dimanche 31 mars 2013

Challenge: La Littérature fait son cinéma (2e année): Plus que quelques jours avant fermeture






Un petit billet pour vous rappeler qu'il ne vous reste plus que 6 jours avant la fin du challenge.

Petit rappel: Le challenge prend fin le 5 avril 2013

S'il vous reste des liens de billet à me communiquer, donner les mois en commentaires sous ce billet.

Merci!

Descente en librairie #30

Au mois de mars, ma moyenne d'achat a explosée puisque 18 livres ont rejoint ma PAL mais celà s'explique par un évènement qui eu lieu dans ma ville.

16/03

 Un "petit" Oates pour débuter ce mois de mars. Alors, je sais que c'est le tome 3 de sa trilogie gothique et que je n'ai pas les premiers dans ma PAL mais bon, vu le nombre de romans de Oates dans ma PAL je sais que je ne le lirai pas tout de suite. J'ai donc le temps de trouver les deux autres tomes.

(Acheté d'occasion à Gibert. Voilà ce qui explique qu'il ait fini dans ma PAL)






22/03

Voilà l'évènement dont je parlais plus haut et qui a fait exploser ma PAL et mes achats ce moi ci. Emmaüs faisait sa braderie du printemps le week-end dernier. J'en ai donc profiter pour trouver des romans parfois plus édité à tout petits petits prix.
Pour vous dire, les douze romans que j'ai ramené ce jour là de la braderie, ne m'ont coûté que 12 euros.


J'avais acheté en poche les 4 premiers volumes de la nouvelle version d'Angélique aux Editions poches de l'Archipel (et qui correspond au Tome1 original) car j'avais envie de la découvrir. Sauf qu'un différend entre Anne Golon et les éditions de l'Archipel ont interrompu la parution de la suite.
J'ai alors décidé de trouver la suite de la saga dans les premières éditions. Voilà pourquoi j'ai fouiné à la braderie Emmaüs et j'ai eu la chance de trouver le Vol1 du Tome 2.
En revanche, il n'avait pas le Vol2. Damned!


 
les 2 volumes du 3e tome de la saga ont également rejoint ma PAl. 

J'ai également réussi à trouver les 2 volumes du Tome4. Je vais pouvoir commencer à lire "Angélique". Youpi!

Un roman qui faisait parti de ma LAL depuis longtemps et que j'ai réussi à dénicher à la Braderie. J'ai hâte de le découvrir surtout depuis que j'ai lu "A la lueur d'une étoile distante" du même auteur. 

Un petit Sand rejoint encore ma PAL. A chaque fois que je réussi a dénicher un roman de George Sand, j'ai une petite pensée pour ma chère George. C'est grâce à elle si j'ai eu envie de redécouvrir cette grande auteur. 

 Un roman qui m'interpelle depuis longtemps et que j'avais envie de lire. J'ai donc profité de l'occasion de le trouver à la Braderie pour le mettre dans ma besace. 

Une grande auteur américaine que je suis curieux de découvrir. J'avais déjà un roman d'elle dans ma PAL. Celui ci le rejoint ce mois ci. De plus la couverture est très jolie. 

Un roman qui se passe pendant la 2nde guerre mais qui nous parle de la résistance allemande. Comme j'aime toujours autant lire des romans sur cette période de l'histoire, je l'ai ramené chez moi. 


Une série policière qui se passe dans le Paris fin XIXe siècle, écrite par deux soeurs. Comme j'ai réussi a trouver le 1er tome de la série à la Braderie, je me suis dit: "pourquoi ne pas tenter?"

Ayant découvert la vie du couple Fitzgerald dans un roman de Gilles Leroy et une petite biographie de Pietro Citati. Puis ayant lu la plume de Scott Fitzgerald, j'ai été ravi de découvrir ce roman de Zelda. Je vais ainsi avoir la vision et lire la plume de  Zelda Fitzgerald et ainsi continuer la découverte de ce couple fascinant. 

23/03

 Comme tous les mois, les petits "Central Park" de chez Milady rejoignent leurs petits amis. Le Premier tome de la série m'avait laissé un goût mitigé. On verra dans quelques mois si la suite aura su me conquérir. 
(Acheté à la Fnac après quelques petites recherches...comme d'habitude!)

2e Milady "Central park" du mois. Je remarque toutefois que Milady fait souvent dans les mariages dans cette collection. En même temps celà va être bientôt la saison. Donc, pourquoi pas. 
(Acheté à la Fnac et trouvé tout de suite en plus. Un miracle!)

24/03

 
Retour à la  Braderie Emmaüs, deux jours après mon passage. Les tables étaient moins rempli (vous pensez en deux jours beaucoup de livres étaient parti. C'est d'ailleurs fou le nombre de gens au rayon livres de cette braderie. Presque autant qu'en bas aux rayons vêtements et vaisselle. Qui a dit que les gens ne lisaient plus?)
Si j'y suis retourné, c'est grâce à un ami qui m'a demandé de l'accompagner. 
Je suis alors tombé sur ce roman que ma mère a lu il y a des années. Une saga québecoise écrite par l'auteur d'"Emilie" (dont le feuilleton "Emilie, la passion d'une vie" avait bercé mon adolescence le mardi soir sur France3) . Elle l'avait emprunté à la Bibliothèque. Je n'avais donc pas eu le temps de le lire. 
C'est étrange, car lors de mon premier passage à la Braderie, le vendredi, j'étais tombé par hasard sur le Tome 2 de cette saga, que je n'avais pas acheté puisque je n'arrivais pas à trouver le Tome1. Et voilà que 2 jours après, les livres étant plus visibles, car moins nombreux, je tombe sur le premier tome. 
J'ai alors fureté pour retrouver le tome2 que j'avais vu le vendredi, en espérant qu'il ne soit pas déjà vendu. 

