mardi 29 juin 2010

Le début du siècle

J'ai entendu cette chanson pour la première fois ce matin de bonne heure (a peu près 5h30) à la radio dans la voiture et j'ai tout de suite accrochée.
Et je l'écoute en boucle ce soir. J'aime énormément et la chanson rentre vite dans la tête. (C'est malin maintenant, je vais l'avoir dans la tête toute la nuit).



Et j'ai bien envie d'en découvrir plus.

Pour l'anecdote, je n'ai regardé qu'une Star Academy (et quand je dis regarder c'est les quotidiennes et les primes) et ce fut la 3e année. Tout ça parce que j'ai eu un coup de coeur pour Patxi. Et je répétais à tout le monde: "J'arrête de regarder l'émission quand Patxi sera parti". Et comme il n'est parti qu'en demi finale, je me suis tapé le programme presque jusqu'au bout. La seule semaine, que je n'ai pas regardé c'est la semaine de la finale car il n'était plus là.

Et mon coup de coeur se confirme avec ce nouveau single. Patxi: un artiste à suivre.

Over the rainbow


Résumé: Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.


Mon avis: Pour commencer, je vais vous avouer que mon avis va être plus court que d'habitude. Il fait chaud dehors et mes idées ne sont pas toute en place. J'avais commencé mon billet hier mais rien ne venait et j'avais un peu la flemme. Mais comme ça fait deux jours que j'ai lu ce livre, je ne voudrais pas attendre trop longtemps pour donner mon avis.

J'ai lu ce livre dimanche en deux petites heures et demi et ce fut un enchantement. Il fait partie des classiques jeunesse mais je ne l'avais jamais lu. Je connaissais déjà l'histoire ayant vu le film (avec la formidable Judy Garland et son air mythique qui donne le titre à mon billet) ainsi que le dessin animé mais juste les grandes lignes car j'ai redécouvert des aventures que j'avais oublié.

Le magicien d'Oz a ce côté enfantin des contes et c'est très agréable à lire: on s'identifie à Dorothée facilement (et qui n'a jamais eu envie d'être emporté par un cyclone dans un pays imaginaire?): c'est une enfant agréable et elle forme avec ses compagnons de route, une bande unie à laquelle on à envie de s'intégrer. (En comparaison, Alice de Lewis Caroll m'avait un peu ennuyé au fil de ma lecture et je trouvais Alice un peu insupportable au final). Ce qui n'est pas le cas avec le roman de Frank Baum et son héroïne.

Par l'intermédiaire d'un conte, L Frank Baum nous parle de son époque: la dureté des terres du Kansas et du travail harassant: des charlatans qui pullulaient en ce début de siècle qui commençait (le livre à été écrit en 1900), dont le magicien d'Oz est un digne représentant, de l'esclavage, qui était toujours présent à cette époque, en nous montrant une sorcière de l'Ouest despotique avec ses sujets. Mais je ne vous en dirais pas plus car je n'ai pas envie d'analyser ce livre.

Pour tout vous dire, je l'ai lu au 1er degré: je n'ai pas trop chercher le sens profond du livre: j'avais besoin de m'évader pendant quelques heures et ce fut le cas, en partant avec Dorothée dimanche soir dans ce magnifique pays d'Oz. Et ça m'a fait un bien fou.

Je vous recommande ce voyage: en cette période estivale qui commence, prenez un billet pour Oz: je vous promet un voyage fantabuleux.



(Je ne pouvais pas finir ce billet sans mettre la vidéo de cette chanson intemporelle (et qui a été reprise plusieurs fois par la suite)



(Sans oublier le générique du dessin animé)



(Cette version d'"Over the Rainbow" me donne des frissons à chaque fois que je l'entends. Tout simplement sublime.)


L. Frank Baum: Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz), Librio, 125 pages, 2003

dimanche 27 juin 2010

La recherche du parfum absolu


Résumé: Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.
Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n'avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l'univers, car " qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ".


Mon avis: Il est indéniable que Le parfum est un grand roman, tant par son style surprenant-jamais autant d'odeurs ne m'avaient sauté au nez à la lecture d'un roman-, tant par l'histoire incroyable de Jean-Baptiste Grenouille.
Mais, -eh oui, il y a un mais- je n'ai pas vibré en lisant le livre. Même parfois ce livre m'a laissé indifférent et m'a ennuyé par moment (surtout dans la deuxième partie qui se passe dans la caverne. Mais quel ennui. Il ne se passe rien et j'ai même failli lâcher le livre).
La première partie à Paris est surprenante de réalisme. J'imaginais bien le Paris du XVIIIe comme cela. Et l'on croise des personnages comme Mme Gaillard, l'une des nourrices de Grenouille, M. Grimal le tanneur, M. Baldini, le parfumeur que l'auteur n'abandonnera jamais. Même si on comprend que Grenouille est le personnage principal du roman (je ne veux pas l'appeler héros car pour moi il n'en est pas un. Bien au contraire), Patrick Süskind nous raconte jusqu'au bout l'histoire de tous ses personnages jusqu'à leur mort. C'est très rare qu'un auteur fasse ça, et c'est à souligner.

La troisième partie du roman, celle qui se passe à Grasse est la plus passionnante -surtout quand les meurtres arrivent. Même si je connaissais le meurtrier, je voulais savoir comment allait se terminer cette traque à l'assassin. Et j'ai trouvé ça hallucinant (il m'arrive souvent de faire mon Luchini, j'avoue) la manière dont l'auteur conclu l'histoire.

Il faut quand même parler de Grenouille: pour tout vous dire, je ne l'ai pas aimé du tout: il est immonde, abominable, égoïste, sournois. En fait il a tous les défauts de la terre et malgré les conditions dans lesquelles il est venu au monde, je n'ai pas pu m'attacher à lui. Comment peut on s'attacher à "un enfant du diable", me direz vous. Et je ne pouvais pas comprendre ses gestes.

