lundi 30 juillet 2012

Mercy Thompson 4

4e de couverture: Marsilia, la Reine des vampires de la région, a appris que Mercy l'avait trompée en tuant l'un des membres de son clan... et elle n'acceptera que le prix du sang pour venger cette trahison. La jeune coyote-garou vient de tomber sur un os, car la sentence qui pèse sur elle en fait la cible de toutes les créatures à la botte des vampires. Heureusement que Mercy peut compter sur Stefan et sur l'Alpha si sexy qui a juré de la protéger. Mais s'ils étaient menacés par sa simple présence ? Et si, pour les épargner, Mercy n'avait plus qu'un seul choix : partir ?

Risque de SPOILIERS sur les Tomes précédents. 
 
Plus j'avance dans la série, plus j'aime Mercy. Ce Tome 4 est, pour le moment, le plus abouti des tomes que j'ai déjà lus. L'univers de Mercy est connu des lecteurs, Patricia Briggs peut se focaliser sur l'histoire et la faire évoluer. C'est ce qu'elle fait pour mon plus grand plaisir.
Ce 4e tome débute là où le 3e finissait: ayant lu ce 3e tome il y a un peu moins d'un an, j'avais peur de ne pas m'y retrouver mais Patricia Briggs a eu la bonne idée de nous remettre l'histoire en tête en la résumant dans les premières pages, ce qui fait que tout m'est revenu progressivement en tête...surtout que l'histoire du vampire démonologue a été conté dans le 2e tome (que j'ai lu en avril 2011...autant dire un bail).

Dans ce 4e tome, le triangle amoureux Adam/Mercy/Samuel disparait: Mercy fait enfin un choix et c'est tant mieux. J'avais envie que cette histoire ne s'éternise pas trop et cela permet aux personnages et à l'histoire d'évoluer.
Centré sur les vampires, ce tome est passionnant en tout point, sans temps mort. Mercy est égale à elle même...toutefois, elle est plus fragile psychologiquement depuis son viol (un détail que j'avais oublié, j'avoue). Cela donne une épaisseur et une vulnérabilité au personnage que je trouve intéressante.

L'auteur étoffe l'univers des vampires et les scènes de prises de pouvoir ont été passionnante à lire mais surtout je suis allé de surprise en surprise et c'est tant mieux.
Mais l'univers des loups-garous n'est pas oublié et Patricia Briggs nous donne encore des informations sur ce monde que l'on découvre en même temps que Mercy.

Il y a aussi une histoire de fantômes que Mercy va devoir résoudre à la demande d'un ancienne amie de fac, Amber. J'aime bien quand Mercy s'éloigne des tri Cities, cela permet de casser la routine et on découvre des personnages attachants, comme Chad, le fils d'Amber et de Corban, muet de naissance. J'ai beaucoup aimé la complicité qui va unir Mercy au petit Chad. Le lecteur fait aussi la conaissance de James Blackwood, vampire qui règne en maître sur Spokane et que Mercy va bien évidemment rencontrer (sinon ce ne serait pas drôle). La relation de Stefan et Mercy va connaitre également un tournant inattendu mais je n'en dirais pas plus.

Vous l'aurez donc compris, ce 4e tome est pour le moment le plus abouti car il met en relation tout ce que l'auteur à mis en place dans les 3 premiers tomes. L'évolution des personnages est la bienvenue et je suivrai la suite avec plaisir et envie...en espérant que la série me surprenne encore.

Patricia Briggs: La Croix d'Ossements (Mercy Thompson Tome 4) (Bone Crossed), Milady, 374 pages, 2010


dimanche 29 juillet 2012

Clip Clap #5: "Outside" (George Michael)

5e rendez-vous de "Clip-Clap" (déjà comme le temps passe).
J'ai choisi un clip de George Michael et pas n'importe lequel. "Outside" de George Michael.
Ce clip est  une réponse à la  mésaventure qu'à connu George Michael: en 1998, il fut interpellé dans des toilettes publiques à Los Angeles et arrêté pour "acte obscène". Ce qui le contraindra à révéler publiquement son homosexualité.



Le clip montre clairement qu'on a plus de vie privée, qu'on est filmé (et fliqué) tout le temps. Ce clip est aussi  "une petite vengeance" de George Michael, par rapport à sa mésaventure.

Bon visionnage!



vendredi 27 juillet 2012

Michel Berger, celui qui chante #30

Plus de sentiments (1985)

 Quelque chose de beau doit nous arriver
Quelque chose de fort doit nous emporter
Quelque chose qui nous ferait vivre du jour au lendemain
Quelque chose pour quoi tendre les mains
Quelque chose de beau doit nous transporter
Quelque chose de fort doit nous faire changer
Quelque chose qui nous ferait suivre un tout autre chemin
Commençons ce rêve demain
Moins de haine, moins de guerre
Moins de larmes et moins de sang
Moins d'espoir d'être puissant
Moins de pouvoir et moins d'argent
Et plus de sentiments
Moins de phrases, moins de serments
Moins de rage d'être devant
Moins de courses avec le temps
Moins de mots intransigeants
Et plus de sentiments
Moins de larmes, moins de sang
Et plus de sentiments
Quelque chose d'étrange qui viendrait de nous
Quelque chose de fort, ferait changer tout
Quelque chose qui nous ferait dire
Des mots bizarres et beaux
Commençons ce rêve bientôt
Moins de haine, moins de guerre
Moins de larmes et moins de sang
Moins d'espoir d'être puissant
Moins de pouvoir et moins d'argent
Et plus de sentiments
Moins de phrases, moins de serments
Moins de rage d'être devant
Moins de courses avec le temps
Moins de mots intolérants
Et plus de sentiments
Moins de larmes, moins de sang
Et plus de sentiments
Et plus de sentiments
Seulement
Plus de sentiments


"Plus de sentiments" est sorti en 1985 sur l'album "Différences". J'ai choisi la version live du zénith de 1986 car il n'y a rien de plus beau que de voir un artiste chanter ses chansons sur scène. Pour vivre un moment magique, un moment vrai. 

 

 

jeudi 26 juillet 2012

Tendre comme un souvenir d'enfance

4e de couverture: Premier roman? un coup d'éclat. Un sac de billes fit de Joseph Joffo un auteur mondialement connu. Un succès confirmé par ses autres romans : Anna et son orchestre, Baby-Foot, La Vieille Dame de Djerba?Emouvant et drôle, gai et étourdissant de vie, Tendre été est un roman dans la lignée de Un sac de billes.Alexandra a quinze ans. L'âge où l'on rêve encore d'être châtelaine, l'âge où l'on pense déjà à l'amour. Lors de grandes vacances en pays de Loire, en compagnie de Jean-Pierre, un adolescent sauvage et tendre, elle découvre la nature, la forêt, mais aussi l'aveuglement des adultes.Alexandra n'oubliera jamais ce tendre été. 

L'année dernière, quand j'ai déniché ce petit roman de Joseph Joffo à la braderie Emmaüs, je me le suis réservé pour cet été: le titre, la couverture, le résumé me laissait entrevoir que l'été était la saison idéale pour ce genre de lecture. Une fois n'est pas coutume, j'ai eu tout a fait raison car je ressors de cette lecture émerveillé.

Joseph Joffo est connu de beaucoup de monde grâce à son premier roman "Un sac de billes". Je ne l'ai pourtant pas lu (je sais, il faudra que je rattrappe cette lacune un jour) mais je connaissais ce roman et cet auteur de nom et de réputation.

