dimanche 30 juin 2013

Angélique Tome 1 (4e partie: Le supplicié de Notre Dame)

4e de couverture: 1661. Dans un Paris d'églises carillonnantes et d'asiles secrets, une femme se bat pour sauver son amour. Angélique n'a qu'une idée en tête : obtenir une audience du roi afin de plaider la cause de Joffrey de Peyrac, son mari, emprisonné pour commerce avec le diable. Au coeur de l'île de la Cité, magistrats fourrés d'hermine et avocats en robe noire décident désormais de la vie ou de la mort. À quel obscurantisme Joffrey de Peyrac, qui prétend extraire l'or des roches, risque-t-il d'être sacrifié lors du procès inique auquel assiste Angélique, impuissante? Elle-même échappera-t-elle aux assassins qui la guettent dans les couloirs du Louvre? Pour qui donc sonne le glas de Notre-Dame en ce matin d'hiver ? Abandonnée de tous, Angélique n'aura d'autre issue que de se mêler au cortège du Grand Coestre, roi de la Cour des Miracles, se rendant au cimetière des Saints-Innocents pour y tenir audience. Une dernière chose lui reste à accomplir pour l'amour de Joffrey...

Attention: Risque de spoiliers sur les volets précédents et celui ci:

4e et dernier volet de ce premier tome fleuve, ce dernier conclu de manière admirable les premières aventures d'Angélique.
Joffrey est toujours emprisonné à la Bastille et Angélique se bat pour qu'il obtienne justice.

J'ai été emballé de la première à la dernière ligne dans ce volet ci, et cela même si j'avais déjà connaissance du dénouement.
Avec une écriture enlevée et une intrigue menée tambour battant, le lecteur que je suis a suivi le procès de Joffrey avec passion, envie et intérêt (il est vrai que j'aime beaucoup les procès dans les romans).
De plus, Anne Golon nous fait découvrir le Paris de ce siècle de Louis XIV avec force détails qui donnent l'impression au lecteur d'être immergé dans plusieurs quartiers de Paris car, après le Paris des lumières et du faste du côté du Louvre et des Tuileries, c'est au tour des quartiers pauvres et nauséabonds de la Cour des Miracles, où la puanteur et les brigands pullulent. A ce titre, la partie sur le Cimetière des Saints Innocents est un moment fort de ce volet. J'avais comme l''impression qu'une douche froide ruisselait sur mon dos tellement je frissonnais de dégoût.
Anne Golon n'oublie pas également encore dans ce volet de mêler la petite et la Grande Histoire en faisant se rencontrer son héroïne de fiction avec les grands de l'histoire, comme le Roi ou Monsieur Frère du Roi, où, dans ce volet ci, le voisinage d'Angélique avec Mme Scarron, future Mme de Maintenon, 2e épouse de Louis XIV, que j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver après "L'allée du Roi".
C'est celà aussi qui fait la force d'un roman historique: l'intrgue qui s'ancre parfaitement au coeur de l'Histoire.

Au final un dernier volet  qui tient en haleine de bout en bout et qui conclut admirablement ce premier tome des aventures d'Angélique. Alors, même s'il y eut des longueurs dans ce premier tome conséquent, j'ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir. Voilà un merveilleux roman historique très bien ficelé et documenté. Il est beaucoup plus intéressant que ne le laisse présager les films de la saga, qui a ce côté mièvre que j'aime également mais qui ne rendent pas justice à la plume d'Anne Golon.
Je vais à présent laisser Angélique pour quelques temps avant de la retrouver avec le 2e tome de ses aventures: "Angélique, le Chemin de Versailles".

Anne Golon: Angélique Tome 1 (Le Supplicié de Notre Dame); Archipoche; 427 pages; 2010















1/ Voici ma première participation pour mon challenge "La Littérature fait son cinéma" puisque "Angélique" fut adapté en 1964 par Bernard Borderie, avec Michèle Mercier, Robert Hossein et Jean Rochefort...









Somewhere

Le Slow qui tue de la semaine cherche un endroit pour lui et son amour:

Barbra Streisand: Somewhere



 Tiré du Musical "West Side Story", ce "Somwhere" interprété par Barbra Streisand peut vous paraitre étrange comme choix.
Je vais donc expliquer ce choix: j'avais déjà mis une vidéo de cette chanson avec l'extrait du film dans le billet consacré au film. Je voulais donc vous faire découvrir une nouvelle version de cette chanson magnifique.
Le choix de Barbra est très compréhensible: déjà son interprétation est magistrale. Puis, je reste dans le thème de cette saison puisque Barbra fait la jonction entre le cinéma et la chanson.

J'espère que vous apprécierez.













C'est avec ce titre que se clôture la 4e saison des 'Slow qui Tue".
J'espère que cette saison "spécial cinéma" vous aura plu et vous aura fait (re)découvrir de superbes ballades.

 Il est donc temps pour la rubrique "Slow qui tue" de faire une pause estivale. Mais elle reviendra pour une 5e saison avec des slows variés, qui j'espère vous raviront.
Retour des Slows qui tuent le Dimanche 1er septembre 2013.

En attendant, dès dimanche prochain, en lieu et place des "Slows qui tuent" vous retrouverez ma nouvelle rubrique "La Discothèque du 20e siècle".
En effet, j'ai décidé de mettre plus en avant cette nouvelle rubrique: celle ci sera donc toujours présente le mercredi mais également tous les dimanches de l'été.