Alors, même si ce roman ne m'a pas complètement captivé, je suis bien content de l'avoir lu. Et je comprend son succès. C'est un livre surprenant et Süskind décrit formidablement bien les odeurs (que le traducteur à bien retranscrit, je trouve) qu'on a l'impression de sentir tous les parfums qui s'en dégagent.

Et pour que mon "aventure" dans ce livre soit complète, il ne me reste plus qu'à regarder le film.



Patrick Süskind: Le parfum (Das Parfum), Le Livre de poche, 280 pages, 1986

vendredi 25 juin 2010

Richard Castle, writer detective



Synopsis: : Richard Castle est un écrivain à succès spécialisé dans les thrillers. La police s'intéresse de près à lui lorsqu'un tueur copie les meurtres mis en scène dans ses romans. Une fois cette affaire résolue, Castle devient consultant pour la police de New York...


Découverte par hasard (comme souvent quand je recherche une nouveauté en matière de série. Et parfois, le hasard fait bien les choses), cette série m'a attiré en premier par son personnage principal: Richard Castle: écrivain de polars à succès qui va se retrouver mêler à une affaire de meurtre, tout ça parce que le meurtrier à eu la bonne idée de copier les meurtres mis en scène dans ses bouquins. Il va alors collaborer avec Beckett, flic de son état, qui va devenir sa nouvelle muse pour son nouveau personnage.

Moi, qui aime la littérature, j'ai tout d'abord été attiré par ce personnage d'écrivain. Mais surtout ce qui m'a fait resté devant, c'est la personnalité de Castle: C'est un vrai "gamin". On a l'impression qu'il en ai resté au stade de l'adolescence: d'ailleurs, sa fille Alexis le dit elle même dans l'épisode 1.06: "j'ai bien assez a élevé un de mes parents, alors les deux c'est trop pour moi". Vous l'aurez compris, Alexis, l'adolescente est l'adulte dans cette histoire. Et le tableau ne serait pas complet sans la mère de Castle, actrice excentrique qui vit avec son rejeton et sa petite fille. Quand ces trois là sont dans la même pièce, c'est fou rire garanti.

En fait Castle ne se prend jamais au sérieux. Collaborer avec l'équipe de Beckett n'est qu'un jeu pour lui. Et il ne mesure même pas les risques qu'il prend. Comme le fait un enfant ou un ado.

Bien sûr, c'est un cop-show des plus classiques et qui surfe sur la vague de mentalist mais là où Patrick Jane est un peu trop sérieux et narcissique a dire qu'il a souvent raison, Castle est juste là pour s'amuser. Et s'il peut aiguiller ses coéquipiers, il le fait volontiers sans vouloir en porter tous les lauriers. D'ailleurs, ce n'est pas tout le temps lui qui trouve les solutions.
Surtout, la série (qui en est à sa 3e saison sur ABC) vaut le coup d'œil pour Nathan Fillion (Moi en tout cas, je l'adore!!) Je l'ai découvert dans la saison 7 de Buffy dans le rôle du méchant prêtre de la saison (je ne me souviens plus de son nom), je l'ai revu dans la saison 4 de Desperate dans le rôle du mari de Katherine Mayfair). Mais je ne l'ai pas vu dans la trop courte série Firefly de Joss Whedon (dommage car c'est une série qui me fait envie!). Il trouve enfin un rôle principal dans une série qui marche. Il donne tout son humour et ce côté ado qui adore jouer avec ses partenaires à la série. Il est formidable. Et surtout, il est craquant, je dois dire.

Je n'ai pas encore fini la saison 1 (j'en suis au 7e épisode) que j'ai la chance de voir en VOST. (C'est la meilleure solution pour découvrir la série). Mais si vous ne pouvez pas la voir dans ces conditions,bonne nouvelle:(mais je pense que si vous regarder France2 depuis quelques semaines, vous n'avez pas pu passer à côté vu la promo qu'il font à la série)

France2 va diffuser la 1ere saison à partir du 5 juillet à 20h35. A coup de 3 épisodes par lundi, la saison 1 qui ne compte que 10 épisodes va être vite expédiée. Dommage. Mais je pense que la chaine va enchainée sur la saison 2 directement.

Alors pour tous les fans de littérature policière, les fans de cop shows, pour les fans de Nathan Fillion (et elles sont nombreuses, je le sais), ne manquez pas cette agréable série qui vous fera passer de bons moments.


jeudi 24 juin 2010

Portraits d'une famille irlandaise


Résumé: On peut résumer Le Chant du coyote en disant qu'il s'agit d'un roman sur l'amour d'un père et de son fils unis dans le souvenir de la mère, en dépit de la pudeur et de relations difficiles. Mais il faut dire - et surtout - que Le Chant du coyote est la révélation d'un écrivain exceptionnel, l'un de ceux dont on se dit dès les premières pages lues qu'on ne va pas l'oublier de sitôt. Parce que son livre est fort, émouvant et fertile. Mais surtout parce que mieux que vrai, mieux encore qu'exact, McCann écrit juste. D'où ce contact qui s'établit immédiatement entre le texte et soi-même, et ces images de vie qu'il donne à voir et qui ne s'effaceront pas, de longtemps, on l'a compris, de la mémoire du lecteur.

