au cœur)


Le nom du diable: Nicom nous révèle le nom du diable: Lucie)


J'décolle: ma préférée de l'album (car oui il y a toujours une chanson qui nous parle plus que les autres).


Un teaser de l'album pour vous donner envie de prendre votre envol vous aussi avec Nicom!

J'espère que vous aussi, vous craquerez pour la musique de Nicom. Cet artiste vaut le coup d'être découvert.
Cela est très rare que j'achète des albums, ces derniers temps mais parfois, il y a une musique qui vous prend au cœur et qui vous trotte dans la tête sans fin. C'est ce qui m'est arrivé en écoutant "J'décolle". Cette chanson m'a fait sauter le pas de l'achat de l'album et je ne le regrette aucunement.

Je trouve qu'il y a des artistes qui méritent d'être connu et qu'il faut mettre dans la lumière.

Tout comme Thomas Pradeau, Nicom vaut d'être découvert.

Merci Thomas pour cette découverte, et pour la réalisation de cet album qui est un petit joyau que je sors de son écrin avec soin pour pouvoir l'écouter et le faire découvrir au plus grand nombre.

Bonne découverte! Une fois encore, je suis persuadé que vous serez conquis.

dimanche 23 février 2014

Les Vues animées

4e de couverture: A Montréal, dans les années cinquante, le cinéma ne s'appelait pas cinéma. 
On disait plutôt les " vues animées ", comme un écho aux motion pictures américaines. En douze récits autobiographiques et initiatiques, Michel Tremblay raconte ainsi sa découverte, enfant, des cinémas français, américain et québécois. Les Vues animées, c'est douze temps forts dans la formation d'une identité d'écrivain, douze scènes attachantes où la vie quotidienne d'un petit garçon du Plateau Mont-Royal s'alimente à la vie merveilleuse que déploient sous ses yeux Bambi, La fille des marais, Vingt mille lieues sous les mers, Cendrillon, Blanche-Neige et les sept nains, Coeur de maman, Les visiteurs du soir....

Michel Tremblay est probablement l'un des auteurs québécois les plus connus en France (sinon, le plus connu). 
Il y a un moment que je voulais découvrir sa plume. Je peux dire que c'est maintenant chose faite avec ce petit livre, ces petits récits de l'enfance et de l'adolescence de l'auteur, que l'on découvre à travers ses découvertes cinématographiques. 

Quel plaisir! Mais quel plaisir j'ai pris à découvrir cette plume chantante, vivifiante, très drôle (il y avait eu bien longtemps que je n'avais pas eu de fou rire en lisant un livre). Michel Tremblay se dévoile à travers sa passion du cinéma. A travers 12 portraits (qui concernent tous un film ou un genre de film particulier), Michel Tremblay nous raconte son enfance, ses peurs, ses doutes, ses joies que ces films lui procurent. En fait, il ne nous dit pas tout le temps s'il a aimé ou pas ses films mais plutôt ce que ces films ont provoqué dans sa vie: de ses premières incompréhensions devant Orphée, qu'il regardait avec sa mère, de ses premières émotions devant les vues animés ( c'est comme ça que les québécois appelaient les films dans les années 50. Ils allaient voir une vue. Je trouve cela très poétique finalement) de Walt Disney (Cendrillon, Bambi) mais également l'une de ses déceptions les plus cuisantes "Blanche Neige et les sept nains", tout ça parce que ses frères et ses cousines, plus âgés, avaient vu le film avant lui et le lui avaient décrit dans les moindres détails. Même, l'une de ses cousines lui jouait le film en imitant la méchante Reine, transformée en sorcière, de manière si impressionnante que l'apparition de la Sorcière du "Blanche Neige" de Walt Disney ne faisait pas autant peur que l'interprétation de sa cousine), jusqu'à son trouble devant La parade des Soldats de Bois, quand il voit l'un des acteurs (pas spécialement beau quand il y repense aujourd'hui) embrasser la jeune actrice et qu'il aimerait être à la place de cette jeune fille. 
Puis, il y a également Les Visiteurs du Soir, qui va être le déclencheur de sa carrière d'écrivain. 

Je ne veux pas trop en dire pour vous laisser les découvertes de ce petit livre plein de tendresse et d'humour. Ces petits portraits de vie quotidienne vue par le prisme du cinéma, a construit le petit Michel Tremblay,pour qu'il devienne l'immense écrivain qu'il est devenu aujourd'hui. Je vous recommande la lecture de ce petit bijou. Vous ne serez pas déçu, croyez moi. Je trouve aussi que Michel Tremblay a trouvé la plus belle des manières pour parler des films et du cinéma: juste parler de lui et des siens et ce que les films ont provoqués dans sa vie d'enfant pour qu'il devienne l'adulte qu'il est aujourd'hui. 