Bonne écoute!


jeudi 27 juin 2013

Descente en librairie #33

Au mois de juin, je reste dans une moyenne de 10 livres achetés. Ma PAL augmente un petit peu mais ne fait plus les bonds gigantesques des années passées.

01/06

 Dès sa sortie, je me suis précipité sur ce 5e tome (celui ci étant difficile à trouver en grand format, je ne voulais pas trop attendre de me le procurer en poche.) Il ne me reste plus qu'à attendre le mois d'août pour la sortie du 6e et dernier tome. Le pire, c'est que je n'ai toujours pas commencé cette série, de peur de ne pas pouvoir lire la fin si Milady ne publiait pas les deux derniers tomes. J'espère donc ne pas être déçu.

(Acheté chez Gibert)




J'ai profité de mon passage chez Gibert pour acheter le 2e tome de la saga de Maxime Chattam: "Autremonde".  De plus, il était d'occasion, donc pas d'hésitation.
Je trouve la couverture poche magnifique (même plus belle que celle du grand format) mais ce n'est pas pour ça que j'ai acheté ce livre. Il m'arrive d'être futile de temps en temps mais pas sur ce coup. Cette saga m'intrigue depuis sa sortie grand format. J'ai donc envie de me faire mon propre avis.

(Acheté chez Gibert)




Mon achat France Loisirs du trimestre.
Si je prends cette saga chez eux, c'est pour deux raisons:
premièrement, il prennent les anciennes couvertures de la version poche que je trouve sublime, mais surtout, je n'aime pas les couvertures version série tv.
deuxièmement, les romans sont tous à 14,90€. Je fais donc une économie de deux ou trois euros. Ce qui n'est pas négligeable.
Je n'ai pas encore commencé cette saga mais cela ne saurait tarder. Probablement cet été.

(Acheté à France Loisirs)


J'ai profité de la réédition en poche de cette saga sentimentalo-fantastique pour me la procurer. Les livres sont moins cher que le grand format et les couvertures sont magnifiques (un peu futile sur ce coup même si c'est une saga que je voulais découvrir depuis longtemps).

(Acheté à Leclerc)


03/06


Ce lundi 3 juin, un ami vient me rendre une visite surprise. En ouvrant la porte, il me tend une poche en me disant: "tiens, c'est pour toi".
En ouvrant celle ci, j'ai alors découvert la sublime couverture du 2e tome de la saga de Justin Cronin dont "Le Passage" fut une belle découverte, il y a presque deux ans.
J'ai été très heureux et agréablement surpris.
Qu'un ami vous offre un livre juste comme ça, parce qu'il sait que vous l'attendez depuis longtemps, cela fait un plaisir immense.

(Cadeau)

22/06

 J'ai eu la chance d'être contacté par les éditions des Deux Terres pour lire en avant première, le prochain roman d'Alexander McCall Smith "L'air d'été est rempli de promesses", le nouveau tome de la série d'Isabel Dalhousie.
J'ai donc reçu les épreuves de ce roman qui paraitra le 25 septembre 2013.

(Reçu dans la BAL)


Premier Milady "Central Park" du mois de juin. Cela a été le parcours du combattant (ou la croix et la bannière) pour le dénicher. J'ai fait pas moins de 3 magasins avant de le trouver (et encore dans le 3e, il n'y en avait qu'un exemplaire). Après, il ne faut pas que les libraires s'étonnent qu'on commande des romans sur internet! Il est vrai que je préfère aller acheter mes livres en librairie mais je n'ai pas envie de courir toutes les librairies pour trouver un roman. (De plus, celui ci, je l'ai trouvé dans l'espace culturel d'une grande surface. Un comble!)
Enfin, celui ci est dans ma PAL. Ouf!

(Acheté à Leclerc)


2e Milady Central Park du mois.
Le seul que j'ai trouvé à la Fnac. Il n'avait pas le "Notting Hill". C'est bien la première fois que cela arrive.
Une petite romance estivale parfaite pour la saison qui arrive (sauf qu'avec mon retard dans les Milady Romance, je le lirai probablement en hiver ou au printemps prochain). Pas grave, cela me réchauffera.

(Acheté à la Fnac)




Comme vous pouvez le constater, j'ai fait fort dès les premiers jours de juin mais me suis bien freiné par la suite.
Comme vous pouvez le voir également, mes achats se marient très bien avec la saison qui arrive: de la bit lit, de la romance, de la fantasy et du fantastique.

De plus c'est bientôt les vacances. Je vais ainsi pouvoir lire autant que je le veux.
La vie est belle!

mercredi 26 juin 2013

La Discothèque du 20e siècle #3

Nous restons dans les années 40 avec ce petit air qui sent bon l'été:

Lina Margy: Ah! le petit vin blanc (1944)



Autre immense succès de la Libération, Ah! Le petit vin blanc avait été créé quelques mois plus tôt par la pétulante et malicieuse Lina Margy. Le saviez vous? Elle mit aussi à son répertoire la rengaine Voulez-vous dansez grand-mère? reprise, avec le succès que l'on sait, par Chantal Goya en 1979!  (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1940/49" Polygram Direct)

Bonne écoute!