Ce 2e tome, le voici. J'ai réussi à mettre la main dessus cinq minutes après avoir trouvé le 1er. Bon, je les ai trouvé dans deux éditions différentes (le premier tome chez Albin Michel et le 2e dans l'édition France Loisirs). Et alors? Le principal c'est que cette saga québecoise soit chez moi. Je vais pouvoir découvrir l'histoire de ces enfants polonais qui, fuyant la guerre et le nazisme débarquent au Canada, leur nouvelle terre promise. 

(Acheté à la Braderie Emmaüs: 2.50€ les deux tomes. J'aurai été fou de les laisser vous ne pensez pas?)

26/03

 Ce 2e volume du tome 2 de la saga "Angélique" manquait à ma collection. J'ai alors fureté sur internet et l'ai trouvé à tout petit prix. J'ai ainsi sauté sur l'occasion pour me le procurer. Je vais ainsi pouvoir commencer la saga. 

(Acheté d'occasion sur le site Amazon)

Dans mon  billet "Descente en Librairie" du mois de Février, j'avais dit que ma PAL ne prendrait pas beaucoup de kilos, vu que je n'allais pas au Salon du livre. Sauf que j'avais oublié qu'Emmaüs faisait sa braderie au mois de Mars. 
Mais bon, c'est exceptionnel: la braderie d'Emmaüs n'est que deux fois dans l'année; de plus, c'est le moyen d'aider Emmaüs en faisant des belles affaires à petits prix. 
Ensuite, ma PAL n'a pas franchi la barre des 700 (elle a failli à 4 près mais n'y est pas arrivé). 

Le mois prochain, les achats devraient être moindre. Je devrais normalement retrouver le nombre des premiers mois de cette année 2013, voir peut être moins.
On verra bien le résultat , à la fin du mois d'Avril.









Summertime

Le slow qui tue de la semaine s'offre un monument de la musique:

Nina Simone: Summertime


Bonne écoute!






samedi 30 mars 2013

Baiser sucré (Cupcake Club Tome 1)

4e de couverture:
Le chemin qui mène au coeur d’un homme passe par les cupcakes.
Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, s’est réfugiée sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pensait laisser derrière elle son passé new-yorkais. Pourtant,
son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans prévenir, avec le projet de filmer une émission culinaire dans sa petite boutique de cupcakes.
Avec son regard de braise, il a le don de la faire rougir – ou bouillir de colère –, et les amis de la jeune femme se demandent s’il n’y a pas plus entre eux que l’amour d’un bon glaçage au chocolat…
 
Depuis quelques années, la cuisine est à la mode, à la télé, mais également dans les librairies. 
Ce premier tome de la série "Cupcake Club" en a attiré plus d'une avec sa couverture appétissante. Mais est ce que le contenu allait être aussi appétissant? 

Pour ma part, j'ai trouvé ce premier tome sympathique mais pas transcendant. Cela se laisse lire facilement mais je n'ai pas été emporté sur la petite île de Sugarberry (comme j’avais pu l'être dans la petite station balnéaire de Lucky Harbor). Les personnages sont un peu saoulant quelquefois que ce soit Leilani ou Baxter. Ce futur couple ne m'a pas charmé. Je les ai trouvé énervant par moments avec leur atermoiements. Leur jeu du chat et de la souris devient ridicule et sans intérêt puisqu'on sait comment cela va se terminer (on est dans une romance). 
En fait, l'intérêt du livre est à chercher vers les autres habitants de l'île comme Alva, l'octogénaire qui squatte régulièrement la patisserie de Leilani, ou bien Dee (ou Dree, je ne sais plus s'il y a un "r" dans son nom), la jeune employée de Leilani qui m'a conquis avec son look atypique. 

L'autre petit défaut de ce premier tome, c'est qu'il est bavard (!!!). Voilà pourquoi c'est également énervant: ils parlent, ils parlent ils parlent et ça n'agit pas beaucoup. J'aurai préféré voir des situations cocasses plutôt que d'avoir un flot de paroles continu. 
Mais bon, mis à part ces petits désagréments, j'ai passé un bon moment à lire ce roman, qui se lit tout seul et rapidement, et qui nous montre la création de ce futur Cupcake Club.

Je lirai le 2e tome (puisqu'il se trouve dans ma PAL) avec intérêt pour voir si ce sont les deux amoureux qui ne me plaisaient pas où si c'est l'île toute entière. J'irai donc refaire un tour à Sugarberry en éspérant que le voyage soient moins fatigant que le premier au niveau parlotte. (Riley Brown qui sera l'héroïne de ce 2e tome a été introduit dans l'épilogue de celui ci. Je suis curieux de faire sa connaissance). 

Donna Kauffman: Baiser sucré (Cupcake Club Tome 1) (Sugar Rush), Milady Romance, Collection "Central Park", 411 pages, 2012


vendredi 29 mars 2013

Les petits meurtres d'Agatha Christie 2.0.



Synopsis (Jeux de glaces): Le Docteur Bousquet dirige un centre de réinsertion pour délinquants. La présence dans sa maison de voyous et de malades mentaux inquiète sa famille. Lorsque deux meurtres sont commis, le commissaire Laurence enquête, essayant sans succès d’écarter de son chemin la trop curieuse journaliste, Alice Avril. En y regardant de plus près, cette famille ne semble pas vraiment unie par des liens d’amour. Peut-être que finalement les patients du Docteur Bousquet sont plus inoffensifs qu’il n’y paraît ? 

Admirateur d'Agatha Christie depuis mon adolescence, fan de la première heure du duo Larosière/Lampion dans l'adaptation française des romans de la Reine du crime, j'ai été désappointé en apprenant le départ du duo Dulery/Colluci. Puis une petite lueur d'espoir est apparu en apprenant que la production et France2 avait décidé de continuer la série sans eux. Sauf que j'avais un peu peur du devenir de la série mais surtout j'étais curieux de savoir comment les scénaristes allaient se dépatouiller de cette situation.