Ce "tendre été" fut une belle découverte, une très belle découverte. J'irai même à dire que c'est un petit coup de coeur. C'est un roman qui vous met du baume au coeur mais surtout qui fait entrouvrir votre mémoire et vous ramène des années en arrière: quand vous partiez en vacances à la campagne, à l'âge des premiers émois et premières amours de vacances.
C'est tout cela que j'ai ressenti à la lecture des aventures de Jean-Pierre et Alexandra. Ces deux adolescents de quinze ans vont apprendre à se connaitre, à se trouver, lui, le petit sauvageon qui bat la campagne et connait les moindres recoins de la forêt, elle, petite parisienne qui découvre la vie campagnarde et qui rêve au prince charmant, dans son château de princesse. Cette amitié va progressivement se transformer en amour, cet amour d'adolescent qui vous bouleverse le coeur et vous fait vivre les plus folles aventures. Je vous le dis, ce roman ravive vos souvenirs les plus merveilleux: ceux des vacances et des premiers émois amoureux.

Mais il n'y a pas que ça dans le livre. Il y a aussi le droit à la différence qui est mis a mal par des rumeurs: les stigmates de la guerre sont encore présents, même des années après (car je pense que le roman doit se dérouler dans les années 60 ou 70 . enfin, là c'est moi qui extrapole car aucune indication n'est donné mis à part que cela se passe bien après 45 et comme le roman a été publié en 1981, voilà pourquoi je suppose qu'il se situe entre ses deux dates là) car il faut savoir que les nouveaux propriétaires du château, les Vergnault sont juifs et que cela fait tout de même parler dans le village...comme une suspicion qui flotte dans l'air. C'est quand même affolant de voir que les préjugés ont la vie dure. Il y a également un camp de gitans qui s'installe sur le domaine pendant l'été: Jean-Pierre est amis avec eux , il se sent proche d'eux car comme lui, ils sont libres...sauf que la ville ne voit pas leur arrivée d'un très bon oeil. (C'est fou, mais j’ai l'impression qu'il y a des choses qui n'évoluent pas. Ce qui est bien dommage).

Au final, car je n'ai pas envie d'en dire trop, c'est un roman à découvrir et à vivre, car oui, ce "tendre été" ne se lit pas, il se vit: Jean-Pierre et Alexandra vont vous émerveiller, vous serrer le coeur, vous époustoufler, vous faire rire mais aussi pleurer. Ils vous rappelleront surtout l'adolescent(e) que vous étiez. Ce fabuleux roman de Joseph Joffo est tendre comme un souvenir d'enfance.

Joseph Joffo: Tendre été, Le Livre de Poche, 255 pages, 1981


mardi 24 juillet 2012

"Lignes de vie"- "Cap des Pins" ou comment recycler une intrigue

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais je suis un mordu de feuilleton quotidien (les fameux soap-operas américains style "Amour, Gloire et Beauté" ou autres "Feux de l'amour". Et je n'ai pas honte de le dire). J'en ai regardé beaucoup et j'en regarde encore.

Les Chaînes françaises n'ont pas attendu le succès de "Plus Belle La Vie" pour tenter l'aventure du feuilleton quotidien. Pratiquement dès le début de la télévision, les feuilletons quotidiens ont existé. Souvenez-vous de "Janique Aimée", "Belphégor", "les Dames de la côte", "L'homme du Picardie".  Sauf que ce sont des feuilletons courts, pour la plupart (si je me souviens biens par exemple, "Janique Aimée" compte 45 épisodes.)

 Le feuilleton quotidien existait même avant l'apparition de la télé. les feuilletons radiophoniques accompagnaient le quotidien de beaucoup de français. L'exemple qui me vient en tête, c'est "Noëlle aux quatre vents", feuilleton radiophonique dont Dominique Saint Alban tira quatre romans, avant que ce feuilleton ne connaisse une deuxième vie en télé, il me semble.

TF1, France2, France3 et M6 ont tenté l’aventure du feuilleton quotidien bien avant "Plus Belle La vie". Je me souviens notamment qu'en 1991 il y eu "Riviera" avec Xavier Deluc et Christiane Jean, sur TF1 qui ne fit pas long feu. Un an plus tard, en 1992, sur la 2e chaine, nous avons eu droit à "Beamanoir" (qui dura seulement une centaine d'épisodes avant de tirer sa révérence) qui se déroulait dans la région de Bordeaux, dans le milieu du vin, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Surtout que je ne l'ai pas suivi celui là.

Puis, les chaînes échaudées arrêtèrent d'en produire...jusqu'en 1998 ou France2 met en chantier le feuilleton "Cap des Pins", qu'elle diffuse à 18h45 du lundi au vendredi: le feuilleton débute un lundi de septembre, au moment de la rentrée. Moi qui attendait cela depuis des années d'avoir un feuilleton quotidien français que j'aurai plaisir à suivre, j'ai été plus que ravi. Bien sûr, ce n'est pas forcément bien joué mais je m'en fichais, ce qui m'intéressait, c'était de suivre ces intrigues qui me tenaient en haleine. Le feuilleton  a eu du mal a démarré (surtout qu'il prenait la place de "Friends" dans la grille des programmes) mais France2 a tenu bon. La première saison débute en septembre pour prendre fin début juin avant Roland Garros sur une révélation. Bon, l'intrigue principale qui a couru sur toute la première saison trouve en partie sa conclusion à la fin de cette première saison.
La chaine commande une deuxième année sauf que l'audience qui avait bien évolué (il y avait un peu plus de 2 millions de téléspectateurs à la fin de la saison 1) va chuter au retour du feuilleton. La chaine décidera d'arrêter le feuilleton à la fin de la 2e saison, nous laissant sur une fin ouverte (qui me trotte encore en mémoire même après plus de 10 ans. C'est vous dire) qui laissait certains personnages dans des états critiques. 

je pense que l'erreur qu'à faite France2 fut d'avoir arrêté la diffusion du feuilleton durant la période estivale. Erreur que France3 ne réitérera pas pour "Plus Belle La Vie" et avec raison puisque c'est souvent pendant les périodes estivales que le feuilleton a connu une hausse d'audience (surtout les 3 premières années). Un feuilleton quotidien doit fidéliser le public et doit donc être présent toute l'année, même (et surtout) pendant l'été.

Après cette longue introduction sur le feuilleton quotidien, venons en au coeur de ce billet et qui va un peu expliquer le titre que j'ai choisi pour le dit billet.

le 2 juillet 2012, France2 a lancé la diffusion d'un nouveau feuilleton, pas quotidien, mais estival. Il s'intitule
Feuilleton créé par Cristina Arellano et Sylvie Coquart, il est sympathique à suivre, sans prise de tête et me fait passer un bon moment...sauf qu'une chose m'a fait tiquer hier. J'ai eu une drôle d'impression de déjà-vu sur une des intrigues du feuilleton...celle qui sert un peu de fil rouge à cette première saison.
 J'avais déjà vu et entendu ça quelque part.

J'ai alors repensé à Cap des Pins et ça à fait tilt.

Il faut savoir que les deux créatrices de "Lignes de vie" ont été scénaristes sur  "Cap des Pins". (Cristina Arellano comme scénariste et Sylvie Coquart comme Directrice Littéraire du feuilleton).

Pour que vous compreniez bien, je vais essayer de vous résumer l'intrigue principale de "Lignes de Vie":
"Yann et sa fille Alba quittent l'Argentine en catastrophe pour se retrouver à Montpellier, ville où Yann a passé son adolescence. Ils sont en vacances sauf qu'on apprend progressivement qu'Alba a été probablement agressé par Alvaro, l'associé de son père et que pour se défendre, elle a probablement poussé Alvaro dans les escaliers et provoqué sa mort. Pour protéger sa fille, Yann a décidé de repartir à Montpellier.
Mais voilà que quelques jours après leur arrivée, Alba fait la connaissance de Greg, un jeune argentin, photographe. Elle en tombe amoureuse, malgré leur différence d'âge (elle a 16 ans et lui 28). Yann voit cette relation d'un mauvais oeil et va avoir une explication avec le jeune photographe: Greg va alors lui avouer qu'il est le frère d'Alvaro et qu'il veut savoir ce qui est arrivé à son frère."