A la fin de ce recueil de récits, Michel Tremblay nous livre son premier roman, qu'il écrivit à 16 ans, le lendemain du visionnage du film Les visiteurs du soir

Ce petit "roman" de 40 pages, intitulé Les loups se mangent entre eux raconte l'histoire de Jocelyn, un ado de 18 ans, qui va accompagner sa mère au réveillon de Noël qu'organisent des amis de ses parents. Durant cette soirée, une rumeur va être instauré par "la meilleure amie" de Christine Déjazet, Angéline Coutu, sur Jocelyn, qui va faire basculer la vie et l'avenir du jeune homme. 
Malgré ses imperfections dû a une première histoire, Les loups se mangent entre eux est déjà admirable. On sent déjà la force de l'écriture de Michel Tremblay. Il se dégage une telle force, une telle "violence" des sentiments qu'on ressort sonné de ce petit texte qui dévoile énormément de chose sur l'auteur, je trouve, (même si je ne connais pas encore très bien Michel Tremblay). En peu de pages, il dresse le portrait d'un jeune homme qui doute de ses sentiments et qui se pose des questions sur son orientation sexuelle. La rumeur lancée par cette mégère d'Angéline va faire basculer tout ça dans une douleur et une horreur indescriptible, que le jeune Michel Tremblay arrive très bien à faire ressentir. 
Un petit texte admirable qui donne vraiment envie de se plonger plus avant dans l'oeuvre de cet immense écrivain (j'en suis persuadé après avoir lu ces quelques pages) qu'est Michel Tremblay. 


Michel Tremblay: Les Vues Animées (suivi de Les loups se mangent entre eux), Babel, 230 pages, 1995




Slow Qui Tue #180: It's a man's man's man's world

Le slow qui tue de la semaine est un classique du grand James.

James Brown: It's a man's man's man's world


Bonne écoute!

jeudi 20 février 2014

les Somnambules

4e de couverture: Quentin a dix-sept ans. C’est un ado comme les autres, qui aime écouter de la musique, aller au cinéma, ou envoyer plein de textos… mais qui préfère les garçons aux filles. Même si ce n’est pas toujours facile, il assume et fait face au quotidien.
Depuis le début de l’année scolaire, un nouvel élève, Enzo, le trouble beaucoup. Pourtant, celui-ci semble le détester. Et quand ils se retrouvent partenaires pour un atelier très spécial, la situation devient encore plus tendue. Pourquoi Enzo est-il si distant avec lui, et à la fois si changeant ? Quels secrets cache-t-il derrière son attitude arrogante, son regard triste ? Quentin voudrait le comprendre, l’aider, mais Enzo lui accordera-t-il sa confiance ?

La découverte de ce roman s'est faite par hasard, en flânant sur le blog de Galleane (où elle parle parfois des prochaines sorties littéraires chez des petits éditeurs), il y a 7 ou 8 mois (elle parlait des sorties des prochains livres de la maison d'édition Valentina. Mon regard s'est alors posé sur cette magnifique couverture et le résumé m'a énormément attiré. 
Si j'ai attendu presque 6 mois pour l'acquérir, c'est que j'ai profité de ma nouvelle liseuse pour avoir l'e-book (malgré une couverture magnifique). 

J'étais vraiment curieux de savoir comment une jeune auteur de 23 ans allait traiter une romance gay. Après lecture, je peux vous dire que c'est un véritable petit bijou que nous offre Ophélie. Elle démontre surtout qu'une belle histoire d'amour n'a pas besoin d'entrer dans des cases. Peu importe qu'on soit gay ou hétéro, une histoire d'amour reste une histoire d'amour.