Angélique Tome 1 (3e partie: Fêtes Royales)

4e de couverture: Juin 1660. A Saint-Jean-de-Luz, lors du mariage de Louis XIV, le charme d'Angélique ne passe pas inaperçu et lui vaut l'amitié de Mlle de Montpensier. Joffrey de Peyrac aime à la voir briller, peut-être inquiet de ce monde où elle semble si bien réussir. Mais lui-même, parmi ses pairs qui le jalousent, ne court-il pas un danger ? Un soir, le rêve tourne au cauchemar : Joffrey a disparu ! À Paris où elle a suivi la Cour, Angélique découvre avec l'avocat Desgrez les motifs de son arrestation...

ATTENTION: Risque de Spoiliers sur les volets précédents et ce volet ci. (même si l'histoire d'Angélique est connue du plus grand nombre, je préfère prévenir)
 
3e volet de ce 1er tome, qui n'en finit pas. 
Ce volet inédit, qui n'apparaissait pas dans la première version, va nous conter le mariage du Roi louis XIV avec la fille du Roi d'Espagne, Philippe IV, Marie Thérèse.

Pour tout vous dire, je n'ai pas aimé une partie de ce volet: toute la partie sur le mariage du Roi et les festivités qui en découlent m'a parue longue et, même si elle n'est pas dénué d'intérêt, elle n'est pas vraiment indispensable à l'histoire. D'ailleurs Angélique est clairement absente durant les 4 premiers chapitres qui reviennent sur les négociations sur le futur mariage du Roi et ses amours contrariées avec Marie Mancini, la nièce du Cardinal Mazarin.

Malgré la présence solaire d'Angélique et de Joffrey, je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que ça au mariage du Roi. Je trouve plutôt que cette partie ralentie le récit principal.

Ce récit reprend de plus belle avec la disparition de Joffrey et l'arrivée d'Angélique à Paris. Les intrigues de Cour, les machinations et les questionnements sur le pourquoi de la disparition de Joffrey relance l'intérêt.
Cette 2e partie est bien plus passionnante que la première: elle se lit donc plus rapidement et je n'ai qu'une seule hâte après avoir tourné la dernière page: savoir la suite (même si je la connais de par le film).

Au final, un 3e volet dont une partie est dispensable (c'est peut être pour ça qu'elle fut coupée lors de sa première publication) quoique intéressante. Malheureusement, elle ralentit le rythme et rend la lecture moins passionnante. Heureusement l'arrivée à Paris relance la machine et maintient le lecteur que je suis en haleine. Je n'ai qu'une hâte: "connaitre" la suite avec le 4e et dernier volet de ce 1er tome des aventures d'Angélique.

A Suivre...

Anne Golon: Angélique Tome 1 (Fêtes Royales); Archipoche; 428 pages; 2010


dimanche 23 juin 2013

The Rose

Le slow qui tue de la semaine vous conte le destin exceptionnel d'une rose:

Bette Midler: The Rose


Bonne écoute!



samedi 22 juin 2013

Sérum

4e de couverture: 1773 : Mesmer invente l'hypnose 1886 : Freud invente la psychanalyse 2012 : Draken invente le sérum Quels ultimes mystères le passé d'Emily dévoilera-t-il au docteur Draken ? Lola Gallagher pénétrera-t-elle enfin les arcanes du complot international qui semble se jouer ? Combien de destins fracassés pour une injection de sérum ? La fin est proche mais rien ne vous préparait à cette issue ! Et vous ? Faites-vous confiance à vos souvenirs ? 

Voici la fin de cette première saison de la série Sérum mené tambour battant. 
Dans ce billet, je vais plutôt donner mon avis général sur la saison entière. Cela m'évitera de spoilier ceux qui ne l'auraient pas encore découverte.

En débutant cette série, je ne pensais pas en devenir addict. Ce fut pourtant le cas, me réservant un épisode par mois durant 6 mois: un petit rendez-vous qui me permettait de me mettre dans l'attente comme si je regardais une série télé.

Bon, soyons honnête, ce n'est pas de la grande littérature, mais ce n'est pas prévu pour être cela. Voilà simplement un divertissement bien mené du début à la fin. Les auteurs réussissent à maintenir le suspense, à doser les rebondissements et à maintenir le cap. Je leur tire mon chapeau.
Les personnages sont bien dessinés, même s'ils sont nombreux, mais bizarrement, on ne s'y perd jamais. Ce que j'apprécie grandement, c'est que les auteurs ont réfléchi en amont pour tenir leur histoire dans la durée, avant de se lancer dans le bain de l'écriture: ce qui est une bonne chose: on évite ainsi les invraisemblances. L'histoire est complexe, comme je les aime et comme l'a souvent dit la couverture, il y a un esprit hitchkochien , rythmé comme une série moderne. Les scènes s'enchainent à une vitesse folle grâce à de courts chapitres et les dialogues fusent.

Au final, une série à l'intrigue complexe, qui nous assurent de beaux rebondissements, qui se lisent à vitesse grand V. Un très bon divertissement qui se termine sur un cliffhanger très intriguant qui nous donne envie de lire la suite. Mais patience, celle ci devrait arriver dans quelques mois (en novembre 2013, ce me semble). Une série à recommander à tous les amateurs de séries télés (même ceux qui ne sont pas fans de la lecture), de suspense et de complots gouvernementaux.
Pour ma part, j'ai hâte de savoir ce qui va arriver à Lola, Arthur, Adam et tous les autres.

Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza: Sérum (Saison 1, Episode 6); J'ai lu; 216 pages; 2012


mercredi 19 juin 2013

La Discothèque du 20e siècle #2

Un petit bon en avant et nous voilà au début des années 40 avec un succès de la Môme:

Edith Piaf: L'accordéoniste (1940)



Edith Piaf enregistre L'accordéoniste en 1940; bientôt comme le raconte Marc Robine, grand historien de la chanson, elle participe sans le savoir (dans un premier temps) à la Résistance: en tournée dans les camps de prisonniers, sa secrétaire, Andrée Bigard lui suggère de se faire photographier avec les prisonniers des Stalags où elle se produit, prétendument pour conserver un souvenir de ceux dont elle se sentait en quelque sorte la marraine. De retour en France, ces photos étaient utilisées pour la confection de faux papiers que l'on dissimulait dans les caisses des instruments de musique lors de la tournée suivante.
Lorsqu'elle sera mise au courant de la filière mise en place à son insu, Edith ira beaucoup plus loin, faisant passer parfois certains évadés pour ses propres musiciens. (Source: Fasicule "La Discothèque du 20e siècle:1940/49" Polygram Direct)

Bonne écoute!

Angélique Tome 1 (2e partie: La Fiancée vendue)

4e de couverture: 1654. Angélique de Sancé, dix-sept ans, a quitté les siens. Un carrosse l'emmène vers Toulouse où le comte Joffrey de Peyrac prendra livraison de sa fiancée. De son futur époux, la jeune fille ne connaît que la réputation : sulfureuse et effrayante. À Toulouse, malgré la richesse et la beauté des lieux, le coeur d'Angélique s'emplit de désespoir : comment vivre avec ce mari qui l'effraie ? Le caractère original, le goût de Joffrey pour les sciences et les arts suffiront-ils à la séduire ? À la veille du mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne, Angélique découvre un Midi où l'odeur des bûchers cathares plane encore au-dessus des cours d'amour et des fêtes que donne en son palais le comte de Peyrac...

Attention: risque de Spoilers sur les tomes précédents. 

A la fin du Premier volume, Angélique était mariée au comte de Peyrac, un homme étrange, boiteux. Elle va le rencontrer à Toulouse où elle va vivre sa vie d'épouse et de femme.

Dans ce 2e volume, le lecteur fait la connaissance de Joffrey de Peyrac. Le volume lui erst entièrement consacré et on va en savoir plus sur lui, son côté savant, aimant les arts et les sciences, parlant philosophie et alchimie avec d'autres savants qui viennent de loin, ou avec l’archevêque de Toulouse.
En fait, le lecteur se retrouve comme Angélique et va progressivement aimer ce comte aux mille facettes.

J'ai trouvé ce 2e volume moins entrainant que le 1er. L'action est pratiquement absente et le lieu est fermé puisqu'on ne bouge pas de Toulouse et des demeures de Joffrey de Peyrac. Il y a de longues discussions philosophes très intéressantes mais qui m'ont un peu perdues. Bien évidemment, j'ai retrouvé certaines scènes du film comme le duel entre Joffrey et le neveu de l'archevêque ou celle de la démonstration de la transformation du plomb en or. Mais comme vous pouvez le voir, ce 2e volume n'est qu'une infime partie du film.

La fin relance un peu les choses avec le futur mariage du Roi, et la découverte qu'Angélique fait en se souvenant d'un détail qui concerne  l'affaire des Poisons au Domaine des Du Plessis.

Au final, un 2e volume plus calme et où l'action est quasi absente, qui nous présente Joffrey de Peyrac. J'ai été un peu moins emballé par cette suite mais c'est un peu normal, je ne suis qu'au milieu du Premier tome. Tout ne peux pas être dévoilé d'un coup. La fin relance l'intrigue et nous promet une suite captivante.
Pour éviter la lassitude qui commence à me gagner, je vais faire une toute petite pause dans ce premier tome en intercalant un autre livre.
A très bientôt donc avec le 3e volume du Tome 1 des aventures d'Angélique.

A Suivre...

Anne Golon: Angélique Tome 1 (La Fiancée vendue); Archipoche; 333 pages, 2009



 

dimanche 16 juin 2013

Falling

Le slow qui tue de la semaine vous emmène à Twin Peaks:

Julee Cruise: Falling


Avant que certains me disent que je suis dans l'erreur en ayant choisi la chanson phare de "Twin Peaks" pour cette saison spécial cinéma, je voulais vous rappeler que David lynch, frustré après la fin prématurée de la série après la saison 2, décida de faire un film en "conclusion": un prequel de la série qui raconte les derniers jours de Laura Palmer avant son meurtre.

Bonne écoute!







vendredi 14 juin 2013

Angélique Tome1 (1ere partie:Marquise des Anges)

4e de couverture: 1646 : Le château menace ruine. Angélique et ses neuf frères et soeurs vivent au milieu des poules et de la paille. Souvent nu-pieds, elle court bois et marais du Poitou et reçoit l'enseignement de Mélusine, la sorcière-guérisseuse.
C'est la Fronde. Guerres, massacres, exactions de la soldatesque, cortège sans fin des miséreux, tout tournoie autour du trône menacé de l'enfant Louis XIV sous la seule garde de sa mère régente Anne d'Autriche et de son Premier ministre, le cardinal Mazarin.
Lors d'une visite chez son oncle et voisin, le marquis de Plessis Bellières, Angélique découvre un projet d'assassinat du roi auquel sont mêlés Fouquet et le prince de Condé. À sa sortie du couvent de Poitiers, son père lui apprend qu'elle est promise au richissime comte de Toulouse, Joffrey de Peyrac, qu'on dit boiteux et balafré... 