Voilà où nous en sommes pour cette intrigue dans "Lignes de vie".

Maintenant, passons à l'intrigue principale de la première saison de "Cap des Pins" (qui date de 1998, je le rappelle).

"Louise Chantreuil, revient à Cap des Pins, après avoir effectué ses études à Paris pour travailler dans l'entreprise familiale  avec son père.  C'est un peu le retour de l'enfant prodigue, vue que Louise a toujours été la préféré de Chantreuil, ayant des relations conflictuelles avec son fils Brice.
Sauf que ce retour va raviver des mauvais souvenirs à Louise: souvenirs qu'elle avait refoulés. A l'aide de flashbacks, nous allons apprendre qu'une nuit où Louise avait voulu rejoindre son frère et sa bande d'amis, elle a été violée par un employé de son père. Brice va aller secourir sa soeur en provoquant la mort du violeur. Louise a alors décidé de fuir Cap des Pins pour oublier toute cette histoire. Sauf que tout va remonter à la surface et la bande d'amis, qui ont gardé le secret de ce meurtre pendant des années vont devoir redoubler de vigilance.
Quelques semaines plus tard, Louise va faire la connaissance de Julien, un avocat qui est venue s'installer à Cap des Pins. Progressivement ils vont tomber amoureux et une relation va se nouer entre eux. Sauf que Julien est là pour venger la mort de son père, et découvrir son meurtrier. Quand Louise apprendra que l'homme qu'elle aime n'est autre que le fils de l'homme qui l'a violée, étant ado, son monde va s'effondrer.
A la fin de la première saison, Brice ira se livrer à la police pour le meurtre qu'il a commis, dix ans auparavant: celui du violeur de sa soeur.

Voilà a peu près grosso modo les deux histoires.

Je ne sais pas ce que vous en penser mais elles sont pratiquement semblable. Alors, je veux bien croire qu'il est parfois difficile de se renouveler dans l'écriture et que souvent des  intrigues peuvent avoir des points communs mais tout de même, je trouve cela un peu gros de reprendre pratiquement le même canevas.
En même temps il y a pas mort d'homme (et puis qui a part un garçon un peu trop shooté aux séries télé comme moi, peut se souvenir d'une intrigue vieille de dix ans dans un feuilleton quasiment oublié et qui n'est pas resté dans les annales) mais après il ne faut pas s'étonner que certaines séries ou films ne fonctionnent pas si on nous propose des choses déjà vues et revues.

Ce qui me frappe surtout c'est que les deux créatrices de "Lignes de vie" aient travaillé sur "Cap des Pins". Peut être n'ont elles pas eu conscience d'avoir déjà vu, écrit ou lu cela quelque part mais tout de même. 
Bien sûr, ce n'est qu'une intrigue parmi tant d'autres et je ne pense pas que  les autres intrigues de "Lignes de Vie "soient repris de "Cap des Pins".  Puis cela ne m'empêchera pas de regarder "Lignes de Vie" que j'apprécie.

Je voulais juste parler de cette "coïncidence" dans les deux intrigues en montrant surtout qu'il n'est pas  évident de se renouveler dans les histoires et que beaucoup ont déjà été racontées.

J'espère que cet article n'aura pas été trop prise de tête...mais peut être n'êtes vous pas aller jusque là. Donc bravo aux courageux qui m'ont lu jusqu'au bout. Merci à vous!





lundi 23 juillet 2012

Black Hills 1

4e de couverture: Californie, 1864.
Alors qu’elle s’apprête à affronter Tom West après quatorze ans de silence, Sarah s’efforce de contenir les émotions qui menacent de la submerger. Toutes ces années n’ont pas suffi à effacer le souvenir de leur unique nuit d’amour, au lendemain de laquelle Tom l’a abandonnée sans un mot d’explication. Mais pour retrouver son enfant disparu, Sarah se sent tous les courages, même celui de se tourner vers l’homme auquel elle n’a jamais pu pardonner. Car aujourd’hui, elle n’espère plus ni promesses ni tendres paroles de Tom, elle n’attend qu’une seule chose: qu’il retrouve sa fille… Leur fille.


Ça y est!  J'ai lu mon premier Harlequin! Youhou! Il est temps d'ouvrir la bouteille de champomy car ça se fête, une chose pareille. Ben quoi, il y a pas que les filles qu'on besoin d'un peu de romances...les garçons aussi.


Eh oui, cela fait des années que je zieute ces romans des éditions Harlequin quand je vais faire mes courses mais je n'avais jamais sauté le pas. Il a fallu que je tombe sur la couverture de ce premier tome de la série "Black Hills", publié dans la collection "Les Historiques",  pour me décider.

Alors qu'est ce que ça vaut?

Honnêtement, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. J'ai parcouru les plaines de l'Ouest américain en compagnie de Sarah, Thomas et Lucie avec plaisir. Bon, ne nous voilons pas la face, ce n'est pas le roman du siècle et parfois j'ai soupiré et levé les yeux au ciel devant certaines scènes ou certaines tournures de phrases...mais bon, c'est le genre qui veut ça. De toute façon, quand on ouvre un Harlequin, on veut de la romance, de l'aventure et le style, on s'en fiche un peu. (d'ailleurs, je me demande si le traducteur n'en rajoute pas un peu dans la niaiserie ou si c'est l'auteur qui a écrit comme ça. Et comme je ne lis pas dans la langue de Marlowe (ben quoi, y'a pas que Shakespeare comme écrivain de langue anglaise. De plus, c'est une auteur américaine donc je devrai plutôt dire que je ne lis pas dans la langue de Dickinson ou d'Edgar Allan Poe). Je disais donc avant d'être interrompu par moi même que comme je ne lis pas dans la langue de Poe, je ne peux pas vérifier)

Alors, même si j'ai aimé l'esprit de liberté et la ténacité de Sarah, j'ai préféré suivre le parcours de Lucie, chez les indiens. Les chapitres où apparait Lucie sont les plus captivants (et les moins nombreux: dommage) car l'on voit cette jeune adolescente de 14 ans survivre dans ce monde de sauvages où elle est maltraité par les indiennes qu'elles rencontrent. Aigle Danseur sera bien le seul qui prendra la défense de cette jeune fille qu'il veut prendre tout de même pour épouse.

En fait, si j'ai préféré ces passages, c'est qu'à la longue, les atermoiements et le jeu du chat et de la souris entre  Sarah et Thomas commençaient à me courir sur le haricot...mais je prenais mon mal en patience car je savais bien dans quoi je m'étais embarqué en ouvrant un roman Harlequin. 

Au final (ben oui, je vais pas en faire des pages et des pages non plus) j'ai bien aimé ce premier tome qui m'a fait voyager dans cet Ouest Américain du XIXe siècle, préférant les passages chez les indiens mais également la fin (bon pas la fin fin qui est des plus classiques) rythmée et qui nous fait tourner les pages encore plus vite. Un agréable moment que je retrouverai avec plaisir avec le tome 2...surtout que celui ci sera centré sur Lucie, 20 ans plus tard. J'ai hâte de savoir comment elle a géré sa vie après avoir connu cette épreuve.
Un roman correct, pas prise de tête, qui se lit vite: idéal pour l'été.