Celle de Quentin et d'Enzo est l'une des romances les plus belles que j'ai pu lire: la rencontre, les doutes, les peines, la découverte de l'autre, les joies: toutes ces palettes, Ophélie Pemmarty les retranscrit merveilleusement, dans une plume tendre, poétique mais surtout cela sonne vrai. 
L'auteur a réussi a sortir des clichés gays que l'on trouve souvent dans des séries, des romans ou des films. Ses deux personnages principaux ont une telle personnalité, hyper attachante, qu'on ne peut que les aimer de suite. 
Les mots et les phrases d'Ophélie restent longtemps en mémoire et sont d'une telle beauté qu'ils font vibrer notre corde sensible. 
Quentin, le narrateur, est un jeune homme qui assume son homosexualité et qui tombe amoureux du garçon ténébreux de la classe, Enzo. Une expérience de vie (les ados doivent composer des groupes de deux pour pouvoir s'occuper d'un poupon pendant deux semaines. Comme la classe comptent un nombre impair de garçons, il y a forcément un "couple gay" qui doit se former: il faut, bien entendu que cela tombe sur Quentin, qui se retrouve en "couple" avec Enzo, le garçon mystérieux qui le fascine) va rapprocher les deux garçons et être le déclencheur de leur romance. 

Voilà une romance gay que je recommande à tous (et aussi aux adolescents): l'une des plus belles histoires d'un premier amour que j'ai pu lire. C'est tendre, fort, merveilleux, mais surtout vraie. 
Je sais, j'ai un peu de mal à trouver mes mots mais c'est souvent cela quand j'ai été ému à ce point . Cela parle d'amour mais aussi de découverte de soi, de sa sexualité, de ces nouveaux sentiments qui nous font naître des papillons dans le ventre, qui nous font rougir mais surtout nous sentir bien  avec l'être aimé.
Laissez vous charmer par Quentin et Enzo. A travers leur premiers émois, je suis sûr que vous vous retrouverez et vous penserez à votre premier amour. Vous remarquerez alors qu'il n'y a pas de différence entre gay et hétéro. L'amour est simplement l'amour. Le plus important est d'être heureux, avec la personne qui fait vibrer notre coeur, peu importe son sexe. 
Pour ma part, je n'ai qu'une hâte: retrouver Quentin et Enzo dans le Tome 2 des "Somnambules" (qui sort en avril 2014 aux Editions Valentina)

Ce livre est disponible en format papier (sur le site des Editions Valentina ) ainsi qu'en format E-books (sur le site de la maison d'édition, mais également sur Amazon ou la Fnac). 

Ophélie Pemmarty: Les Somnambules, Editions Valentina (Collection "Vangelis"), 343 pages, 2013 (format Ebook)





mercredi 19 février 2014

Film Romantique #7: Away we go


Année: 2009
Réalisateur: Sam Mendes
Casting: John Krasinski (Burt), Maya Rudolph (Verona), Maggie Gyllenhaal (LN), Alison Janney (Lilly)...

Synopsis: Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer. (Source: Allociné)


Dire qu'il y a quelques jours, je n'étais pas chaud pour regarder ce film. Dire qu'il est resté dans son coin, gentiment à m'attendre pendant plus d'un an.

Qu'est ce qui m'est passé par la tête ?

Ce film est un véritable joyau de bonheur, de simplicité, d'humour et d'amour (of course).

Encore une fois, je dois remercier Tiphanie  de m'avoir offert cette petite bulle de bonheur. C'est grâce à elle, que j'ai connu ce film, qu'elle m'a gentiment offert. Encore une fois, elle a su me comprendre.

« Away we go » nous montre l'un des plus beaux couples du cinéma. Burt et Verona sont fabuleux, tellement complémentaires. Leur amour est transcendant et communicatif. C'est bien simple, toutes les personnes qu'ils vont rencontrer lors de leurs voyages, sont soient tristes, fous ou complètement barrés. En fait, ils sont tellement normaux, comparés à leur famille et leurs amis.

Les dialogues du film sont écrit avec tellement de finesse : les discussions de Burt et Vérona sont les plus tendres et les plus belles qu'ils m'aient été donné d'entendre. Plus d'une fois, j'ai fondu devant ces déclarations d'amour.

Alors, il y a beaucoup d'amour, un peu de tristesse (surtout lors du passage Montréalais, avec leurs amis de fac. La scène au Karaoké Danse, m'a tiré quelques larmes. J'ai été ému par la détresse de ce couple, qui, malgré la famille qu'ils se sont construit en adoptant des enfants, n'arrivent pas à en avoir), mais il ne faut pas oublier l'humour.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas ri aux éclats : devant les tentatives de disputes ou de cris poussés par Burt pour donner plus de vigueur au petit bébé qui pousse dans le ventre de Verona. Mais il ne faut pas oublier la scène de la poussette. Ah la scène de la poussette ! Qu'est ce qu'elle m'a fait rire. (Mention spéciale d'ailleurs à Maggie Gylenhall, qui interprète une LN complètement barrée, à la perfection).