Attention, ne lisez pas cette 4e de couverture qui dévoile toute l'intrigue de ce tome. Bon, je sais que l'histoire est hyper connu mais tout de même). 

Ma première rencontre avec Angélique remonte à 20 ans: j'avais alors 10 ans et je découvrais un personnage magnifique, une histoire d'amour, romantique à souhait, des intrigues de cour, des aventures. J'ai ainsi passé un été fabuleux en regardant à la télévision avec mes parents, les 5 films de la saga "Angélique".

J'ai été tellement fasciné par ce personnage que j'ai même acheté, l'année suivante, le premier tome de ses aventures: "Angélique, marquise des anges". J'avais 11 ans. (L'âge est important pour la suite de l'anecdote) Tout heureux, je suis revenu chez mes parents avec mon exemplaire sous le bras et tout fier, je l'ai montré à mes parents. Quelle erreur! Ces derniers m'ont alors dit que ce roman n'était pas pour mon âge et que je devais aller l'échanger contre un autre, dans la librairie où je l'avais acheté.
La mort dans l'âme, je suis reparti pour la librairie où j'ai expliqué le léger problème et j'ai échangé "Angélique" pour "Sans Famille" d'Hector Malot (qui fut un très beau souvenir de lecture).

Tout ça pour dire que j'ai été très heureux quand j'appris la réédition de la saga "Angélique" (et cette fois ci, j'ai l'âge pour me plonger dedans) en 2009. Je me suis précipité sur l'édition poche et je viens de finir la première partie du 1er tome (car oui, il faut savoir que dans la nouvelle éditions, les 4 premiers tomes ("Marquise des Anges"; "La Fiancée vendue"; "Fêtes royales" et "Le supplicié de Notre Dame") correspondent au Tome 1 de l'ancienne édition. (777 pages pour la première édition; 1560 pages pour la nouvelle!). 

Ce premier volume de la saga "Angélique" est focalisé sur l'enfance d'Angélique à Monteloup, entre Fronde, superstitions, jeux d'enfant, sorcières... jusqu'à ces 17 ans. Pour tout vous dire, le Comte de Peyrac (ce cher Joffrey) est juste évoqué dans le dernier chapitre. D'ailleurs, ce dernier chapitre correspond au début du film "Marquise des Anges". Ce premier volume est donc inédit pour moi.

J'ai pris un énorme plaisir a découvrir l'enfance de cette héroïne qui m'a fait rêver quand j'étais enfant. Mais surtout, j'ai découvert une plume enlevée et une intrigue historique très développée, et très éloignée des films. C'est un pur roman historique et quel roman! Anne Golon a su retranscrire la France du XVIIe siècle d'une manière magistrale: j'ai appris des choses ou je  me suis remis en mémoire les évènements de la Fronde, l'affaire des poisons...
Ce que j'ai grandement apprécié,  c'est de découvrir la région (Le Poitou) et la ville où j'habite (Poitiers) à  cette époque là. J'ai vu ces derniers d'une autre manière.
Anne Golon croque un beau portrait de fille, volontaire et libérée qui va devenir la femme forte que l'on connait. Mais aussi, sa relation avec sa famille et plus particulièrement son cousin Philippe du Plessis Bellière. J'ai également été surpris d'apprendre qu'Angélique avait autant de frères et soeurs: attention, je sais que c'est logique pour l'époque. Simplement, je ne me rappelle pas que ces nombreux frères et soeurs soient évoqués dans le film.

En tout cas, j'ai passé un très beau moment avec ce roman que je suis enfin ravi d'avoir lu.

Au final, un très beau roman historique que tous les amoureux du XVIIe siècle, de Louis XIV, devraient lire. Ne croyez pas que ces romans soient gnan-gnan ou cul-cul, vous risqueriez d'être surpris. Anne Golon fait parti des grands auteurs de romans historiques et entraine son lecteur dans des aventures formidables au temps des intrigues de cour (l'affaire des poisons est l'un des éléments passionnants de ce roman...et ce n'est pas le seul.)
Alors, méfiez vous des préjugés, oubliez un moment les films de Bernard Borderie (même s'ils me font encore rêver à chaque fois que je les vois) et plongez vous avec délice dans les aventures d'Angélique.
En tout cas, moi j'y retourne!

A suivre...

Anne Golon: Angélique, Tome 1 (Marquise des anges), Archipoche;  372 pages, 2009


mercredi 12 juin 2013

44 Scotland Street

4e de couverture: Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d'Edimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d'humour so british !

Lors d'un voyage à San Francisco, Alexander McCall Smith rencontra lors d'un diner Armistead Maupin, l'auteur des chroniques de San Francisco, publié sous forme de feuilleton dans le San Francisco Chronicles.. Ils parlèrent de ce fameux feuilleton et du fait d'avoir remis au gout du jour, le roman-feuilleton, trouvant dommage que cette coutume se soit perdu.
A son retour, Alexander McCall Smith relata cette rencontre dans l'article qu'il devait écrire sur son voyage américain.