Mon avis: J'ai retrouvé dans ce premier roman, le style particulier de McCann. (Certes plus facile que dans Danseur mais l'écriture est reconnaissable).
C'est un roman qui parle de retrouvailles entre un père et son fils. Ce fils, qui revient pour une semaine en Irlande (il habite dans le Wyoming) pour une histoire de visa. Et c'est cette semaine que l'auteur, par l'intermédiaire de Conor, nous raconte, entrecoupé de flashback sur la vie de Michael Lyons, le père, irlandais abandonné à sa naissance et élevé par deux vieilles filles, qui va se découvrir une passion pour la photo. Et avec lui, on traversera la Guerre d'Espagne où il verra son ami mourir; il partira au Mexique où il rencontrera Juanita, jeune fille qu'il va épouser même s'ils ont dix ans de différence, ils quitteront le Mexique pour San Francisco, Michael ayant eu une proposition pour un travail de photographe dans un journal, sauf que c'est à New York qu'il est attendu. Il décide de partir mais Juanita malade, fait la rencontre de Cici, une femme d'un caractère bien trempée, qui leur demande de venir avec elle dans le Wyoming. Puis, c'est enfin New York et retour en Irlande dans le comté de Mayo.
En peu de pages, il tisse un voyage formidable mais difficile (Michael et sa famille vont avoir son lot de souffrance). C'est touchant de voir ce fils essayer de recoller les morceaux avec son père. C'est également touchant de voir Juanita (Mam comme l'appelle Conor) décliné, s'étioler loin de son Mexique qu'elle voudrait tant retrouver.
Conor nous raconte l'histoire de sa famille avec des mots simples, en nous faisant voyager dans le temps. D'un paragraphe à l' autre on passe du passé au présent. Et je n'ai pas pu lâcher ce livre avant d'avoir eu l'explication finale sur la disparition de sa mère. De ce côté là, je suis un peu resté sur ma faim, car même si Conor, adolescent part à sa recherche en laissant son père seul, on ne saura pas où est passé Juanita.

La relation entre Conor et son père est très touchante: car même s'il ne le dit pas, Michael a besoin de son fils. Il sent qu'il est sur sa fin et qu'il a besoin de retrouver son fils. Et c'est juste avant le départ de Conor qu'il arrive a renouer une relation père-fils avec lui.

Colum McCann nous raconte l'histoire d'une famille irlandaise ordinaire qui a vécu un destin extraordinaire. C'est simplement beau, touchant. Bouleversant par moment.
Je vous le recommande.

Colum McCann: Le chant du coyote ( Songdogs), 10/18, 283 pages, 1996

mercredi 23 juin 2010

Please forgive me

Le slow qui tue de cette semaine est ma ballade préférée de Bryan Adams.

Je vous vois venir: Non, ce n'est pas "Everything I do (I do it for you)", bande originale du film Robin des Bois avec Kevin Costner mais:

Bryan Adams: Please forgive me




Bonne écoute!

lundi 21 juin 2010

Journal d'un médecin de campagne


Résumé: Depuis trois ans, Jean Nérac a abandonné les concours médicaux et mène la vie joyeuse d'un simple étudiant. Marianne, son ancienne fiancée, n'est plus qu'un souvenir parmi d'autres. Une lettre venue du Cantal va marquer un tournant: Clément, un condisciple installé là bas, lui demande de venir remplacer le docteur Delpuech, vieux et malade.
A Peyrac le Château, sous la houlette de cette haute et belle figure, Jean va s'initier au rude métier de médecin de campagne.


Mon avis: Troisième tome (et dernier en ce qui concerne l'histoire de Jean Nérac) de la saga "les Hommes en Blanc", celui ci m'a beaucoup plus (contrairement aux deux premiers qui m'avais laissé un sentiment mitigé).
On quitte Paris pour le Cantal et on va suivre Jean Nérac, toujours étudiant en médecine, dans son apprentissage de la médecine rurale. Après nous avoir parlé de la première année de médecine où l'on apprend les rudiments, dans le 1er tome, puis l'externat et le monde chirurgical dans le 2e, André Soubiran va s'intéresser au médecin de campagne (il n'est pas le premier: Balzac en a parlé dans son roman Le médecin de campagne, qu'André Soubiran cite dans son roman). Et en s'intéressant à ce rude métier, il m'a captivé. J'ai aimé partager les rudes épreuves que traverse Jean dans son apprentissage. Il découvre le monde paysan et montagnard, qui craint les étrangers nouvellement arrivé. Il remarque que ce n'est pas facile de se faire accepter. Il fait la connaissance de plusieurs confrères: le docteur Ricaud, venant de la ville comme lui et qui n'arrive pas à s'intégrer (ce qui m'a fait mal car il a bon cœur). Pas comme un autre confrère, Bonnifay: qui ne voit que l'argent mais qui arrive à se faire respecter. Incompréhensible pour moi mais tellement vrai.
Il nous parle aussi de la "guerre" entre rebouteux et médecin: les paysans préférant avoir affaire à des soi disant charlatans plutôt que de laisser faire les médecins. (Je dis soi disant charlatan car certains rebouteux arrive à soigner, sans qu'on sache comment. Une personne de mon entourage a été soigné par un "rebouteux", qui l'a guéri alors que la médecine n'avait rien pu faire).
On fait aussi la connaissance du bon docteur Delpuech, un homme qui m'a beaucoup touché car il prend Jean sous son aile comme s'il était son fils. D'ailleurs, Jean, va se trouver un père de substitution en la personne de ce bon docteur.

Cette première partie m'a beaucoup plus car elle me changeait du ton un peu parisianisme et égocentrique que pouvait avoir Jean dans la capitale avec ses camarades et je tournais les pages du roman rapidement.

En revanche, la 2eme partie: "Val de Grâce" voit le retour de Jean à Paris, pour son service militaire et la préparation de sa thèse, dernier passage avant la fin des études. Et revoilà toute la bande de petits étudiants parisiens que je n'aimais pas trop qui fait son grand retour et cette 2e partie a été un peu plus pénible à lire car on retrouve le style parisien qui ne me plaisait pas dans les autres livres. (C'est en lisant la 1ere partie de ce roman que j'ai compris ce qui clochait dans les deux premiers tomes de la saga. Je n'aimais pas sa vie parisienne et son égocentrisme, son nombrilisme même). Et de cette 2e partie, je ne retiendrai pas grand chose: heureusement c'est la plus courte du roman.