Bien évidemment, je n'oublie pas John Krasinski et Maya Rudolph qui sont le soleil et la lumière de ce film. Ils interprètent avec tellement de tendresse, de grâce, Burt et Verona, qu'on ne peut que les aimer. Ils sont les deux belles découvertes de ce film et je serai curieux de les retrouver dans d'autres films.

Ma scène préférée du film est celle de la discussion entre Burt et Verona, qui s'avouent encore une fois leur amour et font le point sur leur périple, en se disant qu'ils s'aimeront toujours, quoi qu'il arrive. Cette scène se passe chez le frère de Burt, dans le jardin, sur le trampoline. Où ils s'endorment côte à côte. Cette scène a fait chavirer mon petit cœur.

En arrivant à la fin du voyage, j'ai eu un petit sursaut de « révolte » : c'était déjà la fin, sauf que je voulais que le voyage continue encore. Pourtant, la fin est tellement belle qu'elle m'a tiré quelques larmes. Après ce long périple, Burt et Verona ont enfin trouvé leur chez-soi, mais surtout, ils ont compris que le plus important, c'était eux : ils savent maintenant qu'ils n'ont besoin que l'un de l'autre pour construire leur foyer

« Away we go » est indéniablement un big coup de cœur. C'est un de ces films qui fait naître un sourire sur les lèvres. Un film qui vous donne du baume au cœur. Un film qui reste gravé dans la mémoire et le cœur pour longtemps.

Ce film est « Une Pure merveille », (dixit la citation de « Studio CinéLive » noté sur la jaquette du DVD).



La Discothèque du 20e siècle #45

La même année que Rose Laurens, le groupe Toto nous proposait également de découvrir l'Afrique.

Toto: Africa (1983)


Formé en 1978 par six des musiciens les plus réputés de la côte ouest des Etats Unis, Toto rafle le jackpot dès la sortie de son premier single, l'éminemment tubesque  Hold the Line, suivi de trois albums (Toto et Hydra Turn Back en 1981) qui oscillent entre rock progressif et hard rock. A la sortie de l'album Toto IV en 1982 le triomphe est planétaire: après Rosanna, gigantesque tube international, c'est au tour d'Africa début 1983, n°1 aux Etats Unis, n°3 en Grande-Bretagne et énorme succès en France! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1983, Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 16 février 2014

Slow Qui Tue #179: Si je m'en sors

Le slow qui tue de la semaine voudrait s'en sortir sans bleu au corps.

Julie Zenatti: Si je m'en sors


Bonne écoute!

vendredi 14 février 2014

Slow Qui Tue #178: Every time you go away

Le slow qui tue de la Saint Valentin est tout le temps loin de lui.

Paul Young: Every time you go away


Bonne écoute!



jeudi 13 février 2014

Le Passage des ombres

4e de couverture: « La porte est en dedans. » C’est le mystérieux message laissé sur le seuil de la chapelle de Tréhorenteuc, en Bretagne. Aujourd’hui encore, nul ne sait ce qu’il signifie. Sauf, peut-être, Léonard de Vinci…
Loin de se douter que cette inscription va transformer sa vie, Thomas Galion, l’ancien flic de la criminelle, profite de vacances bien méritées en mer Rouge avec son amie. Mais leur séjour se transforme rapidement en cauchemar... Qui sont ces hommes, qui les pourchassent ? Y-a-t-il un lien avec la délicate affaire qu’ils viennent de résoudre ?
Un chassé-croisé sanglant entre la France et l'Egypte les entraîne au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer, à la découverte d'un secret précieusement gardé au fil des siècles...

David Moitet fait partie de ces jeunes auteurs français de thrillers qui s'inspirent du "style américain" (comme Franck Thilliez ou Maxime Chattam): des thrillers pêchu, au rythme speed, fait de chapitres courts, qui confère à donner cette rapidité au roman. 
Je dois vous avouer qu'en débutant ce roman, j'ai été un peu désappointé par le style de l'auteur: celui ci est d'une simplicité, avec des dialogues qui parfois sonnent faux. Je commençais donc ma lecture sur un mauvais pied. 
C'est alors que j'ai pris une décision radicale: j'ai fait abstraction du style de l'auteur (en me disant que tous les auteurs ne peuvent pas être Joyce Carol Oates , Emily Brontë ou Pat Conroy) et de me plonger dans ce polar sans a-priori stylistique. Et ça à marché. En laissant cela de côté, j'ai passé un très bon moment avec ce thriller. 