Jenna Kernan: La Rose de l'Ouest (Black Hills Tome 1) (High Plains Bride), Harlequin, 310 pages, 2012








dimanche 22 juillet 2012

Clip Clap #4: "Tout le monde sait parler d'amour" (Patrick Fiori)

Le quatrième rendez-vous de "Clip-clap" est un clip qui fit parler de lui.
Pourtant, qui aurait penser qu'un clip de Patrick Fiori pouvait être censuré. Car oui, le clip de "Tout le monde sait parler d'amour" fut interdit d'antenne avant 22h.

La raison de cette censure est simple: le clip (où Patrick Fiori n'apparait jamais) est composé d'images d'archives de guerre (essentiellement) et d'un couple qui fait l'amour (attention rien de pornographique là dedans. Je qualifierai cela d'érotisme même si la caméra est au plus près des corps).
Je conçois que le clip ai pu choquer. Pourtant, je trouve qu'il accompagne magnifiquement les paroles de la chanson et marque les esprits.
En tout cas, ce clip a sa place dans cette rubrique car il sort de l'ordinaire.


Et vous, est ce que ce clip vous choque?

Votre avis m'intéresse, donc n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaires.

Bon visionnage!

samedi 21 juillet 2012

Descente en librairie #19: Fin des vacances (heureusement!)

Cette semaine encore, j'ai effectué des achats livresques mais pas de folies, plutôt de bonnes affaires puisque j'ai fait principalement des magasins ou des librairies d'occasion.

Voici mon grand butin:


Voici le seul livre qui n'est pas d'occasion. Acheté en faisant mes courses, j'ai été attiré par la couverture et par le résumé qui me tentait. Cela tombe bien, je voulais tester les romans Harlequins. C'est ma lecture du moment, j'en parlerai donc plus amplement dans un futur billet. Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est une lecture idéale pour l'été. C'est le premier tome d'une trilogie qui s'intitule "Black Hills". Le tome 2 sort en Août.






Passons maintenant aux bonnes affaires: je vous mettrais les prix auquel je les ai acheté suivi du prix du livre:pour certains,  vous n'allez pas en revenir)

Tout d'abord ceux  trouvé à Easy Cash:


Repéré, il y a quelques mois en librairie, j'avais été attiré par la couverture qui est absolument sublime. J'aime les photos en noir et blanc. Et le résumé du livre me tentait bien. Pensez donc, cela se passe durant la seconde guerre mondiale.
Je l'ai trouvé par hasard, il était caché par un autre livre. Quand j'ai vu son prix, je n'ai pas hésité une seul seconde...surtout qu'il est tout neuf.
 (5.99€ au lieu de 20€)










17e tome des Scarpetta. Pour le moment, j'avais les 13 premiers Tomes  mais comme il était d'occasion, je me suis dit que même si je ne le lis pas tout de suite, il sera dans ma PAL.

(4.99€ au lieu de 8.50€)








L'un de mes auteurs favoris (je crois que j'ai plus d'une vingtaine de ses romans dans mes bibliothèques). Je voulais voir comment il écrivait pour la jeunesse. C'était donc l'occasion.

(3.99€ au lieu de 16.90€)







Je l'avais déjà vu lors d'une précédente visite à Easy Cash (c'était le mois dernier il me semble)  mais je n'avais pas été tenté plus que ça. Puis, là, comme il était toujours là, j'ai relu le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Surtout qu'ils avaient encore baissé le prix.

 (2.99€ au lieu de 8€) (j'aurai été fou de le laisser, vous ne croyez pas. Surtout qu'il est en très bon état. )




C'était une  collection de chez France Loisirs, qui date de plusieurs années. Je crois que j'étais ado quand elle est sorti. J'avais envie de la faire mais elle comptait plus de vingt volumes: elle aurait pris trop de place dans ma petite chambre.
Lors de mon passage à Easy Cash, j'ai trouvé cinq volumes de cette collection: "Contes populaires et légendes de Bretagne" (dont je vous ai mis la photo); Mais j'ai trouvé également
"Contes populaires et légendes d'Alsace"; "Contes et légendes du Limousin"; "Contes et légendes du Languedoc et du Roussilon" et "Contes et légendes de Provence".
Je ne les ai pas ajouté à ma PAL pour la bonne et simple raison que je piocherai dedans au gré de mes envies de belles histoires de nos régions.
Là, je ne sais pas le prix initial mais je les ai eu à 0.99€ le volume. (même pas 5€ les 5 volumes).

J'ai également fait une très belle affaire à Easy Cash mais je vous en parlerai à la fin du billet.

Cet après midi, je suis allé faire une petite virée à Gibert.


14e Tome des Scarpetta. Je pense que ma folie d'achat des Cornwell est dû au fait que j'ai lu (et apprécié) le 10e tome des Scarpetta "Cadavre X".

(4.80€ au lieu de 7.50€)








18e Tome des Scarpetta. Il ne me manque que 3 Scarpetta (le 15e tome "Scarpetta", le 16e tome: "Registre des morts" et le 19e tome "Voile Rouge" qui n'est pas encore sorti en poche).
Pourtant, j'aurai pu tous les avoir puisqu'il y avait "Scarpetta" et "Registre des morts" d'occasion chez Gibert mais les livres n'étaient pas en bon état. C'est pas grave, j'arriverai bien à les trouver une autre fois. De toute façon,  je ne vais pas les lire tout de suite. surtout si je garde mon rythme de 1 Scarpetta par an.
Mais je vais quand même essayer d'en lire au moins deux par an pour ne pas avoir trop de retard dans la série.

(5.30€ au lieu de 8.10€)


Découvert cette semaine sur le blog From the Avenue, (blog que j'ai découvert...enfin, c'est plutôt le contraire: ce sont les deux auteurs du blog qui ont découvert mon blog "Kabaret Kulturel" cette semaine. Ils ont titillé ma curiosité en me disant qu'on avait des centres d'intérêts communs  et je suis allé faire un petit tour sur leur avenue... et je ne suis pas déçu. Nous avons effectivement quelques points communs et c'est un blog bien sympathique et qui donne envie.
Mais revenons plutôt au livre d' Harvey: leur avis sur ce roman, la couverture sublime et le résumé m'ont fait noter ce livre dans ma LAL.
Comme vous pouvez le constater, il n'y est pas resté longtemps et  il a vite rejoint mon  chez moi.
(6.90€ au lieu de 10.50€)

Maintenant passons à

MA BONNE AFFAIRE DE LA SEMAINE



Eh oui, je n'ai pas trouver ma meilleure affaire de la semaine au rayon livres, mais au rayon DVD.
J'étais donc a Easy Cash et j'en avais fini avec les trouvailles livresques. J'ai eu alors envie d'aller voir au rayons des DVDs série ce qu'il y avait (surtout des "Experts" en pagailles, des "Gossip Girl" etc)  Et là, mon regard est attiré par le coffret de la saison 3 de "Mad Men" (que j'ai vu et qui est juste merveilleuse mais que je n'avais pas acquis. J'attendais que son prix baisse.).
J'ai alors regardé le prix affiché derrière et là, je n'en ai pas cru mes yeux. Je n'y croyais tellement pas que j'ai même demandé à la caissière, s'il n'y avait pas d'erreur. Bah oui, car il n'y a pas plus que je déteste que d'arriver à la caisse et qu'on  m'annonce que le prix affiché n'est pas le bon et que le produit est plus cher.

Attention, c'est le moment de vous annoncer le prix de ce coffret.... 6.99€ au lieu de 39.99€ (bon maintenant le coffret est passé à 29.99€ mais on va pas chipoter. C'est tout de même une belle affaire...que dis je, Noël avant l'heure...ou les Soldes tout simplement).

Comme vous pouvez le constater, c'est encore un gros craquage cette semaine mais de belles affaires.
Heureusement que mes vacances prennent fin demain. Ma PAL et ma carte bleue vont pouvoir se reposer.




