mercredi 28 août 2013

Arcadia Hôtel





4e de couverture:
Dans les années 1950, Celia et sa sœur d'adoption Lottie découvrent par hasard une magnifique demeure Art déco, Arcadia, qui domine la plage de la petite cité balnéaire de Merham. Elles font la connaissance de ses habitants, des artistes bohèmes, au grand dam de leur mère et de la bourgeoisie locale, qui n'apprécient guère ces énergumènes aux mœurs étranges. Mais bientôt la belle harmonie du groupe se brise. Celia, partie faire ses études à Londres, revient avec son fiancé Guy. Lottie et ce dernier tombent éperdument amoureux l'un de l'autre et Lottie, enceinte, se résout à fuir avec son amant le carcan de cette petite bourgade provinciale. Cinquante ans plus tard, Arcadia doit être transformé en hôtel de luxe pour citadins en mal de calme et de repos. A l'occasion des travaux, on découvre une curieuse fresque qui semble résumer le passé de la vieille demeure. Et c'est Lottie, revenue au pays depuis, qui entreprend alors de raconter cette histoire à Daisy, la jeune femme chargée de réaménager Arcadia...
 
Un petit avertissement avant de commencer mon billet: ne lisez pas le résumé jusqu'au bout. Ce dernier révèle toute la première partie du roman. Je remarque après écriture de mon billet que j'en dis beaucoup également pour pouvoir parler des deux parties du roman.
 
Arcadia Hôtel est un roman triste rempli d'espoir. Cela peut être contradictoire mais c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Jojo Moyes choisit de nous conter deux destins de femmes, à deux époques différentes, liées par un lieu qui changera leur vie.
 
Tout d'abord les années 50 où Lottie et Célia sont attirée par les nouveaux arrivants qui s'installent à Arcadia House. Ces derniers les fascinent car ils sont artistes, bohèmes épris de liberté. Ce qui ne plaira pas aux habitants de Merham, petite station balnéaire. Lottie va être fasciné mais en retrait tout d'abord, à l'opposée de Célia qui trouve un esprit de liberté et une rébellion qui dormait en elle.
Célia, partie à Londres, Lottie va se rapprocher d'Adeline et de Julian, les locataires d'Arcadia House. Mais le retour de Célia, accompagnée de son fiancé Guy, va tout chambouler.
J'ai beaucoup aimé cette première partie: un air de vacances s'y dégage et j'ai pris plaisir à suivre Lottie, plus que Célia qui m'insuportait légèrement, dans ces découvertes de l'Arcadia House. La dramaturgie qui va se mettre en place est certes connue, pour un grand lecteur qui a déjà croisé ce cas de figure, mais l'écriture douce de Jojo Moyes nous berce et nous fait chavirer le cœur.
 
Puis, voilà qu'arrive la 2e partie qui m'a déconcerté: début des années 2000. Le lecteur fait la connaissance de Daisy, jeune femme qui vient de se faire larguer par son compagnon, la laissant seule avec un petit bébé sur les bras. Elle décide de mener leur projet à bien: décorer une demeure pour en faire un hôtel, dans une petite station balnéaire. La demeure se nomme "Arcadia House".
En lisant le début de cette partie, j'ai été un peu décontenancé: voilà que je m'embarquai dans une nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages à apprivoiser: comme si je lisais un nouveau roman. Je ne vous cache pas que j'ai été déçu de laisser Lottie, Guy, Célia, Adeline, Julian et tous les habitants du Merham des années 50, à leur destin sans savoir ce qui allaient leur arriver.
 
Puis, au fil des pages, les deux histoires s'imbriquent et nous livrent deux destins de femmes pas si différent finalement. Quand je parlais au début de mon billet de la tristesse du roman , c'est au destin de Lottie que je faisais référence, car, même si Daisy voit sa vie partir en miettes après la fuite de son compagnon, Daniel, elle décide de reprendre sa vie en main.
 
Au final, un roman doux-amer (je remarque que les romans se déroulant au bord de la mer ont souvent cette dualité, comme "Chronique d'un été" de Patrick Gale) où deux destins de femmes se nouent. J'ai été charmé de suite par la première partie. Il m'a fallu un petit temps d'acclimatation pour la 2e mais l'écriture douce et tendre de Jojo Moyes, m'a aidé à apprécié cette 2e partie. Un roman idéal pour l'été ou pour le mois de septembre...comme pour garder un petit goût de vacances.
 
Jojo Moyes: Arcadia Hôtel (Foreign Fruits), Le Livre de Poche, 606 pages, 2006
 
 

La Discothèque du 20e siècle #20

En 1966, Les Parisiennes prônent la liberté et la joie de vivre.

Les Parisiennes: L'Argent ne fait pas le bonheur (1966)



Groupe vocal féminin constitué par Raymonde Bronstein (remplacée ensuite par Viviane Chiffre), Anne Lefébure, Hélène Longuet et Anne-Marie Royer, "Les Parisiennes", au cours des années 60, puis encore au début de la décennie suivante, ont symbolisé une certaine idée de la femme -émancipée mais en même temps un peu conventionnelle. Une idée finalement consensuelle qui s'est accompagnée d'honnêtes succès populaires. Avec "Il fait trop beau pour travailler", L'argent ne fait pas le bonheur a été le tube le plus célèbre de ce quartette qui avait eu toute la confiance de Claude Bolling. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°41", Polygram Collections)

Bonne écoute!

lundi 26 août 2013

Kestavu au ciné cette semaine? n°11







Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine.


28/ Vu le 21 août 2013


Film de Safy Nebbou: avec Gérard Depardieu, Benoit Poelvoorde, Mélanie Thierry, Dominique Blanc... (2009)

Pour être honnête, je me suis parfois ennuyé devant ce film de bonne facture mais pas flamboyant comme je m'y attendais. Ma déception vient du fait que l'aspect politique prend le pas sur la création et l'usurpation de Dumas par Auguste Macquet. J'aurai trouvé plus intéressant de se focaliser sur la fonction de nègre d'Auguste Macquet plutôt que de partir sur une histoire politique. Les acteurs sont bons, de Depardieu à Dominique Blanc, en passant par Benoit Poelvoorde qui  oublie son côté excentrique et exalté des comédies pour s'effacer derrière Depardieu. Cet effacement est nécéssaire pour montrer qu'Auguste Macquet était "l'ombre" de Dumas. Un film qui aurait pu être bon s'il ne se perdait pas en cours de route avec son histoire politique.



29/ Vu le 21 août 2013

Film de David Slade: avec Patrick Wilson, Ellen Page, Sandra Oh... (2005)
 
Un film angoissant, malsain, qui m'a mis extrêmement mal à l'aise. Mais qu'est ce qu'il était bien!. Ce huis-clos où deux grands acteurs se "confrontent" est tout simplement un petit bijou. La scène qui m'a le plus marquée est celle de l'opération. J'ai été tendu du début à la fin de cette scène. La tension a été présente du début à la fin du film. Une fin où le spectateur se demande qui est le plus fou des deux dans l'histoire.
Je comprend son interdiction de -16 ans, en salles. Le sujet de la pédophilie et la loi du talion mis en avant dans le film peut déranger ou donner des idées à des personnes qui ne pourraient pas faire la part des choses, comme un ado par exemple.
Un film tout simplement brillant!
 
