vendredi 30 septembre 2011

Retour à la case départ pour la PAL

Et voilà en à peine une semaine et demi, la PAL est revenu à son point de départ puisque avec les achats effectués ce matin, j'en suis à 483 livres (dans la PAL car on dépasse les 900 en ce qui concerne tous les livres de mes bibliothèques.
En même temps, vous me direz: qu'est ce que tu fais à traîner dans les librairies?
Au départ, j'y allais pas pour moi mais pour faire un cadeau à une amie.
Et puis, je n'ai pas pu m'empêcher d'en prendre pour moi et voici avec quoi je suis revenu:


Un roman de Faulkner (comme c'est étrange) que mon libraire m'a recommandé. Certes, il m'a tout de même avoué que ce n'était pas le plus facile à lire: il m'a alors donné quelques clés de compréhension pour que je puisse apprécier le livre. Voilà comment j'aime voir un libraire: quelqu'un de disponible pour conseiller des romans à ses clients.


Pour celui là, ça a été une impulsion. Je l'ai vu dans le rayon, je l'ai pris. Voilà tout.



J'ai vu ce premier tome en 2 Volumes (comme si l'éditeur ne pouvait pas le faire en un seul volume (vu qu'il fait en tout 774 pages (437 pour le Vol1 et 337 pour le Vol2)) mais bon, c'est l'éternel débat du roman coupé en deux. Je ne vais donc pas le rouvrir)sur quelques blogs et les avis positifs m'avaient donné envie. Et comme mon libraire avaient les 2 volumes (alors que dans d'autres endroits je ne trouvais que le Volume 2), j'ai sauté sur l'occasion.

N.B. Bon, je ne vais pas en remettre une couche sur le débat du roman coupé en deux mais tout de même. Je suis exaspéré par le manque d'honnêteté des éditeurs. il faudrait que les éditeurs arrêtent d'induire le lecteur en erreur. "Le Roman de Bergen" n'est pas un roman en 2 tomes mais en 2 volumes.
Si mes souvenirs du temps où je travaillais en bibliothèque sont bons, le terme "Tome" est une séparation intellectuelle d'un livre (par exemple "Harry Potter à l'école des sorciers" est le tome 1 de la saga Harry Potter. Il a un début et une fin. Le 2e tome racontera la suite des aventures du jeune sorcier avec une histoire différente du premier).
En revanche, le terme "Volume" est une séparation physique d'un livre: comme par exemple, "Le Roman de Bergen" de Staalesen: le 1er volume s'arrête au chapitre 44. Et le volume 2 commence au chapitre 45. Ce qui montre bien que c'est un seul et même roman qui a été coupé en volume (et non en tome comme c'est indiqué sur la couverture). Pour conclure: "Le Roman de Bergen" n'est pas une saga en 6 Tomes comme je le vois indiqué partout mais une trilogie (donc 3 tomes) qui paraitra chez nous en 6 volumes.
Excusez moi pour cette petite digression (et j'espère surtout que je ne me suis pas trompé dans mes explications sur la différence entre un tome et un volume. Si c'est le cas, dites le moi en commentaires et je rectifierai).

jeudi 29 septembre 2011

Une rose pour Emily


4e de couverture: Au centre des plus célèbres nouvelles de William Faulkner, trois portraits de femmes denses et profonds : la tragique Miss Emily, cloîtrée dans sa maison comme dans ses souvenirs ; Minnie Cooper, vieille fille tourmentée par l'indifférence des hommes jusqu'au meurtre, et Nancy, la blanchisseuse noire abandonnée par son mari, dont le jeune Quentin raconte les peurs et les superstitions.

Normalement, je ne suis pas très fan des nouvelles. Je trouve que c'est trop court et qu'on a pas le temps de se familiariser avec les personnages et l'histoire que c'est déjà fini. C'est pour ça que j'en lit très peu, privilégiant les romans.
Mais je trouve que les nouvelles ou les courts romans sont un moyen idéal de découvrir un auteur qu'on ne connait pas. Je trouve qu'il est plus facile de se familiariser avec le style d'un auteur avec des nouvelles et ainsi découvrir son univers avant de s'attaquer aux romans. Si l'auteur et l'univers qu'il propose nous plait, on peut ainsi lire un roman plus conséquent. En revanche, si cela ne nous a pas plu, on peut se dire qu'on aura tout de même essayer et on peut passer à autre chose. C'est en cela que la collection des Folio 2€ est formidable: découvrir des auteurs à petits prix.

C'est dans cette optique que j'ai été attiré par ce petit recueil de William Faulkner. Je connaissais l'auteur de nom, bien entendu mais j'avais une crainte de le lire. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Alors quand j'ai vu ce petit folio 2€ avec cette magnifique rose, je n'ai pas hésité.
Après lecture, je peux dire que cela m'a plu et que je vais continuer à découvrir la plume de Faulkner.
Faulkner est un écrivain du Sud et cela se ressent dans ses histoires: les conflits entre blancs et noirs, la servitude, la violence de la folie et des hommes.

Une rose pour Emily est ma nouvelle préférée. Cette femme qui a vécue seule cloitrée pendant près de dix ans. Cet homme qu'elle a aimé et qu'un jour les habitants de la ville n'ont plus revu. C'est une histoire bouleversante dont la chute m'a vraiment glacée. Une chute réussie pour cette nouvelle magnifique.

Chevelure ne m'a pas autant emballée. L'histoire de ce coiffeur qui tous les ans va à Birmingham pour rembourser un crédit et qui tombe amoureux de Susan Reed m'a laissé un peu sur le bord de la route. Dommage.

Soleil couchant est la nouvelle la plus étrange du recueil: Nancy la blanchisseuse qui a peur que son mari revienne pour la tuer et qui se réfugie chez ses maîtres pour lui échapper. J'ai beaucoup aimé le trio des enfants: ils sont plein d'innocence et ne font pas la différence entre Blancs et Noirs. Même s'ils savent que les Noirs sont au service de leurs parents, ils acceptent de suivre Nancy chez elle car leurs parents la connaissent. Sauf que le départ du mari de Nancy à fait naître la folie chez cette femme. La scène des enfants chez Nancy m'a mis très mal à l'aise et j'ai eu très peur pour eux. En revanche la fin est un peu abrupte et moins tranchée que celle d'"Une Rose pour Emily".

Septembre ardent, la dernière nouvelle m'a laissé un peu sur le bord de la route par moment mais peut être est ce dû au fait qu'il était tard quand je l'ai lu. Je pense la relire un jour pour pouvoir la comprendre mieux. Cette nouvelle montre en tout cas la mentalité des sudistes envers les noirs et elle m'a interpellée. Minnie Cooper, cette vieille fille de 38-39 ans dont les hommes n'ont que faire va se faire attaquer par un noir, soi disant et là les hommes de la ville partent à sa recherche pour lui faire payer cette agression. J'ai trouvé ça lamentable. Ces hommes ne font pas ça pour sauver l'honneur de cette femme mais juste pour casser du noir. Le style de l'auteur dans cette nouvelle est violent tant dans les actes que dans les mots: les injures proférées m'ont mis très mal à l'aise.