Le livre des Morts

4e de couverture: Cela fait maintenant dix ans que Maya est morte. Dix ans que Peter vit avec le fantôme de sa soeur jumelle. Pensionnaire à St Gabriel, il parvient enfin à nouer des amitiés de chair et d'os, mais il reste hanté par des rêves obsédants.
L'apparition d'un autre médium en quête d'un livre mystérieux va changer la donne... et peut être changer sa vie à jamais.


Risque de Spoiliers sur le Tome 1: "le couloir des esprits". 


Pratiquement un an après ma lecture du 1er tome, j'ai eu envie de retrouver Peter et Maya.
Je peux vous dire que ce fut un réel plaisir de retrouver cette histoire qui m'avait captivé et charmé la première fois.

Tout comme le premier tome, le début est lent, ce que j'ai apprécié car cela m'a permis de me replonger en douceur dans l'histoire de Peter et Maya. Une histoire qui prend un tournant puisque dans ce 2e tome, la dynamique du duo change: Peter et Maya ne sont plus collé l'un à l'autre, ils vivent des aventures chacun de leur côté. Mais surtout, une "haine" apparait entre les deux jumeaux. On apprend que Peter n'est pas forcément un ange envers Maya. D'ailleurs pour tout vous dire, j'ai préféré Maya dans ce deuxième tome: elle prend son indépendance par rapport à Peter et se fait des amis comme Caelan, un bibliothécaire médium avec qui elle discute. Mais surtout, Maya va connaitre le sentiment amoureux (pas habituel pour un fantôme, n'est il pas) avec Edward Matheson, ce jeune homme dont elle "hante" les rêves pour pouvoir échapper au croque mitaine.
J'ai trouvé cela judicieux de la part de l'auteur d'avoir donné des sentiments d'adolescente à Maya. La jeune fille se sent troublé et va progressivement faire des erreurs...mais chut.

Du côté de Peter, rien de bien nouveau: il s'est fait des amis au sein de St Gabriel, il a toujours des non- rapports avec ses parents qui se contrefichent de lui comme pas possible (la scène entre Peter et son père m'ont ulcéré et j'ai trouvé la réaction de Peter très justifié et salutaire). Il fait toujours de drôle de rêve. Lui aussi va voir ses rapports avec Edward Matheson évoluer (rien d'amoureux dans ceux ci je vous rassure) mais surtout la découverte du Livre des Morts dans la maison des Matheson va chambouler la vie des jumeaux.

Même si le début est lent, l'histoire prend de l'ampleur au fil de la lecture et je n'ai pas pu le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Encore une fois ce fut captivant et bien amené. De plus, la fin nous laisse entrevoir de belles choses pour la suite...car bien sûr ce 2e tome en appelle un 3e (Apparitions est, de toute façon prévue pour être une trilogie). N.M. Zimmermann maitrise son histoire et donne du corps a ses personnages: les rapports entre les jumeaux Peter et Maya évoluent et tout ce que j'espère, c'est que Edward Matheson (qui prend encore une fois de l'importance dans ce 2e tome) sera encore plus présent dans le 3e...car, je le soupçonne d'être un médium tout comme Peter, sauf qu'il n'en a pas encore conscience. En tout cas, la famille Matheson joue un rôle important dans ce tome, même s'il n'y a qu'Edward qui apparait dans l'histoire  (son frère étant totalement absent et ses parents juste évoqué).

Un 2e tome, d'une trilogie jeunesse qui m'a captivé et je n'ai qu'une envie: lire la suite...qui n'est pas encore sortie. J'espère qu'elle sortira avant l'été prochain car, j’aimerai bien retrouver, Maya, Peter, Edward et de nouveaux personnages dans un an.

N.M. Zimmermann: Apparitions (Tome 2: Un pied dans la tombe), Nathan, 433 pages, 2011




vendredi 20 juillet 2012

Michel Berger, celui qui chante #29

Ni reine, ni princesse (1973)

Qu'elle ne soit reine, ni princesse
Mais quelle ait besoin d'argent
Que la chance la délaisse
Mais qu'elle sache aimer vraiment

Qu'elle soit privée de tendresse
Qu'elle ne sache aucun serment
Qu'elle ignore les caresses
Mais qu'elle sache aimer vraiment

Qu'elle aime, qu'elle aime absolument
Comme on aime en prière
Qu'elle aime éperdument
En oubliant le reste
Dans ma pyramide de verre
Je suis seul avec le temps
Je l'attends et je l'espère
Mais qu'elle sache aimer vraiment

Qu'elle aime, qu'elle aime absolument
Comme on aime en prière
Qu'elle aime éperdument
En oubliant le reste

Qu'elle ne soit reine, ni princesse
Mais quelle ait besoin d'argent
Que la chance la délaisse
Mais qu'elle sache aimer vraiment



Ce titre, tiré du premier album de Michel Berger "Cœur Brisé" n'est pas le plus connu, loin s'en faut. Pourtant il montre déjà tout le talent intimiste et simple de ce grand artiste.


mercredi 18 juillet 2012

Cadavre X

4e de couverture:  Chargée d'identifier un cadavre décomposé retrouvé dans un container en provenance d'Europe, elle ne dispose que d'une inscription: "Bon voyage, le loup-garou" et d'un tatouage bizarre relevé sur la peau du mort. D'étranges événements perturbent son enquête. Des vols mystérieux ont lieu dans l'institut médicolégal et un inconnu, qui connaît son mot de passe, usurpe son identité pour diffuser sur un forum de discussion d'Internet des informations tendancieuses. Qui cherche ainsi à déstabiliser Scarpetta et dans quel but ?

Risque de Spoiliers sur les tomes précédents
 
 Cette Xe enquête de Kay Scarpetta est un bon cru et j'ai encore pris plaisir à la retrouver, comme chaque été.

 Spoiliers sur le Tome 9 "Combustion": je vais parler d'un évènement important survenu dans ce 9e tome, donc si vous ne l'avez pas encore lu, sauter les lignes qui vont suivre.

Surtout, cet opus est celui du changement. Une page s'est tournée avec la mort de Benton (survenue dans le tome précédent "Combustion") et l'auteur nous montre comment cette mort affecte Kay, mais également ses proches comme Lucy ou Marino.

Fin des Spoiliers

Dans ce 10e tome, Kay va être confronté à un Serial Killer: "Le Loup-Garou" mais je dois vous avouer que ce n'est pas tellement cette histoire qui m'a intéressé. Non, les problèmes internes entre collègues et les ennuis que rencontre Marino et Scarpetta avec le nouveau directeur adjoint de la police de Richmond m'ont beaucoup plus intéressé. Et pour cause, je pense que c'est ce que Patricia Cornwell a voulu mettre en avant, faisant de l'enquête du "Loup-Garou", une enquête secondaire. Ce qui est malin car, cela rend le roman beaucoup plus passionnant et différents d'autres thrillers classiques.

Marino et Scarpetta sont mis en danger dans ce tome par ce nouveau directeur adjoint Diane Bray. Et je dois dire que Patricia Cornwell a encore eu le don de nous croquer un personnage détestable et que j'ai souvent eu envie de lui faire sa fête. Cette Diane Bray me sortait par les yeux!

Un tome encore une fois bien maitrisé et la série "Scarpetta" tient encore la route. C'est toujours passionnant, mais c'est peut être dû au fait que je ne lis qu'un Scarpetta dans l'année, donc j'ai toujours du plaisir à retrouver Kay, Marino et Lucy et la lassitude ne me gagne pas encore. C'est toujours bien écrit et bien documenté, avec beaucoup de détails techniques (et surtout une scène de crime horrible détaillé presque dans les moindres détails: à vous empêcher de manger après cette lecture un peu difficile).