Au fil du temps, d'autres infos sont arrivés: le duo serait mixte cette fois ci avec Samuel Labarthe (grand comédien entré comme Pensionnaire à l'Académie française et qu'on a pu voir au cinéma dans "La Bûche" ou a la télé dans la saga estivale, "Le Grand Bâtre"), et Blandine Bellavoir (une rousse mutine et drôle aperçu dans "Plus Belle La vie" et "Maison Close").
Je me suis dit, un duo mixte pourquoi pas. Cependant j'étais toujours curieux de savoir comment ils allaient faire pour les introduire dans l'époque de la série.
Réponse: tout simplement en changeant d'époque! Fini les années 40, nous voilà dans la décennie suivante, les années 50 (qui sied toujours a l'esprit des romans de Dame Agatha). Autre nouveauté, le duo ne serait pas un duo de flic maître et élève comme la première équipe mais un commissaire et une journaliste: et là, je dis Bravo!. Quelle belle idée. Nous voilà donc avec un duo et une dynamique différente.



Ce Vendredi donc, j'étais impatient devant mon écran pour voir ce nouvel épisode des "petits meurtres d'Agatha"...et la magie à opéré tout de suite! J'ai tout simplement adoré ce nouveau duo: le flegme anglais et parfois austère, quoique pince sans rire par moments du Commissaire Lawrence colle parfaitement aux Fifties (Samuel Labarthe est parfait dans ce rôle)...mais c'est surtout Blandine Bellavoir qui m'a conquis: Alice Avril est le personnage que je préfère. Elle est très jolie et pleine d'humour (c'est elle qui m'a fait avoir les plus beaux fous rires de la soirée), elle ne se laisse pas marcher sur les pieds: elle est clairement l'archétype de la femme moderne. Pourtant, elle va encore se faire avoir par les hommes mais j'espère que cela ne durera pas. Il ne faut pas oublier le 3e personnage (car oui le duo est un trio déguisé): Marlène (interprétée par Elodie Frenck), la secrétaire du nouveau commissaire.




Pour en revenir à l'épisode même, "Jeux de glaces", je l'ai trouvé captivant. L'intrigue est bien menée de bout en bout. Surtout la scénariste Sylvie Simon a encore une fois gardé l'esprit des romans d'Agatha en permettant au téléspectateur de mener l'enquête. J'ai ainsi pu jouer les détectives et j'ai réussi à trouver l'assassin de Pierre Montauban au moment de la reconstitution avec le commissaire dans le salon.
Malheureusement, cette fois ci, je ne pourrais pas faire de comparaison avec le roman (lu il y a de cela cinq ou six ans) car je n'en ai aucun souvenir. Désolé. Mais encore une fois, la réalisation soignée, les acteurs formidables et un scénario implacable étaient au rendez-vous.


Au final, mon appréhension s'est envolée dès les premières minutes de l'épisode: je suis toujours aussi charmé par la série (voir peut être même plus grâce au magnifique jeu des deux acteurs principaux: mention spéciale à Blandine Bellavoir qui campe une Alice Avril formidable). 
J'espère que vous étiez nombreux devant votre poste à faire leur connaissance: il faut que cette série admirable continue le plus longtemps possible.
Continuer la série était un pari risqué. Le risque a payé car le pari est gagné haut la main.

Vivement vendredi prochain pour le 2e épisode de cette version 2.0. des "Petits Meurtres d'Agatha Christie" tiré du roman "Meurtre au Champagne".



initié par George

jeudi 28 mars 2013

Musical #14: Pin up Girl



Année: 1944
Réalisation: H.B. Humberstone
Music: James V. Monaco
Chorégraphie: Hermès Pan

Casting: Betty Grable (Lorry Jones); John Harvey (Tommy Dooley); Martha Raye (Molly McKay); Joe E. Brown (Eddie Hall); Eugene Palette (Barney Briggs); Dorothea Kent (Kay); Dave Willock (Dud Miller); Charlie Spivak (dans son propre rôle)...

Synopsis: Lorry travaille dans l'armée où elle fait chavirer les coeurs de nombreux soldats. Tombée sous le charme d'un jeune officier héros de guerre, elle fait tout pour le suivre jusqu'à se faire passer pour une star du music-hall. (Source Allociné)

Au départ, Pin up Gril devait être une comédie romantique avec Linda Darnell et Don Ameche. Mais le succès phénoménal de Betty Grable incite LeBaron à changer son fusil d'épaule et à faire de cette comédie romantique, une comédie musicale en mettant en valeur le sex appeal de l'actrice.
Car oui, il ne faut pas s'y tromper: le titre du film est en référence à une certaine photo de l'actrice: cette photo ou Betty Grable pose en maillot de bain, un sourire mutin aux lèvres, envoyée à des milliers de G.I.'s se battant sur le front et qui épinglent sur leur murs la photo de celle qu'on surnommera "The Pin Up Girl".

Le Baron va alors prendre ce titre là pour sa comédie musicale et utilisera même ce fameux cliché dans le film. Ce qui s'avèrera bien pratique puisque l'actrice est enceinte au moment du tournage (elle accouchera deux mois après la fin du tournage). Utiliser le cliché permettra de ne pas trop déshabiller l'actrice sur le plateau.
Son état n'empêchera pas Betty Grable d'effectuer plusieurs danses, en particulier lors de la chanson "Once Too Often", ou elle exécute un remarquable pas de deux avec le "mauvais garçon" Hermès Pan, chorégraphe du film (collaborateur  attitré de Fred Astaire) qui avait déjà dansé avec Betty Grable dans "Soirs de Miami" (1941).