En conclusion, un petit recueil idéal pour découvrir l'univers de Faulkner. Ce Sud que j'aime tant découvrir et redécouvrir par la littérature. Même si ces nouvelles ne m'ont pas toutes emballées, elle m'ont permis de passer un bon moment et je pense acquérir un jour, un roman de Faulkner. Lequel? Je ne sais pas. Si vous avez des titres de Faulkner à me soumettre, n'hésitez pas.

William Faulkner: Une rose pour Emily et autres nouvelles, Folio, 129 pages, 1939

mercredi 28 septembre 2011

Merci Maman!

Hier, j'ai aidé ma mère à ranger ses livres dans sa bibliothèque. Enfin, disons qu'elle voulait faire du ménage dans ses livres. Elle m'a alors permis de choisir les livres qui m'intéressaient et me les à donné.

Voici avec quoi je suis revenu (comme vous aller le voir, ma PAL va retrouver son chiffre initial d'il y a une semaine. Je suis incorrigible).


Je suis curieux de faire la connaissance de Tante Mame.


Une saga de deux français émigrants au Québec ne pouvait qu'attirer mon regard. Je suis impatient de lire ce roman de Marthe Gagnon-Thibaudeau.


Un roman fleuve sur l'histoire américaine vu par une femme. Un roman que je zieutais depuis des années chez ma mère. (Je sais j'aurai pu lui demander qu'elle me le prête. Mais comme j'ai déjà beaucoup de livres chez moi, je n'ai jamais trouvé le temps. Maintenant il a rejoint ma PAL, ce sera donc plus facile).


J'ai déjà vu le film "Slumdog Millionnaire" que j’avais beaucoup aimé. J'ai envie de voir ce que le roman donne.


Un roman qui m'a l'air parfait pour de prochaines vacances estivales.


Je vais pouvoir découvrir la plume de Delphine de Vigan avec ce roman.


Pour retrouver la plume d'Ayelet Waldman que j'ai découvert avc son deuxième roman: "Un mariage en héritage".

Merci encore à ma maman pour tous ces livres. I'm happy!

mardi 27 septembre 2011

Et rester vivant...


4e de couverture: «Depuis, quand on me croise, on compatit. On me touche le coude, on m'effleure le bras, on refoule des larmes, on me dit que c'est bien, que je suis courageux, que ça va aller, hein ? Je ne réponds pas. Je laisse glisser. Je continue d'enchaîner les longueurs dans ma piscine intérieure et je fais attention à ce que le chlore ne rougisse pas mes yeux.»

Avoir vingt-deux ans - et plus aucune attache. Rouler sur les routes californiennes. Vivre des rêves éveillés et des cauchemars diurnes. Comprendre que l'important, désormais, c'est de continuer coûte que coûte. Et de rester vivant.


Il y a un an et demi, je découvrais la plume de Jean-Philippe Blondel. Ce fut pour moi une révélation et une admiration pour cet auteur qui savait trouver les mots justes pour me parler.
Après la lecture "D'un minuscule inventaire", du "Baby Sitter" et de "Juke Box", j'ai remarqué qu'un même évènement revenait régulièrement dans ses écrits: la perte de proches parents dans un accident de voiture (cet évènement était surtout présent dans "Juke Box" et cela m'a complètement bouleversé).

En mars dernier, j'ai pu rencontrer Jean-Philippe Blondel en dédicace au salon du livre de Paris et j'ai pris mon courage à deux mains pour lui poser la question qui me brûlait les lèvres depuis quelques jours: est ce que cet évènement souvent cités dans ses romans était autobiographique? M. Blondel me dit que la réponse se trouverait dans son prochain roman.

Aujourd'hui, 7 mois après cette rencontre, je viens de lire la réponse à ma question en ouvrant mon exemplaire de Et rester vivant. Et je dois dire que même si j'avais une idée de la réponse, je ne pensais pas qu'elle allait me laisser autant sans voix. Mais surtout, je ne sais pas comment j'aurai réagi si Jean-Philippe Blondel m'avait répondu de but en blanc qu'il était devenu orphelin à 22 ans. Car, comme il le dit si bien: "Il y a des limites à la fiction, mine de rien". Je pense toutefois que je n'aurai pas mis sa parole en doute, je lui fait confiance pour ne pas le faire. Je me fait juste cette réflexion: la réalité peut parfois être beaucoup plus cruelle que la fiction. Un auteur n'aurait pas l'audace de faire subir autant de malheur à son personnage. On dirait qu'il en fait trop pour émouvoir.

J'ai passé une après-midi avec Jean-Philippe. A l'écouter me raconter avec pudeur et une touche d'humour cette fuite en avant pour essayer de survivre et de rester vivant. Et honnêtement, je ne sais pas comment parler de ce livre. De toute façon, je n'ai pas envie de l'analyser. Je vous dirais juste: lisez-le et écoutez cette voix qui vous parle de ce voyage vers Morro Bay. Jean-Philippe m'a confié son histoire et j'ai pris le temps de l'écouter. Entre souvenirs passés en famille, son voyage américain en compagnie de Laure et Samuel, l'auteur met enfin des mots sur ce deuil qui "l'obsède" depuis plus de 20 ans. En fait, il a cherché durant 20 ans, le style adéquat pour écrire cet hommage à sa famille. Et il espère qu'après Et rester vivant, plus aucun de ses livres ne sera un hommage.

Je ne vous en dirais pas plus sur ce roman car j'aurai l'impression de trahir la confiance que l'auteur a mis en moi, son lecteur, pour se livrer comme il l'a fait. Et ce que je ressens est trop intime pour être dévoilé publiquement. J'ai envie de garder en moi tout ce que ce livre m'a fait ressentir. Je vous dirai juste que je n'en ressortirai pas indemne et qu'il a et va changer mon regard sur la vie et sur mon rapport avec mes proches.

En tout cas, s'il y a un livre à retenir de la rentrée littéraire de septembre, c'est celui ci. Si vous ne devez n'en lire qu'un, ouvrez celui de Jean-Philippe Blondel. Vous verrez la vie autrement. Car même si on a toute la vie devant nous, on sait très bien que la vie est toujours trop courte pour ne pas se dire les choses essentielles.

Pour finir, je voudrais dédier une chanson à tous mes proches: Non pas Rich de Lloyd Cole qui fut une chanson très importante pour Jean-Philippe Blondel mais celle de Louis Chedid: "On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime".