David Moitet nous embarque  dans une enquête trépidante, menée tambour battant, où le thriller fait copain-copain avec le fantastique. L'enquête de Thomas Galion (un personnage de flic normal à qui il arrive des merdes pas possible et qui est d'une naïveté affligeante parfois. C'est fou le nombre de fois où il se fait balader par tous les protagonistes tournant autour de cette affaire) va à cent à l'heure. Tellement que je n'ai pas vu le temps passer et les pages qui se tournaient à vitesse grand V. 
Ce qui m'a également plu dans ce roman, c'est  l'alternance des chapitres entre le temps présent où le lecteur suit l'enquête de Thomas, et la Renaissance où l'on assiste à la découverte, par Léonard de Vinci de la Sphère mystérieuse. C'est d'ailleurs cette partie là qui m'intéressait plus au début du roman que les aventures égyptiennes de Thomas Galion. 

Il faut savoir que Le passage des ombres est la 2e aventure de Thomas Galion. (Apoptose étant le premier) Au début du "Passage", l'auteur revient sur l'enquête précédente de Thomas, qui à l'air d'être liée à celle qu'il vit dans ce roman ci. J'avais donc un peu peur que certaines pièces du puzzle me manquent pour comprendre l"histoire du "Passage des Ombres.". 
Mais je vous rassure tout de suite, (ainsi vous n'aurez pas à être rassuré au moment de votre lecture) David Moitet donne des explications sur l'enquête précédente de Thomas Galion. Vous pouvez donc sans crainte lire ce roman sans avoir lu le premier tome des enquêtes de Thomas Galion. 

Ce fut donc une agréable surprise que la lecture de ce thriller: l'auteur maîtrise son sujet et distille les surprises et coups de théâtre avec parcimonie, au bon moment. Le rythme effréné nous maintient en haleine et nous fait tourner les pages sans s'en rendre compte. Mais surtout, j'ai été tellement happé que je ne pouvais plus lâcher mon livre avant de connaître le dénouement. 
Le Passage des ombres est un thriller efficace que je vous recommande pour vos prochaines vacances, sur une plage. Voilà un thriller idéal pour l'été. Parfois, il est bon de laisser tomber ses exigences littéraires et simplement se divertir en lisant  un bon thriller, qui vous fera passer un fort bon moment. 

Merci à Eric et à City Editions  pour ces instants de lectures haletantes.

Pour en savoir plus sur David Moitet, faites un tour sur son site.

David Moitet: Le Passage des ombres, City Editions, 317 pages, 2013




mercredi 12 février 2014

La Discothèque du 20e siècle #44

En 1983, Rose Laurens nous confie qu'elle est amoureuse d'une terre sauvage.

Rose Laurens: Africa (1983)



Révélée en 1980 par la version originale de la comédie musicale "Les Misérables" de Claude Michel Schönberg et Alain Boublil (qui depuis a fait carrière internationale  et triomphale que l'on sait), la voix puissante de Rose Laurens brillait comme un diamant brut dans le rôle de Fantine. Il lui suffisait alors de transformer l'essai: c'est chose faite avec Africa, tube phénoménal de l'hiver 1983, qui se retrouve même classé dans le hit-parade "dance" américain. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1983, Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 9 février 2014

Passionnément (Lucky Harbor Tome 4)

4e de couverture: Et si on jouait au docteur ?
 Mallory en a assez d'être la gentille petite infirmière dévouée. Elle rêve du grand frisson. Ty traîne dans les parages de Lucky Harbor, et pourrait bien exaucer son rêve le plus cher... Le " beau gosse " de service n'est que de passage, ce qui convient parfaitement à Mallory. La jeune fille bien rangée laisse place à une séductrice délurée et réveille en lui des désirs inavouables. Pour la première fois de sa vie, Ty ne peut se résoudre à mettre les voiles. Depuis quand le hasard fait-il si bien les choses ? A Lucky Harbor, tous les espoirs sont permis...

Retour à Lucky Harbor, cette petite ville côtière de l'état de Wasington. 