Une petite précision s'impose: dans le billet que j'ai fait du 1er tome, j'avais situé l'action dans les années 50, date à laquelle le roman a été écrit, car aucune période n'était citée. Dans ce 3e tome, j'ai appris que le livre commence en 1936. (Donc, le 1er tome commence au début des années 30 et non 50, comme je le pensais puisqu'il se passe trois ou quatre ans avant celui là. ). Erreur réparée.

C'est donc sur une note positive que s'achève le parcours "médical" du héros Jean Nérac qui nous dis adieu dans ce roman.
Il reste pourtant un 4e tome de la saga des "Hommes en Blanc", qui va s'intéresser au monde psychiatrique. Mais d'autres personnages vont faire leur entrée avec ce 4e et dernier tome de la saga, que je lirai surement dans quelques semaines ou mois. Mais je compte bien aller au bout de cette saga médicale avant la fin de l'année.

André Soubiran: Les Hommes en Blanc Tome 3: Le grand métier, Le Livre de poche, 510 pages, 1999

vendredi 18 juin 2010

You are so beautiful

Le slow qui tue de cette semaine est l'un des plus beaux slows qui existe. Et la voix rocailleuse de Joe Cocker accompagne admirablement cette magnifique mélodie. (Que j'ai pris un plaisir fou à chanter hier lors d'une soirée karaoké)

Joe Cocker: You are so beautiful



Bonne écoute!

mercredi 16 juin 2010

Quand le passé refait surface...


Résumé: Dans un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé mâchouille un objet étrange... Un os humain ! Enterré sur cette colline depuis un demi-siècle, le squelette mystérieux livre peu d'indices au commissaire Erlendur. L'enquête remonte jusqu'à la famille qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant au jour les traces effacées par la neige, les cris étouffés sous la glace d'une Islande sombre et fantomatique...

Mon avis: Deuxième enquête du commissaire Erlendur Sveinssson qui va s'intéresser encore une fois à une histoire du passé.
L'auteur va nous plonger dans le passé de la seconde guerre mondiale avec l'histoire d'une famille qui a son lot de souffrance.
Le début du roman est déjà saisissant: voir cette enfant mâchouiller cet os humain m'a fait frissonner, mais grâce à ça, Erlendur et ses comparses vont se retrouver à déterrer un corps enfoui sur cette colline depuis des années.

J'ai trouvé ce roman très bien écrit et d'une manière originale: déjà, ce n'est pas banal de demander à un archéologue d'extraire le corps de terre: ce qui fait, qu'on ne sait pas qui est ce squelette avant la fin du roman puisqu'un archéologue prend son temps pour ne rien détruire.
L'auteur va alors commencer à nous raconter l'histoire de cette femme battue par son mari, qui essaye tant bien que mal de préserver ses enfants. J'ai pensé que cette histoire se passait au même moment que l'enquête mais il s'avère qu'elle appartient au passé. Et quel passé: ce Grimur est un monstre: il bat sa femme et injurie ses enfants (surtout la petite fille Mikkelina qui est handicapée (et qui n'est pas sa fille) et qu'il traite de débile. La femme va essayer plusieurs fois de s'enfuir avec ses enfants. Mais à chaque fois, elle échoue et dans les années 40, on ne divorce pas de son mari.

L'originalité de ce roman policier est que l'on va savoir par petites touches, pourquoi ce corps est là avant de savoir qui c'est. Mais, bien sûr Erlendur va chercher d'autres pistes comme celle de Benjamin, (propriétaire du terrain et de la maison où va être découvert le corps) et sa fiancée qui a disparu en mer et l'auteur va alors jouer avec le lecteur pour le faire douter jusqu'au dernier moment, quand on va apprendre l'identité du squelette . Très fort.

Arnaldur Indridason va encore une fois se focaliser sur la vie privée de son héros: Erlendur reçoit un appel au secours de sa fille. Il va alors partir à sa recherche et la retrouver inconsciente près d'une maternité. Il va alors venir à son chevet et lui raconter une histoire de son passé: celle de deux petits garçons perdus dans une tempête de neige. On va aussi faire la connaissance de son ex-femme Halldora, qui le déteste depuis qu'il l'a abandonné avec deux enfants sur les bras. Et tout ce que je peux dire, c'est qu'elle m'a paru antipathique: je ne l'ai pas aimé.
Mais Erlendur n'est pas le seul sur qui l'auteur va se focaliser: on va en apprendre un peu plus sur la vie privée d'un de ses collègue: Sigurdur Oli. J'ai trouvé ça très plaisant.
Mon seul regret c'est qu'Elinborg, autre collègue d'Erlendur n'a pas eu le même traitement. J'espère que dans la prochaine enquête, on en saura un peu plus sur sa vie en dehors du boulot.

En conclusion, ce livre est passionnant de bout en bout, on tourne les pages très vite afin d'avoir le fin mot de l'histoire. J'ai même préféré ce livre à La cité des Jarres, 1ere enquête d'Erlendur, qui était déjà formidable. Je vais donc continuer à suivre les aventures d'Erlendur.
(J'espère que je vous ai quand même donné envie de le lire, malgré que j'en dise peu sur l'histoire. Mais j'ai toujours du mal à parler d'un roman policier, j'ai toujours peur d'en dire trop et de gâcher le suspense.)

Arnaldur Indridason: La femme en vert (Graforpögn), Points, 348 pages, 2006

lundi 14 juin 2010

Couino ergo sum: parce que nous le valons bien!

Parce qu'il m'arrive souvent de m'enthousiasmer pour un rien.

De faire des sauts de cabri en voyant qu'un nouvel épisode de ma série préférée va être diffusée ou quand je trouve un colis dans ma boite aux lettres...

De pousser des hiiiiiiiiiiiiiii!!!! en ouvrant mes cadeaux d'anniversaire, de Noël ou en d'autres occasions comme les swaps for example. (J'adore recevoir des cadeaux...mais qui n'aiment pas ça en même temps?)

De m'extasier devant les beaux yeux de Paul Newman ou d'un Dean en tee shirt moulant mettant ses muscles en valeur ou devant l'humour pince sans rire d'un Kevin Walker....