Il faut toutefois avouer que ce petit film ne brille pas par un scénario complexe: celui ci tient sur un timbre poste tellement l'histoire est reléguée au second plan. Ce film est avant tout là pour nous proposer des numéros fabuleux et grandioses qui nous en donne plein la vue. Un numéro de patins à roulettes par la troupe The Skating Vanities qui donne vraiment l'impression de voir une belle chorégraphie de patinage artisitque, les numéros de claquettes des frères Condos (impressionnant, j'ai eu l'impression de ne plus voir leurs pieds tellement ceux ci claquent à une vitesse folle) et le numéro final avec un groupe de femmes militaires appartenant au Women's Army Corps est bluffant, même si je l'ai trouvé déstabilisant.

Malgré son scénario basique, j'ai trouvé ces petits quiproquos entre le couple Lorry/Tommy très plaisant. La jeune secrétaire qui se fait passer pour une star du Musical devant le jeune officier n'est pas une idée neuve mais elle m'a bien fait rire. Surtout que la jeune secrétaire, de passage à New York séduit ce jeune officier en se prétendant star, pensant ne pas le revoir va se retrouver nez à nez avec lui à L'USO où elle travaille comme secrétaire. Pour qu'il ne la reconnaisse pas, elle s'affuble de lunettes (la fameuse technique de Clark Kent qui une fois encore va faire des merveilles!) et fait semblant d'avoir un strabisme sévère quand Tommy aura des soupçons sur l'identité de cette jeune secrétaire qui lui rappelle la femme qu'il aime.

Au final, j'ai passé un agréable moment devant ce petit film sans prétention qui vaut surtout pour ses numéros impressionnants, le charme de Betty Grable mais également celui de John Harvey alias Tommy. J'ai passé un tel bon moment que j'ai été déstabilisé en voyant le mot "The End" apparaitre. J'en voulais encore un peu.
"Pin Up Girl" démontre encore une fois que Guerre et Musique ne sont pas incompatible. C'est aussi cela la magie d'Hollywood.

Musics Cultes du film


Don't carry tales Out Of School


Once too Often



"The Merry Widow" & "Cadence"

 
 

mercredi 27 mars 2013

Sérum (Saison 1, Episode 3)

4e de couverture:
1773 : MESMER INVENTE L’HYPNOSE
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM
 
Malgré l'aide précieuse du docteur Draken,qui a décodé une partie des visions d'Emily, le détective Lola Gallagher n'a pas réussi à empêcher l'enlèvement du couple Singer.
Qui est caché derrière ce kidnapping?
Depuis quelques jours Draken est introuvable.
Pourquoi cette soudaine disparition?
Qu'est-il arrivé à Emily?
 
ATTENTION SPOILERS SUR LES EPISODES PRECEDENTS

Si vous ne voulez rien savoir sur ce 3e épisode, passez votre chemin!  
 
3e rendez-vous avec la série "Sérum.
 
J'en suis déjà à la moitié de la saison 1 et cela me plait de plus en plus. C'est toujours aussi addictif et les pages se tournent à une vitesse folle (en même temps, il y a à peine 200 pages dans ce 3e volet). 
L'intrigue s'étoffe d'épisode en épisode: dans celui ci, il prend une ampleur grandissante avec l'arrivée du FBI dans l'enquête de Lola. Cette dernière justement est toujours dans la course même si elle est en retrait, d'autres personnages prenant les devants comme un certain agent Loomis qui fait son entrée dans ce 3e épisode. 

Le docteur Draken, comme je le soupçonnais n'est pas très clair et j'ai l'impression qu'il est impliqué dans l'affaire jusqu'au cou. 
Comme je le disais un peu plus haut, de nouveaux personnages font leur apparition tandis que d'autres quittent la scène. Certains ont une place un peu plus importante comme Phillip Detroit, le collègue et amant occasionnel de Lola. 

Un des évènements finaux de ce 3e épisode m'a un peu agacé car il ressemble étrangement au twist final du 2nd épisode...mais bon, c'est un petit détail qui j'espère ne se reproduira pas trop souvent car il risque de me lasser. 

Au final, un 3e épisode qui prend une ampleur bienvenue en embarquant le FBI dans son sillage. On perçoit une affaire de grande envergure et une Lola toujours aussi tête brulée. 
Encore une fois, en arrivant à la dernière page, je n'ai eu qu'une envie: lire la suite!

Rendez-vous le mois prochain pour le 4e épisode!

A suivre...


Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza: Sérum (Saison 1, Episode 3), J'ai lu, 185 pages, 2012





mardi 26 mars 2013

Les mille automnes de Jacob de Zoet

4e de couverture:
Dejima, comptoir de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, ou la promesse d’une fortune facile. Jeune clerc, Jacob de Zoet débarque sur l’île en 1799, bercé par l’espoir d’un mariage à son retour. Là, il est comme envoûté par Mlle Aibagawa, douce sage-femme au visage étrangement brûlé. Or la demoiselle est enlevée sous ses yeux par le diabolique Enomoto et conduite sur le mont Shiranui… 

Hasard ou coïncidence (un petit clin d'oeil à Claude Lelouch, en passant): j'ai entendu parler de David Mitchell par l'intermédiaire de la bande annonce du dernier film des "frères" Wachowski (les réals de la trilogie "Matrix"): "Cloud Atlas". (qui en français donne "Cartographie des nuages"). 
En voyant cette bande annonce magnifique mais à l'intrigue complexe, j'ai été intrigué. J'ai alors appris que "Cloud Atlas" était tiré d'un roman de David Mitchell.
Puis, voilà que David Mitchell croise ma route par l'intermédiaire du Prix du Meilleur Roman Points avec un autre de ses romans au titre tout aussi poétique que le précédent: "Les mille automnes de Jacob de Zoet". 
Impatient de le découvrir mais un peu peur aussi de m'y perdre,(surtout au vu d'un certain commentaire sur un site marchand qui comparait l'écriture de David Mitchell à Thomas Pychon, un auteur que je n'apprécie pas du tout et qui m'est tombé des mains, il y a quelques années), j'ai tout de même sauté le pas.