Ce 4e tome commence la 2e trilogie de la série Lucky Harbor. Après nous avoir présenté les soeurs Traeger dans les trois premiers tomes, Jill Shalvis consacre cette trilogie au Club des Accrocs du chocolat, que trois amies (Mallory, Amy et Grace) ont ouvert dernièrement. 
Ce 4e tome (mais 1er du club des "Accrocs du Chocolat") va s'intéresser à Mallory, une infirmière totalement dévouée aux autres, mais qui n'arrive pas à trouver le prince charmant. Jusqu'à cette soirée mouvementée au restaurant où travaille Amy, sa meilleure amie, et où elle font connaissance avec Grace. C'est à ce moment là qu'un homme, mal en point débarque avec fracas au restaurant. 
Un certain Ty...que les fans de la série connaissent déjà puisqu'il est apparu dans le tome 1 de la série, portant secours à Maddie , victime d'un incendie.
Pour une fois, l'auteur consacre un tome à un homme...car, oui, même si l'histoire tourne, à part égale, autour de Mallory et Ty, c'est clairement lui qui est mis en avant...tout simplement pour assouvir la curiosité des fans de la série sur le fameux "Beau Gosse", mais aussi pour le fait que le roman débute sur Ty, et non sur Mallory. 

Dès le début, on sent des failles chez Ty, ancien soldat, qui après un accident d'avion, où il vit périr ses compagnons d'armes, est venu se ressourcer à Lucky Harbor, momentanément. Mallory, la jeune infirmière qui va tomber sous le charme de Ty, a également des fêlures non refermé, concernant l'une de ses soeurs, Karen, morte, quand elle avait 16 ans. 

Donc, encore une fois, l'auteur oscille entre l'humour et la gravité. Même si cette fois ci, j'ai clairement plus ressenti la gravité que dans les tomes précédents. 

J'ai apprécié retourner à Lucky Harbor, qui, il est vrai, me manquait. Mais je n'ai pas totalement retrouvé ce qui m'avait fait vibrer. Le trio des "Accrocs du Chocolat", n'a pas la même saveur que celui des soeurs Traeger, malgré leur évidente sympathie. 
Mais, je pense également que de trouver le même schéma que dans les tomes précédents n'a pas aidé. Mais bon, en même temps, je savais que chaque tome était construit sur le même modèle, les éléments du passé des protagonistes étant les seuls changements. Donc, au final, c'est que j'ai ressenti moins d'affection et d'affinité avec les protagonistes de l'histoire...même si ceux ci sont hyper sympathiques. 

Ma déception vient aussi du fait que ce tome est vraiment concentré sur le couple Mallory/Ty, oubliant un peu au passage les autres habitants de Lucky Harbor. Ce fut un plaisir de retrouver Lucille, la charmante et pimpante personne âgé, en charge de la page facebook de la petite ville, mais les soeurs Traeger, juste évoquées dans le roman, sont malheureusement absentes. Seul Sawyer, le shérif de Lucky Harbor et mari de Chloé, apparaît quelquefois.(Et on apprend la nouvelle fonction de Jax, le mari de Maddie, qui eu son "heure de gloire" dans le tome 1). 

Le schéma étant le même que pour la première trilogie, le lecteur fait la connaissance des trois filles du Club des "Accrocs du Chocolat" (qui auront droit  chacune à leur tome: Amy étant la principale intéressée du Tome 5 et Grace du Tome 6), mais également des trois hommes de cette trilogie, qui sont également amis: Ty, Matt, garde forestier de son état, et Josh, médecin et collègue de Mallory. 
Et, comme pour les 3 premiers tomes, la future relation entre Amy et Matt est amorcée, ou pas, car ces deux là n'osent pas faire le premier pas, dans ce tome, pour donner envie au lecteur de savoir pourquoi Amy ne veut pas croiser Matt. Histoire qui sera développer  dans le Tome 5. 

Au final, un 4e tome sympathique, où j'ai pris un plaisir fou à retrouver la communauté de Lucky Harbor, qui m'a fait passer un très bon moment, mais qui n'avait pas la même saveur que les 3 premiers tomes. D'où ma lecture tranquille. Au moins, mon séjour à Lucky Harbor a duré plus longtemps que les fois précédentes.

J'aurai  eu le plaisir de retrouver la série avec le Tome 5 pour connaitre la destinée de Amy et Matt, si les Editions Milady n'avaient pas stoppée la publication de la série après ce tome 4. (Ce que pour ma part, je trouve insensé. Pourquoi publier un 4e tome, qui débute une nouvelle trilogie, en nous présentant des nouveaux personnages développés dans les tomes suivants, pour nous laisser sur notre faim. S'ils avaient l'intention d'arrêter de publier la série, autant le faire après le Tome 3. Nous n'aurions pas eu la suite de la série, certes mais au moins, nous aurions évité de faire  la connaissance de Mallory, Grace et Amy. La frustration n'aurait pas été aussi forte)

P.S.