Je me souviens que pour ce tome, Patricia Cornwell avait fait un séjour à Paris (puisque Scarpetta et Marino vont en France pour les besoins de l'enquête) pour pouvoir se documenter. Elle avait même poussé le vice de faire analyser l'eau de  la Seine. En effet, on retrouver cette analyse dans le roman. Ce qui montre bien que Patricia Cornwell fait attention au moindre détail qu'elle met dans ses romans.

Alors, même si j'ai passé un bon moment, qui m'a bien tenu en haleine, et qui m'a fait tourner les pages rapidement pour avoir le fin mot de l'histoire, j'aurai toutefois un petit bémol sur la fin: elle arrive trop brusquement . J'ai même eu le sentiment que l'auteur allait laisser l'enquête du "Loup-Garou" en suspens pour le prochain tome. Ce qui a renforcé mon idée que ce n'était qu'une intrigue secondaire. Ce ne sera pas le cas. Pourtant, j'ai trouvé cette résolution rapide et déjà vu dans un autre tome (le 1er ou le 2e de la série). Ce qui me rassure, c'est que l'auteur n'en a pas fini avec "Le Loup-Garou", que l'histoire n'en est qu'à ses balbutiements et qu'elle sera l'un des points importants du prochain tome, je pense. Et c'est ce que j'aime dans cette série de romans. Les tomes sont de plus en plus liés entre eux, comme dans une série, un tome représentant une saison.

Au final, c'est toujours aussi plaisant de lire la série "Scarpetta" et je pense que je n'attendrai pas un an pour la retrouver. J'ai envie de savoir ce que Patricia Cornwell réserve à Kay Scarpetta et à tout son petit monde qui gravite autour d'elle.

Patricia Cornwell: Cadavre X (Black Notice), Le Livre de Poche, 475 pages, 2000


dimanche 15 juillet 2012

Descente en librairie # 18: spécial Vacances!

Voici la suite de mes achats livresques.
Comme je vous le disais dans un billet précédent, je suis allé passer quelques jours à Saint-Jean-de-Luz pour me ressourcer.
J'en ai alors profité pour visiter la ville mais aussi quelques librairies.

J'ai fait la découverte de deux librairies:

Tout d'abord, Lundi, je suis allé à la librairie "Laketoki" (qui signifie "coin plaisant". J'ai vérifié sur internet). .
J'ai trouvé cette librairie plaisante et j'ai pu déambuler sans problème en fouinant dans les rayons.

J'en suis ressorti avec 5 livres:




Je vais pouvoir retrouver la plume charmante de Barbara Constantine avec une autre petite héroïne, qui fait une petite apparition dans "Tom, petit homme...", Clara.








Il faisait parti de ma LAL. De plus, je trouve la couverture magnifique.











Pris pour son titre, son sujet mais aussi parce que je l'avais repéré sur un blog: celui d'Amanda. Je ne l'avais pas noté dans ma LAL. S'il est resté dans ma mémoire, c'est qu'il m'a tapé dans l'oeil et qu'il est sûrement fait pour moi.









Déjà repéré dans la Fnac de ma ville, je n'avais pas été tenté plus que ça. Il a fallu que je le  croise lors de mes vacances pour me décider et ni une, ni deux, il a fini dans le sac.
En même temps, je préfère l'avoir acheté dans une librairie qu'à la Fnac: privilégions les petites librairies.








Honnêtement, cette couverture appelle aux vacances. Il était donc logique que je l’achète lors de mon séjour. J'ai donc maintenant tous les romans de Jonathan Tropper dans ma BAL (sauf son premier roman "Plan B" puisqu'il n'a pas encore été traduit). Il va être temps que je retrouve la plume de Tropper qui m'avait plus que charmé, enchanté dans "Le livre de Joe".






Puis , Mardi, en déambulant dans les rues piétonnes, je tombe par hasard sur la librairie Le 5e art. C'est un lieu charmant qui propose un choix assez éclectique avec de la littérature contemporaine, jeunesse, BDs, Polars, un petit rayon livres en VO.Et à l'étage inférieur, une pièce qui accueille des expositions: il y avait d'ailleurs une exposition photos sur le pays Basque  lors de mon passage. Il y a également sur certains  livres des petits cartons avec l'avis de la jeune libraire. C'est une initiative que j'aime beaucoup quand j'entre dans une librairie. 

Je suis sorti avec seulement deux livres (le portefeuille commençait à faire un peu la tête comprenez vous) mais d'autres me faisait envie.



Même en vacances, je ne peux m'empêcher de regarder si je ne trouve pas des romans de Miss Oates, c'est terrible cette fascination.











Quand j'ai vu ce roman il m'a été impossible de ne pas partir avec. Un roman qui parle du pays basque ne pouvait finir que dans ma bibliothèque. Comme un souvenir de mon séjour à Saint-Jean. De plus, j'ai été également attiré par ce roman pour son titre qui m'a rappelé la chanson "Ramuntcho", que André Dassary  a rendu célèbre en 1945.





En passant à la caisse, j'ai échangé quelques mots avec Christelle, la jeune libraire. Je lui ai parlé de mon blog Kabaret Kulturel, nous avons parlé de Joyce Carol Oates, de nos dernières lectures. Elle m'a conseillé de lire Mathias Enard et elle m'a dit que Flammarion et Actes Sud préparait une très belle rentrée littéraire 2012. Elle m'a également fortement conseillé de lire "Le Turquetto" de Metin Arditi.
Elle m'a également donné envie de lire le dernier roman de Metin Arditi , qui paraitra en Aout 2012: "Prince d'Orchestre" , qu'elle était en train de lire avec plaisir. Ce roman parle de musique et a pour héros un chef d'orchestre.
D'ailleurs, rien que pour la couverture ce livre mérite d'être acheté. Jugez plutôt:


Si vous passez par là, chère Christelle, je vous remercie infiniment pour votre accueil. Si je reviens  à Saint-Jean-de-Luz un jour, je n'hésiterai pas à vous rendre une petite visite.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que si un jour, vous allez à Saint-Jean-de luz (ou même pour ceux qui n'habitent pas trop loin), n'hésitez pas à pousser la porte de cette charmante petite librairie: "Le 5e art". Vous serez très bien accueilli et l'endroit est lumineux et très convivial.

Comme vous pouvez le constater, à chaque fois que je suis en vacances, mon budget livresque explose. Et dire qu'il me reste encore une semaine de vacances. Il va falloir que je tienne bon. Surtout ne pas craquer! 


Descente en librarie # 17: ça commence fort!

J'ai fait des folies en ce qui concerne les achats livresques. Tellement que je vais faire deux billets sur mes acquisitions: celles faites en début du mois de juillet puis celles que j'ai faites lors de mon séjour à Saint-Jean de Luz.

C'est parti!


J'attendais la sortie poche de ce livre depuis quelques années. Quand, en plus je le trouve d'occasion chez Gibert, je n'hésite pas une seule seconde et je le mets dans ma besace. J'avais beaucoup aimé "Le chant de Dolorès", il y a cinq ans (je peux même dire que ce fut un coup de coeur)et  j'avais envie de retrouver la plume de Wally Lamb. J'ai maintenant cette opportunité puisque me voilà avec deux romans de cet auteur dans ma BAL (Bibliothèque A Lire, je le rappelle puisqu'avec plus de 600 livres, ce n'est plus une PAL mais des Bibliothèques A Lire que je possède, on est d'accord). J'ai hâte de les lire.





Trouvé d'occasion  à Gibert au prix de 14,50€, je n'ai pas pu résister et je l'ai aussi embarqué. Je vais pouvoir me lancer dans cette saga qui a fait beaucoup parlé d'elle sur la blogo. Car, oui, j'attendais d'avoir au moins le tome 2 pour lire le tome 1 au cas où j'aurai envie de les enchainer.
J'espère trouver le 3e et dernier tome d'occasion très prochainement.