Parce que tout simplement, un petit rien peut égayer ma journée, j'ai décidé de rejoindre le club (de renommée mondiale (si si je vous assure, il va le devenir!) des couineuses/couineurs.







Et je suis fier de rajouter ce fabuleux logo.



Et on dit merci à qui: Merci à Fashion et Le Bookomaton pour avoir eu cette idée follement géniale d'inventer cette charte!

samedi 12 juin 2010

Comme mis(e) à nue


Résumé: A Gooleness, petite station balnéaire surannée du nord de l'Angleterre, Annie, la quarantaine sonnante, se demande ce qu'elle a fait des quinze dernières années de sa vie… En couple avec Duncan, dont la passion obsessionnelle pour Tucker Crowe, un ex-chanteur des "eighties", commence sérieusement à l'agacer, elle s'apprête à faire sa révolution. Un pèlerinage de trop sur les traces de l'idole et surtout la sortie inattendue d'un nouvel album, "Juliet, Naked", ""mettent le feu aux poudres. Mais se réveiller en colère après quinze ans de somnambulisme n'est pas de tout repos ! Annie est loin de se douter que sa vie, plus que jamais, est liée à celle de Crowe qui, de sa retraite américaine, regarde sa vie partir à vau-l'eau… Reste plus qu'à gérer la crise avec humour et plus si affinités…


Mon avis: C'est toujours avec un grand plaisir que j'ouvre un livre de Nick Hornby. J'ai découvert cet auteur avec l'un de ses premiers romans High Fidelity que j'avais beaucoup aimé. Puis, j'ai lu l'année dernière Vous descendez qui m'avait laissé un sentiment mitigé.
Quand j'ai appris la sortie de Juliet, Naked (dont le premier chapitre était offert dans les librairies ) et lu des critiques, le plus souvent positives, j'ai voulu le lire. Alors quand les Editions 10/18 ont offert ce livre en partenariat avec Livraddict, j'ai sauté sur l'occasion. Et ce que je peux dire c'est que je ne le regrette pas.

Juliet, Naked est un très bon livre: peut être le plus abouti de Mr Hornby. Ce livre se lit avec plaisir du début à la fin. Il y a toujours cette petite dose d'humour mais elle laisse souvent la place à de la nostalgie et à des questionnements, des remises en question. Les deux personnages principaux du roman, Annie et Tucker vont voir leur vies chamboulées par un album de musique de ce dernier (puisque Tucker est une rock star qui a pris sa retraite il y a 20 ans), sorti des cartons et qui va décider du début de leur histoire. Parce qu'Annie a fait une critique constructive et réaliste de Juliet Naked (Juliet étant le plus grand album de Tucker: d'ailleurs, j'adore la page wikipedia que Nick Hornby a insérer dans le roman (a tel point que j'ai eu envie de vérifier sur wikipedia pour savoir si elle était vraie) et Naked, car ce sont les maquettes de l'album en questions) qu'Annie trouvait moins bien que l'album travaillé. ) Tucker va alors prendre contact avec elle et une relation e-mailaire (parfois, j'aime bien inventer des mots) va s'installer entre eux, au grand dam de Duncan, le compagnon d'Annie, grand fan de Tucker et s'érigeant en spécialiste, qui ne saura qu'à la fin qui est ce fameux correspondant.

J'ai adoré ce roman car Nick Hornby a une écriture savoureuse (que j'ai pu découvrir encore plus en allant voir Une éducation dont il a écrit le scénario) et une culture pop impressionnante. (A tel point que j'ai eu envie de savoir s'il avait inventé Tucker ou si celui ci avait réellement existé comme les Stones ou les Beatles. Et bien sur, il y a aussi des références littéraires dans les livres de Nick Hornby, Tucker lit du Dickens. (et Nick Hornby mentionne également Emily Bronté et Austen)

Ce livre nous parle de nouveaux départs, de changement: en faisant cette rencontre, Annie va se rendre compte qu'elle a peut être gâché 15 ans de sa vie avec un homme qui n'en valait pas la peine. Et elle va tout remettre en question. Tout comme Tucker.

J'ai aussi aimé ce livre car il nous fait entrer dans l'univers particulier des chanteurs rocks,qui ont un jour décidé de tourner la page, mais il nous montre également l'univers des fans (dans le sens fanatiques) qui décortiquent les chansons de leur idole pour trouver des sens cachés, qui font des pèlerinages dans tous les endroits où leur idole est passé (en cela le premier chapitre est très représentatif de l'attitude d'un fan pour son idole: on voit Duncan se faire prendre en photo par Annie dans des toilettes à Minneapolis car ce sont ces toilettes qui ont changé le destin de Tucker. J'ai trouvé ça ridicule mais tout a fait crédible. Je vois bien des fans faire ça.

J'ai beaucoup aimé Annie qui décide de quitter cet idiot de Duncan; Tucker, même si j'ai trouvé un peu cliché, la rock star ayant eu plein de maitresses et d'enfant quelque part. La scène de l'hôpital est très amusante et dérangeante à la fois: amusante car Tucker ne veut pas de tout ça et se sent coincé et dérangeante car il se dégage beaucoup de gêne dans cette chambre. Sans oublier Jackson, ce petit bonhomme de 6 ans, très mature pour son âge qui m'a fait sourire par son franc parler.