C'est ainsi que je suis parti pour un pays et une histoire fascinante. Ce roman est multiple:
Composée de 3 parties distinctes, David Mitchell m'a pris par la main et m'a emmené, tout comme son personnage Jacob de Zoet, pour un voyage et un pays fascinant. 
Une première partie qui m'a fait penser au roman Historique avec la découverte d'une culture, d'un pays (le japon), d'une époque charnière (fin XVIII, début XIXe siècle) et la rencontre de personnages multiples, intrigants et passionnants (Vorstenbloch, Marinus, Ogawa, Orito Aibagawa), un japon du XVIIIe qui se dévoile au lecteur par la plume clinique, synthétisée de David Mitchell qui se transforme ici en historien (mais qui n'en oublie pas pour autant son histoire) en plantant le décor et les situations. J'ai lu cette partie là lentement en essayant de ne pas me sentir trop perdu. 

Puis vient la deuxième partie: l'auteur passe du roman Historique à un roman Onirique. L'histoire se focalise sur Orito Aibagawa, la sage femme, et j'ai cru me retrouver dans le roman d'un auteur asiatique: la plume de David Mitchell se fait plus sensible, poétique et c'est à partir de ce moment là que je me suis laissé bercé par cette musique des mots qui venaient chuchoter à mon oreille. Pourtant, j'ai toujours eu un peu de mal avec la littérature asiatique qui ne me charme pas plus que cela, mais ici, cela est passé: peut être parce que l'auteur est anglais et pas japonais. 
En tournant la dernière page de cette seconde partie, je ne savais pas à quoi m'attendre: l'auteur avait su me conquérir avec une écriture sensible et une intrigue onirique charmante et cruelle à la fois. Est ce que la magie allait retomber? 

En commençant la 3e partie, de nouveaux personnages font leur apparition (comme s'il n'y en avait pas déjà assez depuis le début) et le roman se transforme en un formidable roman d'Aventures: on retrouve Jacob, Marinus, Van Cleef et les autres personnages néerlandais du début du roman. 
Le roman retrouve un ryhtme beaucoup plus rapide, qui va à cent à l'heure et qui nous fait vivre de grandes batailles: David Mitchell s'est transformé en un Patrick O'Brien, un C.S. Forester (avec son héros Capitaine Hornblower) ou un Alexander Kent. Je me suis surpris à tourner les pages avec envie: j'ai été emballé, vivant au côté de Jacob et les autres, comme si je participais moi même à la bataille. 

Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ce foisonnant roman à une vitesse grand V. David Mitchell a su me happer et me garder auprès de lui. Son écriture multiple faisant passer son roman d'un genre à un autre, est d'une beauté sans pareil, et nous emmène dans ce pays des mille automnes qui fascine les occidentaux que nous sommes. Le japon s'ouvre à nous et nous conte ses histoires et légendes. Ce roman a su trouver sa place dans la collection "Grands Romans" des éditions Points: un grand roman sensible, poétique, aventureux et historique qui nous emporte loin pour nous faire rêver et voyager. 
Après avoir lu "Les mille automnes de Jacob de Zoet", je suis prêt à découvrir la "Cartographie des nuages" . J'espère que ce voyage sera aussi beau.

David Mitchell: Les mille automnes de Jacob de Zoet (The Thousand Autumns of Jacob de Zoet), Points, 740 pages, 2012














dimanche 24 mars 2013

Streets of philadelphia

Le slow qui tue de la semaine se promène dans les rues de Philadelphie en compagnie du Boss:

Bruce Springsteen: Street of Philadelphia


Bonne écoute!



vendredi 22 mars 2013

les audiences de Sir John

4e de couverture: Londres, 1768. Le jeune Jeremy Proctor, orphelin de treize ans, débarque à la capitale. Il est aussitôt victime de malfrats qui le traînent devant le tribunal de Bow Street. C'est là que siège le magistrat aveugle Sir John Fielding, célèbre pour avoir fondé avec son frère Henry (auteur du roman Tom Jones), le corps des premiers sergents de ville, des patrouilles de police destinées à sécuriser les rues. Jeremy, très vite adopté par Sir John, va l'accompagner dans ses investigations et découvrir Londres, mégalopole grouillante, avec un étonnement jamais tari. Avec comme toile de fond ce décor très réaliste, Jeremy et Sir John vont enquêter sur la mort de Lord Goodhope : une affaire captivante avec rebondissements multiples et chute surprenante assurés. 

Bruce Alexander a pris comme personnage principal de cette série le magistrat John Fielding (qui a existé), demi frère de l'écrivain et magistrat Henry Fielding, qui créa avec ce dernier la première brigade de professionnelle de police (pour plus de renseignements sur cet illustre personnage, voir la fiche sur Wikipedia.  )

L'auteur a réussit l'exploit d'immerger le lecteur dans ce Londres du XVIIIe siècle en le faisant découvrir à travers les yeux d'un jeune garçon de treize ans, Jeremy Proctor, qui arrivé à Londres va avoir maille à partir avec des malfrats et la justice. Heureusement pour lui, John Fielding va élucider l'enquête et le sortir de ce mauvais pas. Le jeune Proctor va alors être hébergé chez le magistrat, aveugle, et devenir ses yeux sur la première enquête de ce tome ci.

Voilà un roman policier anglais comme je les aime. Tout comme avec Anne Perry, l'enquête est là pour nous restituer le Londres de l'époque avec ses us , ses coutumes et ses moeurs. L'enquête est passionnante et nous fait tourner les pages à une vitesse folle mais surtout, il nous emporte dans une époque, que tout passionné d'histoire rêve de découvrir encore plus.
C'est ce que j'aime dans les romans policiers: ils sont souvent le reflet de l'époque dans laquelle se situe l'action.
De plus, le style de l'auteur est travaillé mais pas trop pour ne pas perdre le lecteur. Le jeune Jérémy, narrateur de cette histoire, est un personnage attachant: sa relation avec le magistrat se met progressivement en place et on sent une admiration chez l'un et un sentiment protecteur chez l'autre. L'enquête en elle même est captivante et nous embarque vers un dénouement final surprenant.