Jean-Philippe Blondel: Et rester vivant, Buchet Chastel, 245 pages, 2011

lundi 26 septembre 2011

Un dernier automne


4e de couverture: Dernier automne est un mélange réussi de comédie sociale et de descriptions tout en finesse de l'âme humaine. Un brillant récit de la vie des Anglo-Irlandais au début des troubles en Irlande dans les années 20. Le tableau d'un monde voué à sa perte dans une unité de temps et de lieu - le manoir familial, le mois de septembre - sur fond d'atmosphère politique particulière.

Par intérêt et tradition, la famille de "Danielstown" et ses invités sont du côté des Anglais, mais ils ont des liens affectifs avec les résistants alentour. Sur fond d'embuscades et d'incendies, les tennis parties et les bals continuent ! Loïs, l'héroïne, est une jeune femme de la transition. Le temps n'est pas immobile, le destin s'approche de cet endroit encore immunisé ; un soudain accès de violence et les plus jeunes seront désespérément libres, les plus âgés simplement désespérés.


Elizabeth Bowen est une auteur irlandaise qui fut comparé à Jane Austen ou Virginia Wolff. Pourtant, malgré ces fabuleuses comparaisons, elle est moins connu du grand public que ces deux consœurs. Je trouve dommage que des auteurs tombent dans l'oubli au fil du temps mais en même temps, c'est fabuleux pour un lecteur de tomber sur un roman d'un auteur "oublié". On a l'impression d'être un archéologue qui redécouvre des petits trésors oubliés de la littérature.

Dernier automne est un roman que j'ai ouvert avec plaisir. Il s'y dégage un charme, désuet au premier abord mais qui en fait se révèle caustique et un peu ironique de par un style incisif sans concession pour ces personnages que l'on découvre parfois sous un jour peu avantageux. Comme Mrs Naylor qui a su me charmer mais qui s'est révélé au fil du temps plus hypocrite (surtout à la fin) et que j'ai commencé à détester. Elle cachait bien son jeu comme on dit dans ces cas là.
Ce qui n'est pas le cas de Laurence, qui lui s'est montré détestable tout de suite (enfin à mes yeux): le type même de l'intello qui veut se couper du monde et partisan du moindre effort. Un fainéant en clair.
La seule qui ai trouvé grâce à mes yeux fut Loïs, la jeune héroïne indépendante qui tombe sous le charme d'un soldat britannique qu'elle veut épouser.

Le choix de cette lecture s'est fait tout naturellement: l'action se déroule en Irlande, un pays que je trouve fascinant, en plein mois de septembre. Il se dégage donc un parfum d'été qui est encore dans l'air, avec ses tennis parties, ses bals. Mais on sent que les premières pluies et les teintes grises du ciel arrivent sur ce pays qu'est l'Irlande, toujours en guerre contre l'Angleterre (les soldats britanniques sont d'ailleurs victimes d'attentats commis par des rebelles irlandais). Les irlandais de ce roman ne savent pas comment être avec ces anglais: ils sont amicaux mais ne veulent pas d'un soldat britannique comme gendre ou neveu par alliance. Gérald, soldat britannique, amoureux de Loïs en fera l'amère expérience.

Un roman a déguster lentement:bien évidemment, n'attendez pas de ce roman, de l'action à toutes les pages, vous seriez déçu. Non, c'est juste le portrait de ces habitants de "Danielstown", la demeure des Naylor, qui nous est conté. Un roman léger comme ce parfum d'été qui flotte encore dans l'air, mais qui se terminera sur une note de gravité dès que l'automne aura pris ses quartiers. Et c'est un peu avec nostalgie sur cette époque révolue du début du siècle dernier que l'on referme ce livre sur la demeure des Naylor qui ne connaitra pas d'autre automne.

Elizabeth Bowen: Dernier automne (The Last Septemebr), Ed. Rivages, 360 pages, 1999

dimanche 25 septembre 2011

Ce dimanche, c'était Braderie!

Dans ma ville ce dimanche, Emmaüs faisait sa deuxième braderie de l'année. Il y a toute sortes de choses: vêtements, chaussures et d'autres objets. Il y a également des livres!
Alors, je vous le dis tout de suite, dans ces braderies, c'est au petit bonheur la chance.
En Mars, je n'avais trouvé qu'un livre qui me tentait.
Ce dimanche, la pêche a été plus fructueuse. Jugez plutôt:


J'ai découvert Isabel Allende avec son dernier roman "L'île sous la Mer". Quand j'ai vu son roman le plus célèbre, "La Maison aux Esprits", je n'ai pas hésité.


Je l'ai choisi car le résumé me tentait beaucoup. Une saga familiale qui se passe avant et pendant la Seconde Guere Mondiale. Je dis "a voir".


J'avais vu ce roman sur le blog Romanza. Et elle disait que c'était une auteure allemande classique à découvrir. J'ai donc suivi son conseil.


Un classique de la littérature qu'il me tarde de découvrir. Le titre en tout cas est célèbre. Tout le monde à entendu ce titre même ceux qui n'ont jamais lu ni croisé ce roman sur leur route.



Quelqu'un m'a parlé de ce roman, ce mois ci et m'avait dit qu'il était très bien et que je devrais le lire. Quand je l'ai vu à la braderie, je n'ai pas hésité.


Par l'auteur d"Un sac de billes". La couverture, le titre, le résumé: tout m'a tenté dans ce roman. Voilà pourquoi je l'ai embarqué. Il sera parfait pour l'été prochain!

Voilà, 6 autres livres vont rejoindre ma PAL (ce qui fait 11 livres sur 23 en un week-end: je sens que ma PAL va vite revenir là où elle était en début de semaine).
Mais bon, tous les livres trouvés cet après midi étaient à 0.50 cts. Ce qui fait 6 livres pour 3€. Ou comment se faire plaisir à petits prix.

C'est une excuse comme une autre

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais j'ai du mal à me séparer des livres que je possède (même ceux que je n'ai pas aimer). Je ne sais pas, je veux peut être posséder le plus de livres possibles. Bref, je n'arrive pas à me séparer de mes livres.

Pourtant, cette semaine, j'ai été pris d'une envie de faire du ménage dans ma bibliothèque (mais également dans ma PAL) et ce ne sont pas moins de 23 livres (oui vous avez bien lu) qui ont quitté mon petit chez moi (bon dans le lot, il y en avait que j'avais en double comme les livres de Maupassant, puisque je m'étais offert le bel intégrale de ses contes et nouvelles il y a deux ans pour un Noël (oui, je m'offre des cadeaux de Noël mais comme ça, je suis moins déçu, n'est il pas). Il y avait aussi un exemplaire de Brokeback Mountain que j'avais également en double). Mais dans le lot, il n'y avait pas que des doublons, il y avait aussi du Musso et du Steel (sans commentaires s'il vous plait), du Alexandre Jardin (que je suis sûr de ne plus lire car cette envie m'est passé et mes goûts ont changé surtout. Et ça je dois dire que c'est depuis ma découverte de la blogosphère littéraire qui a changé mes envies livresques en me faisant découvrir de nouveaux auteurs. En fait, j'ai l'impression d'être un peu plus exigent dans mes lectures et de rechercher des auteurs moins connu.Des auteurs moins Bankables (comme on dit pour le cinéma): fini les Musso, Levy (bon pour Levy, j'ai quand même gardé un de ses romans dans ma PAL: "les enfants de la liberté"), Nothomb. (Attention, je ne dénigre pas ces auteurs et je respecte ceux qui les lisent). Simplement, je suis à la recherche d'autre chose.