En revanche, j'ai détesté Duncan.(Heureusement qu'il était moins présent au fil du roman car je ne l'aurai pas supporté pendant tout le livre. Qu'est ce qu'il a pu m'énerver!) Non, mais pour qui il se prend ce mec. Il s'érige en spécialiste : un crowologue (n'importe quoi!) qui sait tout de la vie de son idole, qui a crée un site pour divulguer toutes les infos les plus farfelues sur Tucker Crowe, (qui s'avèreront le plus souvent fausses au final), , alors qu'il est le plus souvent à côté de la plaque.. (Je trouve que nick Hornby a su bien mettre en avant ce nouveau rapport entre le fan et son idole par le biais d'internet. Les rumeurs les plus folles courent beaucoup plus vite sur la toile qui colporte parfois beaucoup d'âneries sur des personnalités, que les gens prennent pour argent content sans même les vérifier. D'ailleurs, les passages avec Farmer John sont fantastiques. Ce voisin de Tucker pris en photo par un fan sans gène croyant avoir affaire à la star se retrouve propulsé star du net par cet hurluberlu. Mais il prend plaisir à jouer ce rôle. Ce qui permet a Tucker de vivre une vie tranquille loin du tumulte.
Je pourrais encore vous parler de beaucoup de choses mais je préfère vous laisser la découverte. Car ce roman est une très belle découverte: un coup de coeur.

En résumé, Juliet, Naked est l'un des meilleurs romans de Nick Hornby, qu'il faut lire absolument si on veut passer un très bon moment.

Je remercie les Editions 10/18 et Livraddict pour ce partenariat. Vous pouvez pas savoir comme vous m'avez fait plaisir.

Nick Hornby: Juliet, Naked (Juliet, Naked), 10/18, 313 pages, 2010

vendredi 11 juin 2010

On était tous les deux destinés

Un peu de soleil et d'humour dans ce ciel gris et morose, on en a besoin.
J'ai choisi le slow qui tue de la semaine selon ces besoins:

Guy Marchand: Destinée



(Je trouve ce clip magnifique. C'est pour ça que je l'ai choisi.)

Il faut savoir que cette chanson a d'abord été une parodie de slow d'été. Mais le succès de la chanson a fait que c'est devenu un slow incontournable, au grand dam de Guy Marchand.

Cette chanson est de plus la BO de deux films "cultes": Les sous doués en vacances et Le père Noël est une ordure. Beau parcours pour cette chanson n'est il pas.

Bonne écoute!

mardi 8 juin 2010

On ne peut rien contre le destin


Résumé: 1965 : rien ne prédisposait Sonia Maino, une étudiante italienne d'origine modeste à rencontrer Rajiv, petit-fils de Nehru et fils d'Indira Gandhi. Mais lorsque Christian von Stieglitz, leur ami commun, les présente à Cambridge, Sonia tombe aussitôt sous le charme de cet étudiant presque ordinaire, dont le seul rêve est de devenir pilote. Trois ans plus tard, malgré les réticences de son père, Sonia épouse Rajiv à New Delhi. Elle revêt pour l'occasion le sari rose tissé par Nehru en prison, celui-là même qu'avait porté Indira lors de son propre mariage. Le symbole est fort : par cette alliance, Sonia choisit d'unir son destin à celui d'une nation, qui, pour l'heure, lui est étrangère. Plus de vingt ans après, la mort tragique de Rajiv, en 1991, ne pourra défaire les liens qui se sont tissés entre Sonia et le peuple indien. Par-delà l'histoire de ce couple mémorable et passionné, Javier Moro nous offre le récit bouleversant de la métamorphose d'une femme.

Mon avis: Je viens de finir le livre de Javier Moro et le premier sentiment qui me vient à l'esprit est que ce fut une lecture un peu difficile.
Tout d'abord, je ne m'attendais pas à lire une biographie mais un roman: j'ai donc tout d'abord été surpris par le style très journalistique de l'auteur (en tout cas, je le perçois comme ça). Certes, il nous prévient dès le départ que c'est une biographie romancée. N'empêche, je n'ai pas eu l'impression d'avoir affaire à un romancier mais à un journaliste nous racontant la dynastie d'une famille, celle de Nehru-Gandhi. Attention, cela ne remet pas en cause la qualité du livre qui est bien là.

Car, même, s'il m'a fallu une centaine de pages pour me faire au style de l'auteur et à l'idée que je lisais un "roman" sur la politique des Gandhi, j'ai trouvé ce livre tout à fait intéressant. La destinée de cette famille qui n'a pas d'autre choix que d'être sous les feux des projecteurs du pouvoir m'a plu (sinon, je ne serai pas allé au bout).

J'ai un regret cependant: que Sonia Maino qui entrera dans la famille Gandhi en épousant Rajiv, le fils ainé d'Indira ne soit pas assez présente dans le livre (mis à part à la fin quand tous les autres protagonistes de l'histoire ont disparus). Elle apparait au début (le livre commence par l'enterrement de Rajiv Gandhi, son mari mort dans un attentat en 1991, (ce qui m'a beaucoup peiné car je l'appréciais beaucoup)pour revenir en arrière, au moment de la rencontre entre Sonia et Rajiv), pour se faire plus discrète au profit de sa belle mère Indira Gandhi, dont on va suivre le parcours politique. Je pense que cela m'a freiné dans ma lecture et que j'ai mis du temps à lire ce livre.

Sonia et Rajiv Ghandi sont les deux personnes du roman que j'ai préféré. Leur rencontre à Cambridge va complètement changer la vie de Sonia, italienne d'origine qui va connaitre un destin extraordinaire, tout ça pour avoir croisé le regard de cet homme faisant parti de la famille la plus influente d'Inde. J'ai aimé ce couple qui n'a jamais cessé de s'aimer et j'ai été peiné par la mort de Rajiv, tout ça parce qu'il a été "forcé" de prendre la place de sa mère au pouvoir, à la mort de cette dernière, lui qui a tout fait pour s'en éloigner. Mais on n'échappe pas à son destin comme le disait si bien Nehru, le père d'Indira.

En revanche, j'ai détesté Sanjay, le frère cadet de Rajiv. Et sa femme Maneka. (D'ailleurs, les photos du livre m'ont confirmé cet antipathie. J'ai trouvé Sanjay et Maneka arrogant sur cette photo de famille). Il s'est comporté en despote lors de l'Emergency, profitant de l'amour aveuglant de sa mère, alors au pouvoir pour assouvir ses désirs. Je l'ai trouvé arrogant, prétentieux, tout le contraire de son frère, doux, gentil, voulant vivre une vie simple en dehors du pouvoir et des menaces que cela engendre.