Je ne regrette pas ma découverte de ces nouveaux héros, rencontré par hasard en fouinant dans des livres d'occasion. J'ai hâte de lire le 2e tome des aventures de Jérémy et du magistrat Fielding.
Bruce Alexander à réussit à construire une série prometteuse de par ce 1er tome.
Mes seuls regrets: que l'auteur nous ai quitté en 2003, ne laissant que 11 tomes à cette série (le dernier étant paru à titre posthume en 2005); que les 3 derniers tomes n'ai pas encore été traduit en France et que la série ne soit plus disponibles chez l'éditeur. Il va alors falloir que j'aille farfouiller chez les bouquinistes ou librairie d'occasion pour trouver les 4 tomes qui me manquent (ayant déjà les 4 premiers dans ma PAL.

Au final, une série et des héros attachant. Un policier historique comme je les aime et qui entraine le lecteur dans ce Londres du XVIIIe siècle, inconnu pour moi. Je le conseille à tous les amateurs de polars historiques, mais aussi aux amoureux de l'Angleterre qui (re)découvrirons ce pays dans une époque charnière, avec l'apparition des premières brigades de police.

Bruce Alexander: Les audiences de Sir John (Blind Justice), 10/18, 383 pages, 1998




jeudi 21 mars 2013

Dernier coup de ciseaux







Hier au soir, j'ai eu l'immense plaisir d'aller voir une pièce jubilatoire ou l'humour se marie avec le suspense: Dernier coup de ciseaux. 

Ce qui m'a attiré vers cette pièce, adapté d'une pièce américaine, qui se joue depuis plus de 30 ans aux USA, c'est son côté interactif. 
Dans cette pièce, il y a 6 comédiens plus un "comédien" particulier: VOUS!

Mais tout d'abord, le pitch:
Nous voici au salon de Coiffure "La Hune" ou salon des Mathurins (en fait, le nom du salon change en foction du nom de la salle où est joué la pièce), le coiffeur Rodolphe Sand et la shampouineuse Hélène Degy vous accueiulle chaleureusement. Progressivement, les clients arrivent (au nombre de 4), ils discutent de tout et de rien puis la discussion se focalise sur la propriétaire de l'immeuble, une grande pianiste.
Puis, au bout de 30 minutes de pièce, on entend un cri: un crime à été commis: la pianiste renommée à été retrouvée morte.
Sur ces entrefaites, deux flics, en planque depuis le début de l'après-midi et qui s'était fait passer pour deux clients du salon quelques heures plus tôt,  débarquent, bouclent le salon et l'enquête démarre.
Le capitaine Azzopardi mène les interrogatoires des 4 prétendus suspects: le coiffeur Rodolphe, la shampouineuse Hélène, et les deux clients: Franck Desmet, producteur de télé, et Marie-France Santon, la femme d'un riche homme d'affaires.

Puis vient le moment de la reconstitution des faits et c'est là que la pièce devient encore plus jouissive (elle l'était déjà avant mais on franchit un cap de plus): le capitaine Sébastien Azzopardi va alors demander au public, témoin de tout ce qui s'est passé avant le crime, de participer à la reconstitution en posant des questions.

 Bien sûr, c'est là que les comédiens doivent relever un challenge: improviser puisque les questions des spectateurs vont influencer sur le déroulement de l'enquête. Les comédiens interagissent avec le public, le comédien qui interprète le capitaine devient un peu le monsieur loyal de la pièce et mène la danse.

Puis, voilà l'entracte de 10 minutes: sauf que la pièce continue! Le captaine Azzopardi demande au public de venir dans le hall pour lui poser toutes les questions qu'ils voudraient poser aux suspects, ceux ci étant enfermé dans le salon.
Pour cette partie là, je ne suis pas sorti de la salle, coincé au milieu de la rangée mais je ne le regrette pas car le show a continué durant l'entracte, en la personne de Rodolphe Sand qui interprète le coiffeur: il prenait à parti tous les spectateurs qui descendaient, jusqu'à même embrasser un jeune homme sur la bouche! un peu surpris et qui a pris ses jambes à son cou.

L'enquête à ensuite repris jusqu'au final où là c'est au public de voter pour désigner selon eux le coupable.
Plusieurs dénouements de la pièce sont possibles. Les comédiens ne savent pas à l'avance comment la pièce va se terminer.

C'est tout ce que je peux dire, pour ne pas gâcher le plaisir aux personnes qui voudraient voir la pièce de découvrir ce petit bijou jubilatoire.

Au final, une comédie policière interactive qui embarque le public dans un cluedo jubilatoire, dont il est le héros.
Cette pièce est joué en alternance à Paris, au théâtre des Mathurins et en tournée dans toute la France par deux troupes de comédiens (par exemple le coiffeur est interprété en alterance par Romain Canard et Rodolphe Sand) !
Si vous voulez rire, jouer aux enquêteurs et participer à un show sensationnel, allez voir cette pièce!
Le petit plus, c'est que l'on peut voir et revoir la pièce à l'infini, nous verrions une pièce différente chaque soir, puisque à public différent, fin différente.
Les comédiens sont tous très bons et arrivent à garder leur sérieux devant les situations cocasses et les questions parfois improbables que leur pose le public. (je peux vous dire que parfois les suspects étaient un peu décontenancé par les questions mais arrivaient toujours à rebondir pour trouver une réponse logique...ou pas.

Si vous voulez jouer les sherlock holmes, les hercule Poirot ou les Charlotte Pitt, foncez voir "Dernier coup de ciseaux", vous ne le regretterez pas.

Une partie de cluedo, ça vous dit?




dimanche 17 mars 2013

Up where we belong

Le slow qui tue de la semaine est un officier gentleman

Jennifer Warmes & Joe Cocker: Up where we belong


Bonne écoute!