Pour fêter ce désherbage en règle (et pour dépenser mes sous tout neuf que je me suis fait en vendant ces livres), je suis allé hier...à la chasse aux livres. Ben oui, il faut bien que je remplisse de nouveau mes rayonnages. (oh l'excuse bidon pour dépenser!)
Je suis donc ressorti avec cinq livres (sur 23 éliminés, vous voyez, j'ai encore de la marge).



Loin des bras: Metin Arditi: il y a un moment que je voulais ce livre. La couverture est belle et intriguante. J'ai profité qu'il soit sorti en poche pour l'acquérir.

Les saisons de la solitude: Joseph Boyden: c'est la suite du "chemin des âmes" qui est dans ma PAL. Je n'ai pas hésité longtemps (surtout que la couverture est également magnifique).

La chorale des maîtres bouchers: Louise Erdrich: Celui ci faisait parti de ma LAL depuis un moment et je me suis enfin décidé à l'acheter. Et mon libraire m'a donné encore plus envie de le lire en me disant que j'avais fait un excellent choix.

Le cerveau de mon père: Jonathan Franzen: Après la lecture laborieuse des "Corrections" qui m'avait donné du mal mais dont j’avais reconnu les qualités d'un auteur, je voulais donner une seconde chance à Jonathan Franzen de me convaincre. J'ai donc choisi ce petit roman qui fait 93 pages. Peut être aurais je le déclic pour cet auteur avec ce livre.

Haute société: Vita Sackville-West: C''est à cause de M. Gérard Collard si ce livre a fini dans ma PAL. Et puis, il porte le titre d'un de mes films préférés ("Haute Société", comédie musicale avec Grace Kelly, Bing Crosby et Frank Sinatra. Mais je pense que cette comédie musicale et ce livre n'ont aucun rapport, mis à part le titre).

Voilà pour mes achats d'hier. Et vous, avez vous fait des folies livresques ces derniers jours?

Opaline

Le slow qui tue de cette semaine n'est pas forcément très connu. Cela n'enlève rien à sa beauté.

Nourith: Opaline



J'aime beaucoup la voix de Nourith et le texte de cette chanson est magnifique. C'est pour cela que je voulais vous la faire découvrir (si vous ne la connaissiez pas).

Bonne écoute!

mardi 20 septembre 2011

Les corrections où comment mettre un coup de stylo rouge sur les erreurs de nos vies


Quatrième de couverture: Et si les enfants ne naissaient que pour corriger les erreurs de leurs parents ? Nos vies familiales ressembleraient alors à des copies surchargées de ratures et de remarques – « faux », « mal dit », « à revoir » –, ponctuées de points d’exclamation ou d’interrogation.

Dans le livre de Jonathan Franzen, la famille s’appelle Lambert, mais c’est de l’Amérique qu’il s’agit, de sa manière de vivre, de ses idéaux : un continent entier en train de sombrer doucement dans la folie.

Alfred, Enid, et leur trois enfants – Gary, Chip et Denise – sont les cinq héros de ce roman-fleuve où défilent toutes nos contradictions : le besoin d’aimer et le la guerre conjugale, le sens de la justice et l’obsession des stock-options, le goût du bonheur et l’abus des médicaments, le patriarcat et la révolte des fils, la libération des femmes et la culpabilité de tous.

C’est cela, Les Corrections : une « tragédie américaine » dont la puissance balaye tout sur son passage. Mais aussi une comédie irrésistible, un humour qui s’autorise à rire de tout, une férocité sans limites.

Et le sens aigu de notre appartenance à la communauté humaine.


Bon, je ne vais pas vous mentir (de toute façon, c'est pas mon genre), mais cette lecture fut laborieuse. J'ai mis quinze jours pour le lire, le faisant trainer le plus possible (entendez par là que je n'étais jamais pressé de replonger dans mon exemplaire, préférant regarder des séries ou simplement dormir). Pourtant ce roman n'est pas mauvais loin de là. Je pense en fait que je l'ai lu au mauvais moment. C'était la rentrée au moment où j'ai commencé le livre, ce qui veut dire beaucoup de travail, la fatigue qui s'accumule et qui ne donne pas envie de lire. (Il m'est arrivé la même chose l'année dernière: j'avais mis 15 jours pour lire un roman beaucoup moins gros que celui ci en plus). Septembre ne me réussit pas niveau lecture.

Ce qui est drôle, c'est que malgré le temps que j'y ai passé, je n'ai pas détesté ce roman. J'ai seulement trouvé le style un peu difficile à assimiler (mais c'est peut être dû à la fatigue), malgré ces cinq parties bien découpées: chaque partie se focalisant sur un personnage: la première sur Chip, le deuxième fils de la famille qui n'arrête pas de changer d'orientation professionnelle (sa dernière lubie étant de devenir scénariste), la 2e sur Gary, le fils ainé: qu'est ce que je l'ai plains d'avoir une femme aussi énervante: je n'avais qu'une envie: la gifler et la remettre à sa place. Si j'étais à sa place il y a longtemps que j'aurai demander le divorce. De plus cette mégère monte ses enfants contre leur père. Elle est abjecte!; La troisième partie laisse la place aux parents De Chip, Gary et Denise: Enid et Alfred: cette partie en mer fut très intéressante par sa vision de la maladie qui touche Alfred, nous faisant entrer dans ses pensées et ses hallucinations (même si ces passages m'ont paru étranges et légèrement scatologiques par moments); la 4e partie nous parle du parcours de Denise, la fille de la famille Lambert; et la 5e et dernière partie fait se réunir tous les protagonistes Lambert pour un dernier Noël.
Cette dernière partie est celle que j'ai lu le plus rapidement: je l'ai lu dimanche soir pratiquement d'une traite. Je l'ai trouvé très vivante et moins chaotique que les autres car elle ne faisait pas sans cesse des retours en arrière. Elle m'a également ému aux larmes devant l'état de santé d'Alfred.