D'après une rumeur qui tourne depuis le début de l'année, les Editions Milady auraient l'intention de reprendre la série, en rééditant les 4 premiers tomes, puis de publier le Tome 5. Ce qui est une bonne nouvelle (si la rumeur est confirmée)...mais un peu risqué: si Milady réédite les 4 premiers tomes dans l'espoir que celle ci trouve son (nouveau) public, attend de voir les résultats des ventes sur cette réédition avant de publier le Tome 5, je ne me fais aucune illusion sur l'avenir de la série "Lucky Harbor" en France. Car, un petit problème se pose: les lecteurs de la première heure (comme moi) qui attendent la publication du Tome 5, ne vont pas racheter les 4 premiers tomes qu'ils ont déjà dans leur bibliothèque et qu'ils ont lu,  pour faire gonfler les ventes et ainsi permettre à la série de continuer. Donc il faudra que la série se trouve un nouveau public. Plus facile à dire qu'à faire. 
On sait alors tous comment cela va se passer: si la réédition de la série n'atteint  pas les ventes espérées par Milady, le Tome 5 ne verra jamais le jour et la série en restera là. 
Les lecteurs de la série "Kate Daniels" (qui connu une réédition de ses 4 premiers tomes avant une éventuelle publication du  tome 5 (qui ne vit jamais le jour au vu des résultats apparemment décevants de cette réédition) savent de quoi je parle. 
Je préfère donc ne pas me faire d'illusion sur cette (éventuelle) continuation de la série. La déception sera ainsi moins forte si le Tome 5 n'est pas publié. Si la série devait un jour continuer, la surprise en sera plus belle. Mais je ne veux pas me faire de fausse joie. 

Donc, Wait & See. 

Jill Shalvis: Passionnément (Lucky Harbor Tome 4), (Lucky in love), Milady Romance, Collection "Central Park", 447 pages, 2013






Slow Qui Tue #177: C'est comme ça que je t'aime

Le slow qui tue de la semaine nous chante que c'est comme ça qu'il l'aime.

Mike Brant: C'est comme ça que je t'aime


Bonne écoute!

mercredi 5 février 2014

La Discothèque du 20e siècle #43

En 1982, Louis Chedid faisait son cinéma.

Louis Chedid: Ainsi soit il (1982)



Autre très gros succès de l'année 1982, Ainsi soit il permet à Louis Chédid de s'installer durablement dans le paysage de la chanson française. L'année suivante, c'est sur Virgin qu'il publie ce qui est peut être son meilleur album (Panique organisée avec Anne ma sœur Anne, une chanson où il s'alarme du retour du racisme). Quant à son fils Mathieu, guitariste et chanteur, il est aujourd'hui connu sous le pseudonyme minimaliste de "M": après Le Baptême en 1997, il a publié Je dis aime un des albums les plus épatants de 1999. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1982", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 4 février 2014

Wisconsin

4e de couverture: La famille Lucas vit dans le nord du Wisconsin, belle terre oubliée peuplée d'ouvriers européens immigrés et d'Indiens Ojibwés. John, violent et alcoolique, passe son temps dans les bars, quand il ne s'acharne pas sur sa femme et ses enfants. L'aîné, James, lassé des frasques paternelles, s'engage pour le Vietnam. Il ne reviendra pas, laissant son jeune frère Bill à ce sombre quotidien. Seuls les Morriseau veillent de loin et le soutiennent pendant le périlleux passage de l'enfance à l'âge d'homme. Mais au coeur de cette nature immuable et splendide qui panse les blessures et apaise les peurs, ce qui reste d'amour donne doucement la force de survivre.


Il y a des romans qui nous happent dès les premières lignes, sans pourtant l'avoir cherché. Puis,  en arrivant à la fin de ces romans on se sent bouleversé et l'on se rend compte que cette histoire et ces personnages nous ont touchés au plus profond.

En débutant « Wisconsin », je savais très bien que ce roman allait me plaire (je le savais de toute façon, en le choisissant, il y a de cela deux ou trois ans, rien qu'à la 4e de couverture) : les paysages du Wisconsin, les sixties, la guerre du Vietnam, des histoires de familles...tout ce que j'aime dans les romans américains. Je n'étais pourtant pas préparé aux émotions qu'il allait me faire ressentir.