Quelque temps plus tard, un autre journal, le Scotsman, ayant lu son article le contacta pour lui lancer le défi  d'écrire un feuilleton quotidien dans leur canard. Il se lança alors dans cette aventure périlleuse au long cours qu'est le roman feuilleton.
Cela donna "les Chroniques d'Edimbourg" dont 44 Scotland Street est le premier volume.

Je suis un grand admirateur des romans feuilleton. Je lisais souvent ceux qui étaient proposé dans le journal quotidien que mes parents achetaient (d'ailleurs cette coutume est toujours en vigeur encore aujourd'hui). C'est de cette manière, par exemple que j'ai lu "Debout les morts" de Fred Vargas (certes, c'est une grande différence de couper un roman déjà existant en épisodes et écrire ce roman feuilleton au jour le jour car comme le dit si bien Alexander McCall Smith dans sa préface, l'auteur ne peut pas revenir sur ce qu'il a écrit puisque cela a déjà été publié).

C'est avec curiosité que je me suis lancé dans ce premier volume, pensant y retrouver ce que j'avais apprécié dans les Chroniques de Maupin. Malheureusement, de ce point de vue là, je suis moins enthousiaste. Je reconnais que l'auteur a su garder une continuité dans son récit: tout se tient du début à la fin. Malheureusement, je n'ai pas été charmé par les personnages du 44 Scotland Street a deux ou trois exceptions près (le petit Bertie, Angus et Domenica): Bruce est imbu de lui même, Pat, l'"héroïne" est un peu pâlotte dans ce premier tome, Irène, la mère de Bertie est une mère envahissante qu'il faudrait faire enfermer.
Puis, j'ai trouvé que certains épisodes cassaient le rythme du feuilleton et me semblaient moins intéressant, tout cela par certaines digressions philosophiques et psychologiques.

Toutefois, j'ai trouvé cela plaisant, sans plus, et l'histoire du tableau est très intrigante. Puis, ma foi, vers la fin, je me suis pris au jeu et j'ai trouvé que certaines perspectives pour la suite allaient me donner envie d'en lire un peu plus. Des personnages que je n'appréciais pas trop au début car un peu palot ou peu intéressant commençaient à me charmer comme Pat ou Matthew, son patron. Je pense donc continuer ma découverte d'Edimbourg et des habitants du 44 Scotland Street un jour.

Au final, un roman feuilleton sympathique à suivre pour certains de ces personnages.

Alexander McCall Smith: 44 Scotland Street; (44 Scotland Street); 10/18; 414 pages, 2007




 

La Discothèque du 20e siècle #1

Pour ce premier n° de la rubrique "La Discothèque du 20e siècle", j'ai choisi un titre de 1901 ( oui, ça ne nous rajeunit pas)

Dranem: Ah! Les petits pois (1901)



Publié en 1901, le triomphe de "Ah les petits pois" (qui ne se mangent pas avec les doigts!) vaut à Armand Ménard (Ménard/Dranem: c'est logique!) d'imposer son personnage de fantaisiste, avec son fameux chapeau de marin américain couvrant une tête chauve comme un œuf. (Source: Fasicule "La Discothèque du 20e siècle" 1900/1929" Polygram Direct )

Bonne écoute!

mardi 11 juin 2013

Nouvelle Rubrique Musicale

Je parle souvent de musique à travers des rubriques comme le "Slow qui tue"; "Michel Berger, celui qui chante", "SLC".

Ce matin m'est venue l'idée d'une nouvelle rubrique musicale:

La Discothèque du 20e siècle.

En quoi consistera cette nouvelle rubrique. Tout simplement vous faire découvrir, tous les mercredis, une chanson qui a marqué le 20e siècle.


J'espère que vous apprécierez ce nouveau rendez-vous musical. Mon but est de vous faire découvrir et redécouvrir des titres que vous avez déjà entendu mais aussi des titres qui ont marqué leur époque mais qui vous sont totalement inconnus car trop anciens.

A demain pour le premier titre qui risque d'en surprendre plus d'un.



dimanche 9 juin 2013

Un homme et une femme

Le slow qui tue de la semaine fredonne des chabadas:

Nicole Croisille & Pierre Barouh: Un homme et une femme



Bonne écoute!




vendredi 7 juin 2013

Rich Boy






4e de couverture:  Robert Vishniak est l'enfant chéri d'Oxford Circle, un quartier juif ouvrier de Philadelphie. Beau garçon et intelligent, il pénètre dans le monde fermé des universités de la Nouvelle-Angleterre, où les rejetons de familles riches et influentes côtoient des élèves d'origine plus modeste comme Robert qui doivent travailler pour acheter leurs livres. Cet univers lui ouvre les portes des plus hautes sphères de la société new-yorkaise des années soixante, où tout ce que Robert a appris sur les femmes, la séduction et les peines de coeur s'avère payant.

Depuis sa sortie en 2011, ce roman me tentait énormément. J'ai profité d'une affaire promotionnelle sur le site de Gibert (qui proposait des livres à -90%) pour me le procurer a un prix microscopique (moins de 2€) il y a de cela quelques mois. .
A ce prix là, je me suis dit que si le roman ne me plaisait pas, la déception serait moins grande.
Heureusement, il n'en est rien.