Ce roman avait tout pour me plaire (et il m'a plu à certains moments): une bonne critique de la société américaine par le prisme d'une famille du Midwest, une critique un peu caustique par moments qui m'a fait sourire mais également pleurer. Pourtant, je n'ai pas pu l'apprécier à sa juste valeur à cause de la fatigue qui m'a accompagnée pendant ces quinze jours et le fait que les parties étaient très longues (je veux dire qu'il n'y a aucun chapitre intégré dans les parties et je n'aime pas interrompre ma lecture au milieu d'une page. Cela me perturbe. Je sais je suis bizarre).
Toutefois, je pense retenter ma chance avec Jonathan Franzen avec un autre roman. Je pense que c'est un auteur qui vaut le coup d'être lu et je ne veux pas rester sur cette impression de rendez-vous manqué. Peut être relirai-je ces corrections un jour? En espérant que ce soit dans de meilleures conditions.

N.B.: Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu l'intuition que ce livre était adaptable au cinéma. J'ai donc vérifié que le livre n'était pas devenu un film (ce qui aurait fait avancer le challenge de "La littérature au Cinéma"). J'ai donc vérifier avant d'écrire le billet et qu'elle ne fut pas mon désappointement en lisant que le livre allait être adapté par HBO (et non par la Paramount qui avait mis une option dessus il y a 10 ans. Pourquoi la Paramount l'a laissé dormir dans ses cartons: mystère). En tout cas ça ne fait pas mon affaire puisque je ne peux pas le compter pour le challenge. C'est vraiment trop injuste (comme dirait Calimero qui fera son grand retour à la télé sur TF1 l'année prochaine pour ses 50 ans dans une nouvelle version. youpi!). Mais bon, cela me console qu'HBO ait repris l'adaptation car généralement ils font de bonnes séries. De plus Jonathan Franzen participera à l'écriture du scénario de cette mini série. (J'ai vu cette info sur le site rtbf.be)
Quand la mini-série sera diffusée, je la regarderai. Ce sera ainsi l'occasion de donner une seconde chance aux Lambert et au roman de Franzen qui le mérite tout de même.


Jonathan Franzen: Les Corrections (The Corrections), Points, 694 pages, 2002

dimanche 18 septembre 2011

Your Song

Le slow qui tue de la semaine est un classique des bonnes ballades:

Elton John: Your Song



Une bonne chanson est une chanson que l'on reprend facilement. Ce fut le cas pour cette chanson puisque Billy Paul l'a également interprétée.

Allez, cette Song est Your Song alors

Bonne écoute!

samedi 17 septembre 2011

Envie de spectacles!

Comme prévu, me voilà de retour pour vous parler de ma soirée d'hier:
Comme tous les ans à la même période, une petite ville mitoyenne de celle où j'habite. (J'habite tellement prêt que je peux y aller à pied), propose un programme de spectacles pour la saison qui va d'octobre à mai. Et attention, pas des petits spectacles puisque ce sont souvent des spectacles qui étaient à l'affiche dans les théâtres parisiens la saison dernière. Depuis quelques années, je vais voir certains spectacles qui sont présenté à la Hune (c'est le nom de la salle de spectacle). J'ai ainsi pu voir les saisons précédentes: "Pygmalion" avec Barbara Schultz, "La Folle parenthèse" de Liane Foly; "L'empiaffée"avec Christelle Cholet, "Michael Gregorio", "Piaf, une vie en rose et noir", la comédie musicale "Je m'voyais déjà" écrite par Ruquier, "Le diable Rouge" avec Claude Rich dans le rôle de Richelieu...

Au mois d'août, j'ai reçu le catalogue des spectacles et j'en ai vu quelques uns qui m'intéressaient (pour pouvoir s'abonner aux spectacles et avoir des réductions sur le prix des places, il faut choisir 3 spectacles minimum). Aujourd'hui, samedi c'était le premier jour de la vente des billets (car oui, on s'abonne pour toute la saison et on reçoit tous ses billets le même jour, c'est plus pratique. Après, il faut juste ne pas se tromper de date ou ne pas oublier qu'on a un spectacle un certain mercredi soir de novembre. De plus, on peut choisir notre place, c'est quand même bien).
Sauf que pour être bien placé, il faut arriver dans les premiers. Et pour arriver dans les premiers, autant faire le pied de grue toute la nuit. Si si, je vous assure. J'avais donc préparer mon blouson et mon pull, mon fauteuil et une couverture, un petit encas pour le matin et me voilà qui part à la salle de la Hune à 22h15 (pour le lendemain 9h). Je pensais arriver sans qu'il y ait trop de monde. Sauf qu'il y avait déjà 12 personnes qui finissaient de pique niquer. Après nous être couché à 23h30 et tenter de dormir. (Je vous assure, ce n'est pas évident de dormir entre les personnes qui ronflent, qui parlent ou qui regardent des DVDs sans trop baisser le son (il fallait bien que ce soit à côté de moi que ça se passe). Donc, j'ai dormi peu mais le matin j'étais fin prêt pour prendre mes billets.Et puis, a force ce sont les mêmes personnes qui font le pied de grue, donc on commence à se connaître et l'ambiance est bon enfant. En entrant dans la salle ce matin l'attente n'a pas été trop longue. Au bout d'une demi heure, je repartais chez moi avec mes billets en poche.
Je vous raconte pas la sieste que j'ai fait en début d'après midi pour rattraper mon sommeil en retard.
Non, je vais plutôt vous dire ce que j'ai décidé d'aller voir comme spectacles en 2011-2012:


Pièce de Jean Anouilh qui me tentait mais qui me freinait aussi pour sa durée: 3h. Mais bon rien que pour voir Anny Duperey, Sara Giraudeau et Gregory Baquet entre autres, je ne pouvais pas faire la fine bouche longtemps.


Pour découvrir Marie Paule Belle sur scène et parce que j'aime Barbara. Je suis curieux de voir le mélange des deux dans ce concert. De plus je suis très bien placé puisque je suis au premier rang. (De plus j'ai eu la place à 5€: ce prix s'explique de cette façon, pour 3 spectacles achetés, ce concert était au tarif préférentiel de 5€. Petit prix pour une grande artiste)


Pour celui là c'est la curiosité qui l'a emporté. Ces cinq chateurs issus du lyrique qui reprennent avec humour et à capella le répertoire classique mais aussi la variété française, le disco, le funk... J'ai vu quelques extrait sur Youtube et j'ai de suite accroché. Donc a voir!


Je dois quand même avouer que si j'ai pris des spectacles cette année, c'est pour aller voir cette pièce. J'adore...Garnier & Sentou (surtout Sentou). Ah vous vous attendiez à ce que je dise Arthur Jugnot. Même si je l'apprécie, j'y vais principalement pour voir ce duo qui me fait mourir de rire sur France 2 dans l'émission "On n'demande qu'à en rire". J'étais comme un gosse ce matin en tenant mon billet dans les mains en voyant la place que j'ai pu choisir: le Premier rang juste devant la scène. Je vais voir Sentou de près. Hiiiiii!!!! (eh oh, tu te calmes sinon privé de spectacle! Non mais je vous jure, un vrai môme. Voilà ce que je suis)
Si vous ne savez pas qui sont Garnier & Sentou, je vous mets un de leur sketch de l'émission qui m'a fait hurler de rire cet été.