 
 
30/ Vu le 22 août 2013
 
 Film de Alexander Payne: avec Paul Giamati, Thomas Haden Church, Sandra Oh, Virginia Madsen... (2004)
 
Je n'ai pas adhérer au film. Il n'est pas mauvais en soi, c'est simplement moi qui n'ai pas réussi à entrer dedans. Pour tout dire, je me suis ennuyé par moment (était ce mon état de fatigue qui m'a fait ressentir l'ennui? Peut être). Je n'ai pas trouvé les personnages sympathiques mais plutôt pathétiques. Ce road-movie viticole m'a laissé de marbre. Peut être n'était ce pas le bon moment pour le voir?
 
 
 
Une semaine mitigé puisqu'un seul film a su me convaincre. J'essaierai de faire de meilleurs choix la semaine prochaine.
 
Voilà pour ce onzième rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?

dimanche 25 août 2013

Slow qui tue: de retour pour une saison 5

Dès la semaine prochaine, la rubrique "Slow Qui Tue" rouvrira ses portes pour une saison 5.

J'ai déjà sélectionné les slows qui vont vous accompagner tout au long de cette année. Il n'y aura pas de thème particulier; J'ai simplement pris la décision d'alterner slow internationaux et français, en essayant de mélanger toutes les époques pour plaire à tout le monde.

Un nouveau logo habillera cette nouvelle saison:



A la semaine prochaine pour une nouvelle saison rempli de musique et d'amour.

La Discothèque du 20e siècle #19

En 1966, Michel Polnareff connaissait la censure avec ce titre "sulfureux":

Michel Polnareff: L'amour avec toi (1966)


1966 est l'année de la révélation et de la...confirmation pour Michel Polnareff, qui se paie le luxe de signer trois énormes succès. En plus de "La poupée qui fait non" et de "Love me, please love me", L'amour avec toi lui permet de se placer résolument en marge des conventions. Une chanson en forme de slogan, qui fleure bon la contre-culture hippie. Et une mélodie qui situe le compositeur entre Chopin et les Beatles. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°1", Universal Collections)

Bonne écoute!

mercredi 21 août 2013

Un petit craquage


Comme c'est indiqué dans le titre, j'ai craqué... J'ai craqué pour des DVDs.

Je suis dans une période où j'ai envie de voir des films. Pour rassasier cette faim,  j'ai une PAV déjà conséquente (plus d'une centaine). J'ai donc de quoi faire.
Alors pourquoi en acheter si j'ai ce qu'il faut. Tout simplement parce que j'ai remarqué que dans ma PAV, les films les plus récents dataient d'il y a 4 ou 5 ans.
Comme je ne vais déjà pas au cinéma voir des films (parce que pas envie de me retrouver dans une salle avec des parasites (comprendre des gens bruyants qui se croient dans leur salon), sur des sièges peu confortables), beaucoup de nouveaux films me font envie.

Comme j'ai trouvé un bon rythme de visionnage, ces dernières semaines, je me suis permis ce petit craquage. De plus, j'ai profité de la promo du moment (5 DVDs achetés pour 30€) et de deux petits occasions chez Gibert.

Tout d'abord, ceux achetés durant l'opération promo "5 DVDs achetés..."

Un film qui m'avait interpellé à sa sortie. J'ai hâte de voir ce qu'il vaut. Mais je fait confiance a Ben Affleck qui m'avait agréablement surpris avec son premier film, en tant que réalisateur "Gone, baby Gone".

 Un petit film de "super-héros" qui m'a l'air sympathique. Cela faisait un moment qu'il me faisait de l'œil. Curieux de le découvrir.

 Choisi parce que c'est un film de François Ozon (un réalisateur que j'aime beaucoup depuis "8 femmes").
 
 Enfin, j'ai en ma possession, le film qui m'interpelle depuis des années (presque 2 ans en tout cas). Je vais pouvoir me faire ma propre opinion devant ce film qui en avait surpris plus d'un.
 
 Celui ci, je l'ai choisi sur un coup de tête. Bien évidemment, j'ai dû en entendre parler un jour où l'autre sinon, je n'aurai pas été interpellé par lui. Mais pourquoi ce choix. Un peu pour  Louise Bourgoin, mais aussi pour la petite accroche ("par le réalisateur du "Premier jour du reste de ta vie") : un film que je n'ai pas encore vu mais qui me fait envie. Voilà, c'est probablement ça qui m'a fait craquer pour ce film. Un coup de tête qui se transformera peut être en coup de cœur. Qui sait? (si certains d'entres vous l'ont vu, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé)
 
Voici maintenant les 2 DVDs achetés à Gibert.
 
 Un film que j'ai acheté pour Ryan Gosling (quoi c'est futile comme décision d'achat! Et alors, c'est une excuse comme une autre). Surtout qu'à 5€, la découverte ne sera que meilleure si le film est bon.
 
 Celui là me fait envie depuis longtemps. L'histoire m'a interpellée. Je sens que je vais être  bouleversé par ce film. D'ailleurs, ce n'est pas le seul film de Valerie Donzelli qui m'attire: "Main dans la main" me fait de l'œil également. (Trouvé également à 5€ à Gibert).
 
 
Voilà pour mon petit craquage. Et encore, j'ai été raisonnable car d'autres films me faisaient envie comme "Extrêmement Fort et incroyablement près", Détachment", "Le prénom", "Shame" et j'en oublie. (Déjà j'ai eu la chance de trouver "Drive" et "La guerre est déclarée" à petits prix à Gibert, je n'ai pas eu à les choisir dans les 5 DVDs de la promo).
 
Mais bon, ce n'est pas grave. J'attendrai une prochaine promo pour craquer pour d'autres films.
 
Allez, je vous laisse. J'ai un film qui m'attend sagement dans mon lecteur.
 
 
 
 
 
 
 
 

La Discothèque du 20e siècle #18

Michel Sardou se faisait connaître au public avec une chanson écrite par Michel Fugain.

Michel Sardou: Les arlequins (1965)





Voici l'une des premières chansons de Michel Sardou. Les Arlequins a en effet été enregistré en 1965 (Comme "Le Madras"), cette même année où la future grande star de la chanson épousait la danseuse Françoise Pettre. Autre évènement, ses premiers pas en studio donc, qui plus est en collaboration avec Michel Fugain. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°33, Universal Music Collections)

Bonne écoute!

lundi 19 août 2013

Kestavu au ciné cette semaine? n°10



Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine.

22/Vu le 14 Août 2013 (TV)


Film de Christian Vincent: avec Isabelle Carré, José Garcia, François Cluzet... (2006)

Jubilatoire! Une comédie enlevée et très colorée. Un duo d'acteurs qui fonctionne à merveille. Je ne pensais pas Isabelle Carré si drôle. Son duo avec José Garcia est l'atout du film. José, égal à lui même  sauf que cette fois ci, il y a un charme naturel qui émane de lui et qu'il met en avant dans ce film. François Cluzet est aussi parfait dans son rôle de pilote peu sûr de lui et qui va servir de pigeon. La fin du film est arrivé trop vite. J'en aurai voulu plus. Un film qui porte bien son nom car ses quatre étoiles sont méritées. Une comédie française comme je les aime.

23/ Vu le 14 août 2013


Film de Radu Mihaileanu: avec Aleksei Guskov, Melanie Laurent, Dimitry Nazarov, Miou Miou, François Berléand... (2009)

L'un des plus beaux films qu'il m'ai été donné de voir cette année. On passe du rire aux larmes, on vibre au son de cette musique qui vous prend aux tripes et vous transperce le cœur. J'ai eu la bonne idée de regarder ce film dans sa version multi-langue. Ce mélange de russe et de français casse les frontières et donne un charme slave au film. Un très beau moment de cinéma que je n'oublierai pas de sitôt.