Le Sari Rose nous apprend beaucoup de choses très instructives sur ce pays fascinant qu'est l'Inde autant sur son histoire que sur sa politique. Malheureusement, je n'en retiendrai pas grand chose car il y a beaucoup d'informations. Il s'en passe des choses en trente ans. Puis la politique ne m'intéresse pas plus que ça. Ce qui explique ma petite déception de ne pas avoir plus focaliser l'histoire sur Sonia et Rajiv. J'aurai voulu les voir vivre en dehors de la vie politique.

Ce que je retiendrai surtout, c'est qu'on ne peut pas échapper à son destin, même si on le souhaite de toutes ses forces: Sonia en a fait l'amère expérience. Elle et son mari ne voulaient pas du pouvoir mais le peuple indien avait besoin des Gandhi pour se trouver une raison d'être. Nehru, le père d'Indira, lui avait écrit de sa prison: on ne peut pas échapper à la tradition familiale. Parfois les traditions sont lourdes à porter et font des dégâts irrémédiables.

Alors, certes, Le Sari Rose est une lecture "difficile" mais très intéressante et que je conseille à tous ceux qui veulent découvrir un pays fascinant comme l'Inde, à travers le destin de la famille la plus influente de ce pays:les Nehru-Gandhi.

Je remercie Les Edtions Robert Laffont (j'ai une petite pensée pour ce grand monsieur de l'édition, qui nous a quitté récemment) et Livraddict pour ce partenariat.

Javier Moro: Le Sari Rose (El Sari Rojo) , Robert Laffont,573 pages, 2010

dimanche 6 juin 2010

Les bienfaits de la lecture ou la naissance d'une belle amitié



Pitch
: Germain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes de bistrot, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et le jardin potager qu'il a planté derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n'a pas connu son père, sa mère s'est retrouvée enceinte de lui sans l'avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis qu'il est petit, à l'école primaire son instituteur l'a vite pris en grippe, il n'a jamais été cultivé, il est resté " en friche ".
Un jour, au parc, il fait la connaissance de Margueritte, une très vieille dame, ancienne chercheuse en agronomie, qui a voyagé dans le monde entier et qui a passé sa vie à lire.
Elle vit seule, à présent, en maison de retraite. Et elle aussi, elle compte les pigeons.
Entre Germain et Margueritte va naître une vraie tendresse, une histoire d'amour " petit-filial ", et un véritable échange... (sources allociné...)

Il me restait une place de cinéma gratuite dont la date expirait ce soir. Sauf qu'aucun film ne me tentait. J'ai donc chercher le film qui pourrait me plaire et qui passait cette semaine dans un cinéma près de chez moi.
Je suis tombé sur ce film, j'ai regardé la bande annonce et je me suis dis: pourquoi pas.

Eh bien, je peux vous dire que ce film est un enchantement. Adapté du livre de Marie-Sabine Roger (que je n'ai pas lu), cette belle amitié entre un homme un peu "analphabète" et cette vieille dame aimant les livres est très touchante et belle. Germain, prit pour un benêt par les gens du village, va découvrir tout un univers à travers les livres que lui lit Margueritte. Elle va changer sa perception des choses et des êtres.

Gérard Depardieu incarne un Germain, touchant, gentil, et nous montre encore une fois son talent.
Tous les acteurs sont à leur place: de Jean-François Stevenin à Patrick Bouchitey mais aussi Maurane qui se débrouille plutôt pas mal et qui réussit à se fondre dans l'univers de Jean Becker.

Mais pour moi, la découverte du film est Gisèle Casadessus. Cette comédienne de 96 printemps, incarne une Margueritte qu'on aimerait tous avoir comme grand-mère. Cette petite femme fragile qu'on a envie de protéger. Et qui va trouver en Germain, un camarade qui va éclairer ses journées. Germain, né par erreur, d'une relation entre sa mère et un militaire de passage, détesté par sa mère, va trouvé en Margueritte et en Annette (la femme qui partage sa vie), tout l'amour qu'il n'a pas reçu.

La tête en Friche ressemble à un autre film de Jean Becker: Les enfants du Marais. il raconte la vie des habitants d'un petit village, de ces petits bonheurs et ces petits drames qui remplissent notre quotidien. C'est une histoire simple, poignante par moments (j'ai versé quelques petites larmes), qui nous donne du baume au coeur.

Et surtout, il parle de livres et de lecture. Et il nous montre que la lecture peut rapprocher deux être totalement différents. Et faire la lecture à quelqu'un est un échange magnifique. D'ailleurs, j'ai bien aimé que l'auteur nous fasse voir ce qu'imaginait Germain en écoutant Margueritte lui lire des extraits de La peste de Camus ou Le vieux qui lisait des romans d'amour de Sepulveda.

En conclusion, un joli petit film, poétique (les dialogues sont de Jean-Loup Dabadie, auteur pour Julien Clerc entre autres ("Femmes, je vous aime", c'est lui) avec des acteurs formidables, a voir et à revoir.

mercredi 2 juin 2010

Challenge Tennessee Williams

Lundi, j'ai eu l'idée de lancer un challenge concernant Tennessee Williams.
J'ai découvert cet auteur, en lisant La Chatte sur un toit brûlant, un après-midi au Centre de Doc de mon lycée (j'avais 17 ans). Et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Je connaissais Williams grâce à Michel Berger et la chanson qu'il a écrite pour Johnny Hallyday: Quelque chose de Tennessee, mais je ne connaissais pas ses œuvres.

Puis, il y a quelques mois, j'ai vu l'adaptation de La Chatte, sur Arte avec Paul Newman et Elizabeth Taylor (mais j'en ai déjà parlé ici).