Sketch: Dans les Bouchons avec les enfants à l'arrière. (Avec la participation de Nicole Ferroni). Garnier c'est le grand qui fait le papa et Sentou c'est le small qui fait le gamin (et qui le fait très bien) En tout cas moi j'adore!


Pour Chantal Ladesou qui me fait hurler de rire à chaque fois. Oui, Chantal Ladesou me plait!


Je suis un amoureux fou de cet instrument qu'est le piano. Et Roberto d'Olbia en joue divinement bien. Sa prestation chez Sébastien dans le cabaret m'avait bluffé. J'ai hâte d'en voir plus sur scène.

Donc voilà mon année spectacle pour 2011-2012. Comme vous pouvez le constater,c'est très divers. Et j'aime ça la diversité.

Et bla bla bla, et bla bla bla...

C'est vrai, je ne suis pas très présent sur le blog ces derniers jours. Pas de billets sur une nouvelle série à découvrir (et pourtant j'en regarde toujours je vous rassure, entre le pilot de "Ringer", qui m'a bien tenu en haleine mercredi soir: certes, il y a pas mal de défauts (comme la scène sur le bateau, hem!) dans ce premier épisode et beaucoup d'infos mais j'ai bien aimé. Puis retrouver Sarah Michelle Gellar est un plaisir. Donc je vais continuer à la suivre. Puis, la découverte de la saison 2 de The Good Wife (honnêtement, elle est en train de devenir l'une de mes séries fétiches) dont j'ai débuté le visionnage cette semaine et je suis accroc: c'est une série très addictive. Il y a aussi eu Southland saison 3 qui a été ma saison préférée de la série. J'aime cette série peu connue en France, de plus en plus. Mais bon, j'ai déjà fait des billets sur ces séries et je n'aime pas la répétition).
Pas de billet non plus sur une de mes lecture et là c'est compréhensible, depuis deux semaines, je suis toujours dans "les corrections" de Jonathan Franzen. J'ai quelques petits problèmes avec ce livre: le style de l'auteur est assez complexe pour moi en ce moment, mais c'est peut être dû au fait que je suis fatigué par le travail. Et le soir, ou dans la journée, je préfère me regarder une série plutôt que de me plonger dans le livre. Donc j'avance lentement mais surement vers la fin. Je ne déteste pas (même si je sais que ce ne sera pas un coup de coeur, ce n'est pas un mauvais livre). Il doit me rester près de 200 pages à lire. On y croit donc. L'histoire est sympa mais c'est sur le style que je pêche un peu.

Alors, même si je n'avance pas aussi rapidement dans mes lectures (je sens que le bilan de septembre va être catastrophique. Nous somme le 17 et je ne lis que mon 2e livre du mois. C'est pathétique), cela ne m'empêche pas d'en acheter d'autres. Que voulez-vous on ne se refait pas. Et en plus j'ai des excuses. Ah si si si ,je vous jure.
Alors cette semaine j'ai acheté:


J'avais lu le premier tome et même si les filles du roman m'avaient bien agacé, j'étais partant pour lire la suite. Il fallait donc bien que je l'acquiert.


L'excuse pour celui là, c'est que c'est un cadeau d'une amie qui m'a fait très plaisir en m'offrant ce livre (que je lui avait offert il y a quelques mois). Comme quoi, on se comprend tous les deux. Merci à elle en tout cas.


Pour ce livre là, c'est pas de ma faute, c'est celle de M. Gérard Collard (libraire à la Griffe Noire très connue du public)(enfin bon c'est aussi un peu ma faute également: quelle idée, mais quelle idée, j'ai eu d'aller sur le site de la Griffe Noire voir ses vidéos. C'est qu'il est très convaincant le bougre et donne facilement envie. Je vous dis comme le stylo a fuser sur la feuille en notant tous ces titres (qu'il faut d'ailleurs que je rajoute dans ma LAL (soupir)). Celui ci faisait parti des titres que j'avais repéré. Je ne sais pas ce qui m'arrive avec cet auteure: je n'ai lu pour le moment que "la jeune fille à la perle" que j'avais beaucoup aimé. Alors dès que je vois un de ses livres en rayon ,je prend. J'ai donc trois livres de Tracy Chevalier qui m'attendent dans ma PAL. Et les saisons qui arrivent vont m'aider à les en sortir car je trouve que ses romans se marient bien avec l'automne et l'hiver.



J'avais également noté ce livre après le visionnage d'une vidéo de Gérard Collard (quel tentateur tout de même) et dès que je l'ai vu, j'ai craqué sur cette magnifique couverture.

Bon, je vais arrêté ce billet ici, même si je n'ai pas encore tout à fait fini de vous dire ce que j'ai fait cette semaine mais je pense qu'un autre billet sera plus approprié. Donc à tout de suite!

dimanche 11 septembre 2011

Les adieux (à la scène) de Mr Eddy

Cette semaine, Mr Eddy a fait ses adieux à la scène. Voilà pourquoi j'ai choisi une ballade d'Eddy Mitchell pour le slow qui tue de la semaine.

Eddy Mitchell: Le cimetière des éléphants



Bon vent Mr Eddy! Et revenez nous vite au cinéma ou avec un nouvel album.

Bonne écoute!

Album du dimanche #24: Lynda Lemay: Un éternel hiver

En ce dimanche, un petit peu gris, j'ai eu envie d'écouter l'opéra folk que Lynda Lemay a crée il y a 5 ans:



Tout d'abord vous dire de quoi ça parle: Dans un village de la campagne québécoise, Jeff, élevé seul par sa mère Nathalie après le décès de son père, vit aujourd’hui une passion orageuse avec Manon, qui est enceinte, sous les regards désapprobateurs de Micheline, sa mère qui tient un petit restaurant, et de Daniel Messier, un policier amoureux d’elle. (Source Wikipedia)

Pour en écouter des extraits c'est ici: Lynda Lemay: Un éternel hiver

Quelques vidéos:



Ouverture (Lynda Lemay)



Mon petit albatros (Lynda Lemay)



Au sommet de la montagne (Yvan Pedneault & Fabiola Toupin)



Un matin sans café (Daniel Jean & Manon Brunet)



Bonne écoute!

mercredi 7 septembre 2011

Deux enfants


4e de couverture: Dans un petit village de Chine... Tournesol est une petite fille aussi lumineuse que les fleurs qui portent son nom. Bronze a onze ans, et ce n'est pas un garçon comme les autres : il est muet.
Mais quand Bronze et Tournesol se rencontrent au bord du fleuve, ils n'ont pas besoin de mots pour se comprendre. Ensemble, ils vont affronter la pauvreté, le regard des autres, et connaître bien des aventures, petites ou grandes, heureuses ou malheureuses. Ils sont aussi unis que les doigts de la main ! Jusqu'au jour où...