24/ Vu le 15 Août 2013 (TV)


Film de Philippe Lioret: avec Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin, Isabelle Candelier... (2000)

Il se dégage un charme certain de ce film. Ce charme venant de ses deux acteurs principaux: Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin.
Cette rencontre banale entre un acteur et une visiteuse médicale est tendre: même s'ils sont mariés chacun de leur côté et vont probablement commettre un adultère, je ne leur en ai pas clairement voulu. Philippe Lioret (réalisateur d'un de mes films préférés, le bouleversant "Je vais bien, ne t'en fait pas") filme avec simplicité et douceur, cette parenthèse inattendue: une Dolce Vita à la française (c'est l'une des scènes du film qui m'a fait pensé au film de Fellini: celle ou Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin déambule dans les rues de Lyon en scotter au petit matin).

25/Vu le 15 Août 2013


Film de John Crowley: avec Andrew Garfield, Peter Mullan, Katie Lyons... (2007)

Bouleversant! Un film qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent. Le sujet de la rédemption y est  traité de manière sobre. Sans jugement.
Malgré son passé de meurtrier (Jack a fait de la prison toute son adolescence pour un crime qu'il a commis), j'ai eu de l'empathie pour lui. Jack a grandi et n'est plus le jeune garçon qu'il était et il veut simplement une seconde chance. Sauf que son passé va le rattraper...
Andrew Garfield (acteur que j'ai découvert dans "The Social Network") livre une performance époustouflante et très émouvante. J'ai été ému aux larmes devant ce destin brisé une seconde fois. Lui, qui avait pourtant réussi a retrouver un semblant de vie avec un travail, des amis et une petite amie.
La fin ouverte du film m'a laissé un goût d'inachevée mais est l'une des plus belle fin que j'ai pu voir. Au spectateur de décider du sort de Jack. Un film qui me laissera un grand souvenir. Un dernier mot: regardez ce film!

26/Vu le 16 Août 2013


Film de Todd Phillips: avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zack Galifianakis... (2009)

Après "Boy A", j'avais besoin d'une comédie. Mon choix s'est porté sur "The Hangover", traduit chez nous par un autre titre anglophone "Very Bad Trip" (allez savoir pourquoi!).
Une très bonne comédie au script original puisque les personnages, doivent reconstituer la nuit qu'ils ont passé la veille. Une sorte de long flashback en fait. Une comédie complètement barrée qui m'a fait rire du début à la fin. Le trio d'acteurs est très bons et très complices. Les évènements s'enchainent à toute allure.
Je visionnerai le 2e volet avec plaisir en espérant que le 4e larron, Doug, participe plus à la fête!

27/ Vu le 17 Août 2013


Film d'Alfred Hitchcock: avec Barry Fitzgerald, Marie O'Neil, Edward Chapman... (1930)

Mon avis détaillé sur ce film est ici.








Eh oui, cette semaine j'ai été pris d'une fringale de films. Je crois que je n'en ai jamais visionné autant en une seule semaine. Pourvu que ça dure!

Voilà pour ce dixième rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?

dimanche 18 août 2013

Alfred Hitchcock #2: Junon et le paon (1930)



Synopsis: A Dublin, pendant la guerre qui oppose l'Irlande à l'Angleterre, un couple tente de survivre malgré les privations et la misère. La promesse d'un héritage annonce des jours meilleurs pour l'homme et son épouse, mais le destin continuera de s'acharner sur eux...  (Source: Allociné)

Voici un autre bonus particulier (se trouvant sur le DVD "L'homme qui en savait trop" de 1934 avec Peter Lorre): "Junon et le paon", datant de 1930.
Avant le début du film, il est indiqué que la qualité sonore n'est pas très bonne mais qu'il serait dommage de se priver de ce film du grand maître (film qu'Hitchcock a renié, apparemment).

Je peux vous dire que j'ai été surpris par ce film. L'histoire, en elle même, aurait pu être intéressante, mais il n'en est rien. Il ne se passe quasiment rien et le contexte politique de l'époque (la guerre entre irlandais et anglais) n'est que survolée. J'ai trouvé que  les acteurs avaient une façon de jouer  un peu trop théâtrale  (normal me direz vous, le film étant tiré d'une pièce de théâtre, mais quand même). Le misérabilisme des personnages, devient vite lassant.

Mais surtout, ce qui pêche, c'est la réalisation: celle ci est d'une platitude (oui oui, c'est bien de la réalisation d'Hitchcock dont je parle) et n'apporte rien de plus. C'est très académique mais surtout, c'est filmé parfois n'importe comment. Je m'explique: la caméra se borne a filmer les corps des acteurs en leur coupant la tête (!), ce qui fait qu'on ne voit pas leurs expressions quand ils s'expriment. Ce qui est gênant et frustrant pour le spectateur qui ne s'investit pas plus dans l'histoire.

La fin est mieux que le reste du film: une fin tragique qui m'a fait frissonné. Sara Algood, l'interprète de Junon Boyle est touchante (même si celle ci sur la dernière image en fait un chouia trop).

Vous l'aurez compris: même si j'ai apprécié tout de même le visionnage, je me suis un peu ennuyé devant ce film qui ne ressemble pas aux films habituels d'Hitchcock. Là où je reconnaissais sa patte, sur "Downhill", ici, il n'y a plus rien du maitre. C'est plat, sans intérêt. Vraiment un film oubliable, que j'ai toutefois voulu voir pour avoir une découverte la plus complète possible du grand réalisateur qu'est Alfred Hitchcock.


La Discothèque du 20e siècle #17

En 1965, Claude Nougaro rendait un hommage vibrant à l'un des maîtres du jazz.

Claude Nougaro: Armstrong (1965)



Sa passion pour le jazz, que le public avait pu apprécier dès les premières chansons de Claude Nougaro, a vraiment éclaté au grand jour, à la fin des années 60. Ainsi, en plus de puiser dans le répertoire de Sonny Rollins (A tes seins) et de Cannonball Nat Adderley (Sing Sing Song), il rendait hommage au plus célèbre représentant du genre, au trompettiste de la Nouvelle Orléans Louis Armstrong. Armstrong a connu alors un large succès, grâce aux arrangements très swing de Maurice Vander. (Source: Fascicule, "L'Encyclopédie de la chanson française n°33", Universal Music Collections)

Bonne écoute!

samedi 17 août 2013

Le club des philosophes amateurs

  

 4e de couverture: Pour Isabel Dalhousie, la présidente du Club des philosophes amateurs d'Edimbourg, une soirée à l'opéra est toujours un moment de repos et de sérénité. Mais lorsqu'à la fin de la représentation, un jeune homme en tombant d'un balcon meurt à ses pieds, elle sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux. Toujours prête à s'interroger sur l'éthique de ses actes et de ceux de ses contemporains, cette adepte de la vérité ne croit pas un instant à la thèse de l'accident. Miss Dalhousie va alors découvrir que même la tranquille capitale écossaise est désormais gagnée par les appétits modernes, aussi voraces qu'immoraux.

Le premier tome de la  série "Isabel Dalhousie" d'Alexander McCall Smith trainait dans ma PAL depuis presque deux ans. J'ai sorti ce dernier car j'ai eu la chance de recevoir le prochain tome, qui sortira aux Editions des Deux Terres le 25 septembre 2013.
Avant de me plonger dans ce 5e ou 6e tome, je voulais faire connaissance avec Isabel Dailhousie avec sa première aventure.