L'histoire du roman est tragique : ces deux frères unis contre leur père, alcoolique, menteur et moins que rien (ça, c'est mon appréciation personnelle), qui les bat, ainsi que leur mère, vont voir leur vie chamboulée : pour fuir ce père violent, qu'il déteste (mais également pour montrer qu'il est un homme), James, l'aîné, s'engage pour le Vietnam. Il y laissera la vie, laissant son jeune frère, Bill, à la merci de ce père tyrannique qui va transformer sa vie en enfer.

Mary Ellis nous conte cette histoire de manière tellement vibrante et touchante, avec des mots percutants qui vous restent en tête et vous trifouillent le ventre, jusqu'à en avoir mal, qu'on ne peut rester indifférent.
La puissance du roman vient du fait que l'auteur donnent la parole à certains de ces personnages. Ainsi, Claire, la mère des deux garçons, Rosemary, leur voisine, qui accueillent chez ellle et Ernie, ces deux garçons qui remplacent ceux qu'elle n'a pas pu avoir, et James, l'aîné de la fratrie Lucas, nous livrent leurs pensées, à nous ,pauvres temoins impuissants de leur destin.

Les chapitres où James prend la parole pour nous raconter sa vie au Vietnam sont les moments les plus forts du roman : Mary Ellis ne nous épargne rien et nous fait vivre ce conflit vietnamien (absurde) de l'intérieur.

Voilà un roman bouleversant de bout en bout qui nous plonge dans l'horreur de la guerre mais aussi dans le quotidien déchirant d'une famille. La douleur est omniprésente dans le récit des personnages.
J'ai ressenti beaucoup d'affection envers Bill, sa mère Claire et son frère James. Mon empathie envers eux était complète (ce qui veut dire que Mary Ellis, de par son écriture a réussi à leur insuffler une âme).

En tournant les dernières pages, j'ai ressenti une grosse boule au fond de ma gorge, qui a éclaté en lisant le dernier témoignage de James.

Au final, un roman magnifique sur une famille déchirée par la haine et la lâcheté d'un être cruel, une famille qui essaye de survivre tant bien que mal, sur la guerre du Vietnam qui a fait naître des blessures non refermée, même après la fin du conflit. Un roman d'une beauté vibrante et touchante qui renferme une lueur d'espoir, à travers Ernie et Rosemary Morisseau, les voisins des Lucas, qui seront leur bouée de sauvetage.

Je défie quiconque lisant ce livre (lecture que je vous recommande vivement) de rester insensible devant le destin de ces êtres de papier, pourtant si vivants. C'est impossible : vous aurez beau faire, l'émotion sera trop forte et vous sentirez quelques larmes couler le long de vos joues.

Pleurer en lisant un livre : c'est aussi ça qui fait la force d'un grand roman.


Mary Relindes Ellis: Wisconsin (The Turtle Warrior), 10/18, 443 pages, 2007



dimanche 2 février 2014

Mes lectures du mois de janvier 2014


Au mois de janvier, j'ai commencé tout doux avec 6 livres lus.

 un roman passionnant, beaucoup plus grave dans le ton que les romans habituels de l'auteur (on rit quelquefois mais l'ambiance est tout de même triste), et que j'ai lu avec avidité.
 
  Un très beau roman que je vous encourage à découvrir. Vous tomberez alors sous le charme de la Belle Otero.
 
 Voilà un roman russe admirable : véritable dénonciation du système soviétique, du milieu concentrationnaire, il nous livre, de manière glaciale, comme le froid qui sévit tout au long du roman, la vision d'un monde absurde, où les animaux ne sont pas ceux que l'on croit.
 
 L'adieu aux armes: Un roman qui ne m'a pas convaincu, à cause d'une traduction peut être un peu trop vieillotte.
 
 un petit roman charmant et très divertissant, qui nous offre un petit week-end sur la côte anglaise, avec son lot de secrets, de mensonges et de révélations (sans oublier les histoires d'amour qui se développent au fil des pages), qui nous fait passer de  très bon moments de lecture.
 
 
Ebook
 
  une romance rafraîchissante, qui m'a fait passer un moment très agréable.
 
Conclusion:
 
6 livres lus pour un total de 1777 pages.
 
Je commence l'année tout doucement mais avec de beaux romans, pour la plupart.
 
Au mois prochain pour le bilan du mois de février.
 
 
 
 


Slow Qui Tue #176: Stay another day

Le slow qui tue de la semaine vous chante de rester un autre jour.

East 17: Stay another day


Bonne écoute!