Dans ce premier roman, Sharon Pomerantz nous conte le destin magnifique d'un jeune juif de la banlieue de Philadelphie, sur près de 40 ans. Elle survole ainsi l'histoire contemporaine américaine, du début des années 60 jusqu'à la fin des années 80, à travers Robert qui va tout faire pour quitter son quartier de Philadelphie et gravir les échelons de la renommée, voulant a tout prix faire parti du monde des nantis. Ainsi, la Guerre du Vietnam est évoquée, mais également le système du Tirage au sort qui laissait le hasard choisir les jeunes hommes susceptibles de partir au combat. Les années 70 et les mouvements pacifistes entre manifestations et période hippies, pour finir par les années 80 et l'arrivée du Sida (qui sera évoqué par l'intermédiaire de Mario, un collègue de Robert).

J'ai trouvé ce roman fascinant, malgré le survol de certaines années. Mais il est difficile de résumer 40 ans d'une vie en presque 500 pages. Des choix doivent être fait. Malgré son arrivisme et son envie de rayer le plancher avec ses dents longues, j'ai trouvé le personnage de Robert intéressant à suivre. J'ai compris son envie de changer de milieu social (car en fait, c'est ça le thème central du roman: la lutte des classes et comment Robert fera tout pour appartenir à un monde qui ne va l'accepter qu'à moitié). Il veut sa place au soleil et il y arrivera un temps avant de chuter.. Mais chut, ne dévoilons pas tout.

Sharon Pomerantz nous dessine un portrait de la bourgeoisie new-yorkaise pas très glorieux mais tellement réaliste, je pense. Robert va aller d'illusions en désoeuvrement et connaitra son lot de malheur (les passages sur Gwendolyn, la première véritable histoire d'amour de Robert sont les moments les plus émouvants du roman. D'ailleurs, il n'aimera plus de la même manière après la fin de cette histoire). Puis, j'ai aimé retrouver l'ambiance de ces trois villes (Philadelphie, Boston et New York), que j'ai visité, il y a quelques années. J'ai déambulé dans ces rues avec Robert et j'ai été emporté dans un tourbillon de paillettes, d'horreur et de rancœur parseùé de jolis moments d'espoir. D'ailleurs,  on garde espoir tout au long du roman.

Pour toux ceux qui aiment les grandes fresques américaines, vu à travers le destin d'un jeune américain moyen, ce roman est fait pour vous. Pour ma part, j'ai passé un très fort moment de lecture et c'est un peu triste que j'ai refermé la porte de la maison d'enfance de Robert à Philly, le laissant seul avec la suite de sa destinée.

Au final, un très beau premier roman, qui m'a emporté dans cette Amérique Sixties, Seventies et Eighties que j'aime tant. A chaque fois, je découvre toujours de nouveaux éléments (pourtant j'ai lu beaucoup de romans sur cette période) sur cette histoire américaine qui me fascine tant. Je le conseille à tous les amoureux de l'Amérique, de ces trois villes magnifiques que sont Philadelphie, Boston et New York, de ces destins fabuleusement magiques et tragiques à la fois. Plongez vous aussi dans cette fresque grandiloquente et majestueuse, qui montre l'hypocrisie des hommes, son snobisme, ses passions, ses désenchantements et ses désillusions. Encore une fois, l'ombre de Fitzgerald plane et me poursuit de livre en livre. Il serait donc temps que je réponde a son appel en lisant, un jour prochain, d'autres romans et nouvelles de ce cher Scott.

Sharon Pomerantz: Rich Boy; (Rich Boy); Flammarion; 489 pages; 2011






 3e roman lu dans le cadre du challenge New York (3e année) organisé par Emily.


jeudi 6 juin 2013

Descente en librairie #32




















Au mois de Mai ce sont pas moins de 9 livres qui ont rejoint ma PAL.
Le même nombre que celui des livres lus. Pas si mal tout compte fait.












06/05


J'ai réussi à me procurer le 5e épisode de cette série. Il est déjà sortie de ma PAL.
(Acheté sur Amazon)

 Comme le Tome 5 sortait en poche à la fin du mois de Mai, il fallait bien que ce 4e tome rejoigne ma PAL. Heureusement encore une fois, Internet m'a sauvé puisque ce tome était introuvable dans les librairies de ma petite ville. (Depuis la sortie du 5, on en retrouve quelques exemplaires neufs  dans les grandes surfaces.).
(Acheté sur Amazon)

10/05

Premier achat de la collection Vendôme de chez Milady Romance. S'il a rejoint ma PAl c'est pour la bonne raison que c'est un Tome 1 (de la série "Le Club des Ex") et que la suite de la série sera publiée dans la collection "Central Park" (puisque la collection "Vendôme n'existe plus). Comme j'aime commencer une série par le début, voilà pourquoi, j'ai acquis ce 1er tome qui m'a l'air bien sympathique.
(Acheté sur Amazon)

11/05

 Dernier tome en date de la série "Mercy Thompson" qui était introuvable en édition poche est reparue dans les librairies. Comme c'était le dernier tome qui me manquait, je n'ai pas hésité une seule seconde et suis sorti direct avec.

(Acheté chez Gibert)

17/05

 10e livre de la sélection du prix Points. Déjà lu et chroniqué.
(Reçu dans la BAL)

 11e livre de la sélection. Déjà lu et chroniqué.
(Reçu dans la BAl)

 12e et dernier livre de la sélection. déjà lu et chroniqué.