Puis, j'ai vu un film adapté d'une autre de ses pièces que je ne connaissais pas: Doux oiseau de jeunesse.

J'ai alors eu envie de découvrir ses écrits (et plus particulièrement ses pièces). Et comme je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas,

Je lance donc le Challenge Tennessee Williams.




Merci à Maxoo et à gerry29 qui m'ont fait deux très jolis logos. Je les en remercie.








Et que faut il faire pour ce challenge:

Lire une (ou plusieurs) pièce(s) de Tennessee Williams et regarder une (ou plusieurs ) adaptation(s) ciné d'une de ses pièces . (Les pièces peuvent être différentes: par exemple, vous pouvez lire Un tramway nommé désir et regarder La chatte sur un toit brûlant. Mais vous pouvez lire et regarder l'adaptation de la même pièce. C'est à votre convenance). Et en faire un billet sur votre blog. ( le challenge sera réussi dès que vous aurez lu une pièce et vu une adaptation off course. Mais rien ne vous empêche d'en lire et d'en voir plus d'une, bien évidemment. (J'espère que je ne vous embrouille pas avec toutes ces explications. (lol) ).



Le challenge prendra fin en Juin 2011.

Je vous donne la liste des pièces de Tennesse Williams ainsi que la liste des adaptations ciné:

Pièces de théâtre:

La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie);
Vingt-sept wagons remplis de coton (27 Wagons full of Cotton);
Un tramway nommé Désir
(A Streetcar Named Desire);
Été et fumée (Summer and Smoke);
La Rose tatouée (The Rose Tattoo);
Camino Real;
La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof);
La Descente d'Orphée (Orpheus Descending);
Soudain l'été dernier
(Suddenly Last Summer);
Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth);
La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana).

Adaptation ciné de ses pièces:

1950: La Ménagerie de verre d'Irving Rapper avec Jane Wyman, Kirk Douglas...
1951: Un tramway nommé désir d'Elia Kazan avec Vivien Leigh, Marlon Brando...
1955: La rose tatouée de Daniel Mann avec Anna Magnani, Burt Lancaster...
1958: La Chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor, Paul Newman...
1959: Soudain l'été dernier de Joseph Mankiewickz avec Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Cliff...
1960: L'homme à la peau de serpent (adaptation de la descente d'Orphée) de Sidney Lumet avec Marlon Brando, Anna Magnani, Joanne Woodward...
1961: Etés et fumées de Peter Glenville avec Laurence Harvey, Geraldine Page, Rita Moreno...
1962:Doux oiseau de jeunesse de Richard Brooks avec Paul Newman, Geraldine Page...
1964: La nuit de l'iguane de John Huston avec Richard Burton, Ava Gardner, Deborah Kerr...
1987: La Ménagerie de verre de Paul Newman avec John Malkovich.

(Tennessee Williams est plus connu pour ses pièces de théâtre. Mais il a écrit quelques romans et des recueils de nouvelles. Je vous mets une liste, (à titre purement informatif) pour ceux qui veulent les découvrir.)


Romans:

Le printemps romain de Mrs Stone
Une femme nommé Moïse


Recueils de nouvelles:

Sucre d'orge
La statue mutilée
Le boxeur manchot
Le poulet tueur et la folle honteuse


Pour vous inscrire: rien de plus simple: laissez un commentaire à ce billet et c'est tout. Vous ferez parti de l'aventure.

Dès que vous aurez écrit votre billet, pensez à me le dire et à poster le lien ici.Merki.

Je noterai les participants dans ce billet.

Vous pouvez bien sûr apposer un logo sur votre blog (celui que vous voulez!)

P.S. Si vous voulez parler du challenge sur votre blog,ne vous gênez pas. Bien au contraire...

les participants: Ladyscar; Antigone37

Un été 42

Peut être une nouvelle rubrique qui voit le jour sur ce blog: une nouvelle rubrique musicale. Après les slows qui tue (que je ne laisse pas tomber, je vous rassure), les musiques de film.

Et pour inaugurer cette peut être nouvelle rubrique (on verra), la musique d'un très beau film:



Un été 42

J'ai vu ce film il y a longtemps et j'avais beaucoup aimé. Il faudrait d'ailleurs que je le revois. C'est un très beau film et une très belle musique de Michel Legrand.



Bonne écoute!

mardi 1 juin 2010

D'autres soirées cinés en perspective

En ce moment, je ne sais pas ce que j'ai mais je n'arrête pas d'acheter des DVDs. J'ai une envie de cinéma, c'est fou!

Voici mes derniers achats:


Grand film de Preminger, une fresque sur la renaissance d'un peuple et l'établissement d'une nation. Avec Eva Marie Saint & Paul Newman. (Pas besoin de vous expliquer pourquoi il a fini dans ma DVDthèque. Vous commencez à me connaître)









J'ai adoré ce film quand je l'ai vu au ciné. Pour Matt Damon en rugbyman (ça vaut le coup d'oeil!), pour Morgan Freeman qui campe un Mandela magnifique, pour Clint Eastwood à la réalisation. Et surtout pour le voir et le revoir a volonté en VO ou VF (à ma convenance). Surtout je suis curieux de le découvrir en VF car je l'ai vu en VOST au ciné.









Un film que je n'ai jamais vu et qui me tente bien.












Parce que je ne peux jamais résister aux mots comédies romantiques et New York. Je prend direct. Et en plus, il y a Patrick Wilson que j'adore depuis que je l'ai vu dans Angels in America.












J'adore ce film, j'adore Duris, j'adore Molière, j'adore Luchini (dans ce film). Et en plus il était pas cher. Que demandez de plus.









Juste parce qu'il y a Paul! (Je sais, je suis irrécupérable! lol)












Le 10e DVD de la collection Comédies Musicales, que j'ai déjà visionné et adoré. J'attends maintenant le 11e, Parade de Printemps , avec Fred Astaire et Judy Garland, qui sort vendredi!