J'étais prêt à vous dire: "voici la bonne affaire du mois que j'ai faites puisque j'ai trouvé ce roman chez Gibert à 9.80€ (au lieu de 22€)". Vous allez me dire que c'est effectivement une bonne affaire.
Sauf que je viens de voir sur le site du "Livre de Poche" que la version poche allait sortir début septembre (le 3 septembre pour être précis) au prix de 7.90€ avec la même couverture que le grand format.
Mais bon, l'exemplaire grand format que j'ai trouvé est en excellent état. Je ne vais donc pas chipoter. Surtout que je voulais lire ce livre depuis sa sortie. Tiens, pour avoir moins de regret, il faudrait que je case ce livre dans mes lectures de cet été.

 Voici maintenant mes folies faites à France Loisirs:




 On est d'accord, celui là ne compte pas, c'est une suite. Je vais pouvoir continuer de lire cette série idéale pour l'été.









Celui là ne compte pas non plus car suite. De plus j'ai eu une remise d'1.50€ sur ce tome pour l'achat du tome 4.









4e Tome de la série "Enola Holmes".













5e tome de la série "Enola Holmes".











6e et dernier tome de la série "Enola Holmes". Maintenant que je vous explique pourquoi j'ai fait ces achats chez France Loisirs et d'un coup. En fait, j’avais acquis les 3 premiers tomes chez eux et je voulais la suite dans la même collection. Sauf que la série de livres n'était plus en magasin. J'ai alors demandé à une vendeuse s'il en restait des exemplaires. Heureusement pour moi, il restait une série complète en réserve. Et comme la série ne fait plus partie du catalogue, j'ai acheté les 3 tomes qui me manquaient. De plus, j'ai eu une remise sur chaque tome. Donc parfait.






Chez France Loisirs aussi, ce sont les soldes. quand j'ai vu ce roman à 7.40€, je n’ai pas hésité.  Surtout que le sujet m'intéresse beaucoup.








Je trouve la couverture affreuse (je préfère celle des éditions Folio) mais bon comme je l'ai également eu en soldes pour 5.85€, je ne vais pas chipoter.

Me voilà maintenant avec 3 romans de Winckler dans ma BAL et je n'en ai lu aucun. Mais bon, je sens que cet auteur va me plaire.





Avec tous ces achats fait à France Loisirs, j'ai atteint les 100 points qui donne droit à un livre gratuit. Je pense que je choisirais les Tomes 3 et 4 des enquêtes de Malin Fors de Kallentoft qui devrait sortir au prochain catalogue (et qui se trouve déjà en magasin).

Comme vous pouvez le constater, j'ai déjà fait fort en termes d'acquisitions pour ce début du mois de juillet.

Et ce n'est pas fini, la suite arrive maintenant dans le prochain billet.







Clip-Clap #3: "I want to break free" (Queen)

Le troisième clip vient d'un groupe que j'ai appris à apprécié en grandissant.
Il y a surtout un clip que j'aime beaucou grâce à l'humour mais également l'esthétique qu'il dégage. C'est "I want to break free".

Je l'ai revu pour l'occasion de cette rubrique et j'ai été de nouveau transporté dans les années 80.




Bon visionnage!


samedi 14 juillet 2012

L'attente

4e de couverture: Un peu perdue sur une plage bretonne, une femme attend l'homme qu'elle aime. Il a promis de la rejoindre à la fin de la semaine, pour huit jours ensemble. Il est marié. Dans l'impatience heureuse, puis l'anxiété de cette attente, elle trompe sa solitude en regardant, en écoutant autour d'elle tous ces gens en vacances... Images et voix diverses qui font remonter en elle des souvenirs tantôt proches, tantôt lointains, qui, bientôt, lui parlent étrangement. Qu'il vienne ou non, cet homme attendu, elle ne sera plus jamais la même.

Tout est résumé dans cette magnifique couverture: une femme sur une plage, le téléphone collé à l'oreille, attend son amant qui doit la rejoindre à la fin de la semaine.
J'ai acquis ce livre après une rencontre avec Marie Sizun, il y a plus d'un an (c'était en avril 2011). J'ai trouvé que l'été était propice à lire ce roman: je l'ai sorti de ma PAL pour cette raison mais également pour retrouver un peu de plage et de mer, puisqu'en milieu de semaine, je suis revenu de mon petit séjour à Saint Jean-de-Luz.

J'ai ouvert ce livre jeudi après-midi et je peux vous dire qu'il n'est pas longtemps resté dans mes mains puisque je l'ai terminé hier soir, dans mon lit. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre. Pourtant, il ne s'y passe pas grand chose: on suit une femme qui attend l'homme qu'elle aime, espérant ses coups de fil qui se feront de plus en plus rare au fil des jours. J'ai été touché par la solitude d'Anne et je me suis senti proche d'elle car j'ai un peu vécu cette solitude lors de mon séjour à Saint-Jean (à la différence qu'il n'y avait personne qui devait me rejoindre). J'avais très bien compris la fin, avant de la lire: pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher d'être triste.

J'ai beaucoup aimé le style "oralisé" de l'auteur et j'ai eu souvent l'envie de lire certains passages à voix haute. Marie Sizun nous fait entendre une petite musique particulière quand on la lit. Alors, je ne sais pas si j'ai trouvé cette musicalité en la lisant oralement mais je l'ai ressenti.
Ce que j'ai également apprécié dans le roman, c'est d'entrer dans les pensées et les souvenirs d'Anne: son amour pour cet homme plus âgé qu'elle (comme si elle voulait retrouver dans cette relation, un père de substitution puisqu'elle a perdu son père à 18 ans), son amour pour son père,justement et sa relation fusionnelle avec lui, au détriment de sa mère qui se sentira jalouse: les rapports difficiles avec sa mère, qui l'a pris pour une "rivale". En fait, tout m'a captivé dans ce roman.

L'originalité du roman est cette utilisation du "tu" dans la narration: Anne s'adresse à son amant en lui racontant ses journées. Alors, je ne sais pas si c'est parce que je suis un homme mais j'avais l'impression, par moments, que par ce "tu", Anne s'adressait à moi. Ce fut très troublant.

Marie Sizun espérait que cette histoire me plaise: je peux vous dire, madame, que j'ai été conquis par Anne, par votre écriture et votre style musical émouvant et je compte bien retrouver votre plume dans un prochain roman.
Un roman que je conseille fortement. A glisser dans son sac de plage.

Marie Sizun: Plage, Arléa, 262 pages, 2010


vendredi 13 juillet 2012

Michel Berger, celui qui chante #28

Celui qui chante (1980)

 Celui qui chante
A son histoire
A notre histoire
Au fond de lui
Celui qui chante
Rejoint le ciel
Et fait bouger l'ordre éternel
Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante

Celui qui chante
Retrouve la vie
Retrouve le cri
De l'enfant-Dieu
Celui qui chante
Se sent grandir
Et sent sa force
Au bout des doigts
Il se cherche des raisons comme nous
Il se pose des questions comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante {7x!}
Celui qui chante
Devint si fort
Que rien au monde
Ne peut l'atteindre
Celui qui chante
A des regards
De vrai bonheur
Au fond des yeux
Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu'il voudrait comme nous
Mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout
Celui qui chante {10x!!}

Celui qui chante
A tant d'amour
Celui qui chante
A tant d'amis
Celui qui chante
Dans sa tête à lui

Celui qui chante
A tant d'amour
Celui qui chante
A tant d'amis
Celui qui chante
Dans sa tête à lui 



Titre que j'ai choisi pour cette rubrique, "Celui qui chante" est l'un des titres les plus connus de Michel Berger et qui se trouve sur l'album "Beauséjour" avec "La Groupie du pianiste" et "Quelques mots d'amour". 