J'ai voulu encore une fois lire un roman d'un auteur asiatique (un auteur chinois en ce qui concerne ce livre) pour voir si je pouvais accrocher.
Indubitablement, la littérature asiatique n'est pas ma tasse de thé. Je n'ai pas détesté lire "Bronze & Tournesol": c'est une histoire touchante, belle, très poétique, qui nous montre une Chine un peu hors du temps où la vie s'écoule lentement. C'est un très joli conte. Sauf que je n'y ai pas été plus sensible que ça (sauf à un moment où j'ai été ému par un évènement naturel mais tragique, parce qu'il m'a rappelé des souvenirs. Je ne vous dis pas lequel pour ne pas dévoiler trop de l'histoire). J'ai l'impression d'être hermétique à cette écriture poétique, belle au demeurant, mais qui ne m'a pas charmé.

Les deux enfants, héros de cette histoire, partage une forte amitié qui va progressivement se transformer en amour fraternel. Tournesol, recueillie par la famille de Bronze lorsqu'elle va perdre son père et se retrouver orpheline, va être un peu le rayon de soleil de Bronze, ce garçon muet que les gens du village trouvent un peu bizarre.
Ce qui est touchant également, c'est que les parents de Bronze vont prendre soin de Tournesol malgré leur pauvreté. Car, oui, Tournesol a été lâchement abandonné par les gens de l'école des cadres, là ou la petite fille habitait avec son père (qui est la ville qui se trouve de l'autre côté du fleuve. Damaïdi étant le village de Bronze se trouvant en face) et qui a demandé aux villageois quelle famille voulait la prendre chez elle.
La famille de Bronze n'a pas beaucoup de revenu mais parfois l'amour suffit. Tournesol va alors s'épanouir et aller à l'école. Bronze va se révéler être un grand frère exceptionnel et communiquer avec Tournesol d'une autre manière que la parole.

Malgré ce merveilleux conte, qui charmera surement tant les enfants que les adultes, je n'ai pas été emporté. Je pense que cette littérature et cette écriture poétique n'est pas faite pour moi. Dommage. Je passe sûrement à côté de très beaux textes. Mais on ne peut pas être emporté à tous les coups par un roman.

En conclusion, une très belle histoire au pays du soleil levant qui vous montrera que l'amitié et l'amour sont les choses les plus importantes dans la vie. Alors même si moi, je n'ai pas été charmé, laissez vous tenter. Peut être que le charme agira sur vous.

Cao Wenxuan: Bronze et Tournesol (Quingtong Kuihua), France Loisirs, 279 pages, 2010

dimanche 4 septembre 2011

Just the way you are


Le slow qui tue de la semaine est à tomber. La voix magnifique de Barry est idéale pour une danse où l'on se love à deux.

Barry White: Just the way you are


Barry White - Just the way you are par jade274

Ecoutez moi ce début! Moi ça me met toujours dans tous mes états! Il était temps que le grand Barry White fasse son entrée dans les Slows qui tue.

Bonne écoute!

Album du dimanche #23: Art Mengo: Les parfums de sa vie


Ce dimanche, j'ai eu envie de (re)découvrir un chanteur dont j'apprécie les chansons que j'entendais de lui à la radio. Mais j'avais envie d'en écouter plus alors je me suis penché sur cet album:



Pour que vous puissiez le (re)découvrir, suivez le lien: Les parfums de sa vie: le meilleur d':Art Mengo

Quelques vidéos:



Les parfums de sa vie



La Mer n'existe pas (ma préférée. Et j'adore cette version. Tout simplement sublime)



Où trouver les violons



Laisse moi partir



Je suis incendie

Bonne écoute!

samedi 3 septembre 2011

L.A.L (ou l'envie d'avoir toujours plus envie de livres)

(Certes, j'ai une PAL titanesque qui n'arrête pas de grandir. Mais j'ai toujours envie de nouveaux livres. Sauf que je les note n'importe où sur des feuilles volantes et j'oublie certains titres par la suite. J'ai donc décidé de créer une rubrique LAL sur mon blog (il était temps!) pour m'y retrouver dans toutes ces envies. En fait, même sur mon billet LAL, je ne peux m'empêcher de parler au lieu de lister tout simplement. Mais quelle pipelette je fais. Je vous jure. Bon trêve de bavardages, passons à la liste! )

A

Graeme Aitken: 50 façons de dire fabuleux
Naomi Alderman: Mauvais genre
Tatiana Arfel: Des clous
Jiro Asada: Le Roman de la cité interdite

B

Jean-Philippe Blondel: (Re)play
Gilles Bornais: Huit minutes de ma vie
Mary Elizabeth Braddon: Le mystère de Fernwood
Poppy Z. Brite: Alcool
Poppy Z. Brite: La Belle Rouge


C

Armand Cabasson: La Reine des mots
Peter Cameron: Week-end
Canesi & Rahmani: Alger sans Mozart
Michael Chabon: Des garçons épatants
Fanny Chesnel: Une jeune fille aux cheveux blancs
Jonathan Coe: La vie très privée de Mr Sim
Nadia Coste: Fedeylins (les rives du monde)
Bryce Courtenay: La puissance de l'ange
Anne Cuneo: Station Victoria

D

Giancarlo De Cataldo: Romanzo Criminale
Jonathan Dee: Les privilèges
Sophie Divry: La cote 400
Alexandre Dumas: La dame de Monsoreau
Alexandre Dumas: Le comte de monte Cristo



E

Yann de l'Ecotais: Le Vieux Port Tome 1
Yann de l'Ecotais: Le Vieux Port Tome 2: Notre Dame la Grande
Yann de l'Ecotais: Le Vieux Port Tome 3: Avenue du Prado
Alla El Aswany: L'immeuble Yacoubian
James Ellroy: L.A. Confidential
James Ellroy: Le grand nulle part
James Ellroy: Lune sanglante
Amanda Eyre Ward: Le ciel tout autour
Amanda Eyre Ward: A perte de vue

F


Ken Follet: Un monde sans fin

G

Laurent Gaudé: La mort du Roi Tsongor

H

Kim Harrington: Visions
Robert Hicks: La veuve du Sud
Michel Honaker: L'agence Pinkerton Tome 1: Le châtiment des Hommes-Tonnerres
Michel Honaker: L'agence Pinkerton Tome 2: Le rituel de l'ogre rouge
Kari Hotakainen: La part de l'homme