Les Sopranos

4e de couverture:Le concours de chorale de leur école écossaise de bonnes sœurs ? Les Sopranos n’en ont rien à faire. Manda, Chell, Kylah, Finn et Orla veulent rendre cette virée en ville inoubliable. À 17 ans, tout ce qu’elles ont en tête, c’est l’alcool, les fringues, les mecs, perdre le concours pour rentrer à temps et enflammer le dancefloor. Et l’amitié. Parce que c’est tout ce qu’elles ont au monde, l’amitié.

Alan Warner, auteur écossais, dépeint dans ce livre, une jeunesse rebelle et désabusée qui noie ses désillusions dans l'alcool. Par l'intermédiaire de six jeunes filles, il parle de cette société qui ne croit plus en grand chose et qui voudrait sortir de leur trou paumé.
Comment suis je venu à ce livre? Grâce aux Editions Points qui ont eu la gentillesse de m'envoyer ce roman pour pouvoir faire la connaissance de ces sopranos que l'on retrouve dans un 2e tome "Les étoiles dans le ciel radieux", qui a été sélectionné pour le Prix du Meilleur Roman Points.

Je dois dire que j'ai eu quelques difficultés tout au long du roman avec le style de l'auteur (où est ce un problème de traduction, je ne sais pas) et surtout les dialogues. Ce parler jeunes m'a un peu déboussollé au départ mais je m'y suis fait progressivement laissant ces jeunes filles me raconter leurs envies, leurs parcours et leurs déboires. Mais c'est surtout que je n'ai pas l'habitude de voir des verbes introduits de cette manière là dans les dialogues: un exemple pour bien comprendre ce que j'ai du mal à expliquer:

"T'as vu la tête à Soeur Condron?
-Ouais. Et j'ai bien cru qu'Orla, elle allait basculer par la fenêtre.
-Et s'y mettre avec!" Kay sort comme ça.
(...)
-Dis Fionnula, elle va bien Orla?" Kay demande comme ça de nouveau toute sérieuse, avec son froncement du nez. (p.207)

Alors, c'est peut être une figure de style de mettre le prénom avant le verbe à la fin d'un dialogue mais j'ai été déstabilisé car j'ai plus l'habitude de lire:

-Dis Fionnula, elle va bien Orla?" demande Kay comme ça...

D'ailleurs, je n'ai pas arrêter lors de ma lecture de remmettre les verbes à leur place pour un meilleur confort de lecture.

Pourtant, ce petit désagrément sur le style, ne m'a pas empêché d’apprécier ma lecture et de prendre  du plaisir à partir durant cette journée avec les cinq sopranos parti en vadrouille dans la grande ville. Ces filles n'ont pas leur langue dans leur poche: elles se saoulent à qui mieux mieux, font les boutiques (et les 400 coups par la même occasion), sortent en boite. Ils leur arrivent des tas d'aventures qui font que j'ai tourné les pages très rapidement.
Parmi ces cinq filles, c'est Orla ma préférée: elle brûle la vie par les deux bouts et veut en profiter à fond car elle a été atteinte d'un cancer et sait que celui ci pourrait revenir. J'ai été touché par Orla.
Il y a aussi Kay, qui dévoile peu à peu son vrai visage au fil du roman.

Un roman bien ancrée dans son époque: celle de la fin des années 90, qui nous dresse le portrait sans concession mais avec humour de six jeunes filles dans le vent qui ne s'en laissent pas compter. C'est parfois complètement barré mais qu'est ce que c'est bien! J'ai pris un pied d'enfer à lire ce très bon roman d'Alan Warner et suis impatient de lire la suite des aventures des Sopranos.

Merci aux Editions Points pour cette découverte.

Alan Warner: Les Sopranos (The Sopranos), Points, 405 pages, 2000




samedi 16 mars 2013

Musical #13: On the Avenue






Année: 1937
Réalisation: Roy Del Ruth
Music: Irving Berlin
Chorégraphie: Seymour Félix

Casting: Dick Powell (Gary Blake); Madeleine Carrol (Mimi); Alice Faye (Mona Merrick); George Barbier (C. Caraway); Alan Mowbray (Fréderick Sims); Cora Witherspoon (Tante Fritz); Warlter Catlett (Jake Dibble); The Ritz Brothers (dans leurs propres rôles)...

Synopsis: Un nouveau spectacle joué à Broadway et interprêté par Gary Blake et Mona Merrick met en scène la riche et puissante famille Carraway, la tournant en dérision. Pour se venger, Mimi Carraway, la fille de la famille, est envoyée par sa famille séduire Blake. Mais bientôt, les sentiments s'en mêlent et les deux jeunes gens tombent amoureux, au grand damn de Mona, la partenaire de Blake ... (Source Allociné)

Les Comédies musicales sont souvent fondées sur le monde du spectacle et leurs coulisses. On the Avenue nous plonge encore une fois dans l'envers du décor sur l'avenue la plus belle et la plus animée de New york, Broadway. Le tout saupoudré de quiproquos de pince sans rire, de coups bas et bien évidemment d'une histoire d'amour (que seraient les musicals sans amour?).

En 1936, Darryl Zanuck, grand producteur de la Fox propose à Irving Berlin, qui vient de signer les partitions de deux grands musicals de la RKO avec Ginger Rogers et Fred Astaire (Le chanteur du dessus (Top Hat), En suivant la flotte), de collaborer à un nouveau projet. Irving Berlin, à qui Zanuck propose un cachet de 75 000 dollars et un pourcentage sur les recettes, va s'investir totalement dans ce projet: en plus de composer les chansons du film, il fournira également l'histoire originale que Gene Markey et William Conselman transformeront en scénario.