Voilà un premier tome des plus charmants qui nous présente un personnage enlevé, qui attise sa curiosité et son esprit par des articles philosophiques et autres mots croisés.
Cette série se veut policière, puisqu'Isabel deviendra enquêtrice amateur après avoir assisté au meurtre d'un jeune homme à l'Opera (l'auteur nous plonge d'ailleurs directement dans l'enquête puisque la première scène du roman est la chute du jeune homme) et voudra savoir qui l'a tué. Sauf que l'enquête est vraiment secondaire. Pour une fois, un auteur d'une série policière se focalise plus sur ses personnages et leur vie privée que sur l'enquête elle même;
Bizarrement, cela ne m'a pas dérangé, bien au contraire. J'ai préféré suivre les déboires d'Isabel avec sa nièce et avec Jamie, que savoir qui avait tué ce Mark.

Les autres personnages sont tout aussi sympathiques (sauf peut être Toby, qui à l'air d'un idiot fini): que ce soit Cat, la nièce d'Isabel, Grace, sa gouvernante ou Jamie, un ancien amour de la nièce d'Isabel que cette dernière trouve charmant et fait tout pour le remettre avec sa nièce.

Alexander McCall Smith a encore une fois la manie de faire des apartés philosophiques dans le roman (tout comme il l'avait fait dans "44 Scotland Street"). Mais, autant ce procédé m'avait gêné dans le roman feuilleton, autant là, ces circonvolutions sont de bon aloi et se justifient du fait qu'Isabel est en charge d'une revue philosophique.

Au final, un premier tome plaisant à lire, surtout pour ces personnages sympathiques et charmants, que pour l'enquête qui est vraiment secondaire. Je lirai la suite, juste pour retrouver Isabel et tout son entourage.

Alexander McCall Smith: Le Club des philosophes amateurs (The Sunday Philosophy Club), 10/18, 285 pages, 2005

jeudi 15 août 2013

Pour un tweet avec toi


4e de couverture: Auteure d’un presque Pulitzer, Abigail Donovan tarde à mettre le point final à son prochain roman. Aussi, lorsque son agent lui ouvre un compte Twitter, se prend-elle au jeu des tweets, retweets, hashtags, etc.
« MarkBaynard », professeur d’université en congé sabbatique et twitteur averti, devient l’un de ses followers les plus assidus. Entre la jeune femme et lui, va naître un échange jubilatoire plein de réparties spirituelles et de références aussi drôles qu’inattendues. Grâce à cette étonnante rencontre virtuelle, Abby va retrouver l’inspiration et le goût de vivre.
Mais pourquoi rester enfermée devant son écran alors que Mark parcourt le monde ?


Enfin! Je n'ai mis que 3 jours pour lire ce livre (et encore si je n'avais pas été pris par le travail, je pense que je l'aurai lu plus vite)

Ce roman était le bon pour me remettre dans la lecture et faire redémarrer la machine. Pour un tweet avec toi est un petit roman sympathique, qui se lit tout seul, qui met du baume au cœur et qu'on découvre avec les étoiles plein les yeux.
Pourtant, j'aurai pu être complètement hermétique à ce livre rien que parce qu'il utilise Twitter, un réseau social auquel je ne comprends pas grand chose. Et justement, Teresa Medeiros explique aux lecteurs novices de Twiiter, son fonctionnement (puisque Abby est également novice dans ce domaine).
Ce roman, principalement fait d'échanges de Tweet (voilà ce qui explique la rapidité de lecture) est bourré d'humour et de références cinématographiques ou télévisuelles américaines ( ceux qui ne sont pas adeptes de culture américaine risquent d'être un peu larguée et de louper des références) . Même moi, qui suis pourtant un habitué du cinéma et des séries télés américaines, quelques références m'ont échappées, mais très peu. Ces références se manifestent surtout dans la façon qu'ont les deux protagonistes principaux Mark et Abby de se dirent au revoir. Ils énumèrent tout un tas de nom de personnages d'une série américaine comme par exemple:

 Abby_Donovan: Bonne nuit Principal Snyder.
MarkBaynard: Bonne nui, Darla.
Abby_Donovan: Bonne nuit Oz.
MarkBaynard: Bonne nuit, Tara
Abby_Donovan: Bonne nuit, Xander.
MarkBaynard: Bonne nuit, Drucilla.
Abby_Donovan: Bonne nuit Spike.
MarkBaynard: Bonne nuit, Buffy.
Abby_Donovan: Bonne nuit, Angel.
MarkBaynard: Bonne nuit, twit-ange... (P.62)


Là, évidemment, le hasard m'a fait choisir Buffy, mais on parle également de "Veronica Mars" "Happy Days" ou le "Cosby Show. Cela est même devenu un jeu pour moi, à la fin de chaque conversation de tweets, de deviner à quelle série ou film ils faisaient allusion.

Bourrée d'humour, le roman l'est mais une révélation, vers les trois quart du livre renverse la donne et une touche de gravité vient s'immiscer dans cette relation, qui devient alors importante pour le lecteur, qui s'est attaché aux deux personnages.

Teresa Medeiros propose à ses lectrices mais également aux lecteurs, une petite romance, ancrée dans la réalité d'aujourd'hui (avec l'utilisation de Twittter), très charmante. Le lecteur s'attache aux personnages et sent son cœur devenir tout chamallow. Un petit roman idéal pour l'été et pour sortir d'une petite panne de lecture. Un petit moment légèrement sucré,  qui fera battre votre petit cœur tout mou.

P.S. Tout au long de ma lecture, en voyant le titre, j'ai eu en tête, non pas, la chanson de Michel Delpech, "Pour un flirt" auquel je pense le titre fait référence, mais "Pour une biguine avec toi" de Marc Lavoine. J'ai donc fredonné le titre "Pour un tweet avec toi" durant toute ma lecture..."Pour un tweet avec toi/ Envie d'un tweet avec toi/Pour un tweet avec toi/ Envie d'un tweet avec toi/ Toudoudoudoudou...

Teresa Medeiros: Pour un tweet avec toi (Goodnight Tweetheart), Milady Romance, Collection "Central Park", 285 pages, 2012



5e roman lu dans le cadre du challenge "New York" organisé par Emily.

mercredi 14 août 2013

Au paradis des amours enfantines






4e de couverture: Finn, un garçon sensible et introverti qu'un handicap de naissance contraint à claudiquer légèrement, mène une vie paisible dans une petite ville de Pennsylvanie peu avant la Seconde Guerre Mondiale, entre un frère ainé complice et attentif, un père rogue et déconcertant, et une mère aimante, repliée sur ses blessures secrètes. Sa vie va changer le jour où Bridie jeune personne fantasque au cœur d'or, fait irruption dans la classe et décrète que Finn sera son meilleur ami.

Voici le roman qui m'a fait vivre une petite "petite panne" de lecture. Une panne qui n'a concerné que ce livre puisque j'ai lu des mangas à côté. Donc l'envie de lecture était toujours là...sauf avec ce livre.