I

Arnaldur Indridason: L'homme du lac
Arnaldur Indridason: Hypothermie
Arnaldur Indridason: La rivière noire

J

Howard Jacobson: La question finkler

K

Laura Kasischke: En un monde parfait
Stephen King: Dome Tome 2
Malcolm Knox: Shangrila

L

Adam Langer: Les voleurs de Manhattan
Y.S. Lee: The Agency (le pendentif de Jade)
Ian Levinson: Trois hommes, deux chiens et une langouste
Karsten Lund: Le marin américain
Scott Lynch: Les Mensonges de Locke Lamora

M

Marcus Malte: Mon Vaisseau Te Mènera Jeudi Sur Un Nuage
Marcus Malte: De poussière et de sang
Daphné Du Maurier: L'amour dans l'âme
Claire Messud: Les enfants de l'empereur


P

David Peace: 1980
David Peace: 1983
Elliot Perlman:  L'amour et autres surprises matinales
Richard Price: Frères de sang
Eric Puchner: Famille modèle

Q

Pascal Quignard: Tous les matins du monde

R

Tore Renberg: Charlotte Isabel Hansen
François Rivière: Le mariage de Kipling

S

Brandon Sanderson: L'empire ultime (Fils des Brumes T1)
Vikram Seth: Golden Gate
Upton Sinclair: Pétrole!
Wesley Stace: Charles Jessold, meurtrier présumé

V

Sandro Veronesi: Terrain vague

W

Jess Walter: La vie financière des poètes
Herbjorg Wassmo: Le livre de Dina (Tome 1 à 3)
Wei Wei: Fleur de chine
Dan Wells: Je ne suis pas un serial killer
Rebecca Wells: Fleurs de ya ya
Mary Wesley: La pelouse de camomille
Kathleen  Winter: Annabel
Stephen Wright: Méditations en vert

Y

Richard Yates: Easter parade

C'est la rentrée! Quelques achats s'imposaient

Eh oui, c'est la rentrée! Je suis donc allé trainer mes basques dans une librairie cette semaine (et pas qu'une fois mais deux fois! Et quand je dis une librairie, c'est plutôt deux).

Voici avec quoi je suis revenu. (Bon, il y a également des livres acheté la semaine dernière dont je ne vous avais pas parlé. Je le fais donc avec mes achats de cette semaine)



En l'absence des hommes: Philippe Besson (j'avais envie de découvrir la plume de Philippe Besson. Autant le faire avec son premier roman, trouvé d'occasion. (Habituellement j'adore les couvertures des livres publiés chez 10/18, autant je trouve celle ci affreuse. Mais bon, ce n'est pas si grave)
Et rester vivant: Jean-Philippe Blondel (Depuis le temps que je l'attendais ce livre là! Il est enfin dans ma PAL (mais ne va pas y rester bien longtemps je pense)
Oscar Wilde et le jeu de la mort: Gyles Brandreth (j'ai eu le premier tome à Noël et je ne l'ai toujours pas lu. J'attends l'hiver pour m'y plonger) J'ai acheté ce 2e tome car il était d'occasion (et comme on dit "l'occasion fait le larron")
Les étoiles du Pacifique: Nancy Cato (pour l'Australie, la découverte d'un auteur que je ne connais pas et pour la couverture magnifique)
Corps et âme: Frank Conroy (je vois ce livre depuis longtemps à la librairie. Ce livre m'attire parce qu'on y parle de New York et de musique. Pourtant,je ne l'ai jamais acheté. Pourquoi alors ai je sauté le pas cette fois ci? Il était d'occasion tout simplement. Comme quoi parfois il est bon d'attendre)
Une éducation libertine: Jean-Baptiste Del Amo (un roman qui m'intrigue)
Un diamant gros comme le Ritz (et autres nouvelles): Francis Scott Fitzgerald (Ce livre fait partie d'une nouvelle collection que France Loisirs a mis en place. Redécouvrir les grands auteurs français et étrangers. J'ai commencé la collection par celui ci car la plume de Fitzgerald m'attire)
Romans (de "L'adieu aux armes" au "Vieil homme et la mer): Ernest Hemingway (le livre de la collection correspondant à ce trimestre chez France Loisirs. Je l'ai pris car il y avait 30% de réduction sur le prix. Mais je compte acquérir les livres de la collection qui me manquent dans les mois qui vont suivre: Stefan Zweig, Jean Giono et Albert Camus. Je trouve que c'est une bonne idée de découvrir de grands auteurs par ce biais. Et puis j'adore les collections. Donc, je suis ravi)
Dans l'or du temps: Claudie Gallay (J'avais beaucoup aimé "Les déferlantes" et j'avais envie de tenter un autre livre de cet auteur)
1974: David Peace (Premier tome d'une Tetralogie qui me tente depuis longtemps mais les livres sont un peu chers dans cette collection. Comme il était d'occasion, il a fini direct sous le bras)
1977: David Peace (2e tome de la Tetralogie. Il était également d'occasion. Malheureusement, il n'y avait pas les autres tomes; Dommage. De plus j'ai appris cette semaine que la BBC avait adapté ces livres dans une trilogie: "The Red Riding Trilogy" (avec un jeune comédien Andrew Garfield dans le rôle principal (et que j'ai adoré dans "The Social Network" film que j'ai vu cette semaine et que j'ai beaucoup aimé. Si vous ne l'avez pas vu, visionnez le, il est vraiment super!))
La Ferme des Neshov: Anne B. Ragde (en fait ce livre m'a appelé. Si si je vous jure! En fait, je flânais dans le rayon poche de la librairie quand j'entends une conversation entre une dame et la libraire. La dame demandait quand allait sortir le 3e tome d'une trilogie (et c'est bien de la Trilogie des Neshov dont elle parlait). Pour info, la libraire a répondu qu'il devrait probablement sortir vers Noël. Je n'ai pas vu quel livre tenait la dame mais j'ai tout de suite pensé à la Trilogie des Neshov de Ragde. J'ai alors fureté jusqu'à la lettre "R" et je l'ai trouvé. Si c'est pas une preuve que ce livre m'a appelé. Je ne sais pas ce que c'est)
La Gorge: Peter Straub (J'ai enfin trouvé le 3e et dernier tome de la série "Blue Rose". Je vais pouvoir commencer à la lire)

Voilà pour mes achats.
J'aimerai terminer ce billet par une petite réflexion: cette semaine, j'ai passé le cap des 900 livres. (Oui, j'ai plus de 900 livres chez moi) Ma PAL se rapproche dangereusement des 500 (plus que 40 pour ça). Malgré ce nombre impressionnant, j'arrive toujours à avoir envie d'acheter des livres mais surtout j'arrive toujours à en trouver que je n'ai pas. La littérature est une mine inépuisable de découvertes et c'est ça qui est formidable.