 

jeudi 12 juillet 2012

Une petite musique américano-européenne

4e de couverture: Installé à Rome avec sa fille Leah, Jack McCall s’est juré de ne plus revenir à Waterford, sa ville de Caroline-du-Sud, que le suicide de sa femme Shylla et le procès intenté contre lui par sa belle-famille l’ont poussé à quitter. Un télégramme lui annonçant l’agonie de sa mère va cependant le faire changer d’avis. Dès l’arrivée, face à son père, le juge alcoolique, face aux parents de Shylla, hantés par les souvenirs de la Seconde Guerre, face à son frère John, le déséquilibré mental, à son vieux copain Mike, qui veut lui faire écrire un scénario pour Hollywood sur leurs années soixante, les souvenirs affluent… Des souvenirs où les drames de chacun renvoient aux commotions de l’Histoire, de l’Holocauste à la guerre du Viêtnam, à tout un passé chaotique vis-à-vis duquel Jack devra trouver le chemin de la réconciliation. Les forêts et les marécages de Caroline-du-Sud, les plages et les parties de pêche de l’enfance entourent d’une poésie sauvage cette saga aux mille ramifications, où le drame, l’émotion, le rire s’entremêlent à chaque page. 

Comme beaucoup, j'ai découvert la plume de Pat Conroy avec le fabuleux "Prince des Marées", un roman absolument merveilleux. Partez à la découverte de Tom, Savannah et Luke Wingo,  vous serez emerveillez, chamboulé et vous verrez la vie autrement.


Mais je ne suis pas là pour vous parler de Tom, Savannah et Luke, mais de Jack, Leah, Lucy, Shylla, John Hardin, Ledare, quelques personnages attachants de "Beach Music".


C'est un roman dense et foisonnant auquel Pat Conroy nous convie et on  se plonge  dans ce pavé de plus de 900 pages lentement...comme on entre dans la mer...j'y suis entré à petits pas, doucement, m’habituant peu à peu aux personnages et à l'histoire. Puis au bout de 90 pages, j'ai plongé sans pouvoir le lâcher. J'ai vécu avec Jack et les siens pendant 6 jours.


Ce qui est admirable avec Pat Conroy, c'est qu'il lance plusieurs storylines sans en laisser une sur le bord de la route:  celle de Jack et de ses copains, celle de Shylla (c'est d'ailleurs par son suicide que le roman débute), celles de Lucy (son passé mais également son présent avec la leucémie qui la ronge), celle de Jordan (sa fuite mais également l'évènement qui s'est déroulé en 1971 et qui a conduit à cette fuite), celle de George et Ruth Fox, les parents de Shylla (le passé de George sur l'Holocauste sont les passages qui m'ont le plus chamboulé, remué intérieurement. Pat Conroy nous raconte l'atrocité de cette période de manière brute, sans prendre de gants)...et j'en oublie surement. Ce qui n'est pas le cas de Pat Conroy: chaque histoire aura sa conclusion un moment où a un autre.


C'est aussi l'Histoire Américaine et Européenne qu'évoque pour nous Pat Conroy et ce par l'intermédiaire de deux évènements tragiques et majeurs: l'Holocauste et la Guerre du Vietnam. Ces deux conflits sont là pour nous parler de deux générations qui ont souffert de par ces deux évènements. Mais également, deux générations qui s'affrontent et cela se voit très bien surtout entre le Général Elliot et son fils Jordan.


J'ai aimé la relation entre les cinq frères McCall: je me suis d'ailleurs demandé si Pat Conroy ne s'était pas inspiré de ses quatre frères et lui   pour dessiner les portraits de la fratrie McCall, Jack étant la réplique de l'auteur. Il y a aussi Lucy, la mère de ces cinq gaillards, une femme exceptionnelle, qui a su construire sa vie comme elle l'entendait sans rien demander à personne et qui est devenue l'une des femmes les plus respectée de Waterford. Sans oublier la petite Leah, la fille de Jack, une petite fille espiègle et qui va changer le cours de la vie de son père. C'est par elle et pour elle que Jack revient à Waterford, retrouve ses racines et évoque ces souvenirs merveilleux et tragiques qui font le sel de ce roman.
Mais il y a également ces personnages que j'ai détesté comme Capers Middleton, jeune homme de bonne famille devenu un homme politique arrogant et que j'ai eu envie de frapper souvent, ou Betsy, la femme de ce dernier, jeune écervellée que Jack aime bien taquiner sans ménagement. Mais surtout, le personnage le plus détestable du roman à mon sens est le général Elliot, père de Jordan, un homme brutal, strict, faisant de la vie de son fils et de sa femme un enfer: il n'hésite pas à appeler la police pour faire arrêter son fils. Un être totalement abject comme sait si bien les dessiner Pat Conroy.

Beach Music est ce que j'appelle un roman à tiroirs:  fait de souvenirs, le passé et le présent se mélangent dans un même chapitre, passant d'une histoire à l'autre sans jamais nous perdre une seule minute.

Pour tout vous dire, malgré son épaisseur, j'ai eu beaucoup de peine à tourner la dernière page. Je ne voulais pas encore quitter Jack et les siens. Alors même si elle n'a pas l'aura des Jumeaux Wingo et de Luke du "Prince des Marées" l'histoire de Jack est aussi passionnante et forte...et je vous encourage à la découvrir.

Voilà un roman dense, foisonnant qui nous parle de l'Amérique, de la Caroline du Sud avec des airs d'océans qui nous laisse un goût salé sur la langue...mais aussi un air d'Italie, de pasta, de langue italienne qui  chante les merveilles de Rome à notre oreille...sans oublier les odeurs sombres de la 2nde guerre mondiale, d'Allemagne nazie, de Pologne, de Russie qui nous laissent un arrière goût de rage et d'impuissance dans la bouche...de manifestations anti guerre, de révoltes et de mouvement révolutionnaires contre cette Guerre du Vietnam qui, même éloigné, nous laisse une odeur brulante de napalm dans les narines...
Pour ressentir tout ça, faites comme moi et plongez vous lentement dans ce pavé de 900 pages et laissez vous bercer par cette Beach Music qui vous livrera les secrets de la mémoire de Jack... qui n'est autre que la mémoire de l'Amérique.

Pat Conroy: Beach Music (Beach Music), Le Livre de Poche, 922 pages, 1996


dimanche 8 juillet 2012

Clip Clap #2: "Libertine" - "Pourvu qu'elles soient douces" (Mylène Farmer)

Pour ce deuxième rendez-vous de "Clip Clap", j'ai décidé de vous faire (re)découvrir deux clips fondamentaux dans la carrière de Mylène Farmer.

La rencontre entre Mylène Farmer et Laurent Boutonnat va nous donner les plus beaux clips des années 80-90, du côté français. Laurent Boutonnat est passionné de cinéma et rêve d'être réalisateur. Grâce à Mylène Farmer, il va réaliser son rêve en réalisant justement les clips de ses chansons.

Si j'ai choisi "Libertine" et "Pourvu qu'elles soient douces", c'est parce qu'ils sont indissociables: "Pourvu qu'elles soient douces" est considéré comme le 2e volet de "Libertine" et reprend là où "Libertine" s'arrête.

Mis bout à bout ces deux clips forment un court métrage d'une vingtaine de minutes ("Libertine" fait presque 10 minutes et "Pourvu qu'elles soient douces" plus de 15 minutes).

Mylène Farmer a, avec son complice Laurent Boutonnat, révolutionné le monde des clips, côté Français.

Malheureusement, les derniers clips de Mylène Farmer font pâle figure quand on repense à "Libertine", "Tristana" "Sans Logique"...





Bon visionnage!