Pourtant, ce roman, au très beau titre (qui ne correspond pas tellement à l'histoire, le titre original "Bridie & Finn"" étant plus approprié), n'est probablement  pas un mauvais roman. Certes, il n'évite pas tous les défauts des premiers romans (des dialogues pas toujours maitrisés, et une surenchère dans les évènements. C'est tout simplement moi qui ne suis pas entré dedans.
Justement, c'est cette surenchère qui ne m'a pas totalement fait adhérer au roman et aux personnages. Finn et Bridie ne sont pas épargné par le malheur. Tout leur tombe dessus: disparition du frère de Finn, internement de la mère de ce dernier et biens d'autres encore (je ne vais quand même pas faire la liste complète. Il y'en a beaucoup trop et  ce serait vous dévoiler tout le livre  ).
L'auteur a voulu en faire trop dans le pathos et moi, j'en ai fait une overdose. Trop de pathos tue un roman et le fait paraître trop irréaliste. Je n'ai pas  cru à l'histoire de Finn et Bridie.

Pourtant, le contexte et l'époque (suivre la vie d'un quartier par l'intermédiaire de deux enfants, des années 40 jusqu'aux prémisses des Fifties) est intéressant et fait même parti de ma période préférée, et cela même si l'idée n'est pas neuve et déjà lu .Car oui, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce roman ou ce genre d'histoire. J'ai alors fait trainer le roman en longueur, n'ayant pas forcément envie d'y revenir pour savoir ce qu'il allait (encore) arriver aux pauvres Finn et Bridie.
Puis, au bout du 10e jour de lecture, j'ai eu un tel ras-le-bol d'être encore dedans que j'ai mis un coup de collier et j'ai lu les 100 dernières pages d'affilé. Sauf que je lisais pour savoir ce que l'auteur avait réservé à ses personnages et non par empathie pour eux. J'ai été extérieur à tout ça.
Tout se passait bien dans ma lecture, jusqu'à la révélation finale de Bridie à Finn. Celle ci a  plombé mon enthousiasme qui avait remonté. Ce fut la surenchère de trop, la révélation digne des soaps operas (Les Jours de l'amour et des vies, de la Gloire et autres feux de l'amour et de la beauté). J'ai alors lu les dernières lignes sans regret, laissant ces personnages qui ne m'avaient pas convaincu, poursuivre leur vie sans moi.

Au final, un premier roman, au contexte sympathique, mais qui malheureusement veut trop en faire dans le sensationnel en enchainant les évènements tragiques. Cette surenchère ne m'a pas fait adhérer au roman et aux personnages. Trop de pathos tue le pathos et donne surtout un roman irréaliste auquel le lecteur (c'est à dire moi) ne croit pas.

Harry Cauley: Au Paradis des amours enfantines (Bridie and Finn), France Loisirs, 385 pages, 1996


La Discothèque du 20e siècle # 16

A l'été 1965, Christophe dessinait un visage sur le sable.

Christophe: Aline (1965)


Ce tube en forme de cri d'amour, marqua le début de la carrière de Christophe, fan acharné de blues, de juke-boxes et de belles bagnoles. L'un des touts grands slows de l'été 1965, un été également marqué par l'éternel "Capri c'est fini" d'Hervé Vilard: ça frotti-frottait cette année là! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1965", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 12 août 2013

Kestavu au ciné cette semaine? n°9

Retour de ma rubrique ciné, presque un an après sa mise en place.
Depuis fin novembre, je n'ai plus eu envie de regarder de films, mais voilà que souvent l'été, l'envie me reprend. Elle durera le temps qu'elle durera.
En tout cas, mon envie de visionnage de films vient probablement du fait que je suis dans une période de panne (temporaire, j'espère)  livresque, trainant mon livre depuis le début de ce mois ci (mais bon, j'arrive dans les dernières pages).

Maintenant, place, (de nouveau) à la rubrique






Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine.

19/ Vu le 8 Août 2013

  Film de Tom Ford:  avec Colin Firth, Julianne Moore, Matthew Goode, Nicholas Hoult... (2009)

Un film très stylisé avec des images d'une beauté sans pareil. On sent que le réalisateur à travaillé dans le monde de la mode.
Colin Firth, qui porte le film sur ses épaules, étant de tous les plans, est encore une fois magistral dans le rôle de cet homme qui décide de se suicider, ne surmontant pas le décès de son compagnon, survenu dans un accident de voiture. Cette journée va être très différente des autres.
Mention spéciale à Matthew Goode (qui tient le rôle de Jim, le compagnon disparu) qui apparait dans les flashbacks, souvenirs de Georges. Ces Flashbacks font partie de mes scènes préférées. Voilà un film un peu lent mais envoutant.

20/ Vu le 9 Août 2013


Film de Edward Dmytryk: avec Marlon Brando, Dean Martin, Montgomery Clifft, Hope Lange... (1958)

Chef d'œuvre de la littérature et du cinéma, "Le bal des maudits" m'a surpris. Je ne m'attendais pas une fresque sur la 2e guerre mondiale de cette manière là.
Trois destins différents (un allemand (Marlon Brando), engagé dans l'armée mais contre le nazisme et 2 américains: l'un , monteur de spectacle à Broadway (Dean Martin), qui par peur, fera tout pour rester planquer, l'autre, juif, qui prendra son courage à deux mains pour prouver sa valeur (Montgomery Clifft). Trois acteurs époustouflants qui nous montrent tout leurs talents.
Mon seul bémol: que ces trois acteurs ne se rencontrent pas (sauf pour Martin et Clifft ,puisqu'ils sont deux américains). Il n'y aura qu'une seule scène entre les trois, vers la fin du film. Malheureusement, aucun échange entre eux dans cette scène. Dommage.
Un film qu'il faut voir, pour son casting 4 étoiles.

21/Vu le 11 Août 2013


Film de Pat 'O'connor: avec Liv Tyler, Joaquin Phoenix, Billy Crudup, Jennifer Connelly... (1997)

Une petite comédie romantique sans prétention, qui se laisse regarder avec plaisir. Les jeunes Liv Tyler, Joaquin Phoenix et Jennifer Connelly (malgré ses courtes apparitions)  montrent déjà l'étendue de leur talent, que l'on verra plus tard dans des films comme "Le Seigneur des anneaux" (Liv Tyler), "Gladiator", "Walik the Line" (Joaquin Phoenix), "Little Children" (Jennifer Connelly).
Un petit film devant lequel j'ai passé un agréable moment.


Comme vous pouvez le voir, un redémarrage sur les chapeaux de roues, avec des films encore une fois très différents. Que j'aime cette diversité.

Voilà, pour ce neuvième  rendez-vous du "Kestavu au ciné cette semaine?".

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?

dimanche 11 août 2013

Noa: un moment magique de fraternité et de paix

Hier, Samedi 10 août 2013, j'ai vécu l'une des plus belles soirées de ma vie.
J'ai eu la chance d'assister au concert exceptionnel de Noa (Pas Yannick, mais la sublime chanteuse Noa).






Il faut savoir que dans le département  où j'habite, il y a un festival qui se nomme  "Les Heures Vagabondes": ce festival propose des concerts gratuits dans des petites villes ou villages du département. Au programme, cette année, il y avait Art Mengo, Gérard Lenorman, Barbara Carlotti, Guy Marchand,  Imany, Kassav (dont le concert est le 17 août), le festival se terminant le 29 août par un concert de Nolwenn Leroy dans la ville où j'habite. (Comme vous voyez, il y en a pour tous les goûts.)

Puis Noa...

Quand j'ai vu son nom sur le programme, je me suis pincé plusieurs fois (je peux vous dire que ça fait un mal de chien) croyant rêver. Parmi ses 3 dates Françaises, Noa a choisi un petit village du département de la Vienne!!