Pour le casting Zanuck "empruntera" Dick Powell (grand chanteur et acteur) à la Warner pour le rôle de Gary Blake. Pour le rôle principal féminin, celui de Mimi, c'est l'actrice britannique Madeleine Carrol, qui vient d'acceder au rang de star après avoir tourné deux films aux Etats Unis, qui l'interprètera. Alice Faye, pourtant star féminine des comédies musicales de la Fox se voit reléguée au second plan: on lui propose le rôle secondaire de Mona, la partenaire de Gary. Alice Faye compensera cette moindre importance en interprétant plusieurs morceaux du film, puisque Madeleine Carrol n'est pas chanteuse. Les Ritz Brothers, trio comique, très populaire à l'époque complètera le casting. Avec la présence de toute ces vedettes, Zanuck est bien décidé à faire d' On the Avenue, un grand succès.

Irving Berlin compose pas moins de 9 chansons pour le film qui vont fournir à Dick Powell et Alice Faye de beaux numéros d'anthologie. Plusieurs morceaux vont devenir de grands standards, comme "This Year Kisses", You're Laughing at me", "Slumming on Park Avenue" ou "I've got My Love to keep me warm", repris plus tard par d'inombrables chanteurs et jazzmen.
Pourtant, Irving Berlin est déçu en s'apercevant qu'au final, le film est tronqué de 3 chansons ("On the Avenue", "Swing sister" et "On the steps of grand Tomb"). Toutefois cela n'empêchera pas que le film enthousiasmera le public.

Pour ma part, ce musical m'a aussi enthousiasmé.  Les numéros sont tous d'une beauté et d'une drôlerie qu'ils m'ont donné envie d'être dans la salle avec le public. La scène entre le gérant du bar, et les deux futurs amoureux Gary/Mimi m'a fait rire au possible car ces derniers le font bien tourner en bourrique. L'histoire est certes classique car elle a souvent été utilisée. Sauf qu'ici, cela ne m'a pas gêné car si cette histoire d'une fille riche qui va vouloir se venger d'un artiste qui a humilié sa famille dans un sketch, puis qui progressivement va tomber sous son charme est souvent vu et revue, il ne faut pas oublier qu'elle n'est pas encore éculée, à l'époque où le film sort (1937). Le cinéma parlant est encore tout jeune (il n'a qu'une dizaine d'année) et beaucoup de sujet sont encore à trouver et à exploiter.
Cette histoire est donc devenue classique, mais elle ne l'était pas encore à l'époque d' On the Avenue.

Je pense avoir appris à faire fit de mes préjugés en ce qui concerne les musicals des années 30 depuis le visionnage de "Dixiana" car j'ai passé un merveilleux moment devant ce film charmant, drôle, incisif par moments sur la petite bourgeoisie et le monde du spectacle. Les acteurs sont tous magnifiques, le dosage entre humour, chansons, tendresse est parfait. Tout est parfait pour passer un agréable moment devant ce petit chef d'oeuvre du Musical signé Irving Berlin.
Alors si vous avez envie de rire, de rêver et de voir un très beau spectacle, je vous invite à aller faire un tour On the Avenue la plus animée et la plus belle au monde: BROADWAY!

Musics cultes du film:

This Year Kisses (reprise (Alice Faye)



You're laughing at Me

 

I've got my love to keep me warm

 





mercredi 13 mars 2013

RSVP

4e de couverture:
Quatre femmes. Un mariage. Une journée qui va changer leur vie.
Anna, Clare et Ella se retrouvent au mariage de Rachel et Toby. Il est l’ex d’Anna, qui voyait en lui l’homme de sa vie. Tandis que Rachel est confrontée à ses doutes, Anna a le coeur brisé et hésite à se rendre à la cérémonie. Clare, sa meilleure amie, la convainc d’affronter cette épreuve pour enfin tourner la page. Quant à Ella, elle compte bien saisir cette occasion de séduire le seul homme qui lui ait jamais résisté.
Leurs destins, chamboulés, vont se croiser, se défaire et se refaire.
 
Une romance anglaise débarque à "Central Park" et cela fait du bien et change un petit peu le décor. 
J'ai beaucoup aimé ce roman. Helen Warner réussit à dresser le portrait de quatre femmes très différentes et aborde des sujets comme la trahison, la solitude, la grossesse, l'engagement avec une réelle profondeur. 
J'ai trouvé de la profondeur aux personnages: aucune caricature dans ce roman et de superficialité. J'ai aimé suivre ces 4 parcours, même celui d'Ella, la garce suprême qu'on aime détester mais qui au fond cache une grande solitude. 
Le mariage dans le roman n'est qu'un prétexte pour nous parler des autres sujets déjà évoqué plus haut. Anna veut tout faire pour oublier son premier amour Toby: en vain!, Clare va faire une rencontre (James) qui va bouleverser sa vie, Ella veut donner un autre sens à sa vie en recommençant à zéro (on se rend compte que les garces sont aussi malmenées par la vie) et Rachel va douter la veille de son mariage sur les sentiments de son futur époux Toby. 

Le lecteur suit ce joli petit monde durant un an et va aller de surprise en surprise: les rebondissements sont légions et arrivent jusqu'à la dernière page. Ce roman anglais m'a rappelé certaines comédies romantiques comme "Quatre mariages et un enterrement" ou "Coup de foudre à Notting Hill". Il y a cet humour et ce charme anglais qui me plaît tant et qui fait de cette romance un petit bijou. 

Je ne veux pas trop en dire pour celles (et ceux?) qui voudraient découvrir ces 4 destins, mais je peux vous affirmer que ce roman se lit très vite. J'ai été embarqué dès les premières pages et j'avais beaucoup de difficultés pour m'arrêter de lire, voulant savoir ce qui allait arriver. Un roman profond, tendre, cruel aussi, avec pour cadre l’Angleterre.  Que demander de plus? Peut être un autre roman de  Mrs Warner pour retrouver son style si charmant. 

Helen Warner: RSVP (RSVP), Milady Romance, collection "Central Park", 498 pages, 2012



dimanche 10 mars 2013

Dancing Queen

Le slow qui tue de la semaine se prend pour la reine de la danse:

ABBA: Dancing Queen




Bonne écoute!