(Reçu dans la BAL)

25/05

 2e tome de la série "Le Club des Ex".
 (Acheté à la Fnac)

 2e Milady Central Park du mois qui m'a l'air bien sympathique également. réponse dans quelques mois.
(Acheté à la Fnac).

Bon, je reste dans une bonne moyenne pour ce mois de Mai. De plus, souvent mes achats sont des suites de séries que j'ai débuté (donc cela ne compte pas trop trop. On se rassure comme on peut). Puis, j'ai réussi a acheter autant de livres que j'en ai lu, donc tout va bien.

En revanche, le mois de Juiin vient tout juste de débuter et j'ai déjà fait des petites folies. Mais chut, gardons cela pour un prochain billet.

 

mercredi 5 juin 2013

L'attente de l'aube




4e de couverture: Consulter un psychanalyste a parfois des conséquences inattendues : en proie à des troubles sexuels, Lysander croise la fascinante Hettie chez son thérapeute viennois et tombe fou amoureux. Acteur aguerri, il est pourtant démuni lorsque Hettie le conduit à endosser le rôle de sa vie : agent secret. Dans l’Europe en guerre, il traque une taupe de l’armée britannique ? toute erreur de réplique serait fatale…

Dernier roman choisi pour le prix Points, cette "Attente de l'aube" nous fait plonger de plein fouet dans ce XXe siècle nouveau qui va connaitre ses premiers chambardements.
William Boyd, grand écrivain britannique dont je découvre la plume  à travers ce roman, réussit à trousser de manière spectaculaire une histoire d'espionnage rocambolesque, qui a pourtant un semblant de crédibilité.

Son héros, Lysander va se retrouver, à son corps défendant, impliqué dans les affaires politiques et militaires de son pays en guerre. De Vienne à Londres en passant par la Suisse, ce héros malgré lui va aller de surprises en découvertes improbables, tout comme le lecteur qui se demande où il a mis les pieds. C'est alors un roman sans temps mort, commencé de façon étrange (pensez donc Lysander se rend chez un psychiatre pour soigner des troubles sexuels, rencontre une femme fatale dont il va tomber amoureux et à cause d'elle, le voilà embarqué dans le contre-espionnage anglais).

Tout d'abord dérouté par l'angle de départ, j'ai été bluffé au fil des pages par l''imagination débridée et sans bornes de William Boyd. Il mène son héros et le lecteur par le bout du nez. Le lecteur, amateur d'aventures, que je suis, n'a pas pu lâcher le livre avant la fin. Petit à petit, toutes les pièces du puzzle mis à notre disposition se remettent en place et tout devient clair.

William Boyd nous parle également d'un pan de l'histoire britannique peu connu de notre côté de la Manche (au moins par moi): la 1ere Guerre Mondiale vue par le prisme d'une affaire d'espionnage aux enjeux primordiaux pour l'issue du conflit. Cela fut très intéressant.
De l'histoire, de l'aventure, de l'action, de l'amour, de la trahison, du sexe (juste ce qu'il faut): il y a tout ça dans ce roman foisonnant et somme toute sympathique, que l'auteur d'"Un anglais sous les Tropiques" nous offre.

Au final, un bon roman qui m'a fait passer des heures agréables et que je ne regrette pas d'avoir découvert. Un roman divertissant qui m'a transporté dans une aventure trépidante, qui va à cent à l'heure. Un bon moment de lecture.

William Boyd: L'attente de l'aube; (Waiting for Sunrise); Points; 441 pages; 2012





dimanche 2 juin 2013

The Summer Knows

Le slow qui tue de la semaine se souvient d'un été 42

Jessye Norman: The Summer knows


Bonne écoute!

 
 


samedi 1 juin 2013

Mes lectures du mois de Mai 2013

















Un bon mois de Mai avec pas moins de 8 livres lus -plus un manuscrit dont je ne parlerai pas)




 Un 4e volet captivant qu'on ne peux pas lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire.









 un roman, émouvant, drôle et attachant sur une famille pas comme les autres

 un 2e tome aussi sympathique à lire que le 1er tome, qui m'a même beaucoup plu


 un premier roman magnifique qui transporte le lecteur dans ce New York des années 30 (j'aurai voulu dire de la Belle Epoque mais celle ci n'existait déjà plus) que Fitzgerald n'aurait pas renié.

un petit roman sur la vie, les petits bonheurs et les moments de malheur que j'ai beaucoup apprécié.

François Vallejo dresse trois beaux portraits de femmes, d'une écriture rapide, fine et fluide dans la France d'après guerre jusqu'aux années 80.

 un bon roman qui m'a fait passer des heures agréables et que je ne regrette pas d'avoir découvert.


Une sére toujours aussi addictive. Un 5e épisode qui se focalise sur d'autres personnages comme le frère de Lola permet à la série d'être toujours aussi captivant. J'ai hâte d'être dans quelques semaines pour connaitre le final de la saison 1.

Conclusion:

9 livres lus pour un total de 3382 pages.

Comme les mois précédents (sauf pour le mois d'avril) j'ai réussi à rester dans une moyenne de 3000 pages lues. Je suis satisfait de mon rythme de lecture. Espérons que cela dure dans les prochains mois.

Au mois prochain pour le bilan du mois de juin.