Depuis 2 mois, j'avais gardé la date dans un coin de ma petite tête.
Voici le jour tant arrivé et là, j'ai un petit moment de découragement: aller à un concert seul, c'est pas très marrant (j'aime bien aller en spectacle avec quelqu'un pour partager un merveilleux moment et avoir des souvenirs communs), puis je me demandais également où les organisateurs allaient nous parquer (car il en vient du monde à ces concerts et généralement les parkings sont de très grands champs ou prés. Vive les joies de la campagne!)

Vers 18h30, je me suis dis: pour des petits désagréments, qui n'en sont pas en plus, je ne vais pas manquer ce moment: voir Noa en concert ne se reproduira pas de sitôt.

19h,
 me voilà parti à l'aventure, direction Dissay! Youhou! Je roule tranquillement, un peu excité par la soirée qui s'annonce, un CD de Noa tournant en boucle dans le lecteur (et moi chantant à tue tête).

19h20,
 arrivée à Dissay et là le "parcours du combattant" commence. Heureusement, nous sommes aidés dans notre déambulations par des gentils bénévoles, tout de rouges vêtu vers les fameux parking: un immense champ où sont déjà garé quelques voitures, mais pas trop. Un bon point donc. Cela veut dire que je réussirai à trouver une place au premier rang (car un concert se vit mieux dans les 3 premiers rangs, je trouve).
Sorti de ma voiture, je suis le petit monde qui vient également assister au concert. J'en croise certains avec des fauteuils et des glacières!!!! (tout d'un coup j'ai eu un doute: je vais à un concert où à un pique nique?) .
Après quelques déambulation, guidés par les hommes et les femmes en rouge, j'arrive dans le pré où la scène se dresse, impérieuse devant moi. Je dépasse les buvettes et me dirige doucement vers le devant de la scène. Il y a déjà un peu de monde mais je ne me démonte pas et j'avance tranquillement vers le devant de la scène. On ne me dit rien et me voilà arrivé devant les barrières. J'allais pour m'installer quand je vois un petit groupe qui se fait prendre en photos. J'attends que la photo soit prise avant de m'installer tranquillement sur le devant de la scène. Progressivement, ma timidité s'envole et j'entame la discussion avec le petit groupe de jeunes femmes qui attend comme moi le début du concert. On sympathise et on se marre bien en attendant l'arrivée de Noa.

20h45
 (après le quart d'heure "poitevin" (qui n'est pas que poitevin d'ailleurs)), les musiciens entrent sur scène: un quatuor à cordes composé de trois violons et d'une contrebasse, Gil Dor, guitariste, professeur et ami de Noa depuis plus de 20 ans (c'est avec lui qu'elle compose la plupart de ses titres).
Puis Noa entre sur scène: toute de noir vêtue , elle s'installe devant le micro. La musique démarre et c'est parti pour 2 heures de concert.

Elle débute par "Mishaela"


Puis elle enchaine avec "Child of Man", "I Don't Know" et quelques autres de ses succès.
Moi, je suis ému par cette voix pure et cristalline, cette gentillesse qui transparait sur son visage. A deux ou trois reprises, son regard croise le mien. Je me déhanche aux rythmes orientaux et envoutant de cette musique.

A ce concert, je retiendrai quatre moments particuliers:

1/ Elle reprend une chanson que sa grand-mère lui chantait souvent quand elle était petite, à New York et qu'elle dédia, lors de ce concert, à toutes les femmes qui se sont battus (et qui se battent encore) pour leur droits:


Sa voix s'élance alors, à capella, emplissant toute la place. Je peux vous dire que les frissons ont parcouru mon corps. Ce moment fut intense en émotions.

2/ Moment plus drôle: une chanson hébraïque qui parle d'un enfant et d'un coq: Noa et Gil Dor en ont fait un Aria: Noa et ses quatre musiciens (Gil a quitté la scène à ce moment là) se lancent alors dans un air classique. Un moment magique de drôlerie et de fascination aussi. A cet instant, Noa est digne des plus grandes cantatrices.


3/ Voici le moment où Noa et Gil se retrouvent seuls sur scène, l'un à côté de l'autre pour une reprise très aérienne d'une chanson des années 80: saurez vous la retrouver?



...alors vous avez reconnu? Son interprétation est très différente de Alan Parsons Project (que j'aime déjà beaucoup). Sa simplicité en fait un moment unique. La chair de poule m'a gagnée encore une fois.

4/ Quand j'ai entendu les premières notes de Babel, j'ai été le plus heureux (cette chanson est ma préférée de Noa) J'ai chanté en communion avec elle, me sentant presque seul au monde.


Il y a aussi un moment qui m'a vraiment étonné: c'était la première fois que je voyais un artiste faire ses remerciements aux techniciens de la régie, lumière, son, à ses musiciens, en chanson.

23h.
 Toutes les belles choses ont aussi une fin et ce fut le moment de se dire au revoir....mais pas totalement. Car, nous apprenons, mes nouvelles amies et moi qu'une séance de dédicaces est prévu près de la scène.
Ni une, ni deux, nous nous dirigeons vers cette nouvelle rencontre pour poursuivre le rêve. Et là, malheur et damnation, je m'aperçois que j'ai oublié mes CDs dans la voiture et pas moyen d'en acheter un autre car je n'ai pas assez sur moi.
Ce petit désappointement passé, je sors le papier des "Heures Vagabondes" qu'un bénévole m'avait donné sur le chemin et j'attends fébrile mon échange avec Noa. Certaines personnes bousculent un peu  mais bon c'est le propre de toutes les séances de dédicaces. moi, je suis là, en attente, me demandant si j'arriverai à échanger quelques mots.

Voici le moment enfin arrivé où je me trouve devant Noa. Je lui tend le papier avec la coccinelle des "Heures Vagabondes" (images qu'elle n'aime pas) puis je me lance, timide, dans mon anglais approximatif: je la remercie pour ce moment fabuleux et je la remercie d'avoir chanter "Babel". Puis, je lui dis mon prénom: je m'apprêtais à le lui épeler, comme avait fait certaines personnes, sauf que je la vois écrire mon prénom sans faute (mis a part qu'elle avait écrit mon prénom au féminin. Quelle idée aussi d'avoir un prénom unisexe, plus connue sous sa forme féminine que masculine d'ailleurs. Mais bon, passons).

Je laisse ma place aux autres personnes qui attendent, tout heureux de ma petite dédicace et de mon petit échange avec Noa. Je rejoins mes nouvelles amies et nous attendons encore quelques minutes essayant de garder un souvenir photo de cette rencontre. Je sors mon téléphone portable (car encore une fois, j'ai oublié de prendre mon appareil photo! grrr) et j'arrive tout de même a prendre un cliché pas trop mal, en souvenir de cette belle soirée (vu mon téléphone portable, c'est un exploit d'avoir pris une photo aussi bien).

Nous laissons alors Noa, qui rejoint sa voiture et je continue la soirée avec mes nouvelles amies. Nous partageons un verre de l'amitié, tout en discutant de la soirée. Puis nous retournons tranquillement vers le fameux champ où nos voitures attendaient gentiment leur propriétaires. Je peux vous affirmer que ce fut un peu le parcours du combattant car il y avait quelques petits lampadaires de fortune posé ici où là mais qui n'éclairaient pas plus que ça.
Après quelques petites recherches, nous retrouvons nos voitures, nous échangeons numéros de tel et au revoir. Puis, je rentre chez moi, des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête.

Merci Katie, Hélène, Nadège et Jade pour  votre gentillesse et  votre bonne humeur. Merci de m'avoir accepté dans votre petit groupe afin que l'on puisse partager ces moments magnifiques et  ce concert fabuleusement magique.

Pour finir, je voudrais dire un immense merci à Achinoam Nini (Noa). Vous êtes une personne magique, avec un coeur énorme, une simplicité (que certains artistes devraient apprendre à avoir) et une gentillesse qui vous illumine. Vous êtes une étoile scintillante, symbolisant la paix et le partage. Merci pour cet échange et cette communion entre vous et nous, votre public.

Shalom & Thank you so much!




La Discothèque du 20e siècle #15

En 1964, Frank Alamo passe un coup de fil:

Frank Alamo: Allô Maillot 38/37 (1964)


Idole des jeunes au début des années 60, Frank Alamo a été l'un des zélés serviteurs de la pop anglaise et du do-wop américain. Avec "Dado ron ron " et "Ma Biche", Allô Maillot 38/37 a été son plus gros succès, puisque le single a été numéro 4 du hit parade de "Salut les Copains" en mai 1964. Il s'agit de l'adaptation française que l'on doit à Michel Jourdan, de la chanson américaine "Are you getting tired your little toy?" (Source: "L'Encyclopédie de la chanson française n°33", Universal Music Collections)

Bonne écoute!

jeudi 8 août 2013

Peacemaker Tome 1

4e de couverture: Hope Emerson, tireur d'exception, avait promis en recevant l'arme de son père sur son lit de mort de ne jamais en user contre son prochain. Mais dans un monde où tout se dérègle, où les hommes jouent leur vie contre de quoi manger, quelle liberté lui reste-t-il? Et le voici maintenant poursuivi par les Crimson Executers, assassins redoutables et déchainés qui ne semblent vouloir lui laisser aucun répit. 


Toujours dans ma découverte de (nouveaux) mangas, (d'ailleurs mon roman en cours en pâtit un peu car il avance à l'allure d'une tortue), mon regard s'est porté sur celui ci de manière futile: la couverture superbe de ce premier tome et le grain de celle ci.

Mais alors, si on m'avait dit un jour que je lirai un manga "western", avec gâchette facile et duel, je vous aurai ri au nez. Encore plus si l'on m'avait certifié que j'y prendrai du plaisir et que je serai captivé par cette histoire.
Pourtant, c'est ce qui s'est passé.

Ryouji Minegawa a réussi le pari fou de commencer son manga par une scène choc: un massacre perpétué par des mercenaires à la solde d'une famille influente (les fameux Crimson Executers) sous les yeux d'une petite fille terrifiée. Cette scène digne des plus grands westerns donne le ton au manga.
Voilà un manga âpre, violent (mais pas trop non plus), teinté tout de même d'une petite pointe d'humour. L'auteur réussi a conjuguer tout ça pour rendre son histoire accessible au plus grand nombre (bon ce n'est quand même pas un manga à mettre dans les mains d'un gamin de 8 ans).
Le canevas de l'histoire semble déjà vu ailleurs (l'histoire d'un jeune homme qui est appelé à devenir le sauveur de ce monde, le seul à pouvoir s'opposer aux "méchants" ( oui avec des guillemets car je soupçonne que les Crimson Executers sont beaucoup plus complexes qu'on ne le croit), qui a un don particulier (ici son maniement des armes, appris de son père, le célèbre Peace Emerson).
Malgré ce canevas déjà vu, je pense que l'auteur est assez malin pour éviter la redite et proposer une histoire qui tienne la route et sortir des sentiers battus. Il vaut le détour par son univers: nous parler de l'ouest Américain n'est pas courant dans les mangas. Cela nous change.

"PeaceMaker" est un manga addictif et les personnages sont tous intéressant à suivre. J'aime la nonchalance de Hope. Il va s'embarquer pour une aventure qu'il n'avait pas demandé et qui va complètement le dépasser. La jeune Nicola est très intrigante, tour à tour petite fille et adolescente (c'est très troublant. Selon le coup de crayon du mangaka, Nicola passe d'une petite fille de 8 ans (dirons nous) à une ado de 14 ans (là c'est moi qui extrapole sur l'âge puisque son âge n'est indiqué nulle part). Le Trio Hope/Nicola/Kyle (3e personne à se retrouver embarqué dans cette histoire juste pour garder un oeil sur Hope, "sa poule aux oeufs d'or") est ce qui a retenu mon attention. J'aime sa dynamique, et le côté humoristique du manga est amené par ce trio atypique.

Encore une fois, me voilà embarqué dans un autre manga, très différents de ceux dont j'ai parlé précédemment ("Cesare" et "Gisèle Alain")

Trois mangas, trois ambiances (trois facettes de ma personnalité?). Même en manga, j'aime la diversité. J'aime être surpris et je ne ferme aucune porte. La preuve avec ce 1er tome de PeaceMaker, qui ravira les fans de western et de grande aventure. Ce 1er tome , qui a première vue n'est pas ce vers quoi je suis attiré habituellement (les westerns, c'est pas trop ma tasse de thé) , m'a agréablement surpris et je continuerai l'aventure avec le tome 2.

Ryouji Minagawa: PeaceMaker Tome 1, Glénat, 214 pages, 2011


mercredi 7 août 2013

Gisèle Alain Tome 1

4e de couverture: Début du 20è siècle. Héritière d'une famille noble, en rupture avec les siens, la jeune Gisèle Alain gagne sa vie comme logeuse dans une pension. Mélange déroutant d'assurance et de fragilité, l'intrépide demoiselle décide de monter son agence pour devenir... femme à tout faire !
Sauvetage de chats égarés, négociations secrètes pour les notables de la ville, bâtisse à retaper du sol au plafond : elle découvre les aléas de la vie, tout en enchantant son entourage par sa vitalité et sa fantaisie. Mais c'est sans compter sur un passé qui ne va pas tarder à la rattraper et à jeter un voile sombre sur cette liberté fraîchement acquise...


Toujours dans ma découverte manga, j'ai été attiré par celui ci pour l'ambiance "londonnienne" (ou parisienne, je n'arrive pas a situer le lieu. Je dirai tout de même Londres car il y a un petit côté Victorien dans ce manga,  mais je peux me tromper) du début du 20e siècle, mais aussi pour la couverture que je trouve superbe.
Je peux vous dire que je ne le regrette aucunement (on est même proche du coup de coeur).
Gisèle Alain est une héroïne pleine de peps. Le petit monde qui gravite autour d'elle est tout aussi sympathique. J'ai apprécié son duo avec Eric (qui reste mon personnage préféré. Ce jeune homme un peu malchanceux et gentiment malmené par Gisèle, m'a vraiment touché).
Alors, certes, les histoires sont gentillettes et pas très recherchées (pour le moment): disons que les demandes des clients de Gisèle, devenue femme a tout faire, restent très basiques (retrouver un chat, retaper une maison ou s'occuper d'une petite fille) mais la sympathie des personnages sauvent tout ça de l'ennui et on passe un agréable moment de lecture. Seule la dernière histoire, un peu plus "tragique" que les autres (Gisèle vole au secours d'un garçon vivant dans un bateau abandonné en pleine forêt, qui veut empêcher la déforestation de son habitat pour construire un parc à la place)  laisse présager une suite des plus palpitantes.  La fin est un peu plus pessimiste, même s'il garde une petite note d'espoir. Puis, les dernières pages nous laissent sur un cliffhanger qui concerne le passé de Gisèle qui me donne  l'envie d'y revenir.

Le seul petit bémol que je pourrais formuler, c'est l'âge de l'héroïne. Il n'est jamais mentionné: les autres personnages la prennent pour une enfant (d'ailleurs Eric refoulent ses sentiments pour Gisèle à cause de la différence d'âge), mais j'ai l'impression de voir une ado de 15 ans. Je ne sais donc pas quoi en penser.

Au final, un sympathique manga qui, malgré des histoires (des tranches de vie puisque chaque histoire se suffit à elle même) un peu trop gentillettes, remporte l'adhésion grâce à ses personnages attachants. Je le conseille à tous ceux qui aiment les héroïnes frondeuses. Un joli moment de lecture.

Sui Kasai: Gisèle Alain Tome 1, Ki-oon, 205 pages, 2012

La Discothèque du 20e siècle #14

En 1964, Richard Anthony est en pleine rupture:

Richard Anthony: A présent, tu peux t'en aller (1964)



Premier ambassadeur du rock'n'roll américain, Richard Anthony, dans la première moitié des années 60, le devient aussi de la pop anglaise. En 1964, en effet, il obtient un retentissant succès avec A présent tu peux t'en aller, qui est l'adaptation française de "I Only Want to be with you" de Dusty Springfield. Une chanson emblématique des années yéyé que les Surfs ont également enregistrée. (Source: Fascicule "L'Encyclopédie de la chanson française n°1", Universal Collections)

Bonne écoute! 

dimanche 4 août 2013

Cesare Tome 1

4e de couverture: Naïf et studieux, Angelo da Canossa n’est guère armé pour la vie d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa rencontre avec Cesare Borgia, rejeton d’une famille à la réputation sulfureuse, dont le père est sur le point d’accéder au Saint-Siège ?
Rivalités entre les différentes factions de l’université, machinations politiques et luttes fratricides, Angelo va partager les années de formation d’un jeune homme en passe de devenir l’un des personnages les plus fascinants de l’Histoire. À ses côtés, il croisera le chemin de certains de ses contemporains les plus célèbres, de Christophe Colomb à Machiavel en passant par Léonard de Vinci…


Depuis tout petit, je suis un passionné d'Histoire. J'aime faire de nouvelles découvertes sur les temps anciens.
Ce qui m'a attiré vers ce manga, c'est l'époque à laquelle il se déroule (la renaissance italienne) mais, c'est aussi le personnage énigmatique de Cesare Borgia, qui m'a intrigué.

Après lecture, je peux vous dire que j'ai énormément apprécié ce premier tome. L'histoire se met en place doucement (l'intrigue n'en est qu'à ses balbutiements) mais ce qui retient l'attention dans ce premier tome, c'est le contexte historique que l'auteur nous restitue de très belle manière. On voit que Fuyumi Soryo, la mangaka (supervisé par Motoaki Hara, universitaire spécialisé dans la renaissance italienne), s'est très bien documenté et à su retranscrire tout ça de manière claire et pas compliqué. Ainsi, le lecteur apprend des choses sur la ville de Pise et les familles qui la contrôlent.

Les personnages sont bien défini: Angelo est le personnage naïf, qui introduit le lecteur que nous sommes dans ce monde et dans cette ville italienne qu'est Pise. Sa naïveté (qui m'a parfois agacé) est là pour que les autres personnages donnent les clés de compréhension au lecteur sur les ramifications et les enjeux qui se jouent à Pise.
Bien évidemment le personnage qui m'a le plus fasciné, c'est Cesare Borgia. Il nous parle tout d'abord de sa famille, sans pourtant se dévoiler. (Je pense que cela viendra dans les prochains tomes) Cet aura de mystère rend le personnage encore plus intéressant.

Les dessins sont agréables a regarder (il y a cette douceur dans les traits des personnages. Est ce le fait que ce soit une main féminine qui les aient dessinés? Maybe). Je n'en dirais pas plus sur le dessin, n'étant pas un spécialiste.

Au final un premier tome d'introduction qui nous immerge totalement dans l'univers complexe et tortueux de la ville de Pise, des personnages attachants et intrigants, qui donnent envie de lire la suite. Ce que je ferais, assurément.

Fuyumi Soryo: Cesare, Tome 1, Ki-oon, 224 pages, 2013




La Discothèque du 20e siècle #13

Le crooner des sixties,  Lucky Blondo faisait encore une fois chavirer les coeurs en 1963 avec une chanson qui sent l'Ouest américain.

Lucky Blondo: Au coeur du silence (1963)


Après avoir contribué à l'émergence du rock'n'roll à la française et du mouvement yé-yé, aux côtés de Johnny Hallyday ou de Frank Alamo, Lucky Blondo a voulu changer de style. Sa reconversion en crooner lui est allé plutôt bien puisqu' "Au coeur du silence", entré dans les hit-parades en 1963, allait devenir l'un de ses titres les plus célèbres avec "Sheila" et "Sur ton visage une larme". (Source: Fascicule "L'Encyclopédie de la chanson française N°41", Polygram Collections)

Bonne écoute!

samedi 3 août 2013

Mes lectures du mois de juillet 2013




Au mois de juillet, je suis resté dans une bonne moyenne avec 9 livres lus + 1 nouvelle.


Première incursion dans l'univers de la romance érotique (style "Fifty Shade") avec ce roman qui m'a agréablement surpris.










J’appréhendais mais étais impatient de découvrir cette saga, oeuvre phare de la Fantasy. J'ai été transporté et est été époustouflé par ce roman qui m'a fait passer par beaucoup d'émotions.










Une petite romance pas révolutionnaire mais toutefois sympathique. Idéale pour l'été.









 Voilà un petit roman qui se dévoile petit à petit mais qui n'est pas inoubliable non plus. En fait, je n'ai pas totalement adhéré au style de l'auteur, malgré des personnages intrigants.











Un coup de coeur. J'ai adoré suivre Maxime lors de ses vacances rocambolesques. Hâte de le retrouver.











Un roman qui ne m'a pas transporté à cause de personnages pas assez fouillés, et un style qui se cherche encore (pour rester poli). Non, franchement, je n'ai pas adhérer à ce roman.










Que dire, à part, c'est un roman de  Joyce Carol Oates? Donc c'est un Oates, ouvrez le les yeux fermés, laissez vous emporter par cette écriture qui fait mouche à chaque fois. Vous ne serez pas déçu. Je vous rappelle juste que c'est un roman jeunesse.








Plus j'avance dans la série, plus je l'apprécie. Un 5e tome qui lance une nouvelle intrigue qui promet d'être passionnante dans les prochains tomes.










"L'homme qui plantait des arbres". Une très belle histoire, écologique teintée d'une écriture bien ancrée dans la terre. Une très belle écriture qui me donne envie de revenir vers ce cher Giono.









"Sale Affaire": Le meilleur roman du recueil avec une intrigue très aboutie. L'auteur a su s'approprier l'univers Buffyesque. Un roman que tous les fans de "Buffy" risque d'apprécier.









Conclusion

9 livres (+ 1 nouvelle) lus pour un total de 3305 pages.

Je retrouve ma moyenne de 3000 pages lues pour ce mois de juillet (merci les vacances qui m'ont permis de lire tranquillement sans le stress du travail). J'aurai peut être pu lire plus mais c'est déjà bien.

Au mois prochain pour le bilan du mois d'août.